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11/02/2007

Théophile Gautier : Les Maisons sculptées modernes

Par Bernard Vassor

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THEO PAR CHATILLON

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Au 9 rue Victor Massé, anciennement rue de Laval au temps de Théophile Gautier
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  En lieu et place du nom de l'architecte, il y a gravé : Vte COURTILLER, avec la date 1840,
dont voici sans doute le blason

Je dois à mon amie Dominique Delord qui a déniché cet article de Théophile Gautier écrit en 1843, sur deux "Maisons sculptées, modernes" qui venaient d'être construite dans le quartier Bréda. J'ai retrouvé la trace d'une des deux maisons décrites dans cet article, bien que des transformations aient défiguré l'immeuble :

"L'autre jour, poussé par je ne sais quel caprice de locomotion, je sortis de chez moi*à l'aide du moyen indiqué par Dante.-en ne levant pas un pied de terre sans que l'autre ne fut posé. Un anglais eût été tout droit manger des sandwichs sur le sommet de l'Himalaya, ou prendre du thé dans le tombeau de Chéops. Moi plus audacieux, je m'engageait hardiment dans la rue de Laval, une rue fantastique, aussi peu fréquentée que le détroit de Béring, peut-être moins, car l'on a pas pour y aller le prétexte de la pêche à la baleine; là je trouvais un monument qui serait décrit avec beaucoup de soin, s'il était noir, écorné et situé à quelques centaines de lieues d'ici, dans une ville à nom bizarre, c'est tout bonnement un atelier de peintre dont la façade arrangée dans le goût de la renaissance et orné de délicieuses sculptures (...)la principale est une espèce de bordure qui entoure la verrière d'où l'atelier tire son vrai petit poème de pierre.A travers les volutes d'une riche arabesque de feuillage, les chants, les amours la construction du nid, la becquée (...) Aucun artiste de la renaissance ne désavouerait cette charmante façade. Le temps ne l'pas encore noirci et n'a pas comme le dit un grand poète passé son pouce intelligent sur les arêtes des sculptures, mais l'outrage ne lui a pas été épargné. Quelques unes de ces hideuses grenouilles de ruisseau qu'on appelle gamin de Paris, à qui Bouffé a le tort de prêter sa sensibilité et sa poésie, on a trouvé spirituel de casser les becs d'oiseaux, les pointes d'ailes, les vrilles des fleurs qui sont à hauteur de la main (furent cassées)."medium_faux_titre_antiquites.jpgLa maison construite en 1840 au 9 rue de Laval fut la propriété de Leclanché, l'inventeur de la pile électrique. Une plaque apposée sur la façade mentionne le domicile de Paul Heudel, l'historiographe de l'hôtel Drouot. L'atelier fut un des lieux de réunion où se produisit un pianiste du salon de Nina de Callias, Maurice Rollinat.

La seconde maison décrite dans cet article, située près de la barrière Blanche, n'existe plus à mon avis....
*Gautier habitait 14 rue de Navarin à l'époque. 

Aujourd'hui, au rez-de-chaussée, un éditeur fort sympathique : http://www.naive.fr/style_livres.htm

Vous pouvez trouver ces ouvrages à la non moins sympatique librairie voisine L'ATELIER 9

Rue des Martyrs au numéro 59

Tel 01 48 74 30 74 

 

