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03/01/2007
Histoire des maisons, "clandés" et "tolérances" dans le 9° arrondissement
Entre les numéros 21 et 29, des "petites maisons", une immense propriété appartenant à Monsieur Hélène.
*Petite maison : sous le règne de Louis XV, chez les grands seigneurs, il était à la mode de posséder non loin de Paris, des maisons décorées avec luxe, et concue dans un esprit de galanterie.
Une pièce attribuée au président Hénault imprimée en 1749, est représentée dans un petit théâtre dans une salle des Porcherons. Elle est intitulée :"La Petite Maison".Elle nous donne de précieuses indications sur les propriétaires de ces logis, sur les adresses que nous donnerons quand nous évoquerons les rues concernées.
Maurice Lever : D.A.F. marquis de Sade Paris Fayard 1991
Archives de Paris
Un tenancier, une sous maîtresse et le petit personnel d'une maison close ayant servi de modèle à Maupassant pour "La Maison Tellier" à Rouen..................ci-dessous
11:10 Publié dans Première partie :La rue des Martyrs | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
TOURNADARD, NADARD, puis NADAR
On écrivait, au sein de l' antique Bohème
où le chat de Mimi brillait sur le poëme,
où Schaunard éperdu, dédaignant tout poncif,
si quelqu' un devant lui vantait sa pipe blonde,
lui répondait : " j' en ai pour aller dans le monde
une plus belle encore, " et devenait pensif.
Aujourd' hui Weill possède un bouchon de carafe,
Arsène a des maisons, Nadar est photographe,
Véron maître-saigneur,
Fournier construit des bricks de papier, et les mâte,
Henri La Madelène a fait du carton-pâte :
lequel vaut mieux, seigneur ?
décembre 1856 :
MA BIOGRAPHIE A HENRI D'IDEVILLE
Banville Odes Funambulesques
08:15 Publié dans Les Cénacles | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/01/2007
LES BALS D'ASNIERES
Bals les dimanches et les jeudis. Prix d'entrée : de 3 à 5 francs les jours de fetes extraordinaires.
Sous le règne de Louis XIV, Mlle de Fontange fit bâtir une maison de campagne à Asnières. La princesse Palatine Anne Gonzague de Clèves en 1653 en fit l'acquisition. Puis, Marie-Madeleine de la Vieuville comtesse de Parabère s'installa à côté pour recevoir les visites du Régent.
Philippe est un joli garçon
Qui se soûle comme un cochon.
Le soir avec la Parabère,
Laire la lon laire....
En 1749 Voyer d'Argenson (le chef des corrompus de la cour selon Talleyrand), gouverneur de la Vincennes se rendit acquéreur du domaine y fit des travaux considérables par l'architecte Mansard de Sagonne.
Sur la porte du château, il avait fait afficher : Instruction du préfet de Police par laquelle "il est interdit aux maires de marier des blancs avec des négresses et des blanches avec des nègres."
Vers 1860, le château est devenu une succursale du Casino Cadet, plus de deux mille danseurs se pressent dans les salons et sur les terrasses, où des jeux de toutes espèces sont proposés au public, avec escarpolette, tir au pistolet et parfois feux d'artifices.
TERRASSE DU CHATEAU
LA GARE D'ASNIERES
En 1870-1871, la ville d'Asnières fut bombardée par les prussiens, puis par l'armée de Versailles. Tous les arbres du parc ont été dévastés. Une partie du château fut détruite.
17:10 Publié dans Une succursale du Casino Cadet | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Un jeune Bohème de province à Paris :Champfleury
16:15 Publié dans Les Cénacles | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
ADRIEN LELIOUX PREMIER PRESIDENT DES BUVEURS D'EAU
06:35 Publié dans Les Cénacles | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
01/01/2007
Alexandre Channe un autre cénacle de la Bohème
Tournachon par Nadar
Par Bernard Vassor
Ce cénacle antérieur à celui de Lelioux, le jeune Alexandre avait moins de dix huit ans.
Nous savons que bien qu’il fut un des héros des « Scènes de la Bohème », Schaunard, en raison de l’aide financière apportée par ses parents, n’entrait pas dans les critères « Buveurs d’Eau ». Les statuts de cette association stipulaient que les membre ne devaient subvenir à leurs besoins que par le produit de leur art. Schanne ou Schann (le nom du magasin de jouets de la rue aux Ours) ou Schaunard, était le fils d’un fabricant de jouets qui exerçait dans la rue aux Ours ; il avait rêvé que son fils prenne sa succession dans la fabrication du « joujou moral ». Alexandre avait débuté dans l’atelier de Léon Gogniet où après une année de travail acharné, il avait peint un bras d’homme. Ce bras était resté son chef d’œuvre. Léon Cogniet ayant fait l’éloge de ce bras, le père Schanne le fit encadrer. Epuisé par tant d’efforts, ne voulant pas compromettre sa gloire, il ne produisit plus d’œuvre picturale jusqu’à sa mort à l’age de soixante quatre ans !.
C’est donc avec Nadar (qui s’appelait encore Tournachon), qu’ils avaient créé au 56 rue de la Harpe au troisième étage dans ce qui allait devenir un capharnaüm indescriptible dans ce grenier insalubre. Schann apporta un lit à sangles, une paillasse et son bras encadré et un chevalet de peintre qu’il laissa à la disposition de ses amis. Le compositeur Dominique un des premiers sociétaire, avait apporté son épinette (qui avait coûté quinze francs et servait de garantie mobilière au propriétaire qui avait l’habitude des déménagements à la cloche de bois, chose quasi naturelle à l’époque), instrument qui fut sans doute à l’origine de la vocation du futur auteur de « La Symphonie sur l’influence du Bleu dans les Arts… ». Le sculpteur Salmon raconte que : « Au départ, Dominique, Tournachon et moi fûmes les premiers locataires. J’apportais une selle de sculpteur, un écorché, et une gravure de « La Belle Jardinière » mais bientôt les murs se couvrirent d’esquisses et de dessins. Le tout nouveau venu Rodolphe Bresdin (le« Chien Caillou» de Champfleury) y fit des dessins à la plume. Le jeune Pradier laissa une vierge modelée en terre hydrofère. De nombreux visiteurs qui deviendront célèbres, laissaient des esquisses (Thomas Couture le premier jet de son oeuvre « L’Amour de l’Or »)
Le poète Carolis avec une voix de basse profonde récitait par cœur Hugo, Musset, Barbier, Hégésippe Moreau. Un élève d’Ingres yLouis Tabary, les frères Lebrun chanteurs distingués de la maîtrise de Notre-Dame, Armand Barthet, auteur des « Moineaux de Lesbie » étaient les plus assidus de cette assemblée et en constituaient l’aristocratie. Plus rares étaient Thomas Couture, Vastyne, Murger, « Christ » les frères Desbrosse que l’on retrouva rue de la Tour d’Auvergne chez les Buveurs d’Eau et dans l’atelier de la rue des Canettes. Schaunard, qui ne faisait plus de progrès que dans le calembour, retourna finalement chez son père, Tournachon ayant obtenu quelque succès partit vers d'autres cénacles pour devenir Nadar.
05:15 Publié dans Les cercles "cénaculaires" | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg