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13/05/2008

900ème article de ce blog....LES CHEVALLIER, PERE ET FILS OPTICIENS, A L'ORIGINE DE LA DECOUVERTE DE LA PHOTOGRAPHIE

PAR BERNARD VASSOR

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Place du Pont-Neuf
Cette famille d'opticiens était établie depuis le dix-huitième siècle sur le quai de l'Horloge. Jean-Gabriel-Augustin CHEVALIER (avec un seul L) avait été surnommé "l'ingénieur Chevalier" né à Nantes en 1778, mort à Paris en 1848.
Nous lui devons de nombreux perfectionnements et d'inventions dans la fabrication des instruments d'optique.
Il a publié de nombreux ouvrages scientifiques dont : "Mémoires sur les cadrans solaires", "la chambre obscure", "Essai sur l'art de l'ingénieur en instruments de physique en verre
L’opticien qui approvisionnait Daguerre était  un des fils, Vincent Chevallier, celui-là même chez qui Nicéphore Niépcecommandait ses lentilles. C’est Chevallier qui avait recommandé Daguerre et mis en relation avec Niépce.
C'est l'opticien Charles-Louis Chevallier (1804 - 1859) qui créa une chambre pliante avec mise au point à crémaillère. Cette invention fut suivie, en 1841, par le premier appareil en cuivre muni d'un objectif de focale F:3/6 qui donna des daguerréotypes circulaires de 94 mm de diamètre alors que l'autrichien Pierre-Guillaume Voïgtländer (1812 - 1878) fabriquait un objectif avec un double système de lentilles.
Le fils de Charles-Louis, Louis-Marie-Arthur, né en 1830, mort en 1859, inventa l'ophtalmoscope, et publia des ouvrages sur les techniques de la photographie.
En déménageant du quai de l'Horloge à la place du Pont-Neuf, Chevalier prit deux L..... COMME NOUS POUVONS LE CONSTATER SUR LA PHOTOGRAPHIE.

19/04/2008

HIROSHIGE, UTAGAWA ICHIRIJUSAL

PAR BERNARD VASSOR

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HIROSHIGE PAR KUNISIDA UTAGAWA
Surnommé de son vivant le "Meishoeshi" (Maître dans la peinture)

"Hiroshige est un impressionniste merveilleux.

Moi, Monet et Rodin en sommes enthousiastes.

 Je suis content d'avoir fait mes effets de neige

 et d'inondations; ces artistes japonais me confirment

 dans notre parti pris visuel"

Camille Pissarro

Hiroshige Andô vit le jour en 1797 à Edo (Tokio). Il mourut en 1858. Elève d'Utagawa Toyohiro(1773-1828), fut membre de clubs de poésie. Il exerça une influence considérable sur le mouvement impressionniste. Il produisit des surimono, estampes luxueuses avec rehauts d'or, sur papiers gaufrés, tirées à très petit nombre d'exemplaires privés, destinés à un public averti et cultivé. Ils échappaient ainsi aux règles de censure en vigueur édictées à la fin du dix-huitième siècle. Le dessin préparatoire devait avoir "l'imprimatur"de fonctionnaires du gouvernement chargés d'approuver ou de refuser l'impression de l'estampe. Un cachet potant la mention Kiwame (approuvé)devait figurer sur l'ukiyo e. La censure avait parfois du bon, car elle était calandaire, ce qui permet de dater l'oeuvre originale.

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Hiroshigue nous présente sous un autre angle (article précédent) l'unique porte d'entrée de Yoshiwara, et les cerisers en fleurs de la rue de Nakanomashi. 

Hiroshige fut un paysagiste remarquable, il subjugua les peintres occidentaux. Wistler le tout premier, puis Monet, qui avait acheté ses premières estampes en Hollande en 1871, Manet, Pissarro, Gauguin et tous les membres de l'école de Pont-Aven, les graveurs fin de siècle, comme Henri Rivière, Signac dans ses paysages  avec une utilisation particulière de la perspective. J'ai gardé pour la fin Vincent van Gogh qui se constitua une grande collection chez Bing rue Chauchat. Il avait sembe-t-il achEté sa première estampe à Anvers ?

Les marchands à Paris étaient Bing, Hayashi Tadamassa, Philippe Sichel rue Pigalle, et au tout début dans les années 1855 chez "la grosse madame Dessoye"(d'après les Goncourt) rue de Rivoli, et à "la Porte Chinoise"53 rue Vivienne ?.

