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14/01/2007

LE BAL BULLIER Closerie des lilas

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Par Bernard Vassor  

François Bullier (1796-1869), un ancien employé de la Grande Chaumière repris en 1843 la succursale du bal du Prado  avenue de l'Observatoire hors la barrière en 1847, il le transforma en plantant 1000 pieds de lilas pour lui donner le nom de "Closerie des Lilas ", mais, c’est sous l’appellation de Bal Bullier en été, et Prado en hiver que sera connu l’endroit surtout fréquenté au départ par des étudiants. Beaucoup moins cher que le « Mabille » aux Champs Elysées où le droit déntrée était de trois francs pour les cavaliers et 50 centimes pour les dames, contre 1 franc au Bullier pour les cavaliers, et gratuit pour les dames

L’établissement ouvre ses portes le 9 mai 1847.

Il devint ensuite le "Jardin Bullier" puis le" Bal Bullier" et finalement "Le Bullier"..

On y dansait le quadrille et la valse, puis la mazurka et les scottishs et enfin la polka.

 

19:35 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Histoire des maisons, "clandés" et "tolérances" dans le 9° arrondissement

UN TÔLIER ET SA SOUS-MAITRESSE D'UNE MAISON CLOSE DU 9° ARRONDISSEMENT 
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E PASSAGE SAULNIER

Par Bernard Vassor 

Certains document , notent l’ouverture du passage Saulnier qui aurait pu être percé par les ancêtres de Rigoulot Saulnier, bien avant la date retenue officiellement par la nomenclature des rues de Paris qui donne la construction en 1787. Des grilles fermaient l’entrée entre la rue Bleue (rue d’Enfer à l’époque) et la rue Richer, avant le percement de la rue Lafayette. Au XVII° siècle, l’endroit n’était qu’un marécage appelé « Vallis ad ranas » : la vallée aux grenouilles, une étendue de terrains abreuvé par des eaux stagnantes. On y cultivait des herbages et des légumes. En 1670, Jean Saulnier et Michelle Baudin sa femme vendent à Etienne Février et Elisabeth Cadet sa femme deux pièces de terre d’un demi-arpent tenant à l’abbesse de Montmartre à Pierre Blanchard et au chemin des Porcherons. Les deux lots ont appartenu à Jean Saulnier, l’aïeul du dit vendeur.

Année 1720 : Saulnier, jardinier est propriétaire des premiers numéros pair et impair de cette rue.

Barras vécut dans cette rue pendant les Cent-Jours. Au numéro 21, Rouget de Lisle en 1825.. Offenbach occupait un petit appartement au numéro 11 (aujourd'hui 23 ) après son mariage à la mairie du neuvième. Des propriétaires au nom très balzacien  «de Rubempré » possédaient un immeuble au 13 et 15. Au numéro 17 une maison a été bâtie avec des pierres de la rue Saint Nicaise suite à l’attentat qui avait menacé la vie de Bonaparte premier consul. L 25 a été le domicile mortuaire de l’amiral Desaigne qui avait conquis la Guadeloupe. Au 29, habitait monsieur Baleine le propriétaire du Rocher de Cancale, et pour rester avec les amis de Balzac, Léon Gozlan, le  très fidèle ami , auteur du « Balzac en pantoufles » résidait juste à côté. La numérotation a changé vers 1870, il faudrait une longue recherche pour réatribuer la place exacte de chaque maison.

 

C'est sous le premier empire que le système des maisons de tolérance fut instauré

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Voici les adresses des maisons closes fermées en 1946 :

Maisons de massage et salons de rendez-vous

11 rue Saulnier,  Lina Tel  Provence 24-93

Nicette de Nice, 22 rue Saulnier Provence 62-51

De nombreux meublés servaient également de maison de rendez-vous, favorisés par la proximité des Folies Bergères. Chaque « maison » avait un « traducteur » attitré qui faisait les allées et  la sortie des  Théâtres et cabarets. Le traducteur racolait les touristes étrangers ou non, et percevait un pourcentage sur les consommations.   Les Folies Bergères rue Richer. Le bâtiment fût construit comme une maison d'opéra par l'architecte Plumeret. Le 2 mai 1869, les « Folies Trévise » ouvre ses portes et le 13 septembre 1872, il s'appellera définitivement « Les Folies Bergères ».

15:40 Publié dans QUATRIEME PARTIE, LA RUE SAULNIER | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

13/01/2007

LA GRANDE CHAUMIERE

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Par Bernard Vassor

Le Chahut, le Cancan, la Polka, sont nés là

Aujourd’hui, à l’emplacement du boulevard Raspail et de la rue de Chevreuse.

, n°201 à 209 boulevard Raspail et 112 à 136 boulevard du Montparnasse.


« Pomaré, Maria,
Mogador et Clara,
A mes yeux enchantés,

Paraissez belles divinités.

Messieurs les étudiants,
S’en vont à la Chaumière,

Pour y danser le Cancan,

Et la Robert-Macaire.
Toujours, toujours Triomphant des amours

Et ioup ! ioup ! ioup ! la la... »

(Frédéric Soulié)

Dans un petit hameau du côté de Montparnasse,un anglais nommé Tickson avait fondé le célèbre bal-jardin. Il s’était associé avec un restaurateur Edouard Fillard qui possédait un restaurant sur les lieux. Ils ouvrirent une sorte de parc d’attraction : boutiques, manèges, montagnes russes, baraques de tir, cafés, restaurants et bals, à l’imitation du Prater de Vienne et du Tivoli. C’était un ensemble de cabanes à toits de chaume qui furent remplacées par des maisons à étages.Le gendre de Fillard leur succéda et il vendit en 1837 « la Chaumière » au Père Lahire, un colosse doté d’un force prodigieuse, qui assurait à lui seul le maintien de l’ordre dans son établissement.

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Pour concurrencer le bal Mabille, le nouveau propriétaire fit une nouvelle décoration : au bout d’une allée bordée d’une double rangée de caisses d’orangers, l’emplacement de la danse fut bitumé, macadamisé, sablé et entouré de balustrades peintes en vert pour protéger les petites tables réservées aux consommateurs. Pour le public populaire, le prix d’entrée était de cinquante centimes le samedi et le dimanche, mais le lundi on demandait deux francs pour la clientèle huppée.  Le succès fut tout de suite extraordinaire, on disait à l’époque que le boulevard Montparnasse était « le boulevard conduisant à la  Grande Chaumière ». Il aurait été fréquenté, selon Hilairet, par Girardin, Barbès, Jules Favre et... Thiers dans sa jeunesse…Hélas, la concurrence de Bullier qui avait crée ce qui allait devenir « la Closerie des Lilas », et la spéculation foncière, allaient avoir raison du bal champêtre du Père Lahire.

*Boulevard d’Enfer en 1760, puis Raspail en 1887.


 

 

Forum de l'article

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LE LAPIN BLANC DES MYSTERES DE PARIS

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                                                                    La rue Aux Fèves

Par Bernard Vassor,

Le roman «  Les Mystères de Paris » parut en feuilleton dans le « Journal des Débats » du 19 juin 1842 au 15 octobre 1843. Ce fut un succès sans précédent, ce qui provoqua la jalousie de ses confères et « amis », dont Balzac qui ne manqua pas de le dénigrer ouvertement.La rue aux Fèves est située dans l’île de la Cité. Elle commençait rue de la Vieille-Draperie, numéros 5 et 7, et finissait rue de la Calande, n°14 et 16. Sa longueur était de 93 mètres.

C’est en 1260 que Saint-Louis céda ce terrain pour 30 sols de cens. Cette ruelle était habitée par des marchands de drap que l’on nommait des fèbvres, d’où la dénomination de rue aux Fèves. Le ministre Chaptal a fixé la largeur de cette voie à 8 mètres le 13 brumaire an X.Le début des Mystères de Paris, à travers le parcours de « Rodolphe », donne un aperçu des lieux et de l’ambiance de ce quartier :
« (Rodolphe) traversa le pont au change et s’enfonça dans la Cité, dédale de rues obscures, étroites et tortueuses, qui s’étend depuis le Palais de justice jusqu’à Notre Dame. Quoique très circonscrit et très surveillé, ce quartier sort pourtant d’asile et de rendez-vous à un grand nombre de malfaiteurs de Paris qui se réfugient dans les tapis-francs. (...) Les maisons couleur de boue, percées de quelques rares fenêtres aux châssis vermoulus se touchaient presque par le faite tant les rue étaient étroites »Comme nous le voyons sur la gravure, l’enseigne était située au début de la rue aux Fèves. La taverne était au rez-de-chaussée d’une haute maison dont la façade se compose de deux fenêtres à guillotine. Au dessus de la porte, une lanterne dont la vitre fêlée porte ces mots : «  ici on loge la nuit ».

