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04/02/2007

ANNA DESLION

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Par Bernard Vassor
LA VOISINE DE PALIER DES FRERES GONCOURT AU 43 RUE SAINT GEORGES
"Anna Deslions, ex-maîtresse de Bianchi, la ruineuse de Lauriston; les cheveux noirs opulents, débraillés et magnifiques, des yeux de velours, qui sont comme une chaude caresse quand ils vous regardent; le nez fort, mais fin de ligne (?); les lèvres minces, la face pleine-une magnifique tête d'adolescent italien, éclairée d'or par Rembrandt"
Journal des Goncourt, 8 juin 1857
1820-1873. dite aussi Marie-Antoinette. Habituée du salon d'Adèle Courois, du Grand seize, elle fut la maîtresse de Lauriston et de Napoléon III. Après avoir amassé une grande fortune, elle mourut ruinée, dans un petit appartement de la rue Taitbout.

22:35 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MERY LAURENT

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Par Bernard Vassor
Anne-Rose Louviot, dite Méry Laurent est née à Nancy en 1849, décédée à Paris en 1900. C'était l'égérie de Manet, de Mallarmé, François Copée, puis du jeune chanteur Reynaldo Hahn.
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A SUIVRE...................

11:15 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

02/02/2007

Valtesse de la Bigne "l'autre NANA"

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Valtesse était "l'amie de coeur" de Gervex et de bien d'autresqui lui valut le surnom de l'Union des peintres
Par Bernard Vassor 
« Un lit comme s'il n'en existait pas, un trône, un autel où Paris viendrait admirer sa nudité souveraine (...) Au chevet, une bande d'amours parmi les fleurs se pencherait avec des rires, guettant les voluptés dans l'ombre des rideaux. » Ce célèbre meuble conservé au musée des Arts décoratifs a fortement impressionné Émile Zola qui a choisi la courtisane pour principal modèle de son roman. Née en 1848 en Normandie, elle est morte en 1910.  Elle fait paraître en 1876 un roman "Isola" une petite autobiographie signée EGO.
Sa passion pour la peinture la conduisit à être l'amie parfois intime des artistes en vue : Manet, Courbet, Boudin, Detaille, Alphonse de Neuville. 
A SUIVRE........................
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Yolaine de la Bigne, qui n'a aucun lien de parenté avec la célèbre courtisane, est l'auteur d'une formidable biographie de son homonyme du XIX° siècle. Elle a écumé (avec son père je crois) les archives de la préfecture de Police.
   Journaliste, Yolaine de la Bigne est la Rédactrice en chef du magazine féminin Atmosphères. Spécialiste des tendances, elle animait les émissions « Quelle époque épique » et « l'Age d'horizon » sur France Info.
Yolaine de la Bigne est une journaliste de référence. Elle a été Rédactrice en chef de « Femme Online » et écrit régulièrement pour de nombreux magazines. Elle est l'auteur de L'Homme désir. Enquête au pays des séducteurs, Valtesse de la Bigne ou le pouvoir de la volupté, Claudie Haigneré, une française dans l'espace et dirige la collection Les savoirs d'équitation éthologique aux éditions du Cherche-midi. Yolaine de la Bigne prépare actuellement le lancement d'un nouveau magazine féminin, gratuit et produit par M6 à destination des CSP +. Nom de code « Absolument féminin ».
 
   
   
 

17:35 Publié dans Une "NANA" d'Emile Zola | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