14/04/2008

FELIX REGAMEY, Peintre, Illustrateur, dessinateur, caricaturiste

PAR BERNARD VASSOR

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Il vit le jour à Paris en 1844, mort à Juan-les-Pins 1907. Il est surtout connu comme caricaturiste, mais, c'est essentiellement comme meilleur spécialiste de l'art japonais de son temps que l'on doit reconnaître son immense talent. Il produisit sous différents pseudonymes : Félix Ygrec, Félix Rey, Ramey etc. Il donna des études de moeurs à de nombreux journaux dès 1862, il avait alors dix huit ans. Le Journal Amusant, La Vie Parisienne, La Lune, L'Eclipse, L'Esprit Follet, journaux satiriques. Il fut le fondateur d'un journal qui n'eut aucun succès "le Salut public"Il collabora également à des journaux "sérieux", comme La Chronique illustrée de son ami Eugène Vermersch le parnassien qui fut l'un des trois rédacteurs du Père Duchênependant la Commune de Paris. Il s'exila à Londres après la Commune où il travailla à "L'Illustrated London News". En 1873, il partit pour New-York où il dessina pour le "New-York Graphic" et le "Harper Weekly".* Il organisa une série de conférences aux États-Unis sur les faits dont il avait été le témoin pendant le siège de Paris où il fréquentait le "Café du Gaz"situé juste en face de l'Hôtel de Ville fréquenté par Verlaine pendant la Commune de Paris, qui y passait le plus clair de son temps (à boire) quand il était chargé du service de presse de la Commune pour les délégués insurgés. Le 10 septembre 1872 ,de passage à Londres Rimbaud et Verlaine rencontrent une première fois Régamey, et inscrivent sur l’album du dessinateur deux poèmes. Rimbaud, plus tard, lui adressa un exemplaire d’ « Une Saison en enfer »
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Verlaine et Rimbaud à Londres par Félix Régamey 1872 
De Boston où il résidait Emile Guimet vint le chercher pour l'accompagner dans une mission pour étudier les religions de l'extrême-orient. Il s'attarda au Japon dont il devint un grand spécialiste de la vie et des coutumes de ce pays encore inconnu en occident. Il, publia une superbe monographie "Le Japon pratique" en 1891, puis d'autres ouvrages suivirent. Il enseigna le dessin dans des écoles de Tokio.
*Je dois toutes ces informations à Michael Pakenham(du comité scientifique des Amis du Père Tanguy... un peu d'auto-promotion ne peut nuire à personne !) extrait de "La Correspondance Verlaine 1857-1885" aux éditions Fayard en 2005ouvrage indispensable pour les verlainiens et rimbaldiens de tous poils !
Une étude complète est disponible aux éditions Champion 1903 de Horace Lecoq de Boisbaudran"

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26/11/2007

PAUL ROBIN, UN APOTRE DE L'ÉCOLE LAÏQUE, ANARCHISTE, NEO-MALTHUSIEN

PAR BERNARD VASSOR

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"Le devoir sacré, le premier de tous, est de travailler
 sans relâche au perfectionnement des hommes,
et à l'anéantissement des misères qui les écrasent"
Né le 3 avril 1837 à Toulouse dans un mileu bourgeois, à la limite aristocratique, catholique fervente. Il avait un oncle chanoine.(sa mère était née Martin de Roquebrune et son père était haut fonctionnaire dans la marine) Il fit de brillantes études à Bordeaux, et prépara l'Ecole Normale Supérieure et fut reçu, mais son tempérament frondeur, il se fit mal voire de ses supérieur. Nommé en 1861 professeur au lycée Napoléon-Vendée à la Roche-sur-Yon . Ne pouvant supporter l"atmosphère étouffante de l'enseignement sous le second empire, pour se rendre en Belgique, à Liège où il fonda une association et des cours du soir gratuits pour les enfants d'ouvriers où il professe les sciences,, la musique et toutes les matières concernant l'éveil artistique. A Bruxelles où il séjourna, il rencontra la fille du futur dirigeant socialiste libre-penseur  Paul Delassalle, qu'il épousa. Il adhéra alors à la section Belge de l'Association Internationale des Travailleurs. Après de vives protestations  contre la féroce répresion d'une grève à Seraing (Belgique) il fut expusé du royaume. C'est à Genève qu'il se rendit. Acueilli par Michel Bakounine qui l'hébergea provisoirement, il mis sur pied un mouvement socialiste qu'il baptise l'Organe. Mais après quelques mois son caractère intransigeant le fit se séparer des socialistes Genevois. Même ses amis les plus proches, Ccomme James Guillaume le condamnèrent, l'accusant certains de vouloir livrer la section Suisse aux marxistes. Pour survivre, il se fit peintre sur émail. Il a toujours été affilié à la section Belge, et dans le vote au congrès de Bâle, il vote avec les Bakouniniens. Revenu à Paris, il rejoignit Eugène Varlin et Avrial qui le chargèrent de surveiller l'édition des statuts généraux de l'A.I.T EN 1870. A la suite de la publication dans le journal de Rochefort "La Marseillaise"d'articles contre le plébiscite, auquel il avait apporté sa signature,  Après des péripéties, il fut arrêté  le 22 juin et figura dans le troisième procès de l'Internationzle où il bénéficia de deux mois de prison, à Sainte-Pélagie d'abord, à Beauvais ensuite. Libéré par le 4 septembre, il fut tout de même expulsé vers la Belgique. Rompant cet arrêté, il revint avec sa falille  à Paris. Dénoncé, il fut de nouveau incarcéré. Après sa libération, il se rendit à Londres reçu par des positivistes, qui lui permirent pour survivre de donner des leçons particulière. Il fut nommé à l'unanimité sur proposition de Karl Marx membre du Conseil général de l'Internationale. Mais très rapidement, la lutte entre les deux tendances s'envenimait. Des rivalités mesquines  se manifestèrent. Marx cherchant à faire exclure du mouvement la tendance "anti-autoritaire" des partisans de Bakounine. Robin prit parti contre Marx, et fut donc après la condamnation de Marx démis de ses fonctions.
Paul Robin lui fit parvenir la lettre suivante :
"Je suis convaincu que cédant à des haines personnelles, vous avez porté ou appuyé des accusations injustes contre des membres de l'Internationale, objet de ces haines dont le crime était de ne pas partager votre point de vue
Je vous salue". Il continua à donner des leçons et obtint des postes dans plusieurs collèges anglais. Il frquentait à Londres les cercles néo-malthusiens. Il tenta de convaincre ses amis de la fédération jurassienne en vain. Le puritanisme des anarchistes kropotkiniens, des Reclus, Guillaume, leur faisait refuser tout contrôle des naissances, et de la question sexuelle, de la santé phisyque. Il se sent investi d'une mission, il pense qu'il y a une oeuvre pédagogique utile à accomplir. Il revint en France où il collabora "Dictiçonnaire pédagogique" de James Guillaume.
En 1880, un négociant philanthrope, légua au département de la Seine qui devait être affecté à l'accueil d'enfants des deux sexes dans un bâtiment à Cempuis petit village de l'Oise. Pressenti pour le poste de directeur de ce qui allait être un orphelinat, il vit là le moyen de réaliser ses ambitions. C'est alors pour l'époque une révolution sans précédents, ses principes pédagogiques basés sur la liberté, il réunissait sur les bancs garçons et filles. Dans le village, et dans la région, l'orphedevint l'antre de Satan ! On repoussait les murs, un jardin potager avait été créé et confié aux enfant, leur laissant totale liberté pour l'exploiter. On creusa une piscine où filles et garçons se baigaient ensemble. L'accès à tous les lieux étaient libre, la ferme, le parc, le jardin où élèves et professeurs se trouvaient réunis. Les cours se faisaient en plein air quand le temps le permettait. Dans le grand réfectoire, tout le monde mangeait à la même table, le même menu.La pratique du sport jouait un grand rôle dans ce système éducatif. La Marseillaise avait été remplacée par "La Marseillaise de la Paix", "le Chant des Ouvriers" dont Robin en était l'auteur et le compositeur. En 1883, il fut le premier à organiser des colonies de vacances sur un terrain qu'il avait acheté à Mers-les-Bains. Revers de la médaille, le mot eugenisme fut appliqué à sa pensée, et à son action. Là aussi, il fut tristement précurseur, Barrès et Vacher de la Pouge ne publièrent leur idéologie qu'en 1896 !!!
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A la suite d'un accident mortel, l'occasion fut trop belle aux opposants de tout poil d'organiser une campagne féroce, énorme nationale. Le directeur de "l'école sans Dieu" que ses ennemis appelaient "la porcherie de Cempuis" fut révoqué en 1884. Sébatien Faure, ouvrit en 1904 une fondation près de la forêt de Rambouillet, où il appliqua les principes de son ami. Paul Robin conacra les 18 dernières années de sa vie à la propagande qui sera condamnée par son ami Elysée Reclus qui le traite de mystificateur. Son caractère entier, sombre, va faire se restreindre le nombre de ses amis. Le 1 septembre 1912, il avala une dose de chloridrate de morphine dissous dans de l'alcool. Il fut incinéré contre ses dernières volonté au cimetière du Père Lachaise.
Sources :
Archives de la préfecture de Police
Archives familiales
Gabriel Giroud (un ancien élève de Cempuis); Cempuis, éditions Schleicher frères Paris 1900
Jeanne Humbert, Une grande figure : Paul Robin, La Ruche ouvrière, sans date
Thèse déposée aux archives de la Police, Aux origines de l'eugénisme en France (DA 218°) que l'auteur me pardonne, n'ai pas retrouvé son nom...