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Si vous voulez connaître Fleur de Marie, le Chourineur, Bras rouge qui tenait une boutique où l’on vendait de tout au numéro 13, le maître d’école, la goualeuse, vous pouvez vous plonger avec délice dans ce feuilleton haletant. (Les gens attendaient la fin de l’épisode pour mourir, disait Alexandre Dumas, le fidèle ami d’Eugène Sue).

et, comme on dit dans le "Journal des Débats", A SUIVRE...Sources : Le bulletin des Amis du Roman populaire N° 28/29, « Le Rocambole » automne hiver 2004
Daniel Compère , Jean-Pierre Galvan, Laurence Kany, Odile Krakovitch, Mathieu Letourneux, Noëlle Benhamou, Claude Aziza, Chantal Chemla<!--[if !supportEmptyParas]--> qui ont participé à la célébration du bicentenaire à Paris III Sorbonne nouvelle le 25 février 2004 et à la manifestation que j’avais organisé avec Nadia Prete à la mairie du IX° arrondissement.

Sources : Archives de Paris.   

(D’après Les cafés artistiques et littéraires de Paris, paru en 1882)

Poivard le propriétaire "des Pieds Humides" s’associa avec Moras qui était le patron du Lapin Blanc.

Cet endroit sorti de l'imagination d'Eugène Sue fut une aubaine pour le propriétaire d'une maison rue Aux Fèves". Tablant sur le succès du feuilleton, il ouvrit un "Tapis-franc" qui n'eut de franc que le nom ! Les quelques chroniqueurs de l'époque n'ont rencontré aucun "Chourineur, Maitre d'école ou Fleur de Marie". C'était un endroit très calme où l'on s'ennuyait ferme... L'endroit ferma ses portes vers 1850..........

17:05 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Histoire des maisons, "clandés" et "tolérances" dans le 9° arrondissement

« Le Star of Vénus », un café pas tout a fait littéraire.

Dites moi, où n’en quel pays
est Flora la belle romaine ?

François Villon Situé à l’angle de la rue de la Grange Batelière et du passage Jouffroy, ce café et les étages supérieurs étaient un lieu de plaisir que les frères Goncourt ont soigneusement étudié. En 1850, moment de la création, la tenancière de l’établissement qui était surveillée par la police des moeurs, avait installé là une maison de tolérance.  C’était aussi le refuge des petites dames de mauvaise vie  du passage Jouffroy qui venaient s’y réfugier, quand la police venait troubler leur petit commerce.  C’était en général le mari de la sous-maîtresse qui était un littéraire. En effet, il se présentait comme traducteur auprès des touristes racolés à la sortie des théâtres du boulevard ou des «  Folies Bergères » toutes proches. Nous savons le goût des Baudelaire, Delvau, et Aurélien Scholl, pour ces endroits. La proximité du boulevard et l’endroit assez discret permettaient bien des escapades incognito...
L’endroit est fermé en 1946 par une loi initiée - dit Alphonse Boudard - par une ancienne prostituée qui a donné son nom à ladite loi ! Depuis, un magasin d’antiquité qui occupe ce rez-de-chaussée, n’est pas hostile à la conservation de la mémoire de ce lieu. La dernière sous-maîtresse était une certaine Georgette en 1933.

 

Dans cette rue au XIX° siècle, au numéro 1, le « Bar de la Batelière »  tenu par Fitch Auguste avait ses protégées.. Il y avait un hôtel tenu par madame Berbezy au numéro 3. Au numéro 4, un débit de vins-hôtel du Liban, depuis 1872, était une maison de rendez-vous. Au numéro 5, dans un appartement situé à l’entresol, les sœurs Guillaumin recevaient chaleureusement les clients de et du passage. Le restaurant « La Biche » a exercé de 1879 à 1903, dirigé par Pol Alfred, complétait le tableau de la prostitution de la rue Grange Batelière.

Sources :
Archives de la préfecture de police
Alphonse Boudard : La Fermeture Paris 1986
Les Goncourt : La fille Elisa (le premier chapitre est consacré à l’étude des maisons closes)
Laure Adler : la vie quotidienne.......
Archives privées

Le Guide Rose 1933
Et le très documenté, même si il y a quelques petites erreurs d’adresses : Hervé Manéglier, Les artistes au Bordel, Flammarion, 1997.
Le très curieux "Manifeste d’Oréllie-Antoine premier, roi d’araucarie et de Patagonie, a été édité dans l’immeuble mitoyen du passage Jouffroy (52) le 16 décembre 1863, par Thévelin libraire.   