23:05 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MADEMOISELLE GEORGE LA DUGAZON ET LA RAUCOURT

 Par Bernard Vassor

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MARGUERITE- JOSEPHINE
Née à Bayeux au cours d'une tournée théâtrale, le 23 février 1787, d'un père chef d'orchestre et d'une mère "qui tenait avec bonheur les rôles de soubrette". Ensuite, la famille s'installe à Amiens. Dès l'age de cinq ans, elle monte sur les planches et se fait applaudir dans Les deux chasseurs et la laitière. La cantatrice Dugazon qui vint chanter l'opéra à Amiens,  fut enthousiamé par la beauté, la grâce et le talent précoce de la jeune enfant. Elle entreprend alors le père et lui demande de la laisser sous sa protection pour apprendre le chant et lui promet la fortune si il acceptait. Rien n'y fit,  malgré la renomée de la cantatrice*, son nom était déjà légendaire, le père décida de garder son enfant près de lui. Quelques années plus tard, la Raucourt, qui était au sommet de sa gloire, de passage à Amiens, fut frappée par la beauté et la sureté de ses gestes. Elle entreprit alors le siège familial, elle sorti de son portefeuille une lettre d'un ministre l'autorisant à ramener une jeune fille dans le but de la faire entrer à la Comédie-Française, avec en prime la pension du conservatoire, et une somme de douze cents francs. Une pareille occasion ne se représentrait sans doute jamais, ainsi la mère et la fille Weimer  partirent pour Paris et s'installèrent rue Ceroix des Petits Champs à l'hôtel du Pérou. Tous les matins, se rendaient chez la Raucourt qui habitait 2 allée des Veuves (emplacement de l'avenue Matignon aujourd'hui) dans l'ancienne  "chaumière" de la reine des Merveilleuses madame Tallien. Un an après son arrivée à Paris, Marguerite Josephine obtient un premier emploi au Théâtre-Français. medium_tulard_dictionnaire_NAPOLEON_05.jpg
A SUIVRE..........
Dugazon est  un anthroponyme, il deviendra le nom d'un rôle d'amoureuse dans l'opéra-comique. Jean-Henri Gourgaud, dit "Dugazon", épousa la cantatrice Louise-Rosalie Lefebvre (1755-1821), et c'est elle, "la Dugazon" qui donnera finalement ce sobriquet dont elle hérita à ce rôle d'amoureuse, caractérisé vocalement par un mezzo-soprano léger.  
Sources:
Archives personnelles, Mémoires d'Alexandre Dumas,
Jean Tulard Le dictionnaire Napoléon, Fayard 1989.

15:50 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : Raucourt, Dugazon, Louise-Rosalie Lefebvre, Matignon, Tallien. la fille Weimer | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MADEMOISELLE BOURGOIN

 Par Bernard Vassor

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 Elle aimait le jeu,

elle aimait Théo

Charles Nodier

A vécu rue de Bellechasse, meublée par le ministre Chaptal

 Marie-Thérèse Bourgoin (1785-1833), deux cent treizième sociétaire, de la Comédie Française, entrée en 1799, sociétaire en 1802 sortie en 1829. En 1829, son amant le général Sénilhac, dirigeait une salle de jeux : "Le Cercle Lambert" 19 rue Vivienne. Ce Senilhac était également l'amant de la soeur de Marie-Thérèseait d madame Julie  Mesnil-Simon, chez qui se tenaient des  jeux clandestins trois fois par semaine. C'est là que Cognard, forçat évadé connu sous le nom de comte de Sainte-Hélène, recrutait des acolytes et que fréquentait Pelet de Longchamp qui assassina Cotentin. L'agent lieutenant de Vidocq Ronquetti, avait pris le titre de duc de Modène. Sa façon trop experte de manier les cartes le fit remarquer des argousins. Ses relations n'empêchèrent pas son arrestation. Après avoir avoué ses fautes, Vidocq lui confia un emploi de confiance en le chargeant de l'inspection des maisons de jeux clandestines !!!! Il y jouait beaucoup et on soupçonnait son chef d'être pour moitié dans ses gains..Les soeurs Bourgoin ne furent pas inquiétées.

« Si nous nous reportons au commencement du siècle, nous voyons Mlle Bourgoin, de la Comédie Française, installée dans la même maison, avec un assez grand luxe, par le ministre Chaptal. Une lettre officielle de cet homme d'État, qui parait le 28 décembre 1801 dans le Journal de Paris, adresse des remerciements publics et une gratification à Mlle Dumesnil, depuis longtemps retirée du théâtre, pour avoir bien voulu, sur sa recommandation, donner des conseils à Mlle Bourgoin. Que si la beauté de ses traits va merveilleusement à Iphigénie sur la scène, sa gaité vive et ses réparties ne conviennent pas moins en ville à ses amis. Un jour Napoléon s'écrie : Quelle est donc cette femme qui tourne la tête même à des chimistes ? Qu'on me l'amène... L'empereur de nouvelle promotion la voit, et il comprend, dit-on bien moins encore l'engouement de Chaptal, qui le lendemain quitte son portefeuille. On attribue toutefois cette séparation brusque, datant de la fin de l'an XII, à ce que Chaptal aurait refusé de mettre, dans un rapport, le sucre de betterave au-dessus du sucre de canne. »  

Jean Tulard : Dictionnaire Napoléon, Fayard 1989, 

11:40 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : Chaptal, Mlle Bourgoin, Mlle Dumesnil, Marie-Thérèse Bourgoin, Louise Bourgoin | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

LES PASSAGES DE L'OPERA

Par Bernard Vassor copyright 2007 

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Je crois qu'il serait plus juste de dire "les passages de l'Opéra", car en plus des deux galeries, des couloirs obscurs menant de la sortie de l'Opéra à la rue Grange-Batelière. Le passage qui communique de la rue Le Peletier à la rue Pinon (Rossini) a été formé lors de la construction du théâtre. Les deux autres passages, connus sous les noms de galeries du baromètre et de l'horloge  qui ont été ouverts sur la propriété du vicomte Morel de Vindé, pair de France. La largeur de chacune de ces galeries est de 3 mètres 74. Une autre voie avait été ouverte sous le théâtre de l'Opéra LzPeletier, il fallait descendre quelques des marches pour aboutir rue Grange-Batelière ( aujourd'hui rue Drouot). Un certain sieur Fuselier construisit un important immeuble en façade sur le boulevard des Italiens. Il comprenait 70 boutiques et 41 grands appartements. De nombreux cafés et restaurants*, des petits théâtres, dont celui de Monsieur Chirac qui donnait en privé des pièces érotiques, certains disent mêùme pornographiques ! De très nombreuses marcheuses y déambulaient la nuit, la fermeture réglementaire sur le boulevard était à minuit, mais s'ouvrait alors une entrée occulte donnant sur le passage

*Le restaurant Grossetête, le café Leblond, le Divan Le Peletier, le café Certa. 

00:05 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : morel de vindé, grossetête, le café leblond, le divan, le café certa, chirac, fuselier | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

10/02/2007

LE BAL CELLARIUS HENRI CELLARIUS ET SA FEMME

Par Bernard Vassor

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LE COURS HENRI CELLARIUS NEVEU
Célèbre professeur de danse au 49 rue Vivienne, il donne des bals fréquentés par le grand monde et le demi-monde, les lorettes et "les reines de la bicherie". Il popularisa, la valse, la polka et la mazurka. Il révélé ses petits secrets à Louise Bourgoin, à Cora Pearl qui était une amie de Mme Cellarius, la danseuse de l'Opéra "La Carabin" qui donne des soirées dans les salons de la rue Vivienne, et on la soupçonne de tenir des jeux clandestins. Son neveu Henri Cellarius sociétaire de la Comédie-Française a lui aussi son cours de danse passage de l'Opéra. 

Il est l'auteur d'un ouvrage préfacé par LamartineDanse des Salons par Henri Cellarius Édité en 1847 illustrée par Gavarni 

23:25 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

Le divan Le Peletier.

Par Bernard Vassor 

PASSAGE DE L'OPERA GALERIE DU THERMOMETRE CONDUISANT DE LA RUE LE PELETIER A LA RUE DROUOTmedium_passage_de_l_opera_rue_le_peletier_09.jpg

 L'entrée du "boui-boui" était à l'angle du passage côté Le peletier

LE DIVAN LE PELETIER ODES FUNAMBULESQUES : odes_funambulesque_DIVAN_LE_PELETIER.pdf

       C’est le Divan Le Peletier « qui a fermé ses portes en 1859 », disent  
 en cœur tous les historiens de Paris.        
       Il était à la sortie (ou à l'entrée) du passage de l’Opéra donnant  
 sur la rue Le Peletier. Fréquenté au début (dans les années 1840)  
 par Pétrus Borel, Charles Lassailly,   Courbet, Nerval, Berlioz, Constantin Guy, 
  Gautier, Dumas et Nadar. Puis, aux yeux des frères Goncourt, l’endroit va se dégrader avec l’arrivée       
      de la «  basse bohème » [1] : Manet, Baudelaire, le commandant Lejosne,  
 l’émeutier de juin 48 : Poulet-Malassis, libraire éditeur du passage Mirès,  
 toujours flanqué de son ami Delvau. Murger ne manquait que rarement l’heure 
  de l’absinthe, et bien sûr Aurélien Scholl, les philosophes Fioupiou et Saisset        
 complètent la clientèle. « [Ils] sont aux lettres ce que sont les courtiers d’un  
 journal au journal. Celui-ci a plié des bandes au Mousquetaire [2]  
 (dans les locaux du journal Paris). Il est maintenant ouvreur de loges 
  aux Folies Nouvelles (....)  Gavarni n’y a été qu’une fois  et dit  
 « qu’on y scie les pommes de canne. » On peut aussi y rencontrer les journalistes       
  Taxile Delors, Xavier Aubriet et l’homme de l’ombre Auguste Maquet.  
  Après sa fermeture en 1859, d’autres cafés prendront ce nom,      
 rue de Richelieu, puis à nouveau passage de l’Opéra,       
  mais le « philtre magique » étant cassé ils ne rencontreront aucun succès.       
  [1] Journal des Goncourt.       
  [2] Le Mousquetaire, journal de Dumas, avait ses bureaux et sa rédaction juste à côté, au 1 rue Laffitte dans l’immeuble de La Maison Dorée ;       
        Le journal du cousin des Goncourt Le Paris l’y avait précédé.      
     LIRE AUSSI :     JEAN_QUINOLA_MISTI_OU_MISTRON.pdf   

10:15 Publié dans Le Boui-boui de la rue Le Peletier | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

09/02/2007

LA MORT DE LA DAME AUX CAMELIAS PAR ALEXANDRE DUMAS...PERE !!!

