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17/01/2007

LE CANCAN LA POLKA LE CHAHUT

ILLUSTRATION POUR LES MYSTÈRES DE PARIS  1842:
LE CHAHUT
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Par Bernard Vassor
Un certain Chicard, clown et danseur, organisateur de spectacles, a mis à la mode en 1830 une danse en quadrille où les danseuses et les danseurs exécutaient l'un après l'autre des figures qualifiées d'hystériques par certains.
Dès 1840, le cancan fut introduit à l'Opéra Le Pelletier par le fameux Philippe Musard à l'occasion du Carnaval de Paris.
Alfred Delvau toujours lui, nous renseigne sur le climat et les danseuses sous Louis-Philippe :

"Ce Cancan ou le Chahut, est à la Danse proprement dite ce que l'argot est à la langue française; c'est la langue verte de la chorégraphie. Il ne faut pas croire, cependant, que le Cancan ait toujours eu le caractère immonde et dégradé que nous lui voyons aujourd'hui sous le nom de Chahut. Le Cancan, de 1830 à 1850 environ, loin d'être une danse grossière et licencieuse, était au contraire plein d'originalité et d'esprit. Il n'était dansé au Prado, à Mabille, à la Grande Chaumière, chez le fameux Lahire, que par la jeunesse honnête et studieuse, et non pas, comme à présent, par la voyoucratie de nos boulevards extérieurs. Peu de nos magistrats, de nos hauts fonctionnaires, de nos hommes politiques les plus en vue, de nos docteurs réputés d'aujourd'hui, n'ont pas connu les quadrilles échevelés de la Tulipe orageuse ou de Polichinelle aux enfers, n'ont pas admiré le fameux Chicard, n'ont pas applaudi aux entrechats risqués, mais encore décents de la Cé leste Mogador, devenue comtesse de Chabrillan, de la reine Pomaré, de Rigolboche et de tant d'autres danseuses pour lesquelles le summum du talent ne consistait pas uniquement alors à montrer leur derrière à un public de crétins, de jeunes ratés, d'artistes de, tabagies et de lupanars et de souteneurs du plus bas étage,"

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SEURAT 1890 LE CHAHUT
Ni Celeste Mogador, tout comme la Goulue, *ne furent les "invventeurs" du "Cancan"
La danse était encore à la mode en fin de siècle
A la date de leur naissances respective, le Chahut ou Chahut-cancan existait de puis belle lurette.
Certains historiens, déja en 1850 faisaient remonter l'origine aux environs de 1830 Une curieuse description  à la fin dix-huitième du "bal des gens de maison" rue du Mont-Blanc (rue de la Chaussée d'Antin), laisse penser qu'une certaine forme de danse des  gens du peuple était déja en vogue à l'époque.
*Une inscription sur la tombe de Louis WEBER, au cimetière Montmartre, née en 1866 !!! fut la créatrice du Cancan.

08:25 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

15/01/2007

LA REINE POMARE

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ROSITA SERGENT
 

Par Bernard Vassor

Elise-Rosita Sergent est née en 1824, rue du Grand Prieuré. Son père était capitaine de la Garde nationale et n'avait pas aimé avoir une fille pour la deuxième fois. Il la mit donc en nourrice, puis en pension jusqu'à l’âge de quinze ans.

Rentrée chez ses parents, la jeune fille était battue pour la moindre raison. Sa sœur ayant décidé de partir en cachette avec un étudiant, Elise ne voulant pas être maltraitée pour deux, se réfugia chez une amie de pension qui était mariée.

Un jour où elle ne retrouvait plus son chemin, elle rencontra un jeune et beau garçon qui l'hébergea pendant un an, avant de mourir et de lui laisser en souvenir une petite fille nommée Marie. Née avant terme, elle ne vécut que 26 jours. La sœur d'Elise lui procura un emploi dans "une table d'hôte" de la rue des Mathurins, où elle tenait les livres.

Un client étudiant, l'enleva, moitié de force et aux trois-quarts consentante ! L’idylle ne dura que quelques jours et Rosita mena une vie de patachon. Elle changeait d'hôtel garni trois ou quatre fois par semaine, laissant en gage des vêtements luxueux couvrant à peine le prix du loyer. Elle rencontra alors une marchande de mode madame C....dont la clientèle principale était les grandes prêtresses du pandémonium des Champs Elysées. Rosita habitait alors rue de Ponthieu à côté du jardin Mabille qu'elle fréquenta, bien que ne sachant pas danser, elle voyait évoluer Louise la blonde, Mousqueton et Carabine pour qui elle éprouva une grande admiration. Les observant attentivement, elle devint sans maître une bonne danseuse. Un jour qu'elle dansait avec un coiffeur, il lui dit en regardant sa coiffure originale :"Ma chère amie, où diable vous faîtes vous coiffer ? Vous ressemblez à la reine Pomaré"

..........

Petit à petit, le nom de cette jolie brune aux teux noirs, circula sur toutes les lèvres des danseurs du Mabille. Des journalistes publièrent ce sobriquet, puis vinrent des hommes politiques des "Lions", un préfet lui apprit à éplucher des crevettes. Les plus beaux noms de l'ancienne noblesse mirent à ses pieds beaucoup de choses, des romanciers célèbres (Alphonse Karr) , des poètes ( Privat d'Anglemont, Banville,)voulurent déjeuner avec elle. Elle se fit appeler Elise de Vertpré ! Elle habitait dans les années 1860 9 rue Gaillon. .

Elle était adulée au Prado à la Chartreuse, à la Grande Chaumière, au Ranelagh aux Variétés, à la Maison d'or au théâtre Beaumarchais, à l'Ambigu, au foyer de l'Opéra.

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A SUIVRE .

QUELQUES SALLES DE BAL DE L'EPOQUE

09:35 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Tags : bal du cirque des muses, athénée, grande chaumière, zéphire, vauxhall | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LE BAL MABILLE

AVENUE MONTAIGNE AUX CHAMPS ELYSEES
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Par Bernard Vassor
C'était en 1813, une buvette, tenu par un maître de danse qui organisait l'été un bal fréquenté par des grisettes et des petits employés. Les tarifs étaient alors très bas. En 1843, les fils de Mabille agrandirent l'endroit en aménageant des allées sablées, des jardins, des pelouses, des galeries, une grotte, le tout éclairé par trois mille becs de gaz.
C'était le bal le plus grand et le plus fréquenté par les parisiens, malgré le droit d'entrée très élevé : 3 francs, 60 sous, c'était le salaire journalier d'un ouvrier non qualifié. Le salaire d'une ouvrière était de 30 à 40 sous. En raison de ces tarifs, le bal était surtout réservé à une clientèle aisée. Comme à la Grande Chaumière et au Prado de la rue de la Barillerie, Mabille s'était assuré du concours des plus grandes vedettes des  danses en vogue à l'époque, la polka, la mazurka et le chahut. C'est Chicard qui introduisit le cancan en 1830. Les danseuses plus tard, furent "Céleste Mogador", "la Rigolboche" et "La Reine Pomaré". Il y avait également les soeurs Clara et Rose Pompon Chicard  en était l'animateur principal.. Le bal Mabille ferma ses portes définitivement en 1875.

08:30 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Tags : "céleste mogador, la rigolboche, grande chaumière, la reine pomaré, prado, clara et rose pompon, chicard | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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