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25/11/2007

Un fameux précurseur de la photographie totalement méconnu : G.J.'s GRAVESANDE

PAR BERNARD VASSOR

 
Cet ouvrage est daté de 1711, dans ce traité de perspective, nous donne une description de la "Chambre obscure pour le dessin". Après l'adjonction d'une lentille, par Descartes, et la description du jésuite Athanase Kircher, d'une chambre noire destinée à la projection et à l'agrandissement d'images obtenues à l'aide de cette lanterne, Gravesande y apporta des améliorations dont il donna une description précise, de sa "machine portative". Deux appareils de son invention sont décrites avec minutie, avec des systèmes de miroirs et un tuyau qui permettait de voire l'image sans laisser entrer la lumière dans la chambre..
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Nous savons que c'est l'opticien Vincent Chevalier qui mit au point la chambre qui permit à Daguerre de s'approprier la découverte de la photographie avec l'aide de François Arago qui en fit la promotion dans un rapport le 3 juillet 1839 à l'académie des sciences, qui passa sous silence les découvertes d’Hippolyte Bayard qui pour se venger et faire parler de lui imagina le premier canular photographique, se photographiant en "noyé suicidé". Le procédé de Bayard était totalement différent de celui de Daguerre en ce sens qu'il a été le premier avec peut-être Fox Talbot à obtenir des images sur papier.
Mise à jour le 12 septembre 2014.

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14/11/2007

GEORGES SEURAT SUITE....

PAR BERNARD VASSOR

 
 
**Archives de Paris D1P4)

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02/11/2007

LA GUILLOTINE, SUITE....

PAR BERNARD VASSOR

"Tout condamné à mort aura la tête tranchée...."

Article 3 du code pénal du 3 juin 1791

Et sans oublier bien sûr "Le Schpountz" de Marcel Pagnol

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Depuis mon dernier article sur le docteur Pierre Jean-Georges Cabanis et le docteur Pierre Antoine Louis, et Ignace Joseph Guillotin.
J’ai découvert que l'idée n'était pas nouvelle !!! Dans un ouvrage hollandais de 1655 (Amsterdam, Jan Jacobs Schipper), un recueil de pièces de vers accompagné d'illustrations dont celle-ci qui présente une exécution capitale. Une main sortie d'un nuage tient un glaive qui va trancher le lien qui retient une lame, qui en toute logique doit trancher la tête du condamné. Nous savons depuis qu'il a fallu apporter d'importantes modifications pour que l'efficacité de l'appareil soit prouvé.....Fort heureusement, un facteur de piano et le bon docteur Guillotin trouvèrent la solution idéale, d'abord le poids de la lame d'acier, son angle de coupe à 60°, et la hauteur des bois de justice pour que l'accélération répondant aux lois de Newton, puisse assurer une coupure franche et nette. Voici d'autres surnoms dont je ne suis pas certain d'avoir terminé l'énumération. :

 

" L'étendard de la tyrannie, La grande machine, le glaivze de la liberté, la cravate à Capet, la mère coupe-toujours, la petite chatière, le rasoir national...." 

 

31/10/2007

AUGUSTE SALZMANN

PAR BERNARD VASSOR

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Né en 1824 en Alsace, il rencontre un peintre Gustave-Henri Salzmann qui n'avait malgré son patronyme aucun lien de parenté avec le jeune Auguste. Il exposa au salons de 1847 et 1848. Il fit des recherches archéologiques en Égypte.
Après avoir été l'élève de Gustave Legray dans son atelier du 7 chemin de ronde de la barrière de Clichy, en 1851,  il eut ensuite des ateliers rue Neuve Bréda (rue Clauzel), rue La Bruyère et rue Blanche.
 
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Chemin de ronde de la barrière de Clichy, atelier de Gustave Le Gray.
Il obtint du ministère de l'instruction publique d'éffectuer une mission au moyen-orient. Salzmann se défendit toujours d'être photographe, se déclarant archéologue, ne voulant pas " me voir au bout d'un certain temps, collé sur le dos une étiquette qui équivaut à un stigmate" et il ne s'inscrivit donc pas à la Société Française de photographie, il ne figura donc que très peu dans les comptes rendus de Ernest Lacan, le principal rédacteur du bulletin de cette assemblée pourtant prestigieuse.
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Bulletin de l'année 1856
 Sa mission dont il change la destination initiale, le conduit à Jérusalem. Il dut interrompre ses recheches et ses prises de vues de la Ville Sainte pour cause de maladie. Il publia à compte d'auteur dès son retour en France, en 1854, ses calotypes par les soins de l'imprimerie photographique de Blancart-Évrard à Lille. Une fausse seconde édition (en réalité une remise en vente de celle de 1854) parut en 1856. Il fit un deuxième voyage à Jérusalem 1863 et poursuivit ses fouilles avec minutie et acharnement, fournissant ainsi aux chercheurs et aux archéologues une source importante de documents. Miné par la recherche de fonds pour poursuivre ses travaux, et une santé délicate, il meurt en 1872 dans une relative pauvreté. Il suffit de fréquenter les salles des ventes aujourd'hui pour constater les sommes vertigineuses atteintes par les photographies de Salzmann pour constater la reconnaissance du public à son égard.

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16/10/2007

GEORGES DE FEURE (GEORGES JOSEPH VAN SLUYTERS)

PAR BERNARD VASSOR

A BUVEUSE D'ABSINTHE
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ORES DE FEURE, EXPOSIN A L'AOUGE AVENUE TRUDAINE EN 1890
 
De Feure vit le jour en Hollande la même année qu'Emile Bernard en 1868. mort en 1943 au 20 rue Caulaincourt. La famille vint habiter à Paris en 1889. le jeune homme fréquentait alors : "Le Rat mort", "La Nouvelle Athènes", le Chat Noir, "L'Auberge du Clou"et le cabaret des "4 Z'Arts." où il exposait quelques fois deux ou trois toiles. En 1892, il exposa chez Le Barc de Bouteville dans la deuxième exposition des peintres impressionnistes et symboliste. En 1893, il présente quatre oeuvres au salon"Rose+Croix" Il produit alors de nombreuses affiches, et illustrations diverses pour différentes revues. Il se lança dans la création de meubles qu'il expose dans le pavillon Bing à l'exposition universelle de 1900, ainsi que des décorations d'intérieur, de façades et de vitraux. En juillet il fonda avec Victor Prouvé, Bracquemond et Levy-Durmer, "La Société Moderne des Beaux-Arts"
mise à jour le 31/12/2011
A suivre

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06/10/2007

EDOUARD MUNCH A PARIS

PAR BERNARD VASSOR

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Profitant d'un séjour à Paris, le peintre norvégien véritable précurseur de l'expressionnisme
se rend dans un lupanar. Il a déjà exposé une lithographie "le Cri" à l'exposition Art Nouveau
chez Bing rue de Provence en 1895.
(1863-1944)

 

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02/10/2007

JACOB DIT : "CAMILLE" PISSARRO

PAR BERNARD VASSOR

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Paul Cézanne, élève de Pissarro

C'est ce qu'a écrit Cézanne en 1906  sur le

 catalogue lors d'une exposition de peintres aixois*

J'ai trop longtemps attendu pour rendre hommage à cet homme qui fut un précurseur, un ami fidèle des jeunes peintres, parmi lesquels on peut compter Vincent Van Gogh. Familier de la boutique du père Tanguy, c'est lui qui conduisit le premier  collectionneur (Victor Choquet) dans sa boutique pour lui faire découvrir un peintre maudit, refusé dans toutes les galeries et les expositions : Paul Cézanne.

Né en 1830 dans une île des antilles danoises à Saint-Thomas. Il est envoyé par ses parents à Paris pour faire des études en 1842. Revenu dans son île natale, il repart faire un voyage au Vénézuela. Sa décision est prise, il sera peintre ! Il fait de nombreuses aquarelles. Il obtient l'autorisation de ses parents de retourner à Paris. Il fréquente l'académie Suisse où il rencontre Monet Cézanne et Guillaumin qui resteront ses amis jusqu'à sa mort en 1903.et rend parfois visite à Eugène Boudin. Corot lui donne des conseil et lui donne le titre prestigieux d'élève de Corot.

En 1885, il fait la connaissance de Théo Van Gogh, et expose dans la galerie Boussod et Valadon. Il rencontre Signac et Seurat, très impressionné par la technique de Seurat, il se lance dans le "divisionnisme".

*C'est sans doute ce que Gauguin aurait pu faire figurer dans l'une de ses expositions !

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Camille et ses fils Rodolphe, Lucien et Félix.

A SUIVRE......

 

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JOSEPH-AUGUSTE DIT : "FELIX" BRACQUEMOND

PAR BERNARD VASSOR

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PORTRAIT CHARGE : MADAME TALMA.
Il s'agit sans doute du portrait de Caroline Vanhove seconde "épouse" de Talma morte vers 1860.
(1833-1914) Né et mort à Paris Bracquemond est peintre gaveur, décorateur, un des principaux fondateurs de la société des aquafortistes en 1862. Il paricipe à la première exposition impressionniste en 1874. Il invente de nouveaux
procédés de gravures en couleurs qui vont fortement influencer Degas, Mary Cassatt, Pissarro Toumouse-Lautrec etc...
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Il est également l'auteur d'un important traité de la couleur.
Il laisse une oeuvre considérable. Sa femme Marie Quivoron peintre de paysage et de décorations murales est l'une des trois femmes avec Maie Cassatt et Berthe Morizot à avoir participé aux expositions impressionnistes. La famille Bracquemond est très liée avec la famille Manet. 

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30/09/2007

HENRI MATISSE LE MAITRE DU FAUVISME

PAR BERNARD VASSOR

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(1869-1954) C'est une maladie qui va l'orienter dans une carrière artistique. Cloué au lit, par une crise appencite, il va se mettre à peindre en copiant des chromolithographies.. Après sa guérison, il s'inscrit à l'académie Jullian et entre dans l'atelier de Gustave Moreau rue de la Rochefoucault. Au contact de John Russel (un admirateur de Van Gogh)qu'il intègre l'impressionnisme. Russel lui ayant donné deux dessins de Vincent l'initie à technique des peintres "de l'école moderne". Le véritable éléctrochoc fut sa viste après la donation Caillebotte au musée du Luxembourg. Entré à l'atelier Cormon après lla mort de Gustave Moreau "le père la Rotule" le renvoie pour d'obscures raisons. Lecteur de l'ouvrage de Signac : "D'Eugène Delacroix au néo-impressionnisme", le conduit un certain temps au pointillisme. Puis c'est Cézanne qui va exercer une influence considérable sur son évolution. Il a dit de lui : "c'est notre père à tous"  

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28/09/2007

FREDERIC BAZILLE

PAR BERNARD VASSOR

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Né en 1841 à MontpellierB, dans une famille de la haute bourgeoisie, il fut tué pendant la guerre franco-prussiène à Beaune-la-Rollande en 1870. Il fit partie du muvement qui devait s'appeler les impressionnistes quatre ans après son décès, dès la première heure. Il est l'ami du collectionneur Bruyas détenteur d'oeuvres de Courbet et de Delacroix. Il fit des études de médecine qu'il abandonna pour se consacrer à la peinture. Il fit le lien entre Manet et commandant  républicain Lejosne son cousin, Renoir, et Sisley. Il rencontra Guillaumin, Cézanne et Pissarro à l'académie Suisse.

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26/09/2007

GIOVANI BOLDINI LE MACCHIAOLI DE LA PLACE PIGALLE

PAR BERNARD VASSOR

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né à ferrate en 1842, mort à Paris le 11 janvier 1931. Après son arrivée à Florence en 1862, il fréquente le Café Michelangello fréquenté par les Macchiaoli et se lie d'amitié particulièrement avec Banti. Il vient une première fois à Paris, en 1867, revoit Degas qui avait été son voisin à Florence. Il est subjugué à Paris  par Courbet et Manet avec qui il entre en concurence, s'attachant à exécuter les mêmes sujets. Il se rend ensuite à Londres, et reviendra à Paris en 1871. Il s'installe alors au 11 place Pigalle, à côté de Puvis de Chavanne et est ainsi aux premières loges des réunions du café de la Nouvelle Athènes, qui vont poursuivre la révolution impressionniste. Ses amis sont Jean-Louis Forain, et Helleu. Ses contacts avec le marchand Goupil le lancent dans le grand monde ou il fait des portraits flatteurs de sa riche clientèle. Il obtint un succès mondain à la fin du dix neuvième, début vingtième. Son grand talent fait oublier ses faiblesses mercantiles.