Par Bernard Vassor

Visite après le décès de l'appartement de Marguerite Gautier

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En 1865, dix huit ans après le décès de Marie Duplessis, Dumas père, dans une lettre adressée à « un docteur », raconte à sa façon les derniers jours et la mort de la Dame aux camélias.
Dans le dialogue qu’il écrit, il enjolive la vérité en se donnant le beau rôle.

Dumas est chez lui à Marly, il voit venir à lui un jeune homme barbu qu’il ne reconnaît pas ; c’est son fils qui, de retour de Russie en France, lui raconte son voyage, et après un amusant dialogue lui demande mille francs : · "Nous allons payer neuf cents francs aux huissiers qui ne veulent pas laisser mourir en paix la pauvre Mlle , ». Il a reçu une lettre de son amie Michette le suppliant de la secourir ; on vend ses meubles car elle ne peut plus payer son loyer. Quand ils arrivent chez elle : « Une affiche de vente annonçait la vente sur place des meubles de Mlle Duplessis (...) le seul meuble qu’on eut laissé dans sa chambre était le lit dans lequel elle agonisait ». (...) Le jeune Alexandre se retient de ne pas assommer l’huissier, va lui faire la monnaie, tandis que le père se charge de la négociation, puis ils font rapporter les meubles dans la chambre : « Nous vîmes un bras décharné écarter les rideaux du lit, une tête pâle, mais toujours de belle apparence, deux yeux ardents de fièvre se fixèrent sur nous à travers la porte entrouverte... la mourante jeta un cri ! Elle nous avait reconnus. Alexandre se précipita dans la chambre. Je tirais la porte sur lui, je payais le commissionnaire, je laissais le reste des mille francs sur la cheminée et j’allais dîner à crédit chez Durant au Café de la Madeleine ». Un matin Alexandre lui annonce la mort de Marie : « Je ne l’ai pas quittée, on l’enterre demain (...) on vend les meubles pour payer les funérailles et lui acheter une concession à perpétuité au cimetière Montmartre... La cérémonie funèbre a lieu le lendemain à la Madeleine.
La curiosité avait amené quelques personne à l’église, mais (nous ne fûmes) que deux à suivre le corbillard (...)
En sortant du cimetière, Alexandre dit : ne trouves-tu pas père, qu’il y aurait un beau livre à faire ? »
. medium_dumas_dame_aux_cimetiere_Montmartre_05_SEPIA.jpg

Au cimetière Montmartre

Annonce de la vente des biens de la Dame aux camélias.

Ce document a été vendu le 15 mars 2005.
Thierry Bodin, relève que Dumas fils partit en voyage vers la Russie rattraper sa maîtresse, « La Dame aux Perles » Lydie Nesselrode, qu’en 1851. En janvier 1847, il est en Algérie, et ne sait rien de l’agonie de son ancienne maîtresse, dont il n’apprendra la mort qu’à son retour à Marseille. Deux personnes ont effectivement suivi le corbillard, mais c’était Edouard Perregaux et Edouard Delessert. La vente après décès eut bien lieu sur place les ... et ... 1847 (Document).

17:35 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : edouard perregaux, edouard delessert, marie duplessis, cimetière montmartre, . | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg! Digg

VALLADON EUGENIE-EMMA, DITE THERESA

Par Bernard Vassor

 

«Une bien grande bouche pour un si petit établissement» disaient les gazettes aorès son premier passage au Café Moka rue de la Lune


 

 

09:53 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MOLIERE ARMANDE BEJART

SI VOUS AIMEZ MOLIERE, NE LISEZ PAS CE QUI VA SUIVRE 
UNE LANGUE DE VIPERE
LE MARQUIS D'ARGENS
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Le Marquis d'Argens, tout comme les frères Goncourt était un gros consommateur des courtisanes  dont il était très friand.

Il raconte en se trompant dans la plus grande confusion sur les noms propres, une bien curieuse relation entre Molière et le comédien Michel Baron*. D'après le chambellan du roi de Prusse, l'acteur enta dans la troupe de Jean-Baptiste après avoir quitté celle de la Raisin. 

