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12/01/2007

RODOLPHE BRESDIN L'INEXTRICABLE GRAVEUR dit "CHIEN-CAILLOU3

RODOLPHE BRESDIN, "un Monticelli de l'encre de chine en quelque sorte" 
LA COMÉDIE DE LA MORT 
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Par Bernard Vassor 
Né en 1822 à Montrelais(Maine et Loire), mort le 14 janvier 1885 à Sévres. Graveur considéré comme un des artistes les plus étranges et visionnaires du XIX° siècle. Il eut une vie aussi bizzares que son oeuvre. Arrivé à Paris très jeune (à l'age de 10 ans selon les uns, 17 ans selon d'autres), de nombreuses légendes ont été émises, même de son vivant.
Il fut fortement marqué par la technique de l'aquafortiste André Charles
  pour ensuite, exercer une forte influence sur lui. Ses début comme ouvrier tanneur chez son père, sont très obscursmedium_BRESDIN_RODOLPHE_09.jpg

  Admirateur de Rembrandt, il il conserva toute sa vie une épreuve originale de la  "Descente de la Croix" dont il ne se défit jamais malgré les moments de grande misère qu'il a traversé. Dans les cercles de la bohème il jouissait d'une réputation extraoordinaire admiré par Baudelaire, Théophile Gautier, Gustave Courbet, Théodore de Banville, Mallarmé, etc...il marqua fortement Odilon Redon pour qui il fut l'inspirateur. En 1848, on présenta plusieurs de ses eaux-fortes au conservateur du Cabinet des estampes qui furent considérées par celui-ci comme des oeuvres d'un maître hollandais du XVII° siècle.
François Fossier, Commissaire écrit à propos de l'exposition de la Bibliothèque nationale:

"Ses paysages tourmentés et hallucinés ne sont pas sans évoquer les gravures fantastiques des Japonaiseries du peintre Hokusaï. Paysages désolés dans une atmosphère de cauchemar et de mort, nature hostile, fantasque et maladive, transparaissent dans La Comédie de la mort, Le Bon Samaritain, Le Gave ou L'Eclaircie dans la forêt. Ces gravures bizarres, mêlant en un savant dosage réalisme et imagination, n'en dénotent pas moins une maîtrise parfaite du jeu des ombres et des lumières, du blanc et du noir dont l'artiste se jouait en virtuose.
Des quelque cent cinquante planches gravées ou lithographiées qu'il laissa et dont l'intérêt vient à peine d'être découvert, le musée d'Orsay a présenté une sélection de soixante pièces environ, destinées à illustrer les différents aspects de son inspiration. Dessinateur avant tout, Bresdin sut aborder toutes les techniques : gravure, dessin, report et lithographie.
Commissaire de l'exposition :
François Fossier, conservateur au département des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale
Catalogue : Rodolphe Bresdin (1822-1885), un graveur solitaire
par François Fossier"

08:55 Publié dans Les Cénacles | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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