EUGENE JANVIER DE LA MOTTE

Par Bernard Vassor
A MONTMARTRE LE SOIR 
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Préfet de la Lozère, puis de l’Eure 1853-1868
Né à Angers le 27 mars 1823, mort à Paris le 26 février 1884. Il entra en 1850 comme sous-préfet de Saint-Etienne. Promu préfet de la Lozère, il passa en 1856 à la preéfecture de l'Eure où il acquit par ses procédés administratifs une célébrité presque légendaire. Signalé par son zèle électoral, il donnait des subventions sans compter, donnait des fêtes, faisait largesse des ressourves du département; on comptait en 1867 un passif de la préfecture de 700 000 francs. A la suite d'une altercation avec un membre du conseil général à qui il avait donné un soufflet, il fut mis en disponibilité après avoir été condamné à 3000 francs d'amende. En 1869, le ministre de l'Interieur M.Forcain de la Roquette lui offrit la préfecture du Gard, qu'il échangeat quelques mois plus tard pour celle du Morbihan. Remis en disponibilité en janvier 1870, il revint à Paris et fut avec son ami le duc d'Albuféra un des membres les plus acdu comité plébiscitaire de la capitale. Pendant la guerre il se retira en Suisse. Le nouveau gouvernement de Thiers s'occupa de ses actes commis pendant son passage à la préfecture de l'Eure et lança contre lui un mandat d'arrêt sous l'inculpation de faux en écritures. Arrêté à Genève en 1871, il fut extradé et conduit à la prison de Rouen. Il comparut le 1 janvier 1872. Le témoignage de monsieur Pouyer-Quertier, ministre des finances, cité comme témoin à décharge fit acquitter l'accusé. Ce qui provoqua un tel scandale, que le ministre complaisant fut contraint à la démission. La cour des comptes exigeat le remboursement de 110,832 francs dont il n'avait pu justifier l'emploi...En janvier 1874 Eugène de la Motte fonda à Angers un journal, puis il repris la direction du parti bonapartiste et se présenta comme candidat du "Comité national conservateur" aux législatives de 1876; il fut élu député de l'arrondissement de Bernay. Il fut réélu jusqu'à sa mort membre du conseil général de l'Eure. Il était officier de la Légion d'honneur depuis le 26 décembre 1862.
Un procès eut lieu à la Cour d’assises de la Seine-Inférieure du 26 février au 4 mars 1872.. Ce scandale dévoila au grand public la vie dissolue avec des filles publiques et les malversations financières du magistrat de la préfecture d’Evreux. Fort heureusement, il fut acquitté !!!

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Blason Janvier de la Motte  : D'azur à un vol d'argent
Journal des Goncourt T I p  1128 , 25 décembre au Château d’Osmoy :   Le préfet d’ici, un fameux Janvier, a une réputation telle qu’ayant accordé un autel de 500 francs à Mme d’Osmoy a dit à Mme d’Osmoy : « je ne dirai pas que c’est vous qui l’avez obtenu parce que ça vous ferait du tort à votre réputation. Je dirai que c’est monsieur lle comte » Il y a quelque chose  de curieux à faire du fils d’un Janvier ou d’un Houssaye, d’un fils élevé par les putains de son père, puisant à cette éducation d’une dépravation particulière, une originale et admirable corruption féminine. »
T II p 504 et 813  le
24 mars 1872 : "Hier à sa table (Victor Hugo) il prenait la défense du préfet Janvier."  18 janvier 1879, Edmond de Goncourt ne peut s’empêcher d’évoquer la différence de traitement avec « Henriette Maréchal » écrit avec une pointe de jalousie : à la première de L’Assommoir :  « Il y a là des gens de toutes sortes, Busnach avec sa tête de veau, le vieux Janvier, qui a conservé sous un air de jeunesse son teint brouillé de coquin (..) Chabrillat allant voir les journalistes qui soupent au-dessous au milieu de la lecture de fragment d’un grand article devant paraître le lendemain, au milieu de racontars d’après lesquels un contrôleur aurait envoyé se faire f…. le préfet de Police."
Il fut néanmoins élu député bonapartiste de Bernay de 1876 jusqu’à sa mort en 1884.
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C'est la première adresse qui figure dans le dossier du préfet. C'est là qu'il fut mis en rapport avec l'actrice des Délassements Comiques Mlle Crénisse par la proxénète madame Lang qui vivait là dans le garni du 65 rue Pigalle.
En 1860, l'actrice est domiciliée 80 rue Blanche "dans un appartement à deux mille francs par an qui est meublé avec luxe"
La première épouse du préfet avait fait surprendre son mari avec "la Crénisse"à l'hôtel de l'Europe . Elle obtint la séparation en 1861. Elle meurt en 1865 et laisse son mari libre de se remarier en octobre 1866.
Après plusieurs maîtresses, il entretient Blanche Pierson (de la Comédie française). C'est ensuite au tour d'Henriette Renoult, vendue par sa propre soeur Hélène avec qui elle demeurait 40 rue d'Enghien. Il a eu un enfant avec cette fille qui a vécu ensuite rue Baudin (aujourd'hui Pierre Sémard) puis rue Lafayette. Le préfet ne se contentait pas des filles publiques, il faisait venir d'Evreux des dames de la haute société pour qui il louait un appartement au Grand-Hôtel où il organisait des soirées orgiaques qui lui coûtaient une fortune. Il empruntait de l'argent à un agent d'affaire Pinguet avec qui il était très lié de la rue de Monthyon au numéro 11. (Il y avait au 14 de cette même rue un bordel célèbre qui ne fermera ses portes qu'en 1946).Il avait un autre maîtresse qui habitait 72 rue de Naples nommée Dahmen.
Le digne fils du préfet Louis, sur les pas de son père, fit une carrière politique comme député du Maine et Loire de 1876 à 1894. Il était en relation avec la proxénète Louise Clémence Flavie Toussaint née à Arras, dite "la Prat" bien connue des services de la rue Sainte Anne. Elle demeurait 9 rue Mosnier. C'est aujourd'hui la rue de Berne depuis 1884. Mosnier étant le nom du propriétaire du terrain qui avait fait ouvrir cette voie. Elle était située à côté de l'atelier de Manet rue Saint Petersbourg. 
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ÉDOUARD MANET LA RUE MOSNIER 
 

12:00 Publié dans A MONTMARTRE LE SOIR | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

01/02/2007

LOUISE BOURGOIN

Elle faisait la pluie et le beau temps aux bals Mabille Périn, Markowski et Cellarius 
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LE SALON NUMERO 6 DE LA MAISON DOREE
 
Par Bernard Vassor
Née en 1853 à Méhin dans l'Allier, elle habitait en 1871 au 39 rue Delaborde dans un appartement meublé au loyer mensuel de trois cents francs. Cette rue s'écrivait en un seul mot du nom d'Alexandre Delaborde préfet de la Seine en 1830. Elle s'appelait au moment de son percement en 1788 la rue des Grésillons et changea de dénomination en 1837.
Une borne-limite de 1726 provenant de la rue de l'Arcade indiquait qu'il était interdit de construire hors de ces bornes.
La Chapelle Saint Augustin venait tout juste d'être remplacée par l'église actuelle de Baltard. Nous étions alors dans le quartier de "La petite Pologne". Notre Louise Bourgoin recevait dans ce logement que l'on trouve trop dévergondée fréquente les maisons de rendez-vous, la Maison dorée du boulevard des Italiens ainsi que les établissements du même genre. Elle se livre au premier venu pour cinq louis. Elle découche fréquemment, et malgré sa jeunesse, elle est peu recherchée et n'a pas d'amant sérieux. On la trouve par trop dévergondée, cependant, il convient de dire qu'elle ne racolle pas sur la voie publique.
Janvier 1873 :........................................
"On apprend que la fille Bourgoin, fatiguée de courir les maisons de rendez-vous de Paris, où elle n'a pu trouver encore un entreteneur sérieux, vient de partir pour la  Russie où elle espère faire fortune."
Nous n'avons pas encore réussi par aucun canal à avoir d'autres nouvelles de Louise Bourgoin. 
Archives de la préfecture de Police et comme l'article précédent :   
Le Livre des Courtisanes textes présentés par Gabrielle Houbre  
Bourgoin est parmi les 5000 noms les plus usités en France

21:20 Publié dans Une courtisane qui faisait la pluie et le beau te | Tags : LOUISE BOURGOIN, bals, Mabille, BAL PERIN, canal, pluie, Baltard | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Marie Ernestine Blanche Antigny autrement dit : Blanche d’Antigny

 
BLANCHE D'ANTIGNY
 
Par Bernard Vassor

Une des deux lionnes ayant servi de modèle à Emile Zola pour le portrait de Nana

Voici la description presque photographique d’un témoin de son temps :

« C’était une belle, bonne, blonde, réjouie et plantureuse fille aux yeux bleu saphir, à la chair couleur de lait, toujours en gaité et en santé.. Elle avait un buste superbe, une gorge opulente, modelée et arrogante, qui contrastaient légèrement avec la partie inférieure de son corps, relativement grêle. Au total, ragoûtante au possible et ne manquant que d’une seule chose, la distinction. (…)Elle fut un moment une des reines de Paris. Elle se promenait au bois avec un curieux atelage russe et des trotteurs de l’Ukraine, conduite par un moujik en blouse de soie, qui attirait tous les regards. (…) Les hommes à la mode, les jeunes seigneurs les plus courrus, les nababs les plus étincelants, les parvenus les plus cossus lui faisaient une cour acharnée et rivalisaient à son égard de générosité et de passion. »

Elle était parmi les dames galantes, parmi celles qui ont consommé le plus de livres. Elle était une habituée de la « Librairie Nouvelle » du boulevard des Italiens, où tout ce qui se passe et tout ce qui se dit à Paris est raconté et commenté parfois par des témoins oculaires.