"Il entra dans la troupe de la Raisin, ensuite dans celle de Molière. Ses grands « talens » comme acteur sont connus; ses intrigues avec la Guérin**femme de Molière, qu'elle fit mourir de chagrin, le sont moins. Molière fatigué des tourments de jalousie que la Guérin lui donnait, résolut de donner des soins à Baron, qui était jeune et beau. Il le tenait chez lui comme son enfant, et cultivait en lui les dispositions qu'il y remarquait à devenir bon comédien. Il le gardait à vue dans l'espérance d'en être le seul maître; mais cela ne lui servit à rien, il était écrit dans le ciel qu'il serait tourmenté de toutes les manières. Le duc de Bellegarde fut un de ses plus redoutables rivaux : l'amour que ce seigneur avait pour Baron, allait jusqu'à la profusion. Il lui fit présent d'une épée dont la garde était en or massif, et rien ne lui paraissait assez cher de ce qu'il pouvait souhaiter. Molière s'en étant aperçu, fut trouver Baron jusques dans son lit, pour empêcher la suite d'un commerce qui le désespérait (...)parce que il cachait son amour sous le nom de l'amitié (...) il accompagna ses réprimandes de quelques « présens », et fit promettre à Baron qu'il ne verrait plus le duc. Molière se crut très heureux par cette assurance, mais ce bonheur ne fut pas de durée; et sa femme qui était née pour le faire enrager,, vint troubler ses nouvelles amours. Tant qu'elle avait demeuré avec son mari, elle avait haï Baron (...) mais lorsque la Guérin ayant quitté Molière, il n'y eut plus d'intérêt à démêler entre elle et Baron, et qu'elle lui eut entièrement cédé la place, elle commença à le regarder sans prévention, et trouva qu'elle pouvait en faire un amusement agréable. (...)Il y a apparence qu'ils se fussent aimés longtemps, si la jalousie de leurs mérites ne les eut pas brouillés. Quoique la Molière aimât Baron, elle n'avait pas perdu l'envie de faire de nouvelles conquêtes. Baron de son côté, qui ne trouvait dans la Molière qu'un plaisir sans utilité, n'avait eu garde de banir un soupirant; ainsi tous deux conservèrent le commode l'agréable et le nécessaire, mais cette politique ne leur réussit pas, ils s'aperçurent que deux personnes d'un même métier peuvent difficilement s'accorder ensemble. La Molière qui était la personne la plus sensée, sentit que son amant était son plus dangereux concurent, et qu'il lui enlevait ses plus fidèles adorateurs; elle lui en fit de cruels reproches. Il fallait prendre des prétextes de rupture (...) ils se dirent encore plusieurs choses outrageantes de sorte que leur antipathie devint plus grande qu'auparavant. Molière eut quelque satisfaction de les voir désunis, et reprit pour Baron, malgré son ingratitude ses soins accoutumés, mais avec moins d'attache.. (...) Baron qui avait reçu tous les dons de la nature; il donnait un nouveau lustre aux pièces qu’il jouait. Il mourut en 1727, âgé de soixante-dix-sept ans"

  Béjart, Armande (dite Mlle Molière, puis Mlle Guérin) (?-1700). Fille d'Armande Béjart, épouse (dont la rumeur disait qu'elle était aussi la fille), puis de l'Acteur d'Estriché en 1677. Après la mort de Molière et la fusion des troupes, elle continua sa carrière à la Comédie Française, d'où elle ne se retira qu'en 1694.

C'est ainsi que le lundi 31 mai 1677 le curé de la paroisse de la Sainte-Chapelle maria en l'église……Isaac-François Guérin d'Estriché, officier du roi, c'est-à-dire comédien de la troupe du roi au théâtre de la rue Mazarine, avec Armande-Gresinde-Claire-Élisabeth Béjart, veuve de Jean-Baptiste Poquelin, officier du roi, c'est-à-dire de l'illustre Molière.

*Bayron de son véritable nom.....

**Armande Béjart ne s'est appelée Guérin qu'après la mort de Molière.....

08:30 Publié dans Une drôle d'histoire racontée par le Marquis d'A | Tags : molière, marquis d'argens, baron, guérin, d'estriché, jean-baptiste poquelin | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

08/02/2007

LA CAMPOURSI DU PALAIS ROYAL

Par Bernard Vassor

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Nous disons du Palais Royal, mais en réalité, c'était à l'époque l'Opéra de Paris. La Camparsi était plus connue pour ses intrigues et son libertinage que par son talent dit le Marquis d'Argens :

"A SUIVRE...............

16:35 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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