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ZANDOMENEGHI, LE VENITIEN LE PLUS PARISIEN

PAR BERNARD VASSOR

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Né en 1841, mort à Paris en 1927. Il fit parti en Italie de groupes révolutionnaireS voulant se débarrasser de l'occupation autrichienne. Fils d'un sculpteur italien, il commença sa carrière de peintre sous l'influence du groupe  des macchiaoli.Venu très tôt à Paris, il écrit à un ami :"Je ne sais pas vombien de temps je resterai dans cette grande ville,  car a67dc9509f57fdf19ff3ee3c37e5ad11.jpgje pars sans idée préconcue". Il va passer plus de quarante ans dans notre capitale !!! il est un habitué du "café de la Nouvelle Athènes"où il devint l'ami des impressionniste et l'amant de Suzanne Valladon. Il fait de fréquents aller-et-retour entre Paris et Venise. "L'école" connait de nombreuses fortres personnhalités : Guiseppa Abbatti, qui venant de Naples, s'intègre tout de suite dans le mouvement quand il arrive à Florence, il s'engage dans les troupes de Garibalci en 1866, et meurt, victime de la morsure d-un chien enragé. Cristiano Banti le plus agé, se lie dès son arrivée à Florence, aux macchioli, compte tenu de sa grande connaissance de l'antiquité, il est nommé membre de la commission de réorganisation du musée des Office

A SUIVRE......

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23/09/2007

FELIX VALLOTTON, LE NABI CLAIRVOYANT

PAR BERNARD VASSOR

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Le promenoir des Folies-Bergères
A SUIVRE.............

 

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19/09/2007

HENRI-GABRIEL IBELS LE NABI "JOURNALISTE"

PAR BERNARD VASSOR

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Ibels a vingt ans quand il rencontra Bonnard Serusier, Lugné Poe, Denis et Ranson.
 Il est l'un des cinq membres fondateurs du groupe des nabis. Familier de "l'Os à Moelle" il fréquenta les milieux anarchistes comme Valloton et Fénéon et fit de nombreuses affiches et estampes offertes aux acheteurs de revues d'extème gauche. Il fit également de nombreux programmes de théâtre et de cabarets. Il expérimenta différentes techniques lithographiques. Amateur de cirque comme son ami Toulouse-Lautrec, il fréquenta les ouvriers et les artistes forains avec qui il se lia d'amitié. Un peu comme Picasso un petit peu plus tard.

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18/09/2007

JONGKIND A PARIS : "LE VERLAINE DE LA PEINTURE"

