Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/01/2007

LE LAPIN BLANC DES MYSTERES DE PARIS

medium_lapin_blanc_05_sepia.jpg

                                                                    La rue Aux Fèves

Par Bernard Vassor,

Le roman «  Les Mystères de Paris » parut en feuilleton dans le « Journal des Débats » du 19 juin 1842 au 15 octobre 1843. Ce fut un succès sans précédent, ce qui provoqua la jalousie de ses confères et « amis », dont Balzac qui ne manqua pas de le dénigrer ouvertement.La rue aux Fèves est située dans l’île de la Cité. Elle commençait rue de la Vieille-Draperie, numéros 5 et 7, et finissait rue de la Calande, n°14 et 16. Sa longueur était de 93 mètres.

C’est en 1260 que Saint-Louis céda ce terrain pour 30 sols de cens. Cette ruelle était habitée par des marchands de drap que l’on nommait des fèbvres, d’où la dénomination de rue aux Fèves. Le ministre Chaptal a fixé la largeur de cette voie à 8 mètres le 13 brumaire an X.Le début des Mystères de Paris, à travers le parcours de « Rodolphe », donne un aperçu des lieux et de l’ambiance de ce quartier :
« (Rodolphe) traversa le pont au change et s’enfonça dans la Cité, dédale de rues obscures, étroites et tortueuses, qui s’étend depuis le Palais de justice jusqu’à Notre Dame. Quoique très circonscrit et très surveillé, ce quartier sort pourtant d’asile et de rendez-vous à un grand nombre de malfaiteurs de Paris qui se réfugient dans les tapis-francs. (...) Les maisons couleur de boue, percées de quelques rares fenêtres aux châssis vermoulus se touchaient presque par le faite tant les rue étaient étroites »Comme nous le voyons sur la gravure, l’enseigne était située au début de la rue aux Fèves. La taverne était au rez-de-chaussée d’une haute maison dont la façade se compose de deux fenêtres à guillotine. Au dessus de la porte, une lanterne dont la vitre fêlée porte ces mots : «  ici on loge la nuit ».

medium_Lapin_Blanc_l_interieur.JPG


Si vous voulez connaître Fleur de Marie, le Chourineur, Bras rouge qui tenait une boutique où l’on vendait de tout au numéro 13, le maître d’école, la goualeuse, vous pouvez vous plonger avec délice dans ce feuilleton haletant. (Les gens attendaient la fin de l’épisode pour mourir, disait Alexandre Dumas, le fidèle ami d’Eugène Sue).

et, comme on dit dans le "Journal des Débats", A SUIVRE...Sources : Le bulletin des Amis du Roman populaire N° 28/29, « Le Rocambole » automne hiver 2004
Daniel Compère , Jean-Pierre Galvan, Laurence Kany, Odile Krakovitch, Mathieu Letourneux, Noëlle Benhamou, Claude Aziza, Chantal Chemla<!--[if !supportEmptyParas]--> qui ont participé à la célébration du bicentenaire à Paris III Sorbonne nouvelle le 25 février 2004 et à la manifestation que j’avais organisé avec Nadia Prete à la mairie du IX° arrondissement.

Sources : Archives de Paris.   

(D’après Les cafés artistiques et littéraires de Paris, paru en 1882)

Poivard le propriétaire "des Pieds Humides" s’associa avec Moras qui était le patron du Lapin Blanc.

Cet endroit sorti de l'imagination d'Eugène Sue fut une aubaine pour le propriétaire d'une maison rue Aux Fèves". Tablant sur le succès du feuilleton, il ouvrit un "Tapis-franc" qui n'eut de franc que le nom ! Les quelques chroniqueurs de l'époque n'ont rencontré aucun "Chourineur, Maitre d'école ou Fleur de Marie". C'était un endroit très calme où l'on s'ennuyait ferme... L'endroit ferma ses portes vers 1850..........

Les commentaires sont fermés.