16:40 Publié dans Troisième partie la rue Grange Batelière | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

12/01/2007

RODOLPHE BRESDIN L'INEXTRICABLE GRAVEUR dit "CHIEN-CAILLOU3

RODOLPHE BRESDIN, "un Monticelli de l'encre de chine en quelque sorte" 
LA COMÉDIE DE LA MORT 
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Par Bernard Vassor 
Né en 1822 à Montrelais(Maine et Loire), mort le 14 janvier 1885 à Sévres. Graveur considéré comme un des artistes les plus étranges et visionnaires du XIX° siècle. Il eut une vie aussi bizzares que son oeuvre. Arrivé à Paris très jeune (à l'age de 10 ans selon les uns, 17 ans selon d'autres), de nombreuses légendes ont été émises, même de son vivant.
Il fut fortement marqué par la technique de l'aquafortiste André Charles
  pour ensuite, exercer une forte influence sur lui. Ses début comme ouvrier tanneur chez son père, sont très obscursmedium_BRESDIN_RODOLPHE_09.jpg

  Admirateur de Rembrandt, il il conserva toute sa vie une épreuve originale de la  "Descente de la Croix" dont il ne se défit jamais malgré les moments de grande misère qu'il a traversé. Dans les cercles de la bohème il jouissait d'une réputation extraoordinaire admiré par Baudelaire, Théophile Gautier, Gustave Courbet, Théodore de Banville, Mallarmé, etc...il marqua fortement Odilon Redon pour qui il fut l'inspirateur. En 1848, on présenta plusieurs de ses eaux-fortes au conservateur du Cabinet des estampes qui furent considérées par celui-ci comme des oeuvres d'un maître hollandais du XVII° siècle.
François Fossier, Commissaire écrit à propos de l'exposition de la Bibliothèque nationale:

"Ses paysages tourmentés et hallucinés ne sont pas sans évoquer les gravures fantastiques des Japonaiseries du peintre Hokusaï. Paysages désolés dans une atmosphère de cauchemar et de mort, nature hostile, fantasque et maladive, transparaissent dans La Comédie de la mort, Le Bon Samaritain, Le Gave ou L'Eclaircie dans la forêt. Ces gravures bizarres, mêlant en un savant dosage réalisme et imagination, n'en dénotent pas moins une maîtrise parfaite du jeu des ombres et des lumières, du blanc et du noir dont l'artiste se jouait en virtuose.
Des quelque cent cinquante planches gravées ou lithographiées qu'il laissa et dont l'intérêt vient à peine d'être découvert, le musée d'Orsay a présenté une sélection de soixante pièces environ, destinées à illustrer les différents aspects de son inspiration. Dessinateur avant tout, Bresdin sut aborder toutes les techniques : gravure, dessin, report et lithographie.
Commissaire de l'exposition :
François Fossier, conservateur au département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale
Catalogue : Rodolphe Bresdin (1822-1885), un graveur solitaire
par François Fossier"

08:55 Publié dans Les Cénacles | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

ADOLPHE MONTICELLI, "le Turner marseillais"

medium_monticelli_05_sepia.jpg
Un amoureux de musique, une symphonie visuelle, une palette de 27 couleurs 
Par Bernard Vassor 
Né en 1834,  à Marseille, mort en 1886 dans la même ville de nombreuses anecdotes foisonnent autour de ce peintre visionnaire.  
A suivre.....  
 
 
 
 

08:31 Publié dans UN PRECURSEUR DE L'IMPRESSIONNISME | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg! Digg

08/01/2007

Histoire des maisons, "clandés" et "tolérances" dans le 9° arrondissement

  Par Bernard Vassor
Pour l'histoire de la rue le site du 9 de cette rue 
medium_GUIDE_ROSE_09.jpg
 
 L'histoire de cette rue est plus récente que la précédente, et le nombre de maisons closes répertoriées rue Notre Dame de Lorette est très faible par rapport à la popularité de son nom.
                                                                                      GAVARNI :LA LORETTE 
medium_la_lorette_05_sepia.jpg
 
Maisons fermées en 1946 :
Numéro :
6 (Lé..) 19 (Bl...) 23 (Ma.....) 36 (L...G...) 42 (B...) 52 (S...) 62 B.....) 
Lieux au XIX° siècle : 
Débit de boisson, le "café de l'Amitié" au numéro 1, E... R...
Au 20 hôtel meublé G.... L...
45, maison de tolérance REY Marie-Louise
52, agence matrimoniale "Carlis" Marie C...
60 débit de vin Albert Salomon. 
medium_archives_prostitution_05_sepia.jpg
 Archives de la préfecture de Police 
     
          

08:45 Publié dans Deuxième partie la rue Notre Dame de Lorette | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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