 
Née en 1840, elle fréquenta dès l'age de 15 ans le bal Bullier. Elle est engagée comme écuyère au Cirque d'Hiver en 1856. A 18 ans, elle se fait remarquer par sa façon de danser au bal Mabille et obtient ainsi un engagement au théâtre de la Porte Saint Martin. Elle obtint de nombreux succès, et sa notoriété va devenir immense. En 1862, elle prend pour secrétaire le jeune Arthur Meyer (futur fondateur de journaux et du musée Grévin) lui permettant ainsi grâce à ses relations, une ascension rapide dans le monde du journalisme. Curieusement, Arthur Meyer fut également secrétaire du préfet Janvier de la Motte !!!  En 1863, un prince russe l'emène à Moscou où elle devint la maîtresse du très riche et très puissant préfet de Police Mesentof du Tsar qui en fit la plus recherchée et la plus chère à entretenir des courtisanes du royaume. Revenue à Paris elle occupe les plus grands rôles dans les salles parisiennes et des tournées en province. .........................................................................................................

17:40 Publié dans Une "NANA" d'Emile Zola | Tags : bal bullier, cirque d'hiver, arthur meyer, janvier de la motte, mesentof, caroline letessier, valtesse de la bigne | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Charles Lullier Le général fou de la Garde nationale de Paris le 18 mars 1871

Par Pierre-Henri ZAIDMAN
(Gavroche n° 143, septembre-octobre 2005, p. 1 à 9)

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Le premier numéro de Gavroche est sorti en décembre 1981. Il prenait la suite du Peuple français, belle aventure éditoriale des années soixante-dix. Depuis plus de 20 ans, la revue s'attache à la retranscription des fêtes, des travaux, des luttes et des joies du principal acteur de l'histoire : le peuple. Gavroche fait aussi resurgir des événements jusque-là ignorés ou passés volontairement sous silence.
Trimestrielle, la revue est disponible par abonnement ou en commande au numéro.
Pour tout renseignement :
Gavroche - BP 863 - 27008 EVREUX CEDEX
Tél. : 02 32 39 50 50
E-mail : revue (AT) gavroche.info   

EN VOICI UN PETIT EXTRAIT dans Gavroche : 

Un étudiant bohèmeetviolent :
Pas trop affecté par la sanction qui lui permet d’échapper sans trop de dommages aux rigueurs de la vie de marin, Lullier vient alors à Paris, s’installant à l’hôtel des Quatre Nations, 29, rue Mazarine et suit les cours de l’école de Droit à la Sorbonne et au Collège de France. Parmi les étudiants, il commence à s’intéresser aux idées républicaines et socialistes, tout en menant une vie de bohème tumultueuse, dépensière et bien arrosée, fréquentant les cafés, les cabarets, les maisons closes, se querellant et provoquant sans cesse ses contradicteurs en duel. Le 19 août 1863, au café Mazarin, 26, rue Dauphine, il se dispute avec un garde de Paris de la caserne Tournon, Joseph Loechler, en le « prenant par les aiguillettes ». Il est écroué à la maison de Justice militaire et, après une lettre de regret adressée à sa victime qui retire sa plainte, il est remis en liberté. Une dette impayée de 97 francs 33 à Merle, fabricant de chaussures à Brest, lui vaut une retenue sur traitement, ce ne sera pas la dernière : 298 francs de vêtements à Alcibiade Poulet, tailleur à Brest, 220 francs de note de l’hôtel des Quatre Nations etc.

Pierre-Henry Zaidman est Maître de conférences à l'Université de Paris V

14:20 Publié dans LA COMMUNE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

Le Café Manoury

...............La révolution des dames.................medium_cafe_MANOURY_sepia.jpg

........1 Place de l’Ecole*...........
Rétif de la Bretonne.............
 NUIT.......................

« A ma sortie du soir, j’entrai au Café MANOURY, au coin de la place de l’Ecole pour y voire les Petites-affiches »

Les Nuits de Paris ou le spectateur Nocturne.

..........................A Londres 1788 ............

A la fin du quatorzième siècle, ce lieu était le point d’ancrage des bateaux du port, face aux îlots « du Passeur », et de « l’Ile aux Juifs », qui furent réunies lors de la construction du Pont-Neuf. Les écoles de Saint-Germain-l’Auxerrois, parmi lesquelles, celle de chirurgie, firent appeler dès l’année 1290, Grande rue de l’eschole Sainct-Germain-l’Auxerroy*, le quai étant élargi sous François I°, la Régence, Louis XVI, puis  sous  Napoléon III.  Sous François I°, la place de l’Ecole avait pour nom : Place aux Marchans.................................
Bien avant l’importation du café, existait un chocolatier. C’est une dame Servant qui avait tenu la maison pendant trente ans. L’endroit était devenu un lieu de réunion des gens de lettres au XVIII° siècle. Le cabaretier Manoury, en 1770 va révolutionner le jeu de dames et établir de nouvelles règles et «qui a fait perdre 8 pions au damier ».il a publié un traité qui sera réédidté et fera loi. Notre ami «Le Hibou», dans ses « Nuits de Paris », fera de nombreuses haltes dans ce café. En 1869 Ernest Cognac et sa femme Louise Jay, y installent un magasin qui deviendra plus tard La Samaritaine, faisant ainsi disparaître tout ce pâté de maisons de la place de l’Ecole. Reconstruit entre 1903 et 1930 par Franz Jourdain. *Curieusement la « raquette» historique de la Ville de Paris indique que la traduction du nom de la place devrait être de « l’Echelle »au lieu de «l’Ecole » ?  ...................

