11/02/2007
MADEMOISELLE BOURGOIN
Par Bernard Vassor
Elle aimait le jeu,
elle aimait Théo
A vécu rue de Bellechasse, meublée par le ministre Chaptal
Marie-Thérèse Bourgoin (1785-1833), deux cent treizième sociétaire, de la Comédie Française, entrée en 1799, sociétaire en 1802 sortie en 1829. En 1829, son amant le général Sénilhac, dirigeait une salle de jeux : "Le Cercle Lambert" 19 rue Vivienne. Ce Senilhac était également l'amant de la soeur de Marie-Thérèseait d madame Julie Mesnil-Simon, chez qui se tenaient des jeux clandestins trois fois par semaine. C'est là que Cognard, forçat évadé connu sous le nom de comte de Sainte-Hélène, recrutait des acolytes et que fréquentait Pelet de Longchamp qui assassina Cotentin. L'agent lieutenant de Vidocq Ronquetti, avait pris le titre de duc de Modène. Sa façon trop experte de manier les cartes le fit remarquer des argousins. Ses relations n'empêchèrent pas son arrestation. Après avoir avoué ses fautes, Vidocq lui confia un emploi de confiance en le chargeant de l'inspection des maisons de jeux clandestines !!!! Il y jouait beaucoup et on soupçonnait son chef d'être pour moitié dans ses gains..Les soeurs Bourgoin ne furent pas inquiétées.
« Si nous nous reportons au commencement du siècle, nous voyons Mlle Bourgoin, de la Comédie Française, installée dans la même maison, avec un assez grand luxe, par le ministre Chaptal. Une lettre officielle de cet homme d'État, qui parait le 28 décembre 1801 dans le Journal de Paris, adresse des remerciements publics et une gratification à Mlle Dumesnil, depuis longtemps retirée du théâtre, pour avoir bien voulu, sur sa recommandation, donner des conseils à Mlle Bourgoin. Que si la beauté de ses traits va merveilleusement à Iphigénie sur la scène, sa gaité vive et ses réparties ne conviennent pas moins en ville à ses amis. Un jour Napoléon s'écrie : Quelle est donc cette femme qui tourne la tête même à des chimistes ? Qu'on me l'amène... L'empereur de nouvelle promotion la voit, et il comprend, dit-on bien moins encore l'engouement de Chaptal, qui le lendemain quitte son portefeuille. On attribue toutefois cette séparation brusque, datant de la fin de l'an XII, à ce que Chaptal aurait refusé de mettre, dans un rapport, le sucre de betterave au-dessus du sucre de canne. »
Jean Tulard : Dictionnaire Napoléon, Fayard 1989,
11:40 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : Chaptal, Mlle Bourgoin, Mlle Dumesnil, Marie-Thérèse Bourgoin, Louise Bourgoin | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
01/02/2007
LOUISE BOURGOIN
21:20 Publié dans Une courtisane qui faisait la pluie et le beau te | Tags : LOUISE BOURGOIN, bals, Mabille, BAL PERIN, canal, pluie, Baltard | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg