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11/02/2007

MADEMOISELLE GEORGE LA DUGAZON ET LA RAUCOURT

 Par Bernard Vassor

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MARGUERITE- JOSEPHINE
Née à Bayeux au cours d'une tournée théâtrale, le 23 février 1787, d'un père chef d'orchestre et d'une mère "qui tenait avec bonheur les rôles de soubrette". Ensuite, la famille s'installe à Amiens. Dès l'age de cinq ans, elle monte sur les planches et se fait applaudir dans Les deux chasseurs et la laitière. La cantatrice Dugazon qui vint chanter l'opéra à Amiens,  fut enthousiamé par la beauté, la grâce et le talent précoce de la jeune enfant. Elle entreprend alors le père et lui demande de la laisser sous sa protection pour apprendre le chant et lui promet la fortune si il acceptait. Rien n'y fit,  malgré la renomée de la cantatrice*, son nom était déjà légendaire, le père décida de garder son enfant près de lui. Quelques années plus tard, la Raucourt, qui était au sommet de sa gloire, de passage à Amiens, fut frappée par la beauté et la sureté de ses gestes. Elle entreprit alors le siège familial, elle sorti de son portefeuille une lettre d'un ministre l'autorisant à ramener une jeune fille dans le but de la faire entrer à la Comédie-Française, avec en prime la pension du conservatoire, et une somme de douze cents francs. Une pareille occasion ne se représentrait sans doute jamais, ainsi la mère et la fille Weimer  partirent pour Paris et s'installèrent rue Ceroix des Petits Champs à l'hôtel du Pérou. Tous les matins, se rendaient chez la Raucourt qui habitait 2 allée des Veuves (emplacement de l'avenue Matignon aujourd'hui) dans l'ancienne  "chaumière" de la reine des Merveilleuses madame Tallien. Un an après son arrivée à Paris, Marguerite Josephine obtient un premier emploi au Théâtre-Français. medium_tulard_dictionnaire_NAPOLEON_05.jpg
A SUIVRE..........
Dugazon est  un anthroponyme, il deviendra le nom d'un rôle d'amoureuse dans l'opéra-comique. Jean-Henri Gourgaud, dit "Dugazon", épousa la cantatrice Louise-Rosalie Lefebvre (1755-1821), et c'est elle, "la Dugazon" qui donnera finalement ce sobriquet dont elle hérita à ce rôle d'amoureuse, caractérisé vocalement par un mezzo-soprano léger.  
Sources:
Archives personnelles, Mémoires d'Alexandre Dumas,
Jean Tulard Le dictionnaire Napoléon, Fayard 1989.