...........................N° 1 Café Manoury datant de 1730 ...........  .....................................

...........................N° 2 Ancien cabaret...................

...........................N° 4 Emplacement du fameux cabaret de la mère Moreau ( en préparation) .............

N° 5 Maison du XV° siècle, jolie enseigne : Au Soleil de la Samar, épi de faîtage très élégant …dont il ne reste rien !   Et comme disait "Nicolas" : élereste ..............................

.En partie déjà publié sur le site Terres d'écrivains .............................................................................

10:10 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Un guide du quartier Trudaine Rochechouart

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Une formidable initiative par une équipe du Conseil de quartier Trudaine Rochechouart a réalisé un guide du plus grand intérêt sur ce quartier riche en illustrations et en histoires des lieux et des habitants. Vous trouverez prochainement un compte-rendu détaillé sur le site de Parisneuvième 
 

09:27 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

31/01/2007

Passage Jouffroy : L'estaminet lyrique de Darcier...

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10 boulevard Montmartre et 2-4-6 passage Jouffroy

Par Bernard Vassor

 Au XVIII° siècle prince russe Tuffakine, était propriétaire de cet hôtel. Il était la risée du tout Paris en raison d’une infirmité qui lui faisait incliner la tête fortement sur le côté. Une dame galante habitait cette maison l'historien de Paris raconte : LEFEUVE_HISTOIRE_DE_Paris_boulevard_Montmartre..pdf
Avant l’ouverture du passage Jouffroy, Rossini a été locataire d’un petit appartement dans la maison du 10 boulevard Montmartre (pour 900 francs de loyer annuel). Après le percement du passage, une loterie puis un restaurant « américain » « Le Lingot d’Or » fut installée à l’entrée, à droite du passage en venant du boulevard jusqu’en 1853, date où va s'arrêter « L’affaire de la loterie des Lingots d’or ». Après la fermeture, va lui succéder un limonadier-glacier nommé Mariage (et ensuite Mahieu), qui a donc l’idée de faire manger debout la clientèle, pour de servir des plats froids, du vin « à la bouteille et au verre ». A cette époque, avant la construction du musée Grévin, la partie arrière du « restaurant rapide », donnait sur un petit jardin. Au premier étage, il y avait une salle de billard. Le passage Jouffroy était la promenade favorite des parisiens. D’après un chroniqueur (Alfrred Delvau), il fallait plus d’une demi-heure pour aller du boulevard à la rue Grange Batelière, et parfois, le badaud ayant franchi les 30 premiers mètres, se voyait parfois pressé par la foule, refoulé au bout de 20 minutes sur le boulevard !Il n’y avait pas moins de trois restaurants concurrents, dont le célèbre "Dîner de Paris", la brasserie de Mulhouse qui venait du boulevard des Italiens, une salle de spectacles qui donnait en représentation un "Théâtre d’ombres chinoises", 40 ans avant le Chat Noir, qui sera transformée en café chantant : « L’Estaminet Lyrique », dirigé par le chanteur Darcier, Maurice Nadeau s'y produisit longtemps et de nombreux autres chanteurs, chanteuses et chansonniers y firent leurs premières armes. Le chanteur Frédéric Bérat vers 1850 y chanta pour la première fois une de ses compositions :"J'irai revoir ma Normandie" . L'estaminet lyrique fut remplacé au XX° siècle par le « Petit Casino » Cette salle dont l'entrée passage Jouffroy  était située à gauche en venant du boulevard, dans la galerie, communioquait sur un petit jardin face à l’hôtel Aguado. C’est aujourd’hui la salle Rossini attenante à la mairie du 9°. Un cabinet de lecture et plusieurs librairies ont cohabité jusqu’à la fin du siècle. Une porte secrète de la salle Rossini communique encore avec le passage Jouffroy.

11:05 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : alexandre dumas, fils, fanny loriot, pierre carlier, préfet de police, rossini | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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