PAR BERNARD VASSOR

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MONTMARTRE EN 1860
Les rues cerclées en ovales, correspondent en haut la rue de l'Empereur est l'actuelle rue Lepic, et la rue Bréda est la rue Henry Monnier.
Johan Barthold Jonkind 1819-1891 né à Latrop aux Pays-Bas. Il est arrivé à Paris en 1846 où il a fréquenté l'atelier d'Isabey. Il disposait d'une pension royale versée par son pays. Il habitait alors au 1 place Pigalle, où Narcisse Diaz de la pena une fois devenu riche grâce à sa peinture se fera construire un magnique hôtel. En plein coeur du quartier Bréda fréquenté par les lorettes, il la proie des jeunes de "la Belle sexes" comme il l'écrit à srs amis. Sa vie de débauche, les consommations importantes d'alcools forts et l'abus des vins de Bordeaux vont le conduire à une douce folie. Mais sa gentillesse et sa bonté, fit qu'il fut toujours entouré d'amis qui le soutinrent sans relache. Ajoutez à cela un talent de peintre incomparable qui lui valut l'admiration de ses collègues. En 1852, il fait une demande au comte Neuwierkerke (l'amant de la princesse Mathilde) afin d'obtenir une pension qui ne lui sera pas accordée. En 1855, il retourne dans son pays natal où il envoyait à son marchand de tableaux préféré Pierre-Firmin Martin, dit le Père Martin, établi rue de Mogador, puis rue Laffitte et enfin rue Saint-Georges au 29. Pour le tirer  de la misère, et de payer ses dettesdes amis comme Isabey, Corot et Felix Cals organisèrent une vente à son profit. Une fois ses dettes effacée, Jongkind revient à Paris et rencontre une veuve Mme Joséphine Fesser qui l'a pris en charge comme un enfant. Il fait de fréquents voyages dans toute la France avec madame Fesser. La guerre de 1870 le surprend à Nevers. Il revient à Paris le 26 mars 1871, le jour des premières éléctions de la Commune de Paris. Dans une lettre à un ami, il se plaint de'être empêché de passer place Vendôme et rue de la Paix en raison des barricades et des Gardes nationaux. Il habite alors rue de Chevreuse, mais veut tout de même retourner dans son quartier préféré : le quartier Bréda. Edmond de Goncourt lui rendit visite le 4 mai 1871 : "Dans des quartiers perdus (rue de Chevreuse, près de Montparnasse) J'ai été un des premiers à apprécier le peintre*. Figurez-vous un grand diable de blond aux yeux bleus, du bleu de la faïence de Delpht, à la bouche tombante, peignant en gilet de tricot et coiffé d'un chapeau de marin hollandais. Il nous fait voir des esquisses des rues de Paris, du quartier Mouffetard, des abords de Saint-Médard, où l'apothéose des couleurs grises et barboteuses du plâtre de Paris (...) il nous montre cela bonifacement en patoisant en hollando-français. (..)Pendant ce temps, tourne autour de lui avec les  caresses et les paroles qu'ont les mères pour les enfantsune femme qui l'a sauvé de la faim, de la folie, une courte femme aux cheveux argentés, aux moustaches drues, un ange de dévouement, qui a l'air d'une matrule de maison de tolérance. (...)Jongkind a parlé, il s'est animé au sujet de la politique de la Commune. Tout à coup, son langage se brouille et se hollandise ses paroles deviennent bizares, incohérentes. Il y est question d'agents de LouisXVI, de choses horribles dont le peintre aurait été témoin."
à apprécier le peintre*. Figurez-vous un grand diable de blond aux yeux bleus, du bleu de la faïence de Delpht, à la bouche tombante, peignant en gilet de tricot et coiffé d'un chapeau de marin hollandais. Il nous fait voir des esquisses des rues de Paris, du quartier Mouffetard, des abords de Saint-Médard, où l'apothéose des couleurs grises et barboteuses du plâtre de Paris (...) il nous montre cela bonifacement en patoisant en hollando-français. (..)Pendant ce temps, tourne autour de lui avec les  caresses et les paroles qu'ont les mères pour les enfantsune femme qui l'a sauvé de la faim, de la folie, une courte femme aux cheveux argentés, aux moustaches drues, un ange de dévouement, qui a l'air d'une matrule de maison de tolérance. (...)Jongkind a parlé, il s'est animé au sujet de la politique de la Commune. Tout à coup, son langage se brouille et se hollandise ses paroles deviennent bizares, incohérentes. Il y est question d'agents de LouisXVI, de choses horribles dont le peintre aurait été témoin."
Après la fin de la Commmune, le 12 juillet 1871 Jongkind écrit à un de ses amis :"Ils ont passé de bien mauvais moments depuis leur retour à Paris. Toutes les fenêtres et carreaux ont été brisés lors de l'explosion de la poudrière du Luxembourg (le 24 mai, les versaillais ont bombardé la capitale qu'ils avaient assiégé, tirant des obus incendiaires,, qui ajoutés aux incendies allumés par les insurgés ont fait certains quartiers de Paris un véritable brasier) Jongkind poursuit dans son sabir :"lorsque la poudrière a sauté, votre mère et moi et d'autres locataires étions decendu dans le colldor par derrière la bouti de Rochette le charbonnier, tandis qu'on ne pouvait pas sortir dans la rue force des fusillades des obus et des boules de canon, la maison de notre boulangère au coin de la rue Vavin et Notre-Dame-des-Champs n'existe plus. Voilà revenu de la grande frayeur et la grande ville a reprise ses mouvements habituels de ces millide voitures et circulation. Une dame de sa connaissance loue des vilocipèdes au jardin du Luxembourg (...) Espérons que nous aurons la paix après de pareilles desastres"
Quand la poudrière du Luxembourg a explosé, sur son chevalet, Jongkind avait une toile  : Canal intérieur de la ville de Dordrecht. Sur le chassis de cette toile, il a noté : "Mercredi 24 mai 1871, aggratinée de vitre ou tout esst casser dans apprtement 5 rue de Chevreuse troisième étage par explosion de la poudrière jardin du Luxembourg à Paris 2 heures après-midi"
Ce que ne sait pas le peintre, c'est que pendnt ce temps les troupes versaillaises fusillent des milliers de parisiens sans autre forme de procès. Pour la légalité, une cour prévôtale a été installée dans une anexe du palais du Luxembourg, où les condamnations à mort sont expédiées en quelques minutes. Les suppliciés sont conduits contre un muret qui cerne le bassin du Luxembourg. Le flâneur qui aujourd'hui peut remarquer des traces de balles contre deux des murs derrière les chaises où l'on peut lire si l'on veut dess poèmes de Rimbaud.....
 suivre...
*A l'écouter, Edmond a été le premierà tout découvrir !
Jongkind Biographie illustrée, François Auffret, Maisonneuve et Larose 2004
Goncourt Journal, Robert Lafont 1994
a suivre...
*A l'écouter, Edmond a été le premierà tout découvrir !
Jongkind Biographie illustrée, François Auffret, Maisonneuve et Larose 2004
Goncourt Journal, Robert Lafont 1994

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12/08/2007

WILLIAM GOLDWIN, PRECURSEUR, PHILOSOPHE, ROMANCIER, FAITESZ CE QUE JE DIS, MAIS NE FAITES PAS CE QUE JE FAIS !!!

PAR BERNARD VASSOR

MISE A JOUR LE 16 AOUT 2007 

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William Godwin (1756-1836) est le fils d'un pasteur protestant. Il le devint lui même, avant de s'apercevoir qu'il n'aavait plus la foi. Il quitta la congrégation religieuse à laquelle il appartenait, et vint s'établir à Londres, où des le conduisirent à la rédaction de nombreux ouvrages philosophiques, et des romans pour assurer sa subsistance, mais, sans toutefois s'abaisser à une basse littérature, ses romans sont des cris d'indignation contre les vices de cette société britanique.
Il rencontra Mary Wolstonnekraft qui était au sommet de sa gloire. Il l'épousa en 1794. En 1797, Marie mit au monde une petite fille et mourut en couches. Il consacra le reste de sa vie au travail littéraire.    
Après cette hagiographie, quelques notes discordantes à venir,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, 

 

07/08/2007

LES PRECURSEURS DE L'IMPRESSIONNISME EN NORMANDIE, PREMIERE PARTIE: GRANVILLE

PAR BERNARD VASSOR EN DIRECT DE LA CITROUILLE A GRANVILLE :


PAUL HUET, LES BRISANTS A  L A POINTE DE GRANVILLE
Musée du Louvre 
Aorès Turner et Bonington, Paul Huet (1803-1869) figure parmier les plus importants précurseurs de l'impressionnisme.
William Turner au cours de son périple de la Normandie à  la Bretagne, a séjourné à Granville où il a peint selon un historien l'église Saint-Pierre  et Saint-Jacques "dans la pointe qui se jettToutes les notese dans la mer" et "l'église Notre Dame à Coutances"
Vérification faite aux archives de Granville, c'est bien l'inverse qui est exact, c'est à dire Notre-dame à Granvile et Saint-Pierre (il n'y a pas de Saint-Jacques) à Coutances....  
(je pense qu'il doit s'agir du contraire, il n'y a pas d'église de ce nom à GRANVILLE......) On peut sans se tromper qualifier Turner de magicien de la couleur. Bien avant les théories de Chevreul, Charles Blanc et Seurat,* il avait préssenti et appliqué ce que Seurat, soixante ans plus tard théorisera "Il peint des arbres en jaune et bleu, et il compte sur l'oein pour en faire du vert. Monet visitera au British muséum une exposition consacrée à Turner où une aquarelle de Rouen a des ressemblances évidentes avec "Impression au soleil levant" de Claude Monet. 
Paul Huet était selon un contemporain : "un précurseur, un novateur, un prophète"
Dans l'atelier du baron Gros, il fit la connaissance de Bonington qui devint son ami, et qui l'initia à la peinture anglaise. Ensuite, Delacroix  chercha à le rencontrer. Une amitié "indéfectible" lia les deux peintres. C'est Paul Huet qui prononça l'éloge funèbre sur la tombe d'Eugène Delacroix. En 1831, Alexandre Dumas le rejoint à Trouville. Ses recherches le conduisent à peindre dans le flou et le nébuleux. Il a parcouru la Normandie dans tous les sens. En 1850, il passe quinze jours à Granville pour faire des études sur les falaises, c'est là qu'il a peint : "Brisants à la ponte de Granville".
Un autre artiste qui sera à la pointe de tous les mouvements d'avant-garde, et que l'on retrouva dans tous les lieux de création de son époque, c'est Camille Corot dont nous aurons de reparler. Il a lui aussi sillonné la Normandie, en 1860, il est à Granville en compagnie de son ami le sculpteur Etex. Une très belle marine peinte à Grannville porte le nom suivant :"Bateaux de pèche". Pour clore provisoirement cet article, signalons qu'en 1858, une vieille connaissance, Charles Daubigny, passa des vacances à Granville avec son fils Karl, puis à Villerville, village de son enfance et de sa famille.
*Mais il avait pris connaissance de la théorie de Goethe sur la séparation des couleurs en deux groupes, l'un à l'ombre, l'à la lumiére, mais nous developperons un peu dans un autre article consacré aux recherches de Goethe dans ce domaine

31/07/2007

EMILE REYNAUD

PAR BERNARD VASSOR

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C'est dans une boite à biscuit qu'Emile Raynaud (1844-1918) construisit un appareil pour animer des images animées pour amuser un enfant. C'était le perfectionnement du"phénakitiscope" disque tournant, donnant l'illusion du mouvement. Parmi les précurseurs, nous pouvons citer Athanase Kircher, puis Isaac Newton,
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qui en 1636 présenta "le disque coloré" partagé aux couleurs du prisme, qui en tournant rapidement ne montre qu'une seule couleur : le blanc.
Séraphin qui avait installé à Versailles un théâtre d'ombres qui obtint un grand succès. En 1835, le"zootrope" inventé par Horner : des figurines tapissant le pourtour d'une boite et qu'un cylindre tournant couvert de miroir donne l'illusion du mouvement. En 1850, le théâtre d'ombres chinoises du passage Jouffroy donne des spectacle trente ans avant le Chat Noir. (C'est juste en face, au Musée Grévin, que Raynaud, sous contrat, donnera ses pantomimes animées.)
En 1874,Robertson invente le "révolver photographique" permettant de faire des photos en rafale. Il s'en servit pour photographier le passage de Vénus. 1878? Raynaud invente le praxinoscope. 1880, Edward Muybridge invente le "zoopraxinoscope" perfectionnement qui permet la projection d'images en mouvement de photographies.a28d4d75c5378d3e02a087c043fd42fe.jpg
Etienne-Jules Marey en 1881,invente le fusil photographique, en 1882, utilise la pellicule photographique pour ses projections. Un assistant de Marey, Georges Demeny ( Georges Demeny, JE VOUS AIME.pdf) à la demande de l'institut des sourds-muets, avec le chronophotographe de Marey, fit une série d'épreuves de son visage prononçant : "je vous aime", et à l'aide de l'appareil de son patron en fit la projection. Le resultat ne fut pas rès concluant, les sourds-muets interprêtaient ces images de différentes façons.
En 1894, un brevet fut déposé, un an avant celui des frères Lumière, l'invention était intitulée :....le cinématographe.
Emile Raynaut habitait à l'époque 58 rue Rodier. Après avoir jeté à la Seine ses appareils, ses documents, ses pelicules et ses archives, il est mort dans la misère à l'asile d'Ivry-sur-Seine.

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