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17/02/2007

UNE COMMUNICATION DE PIERRE MICHEL DES CAHIERS OCTAVE MIRBEAU

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Cahiers Octave Mirbeau, n° 14, 340 pages

(15 mars 2007) 

PREMIÈRE PARTIE : ÉTUDES 

Jennifer FORREST : « “La mort plutôt que le déshonneur” dans L’Écuyère d’Octave Mirbeau ».

• Dominique BUSSILLET : « D’Octave Mirbeau à Michel Houellebecq ».

Julia PRZYBOS : « Sébastien Roch, ou les traits de l’éloquence ».

• Ioanna CHATZIDIMITRIOU : « Le Jardin des supplices et les effets discursifs du pouvoir ».

• Louise LYLE : « Charles Darwin dans Le Jardin des supplices ».

Sándor KÀLAI : « “Des yeux d’avare, pleins de soupçons aigus et d’enquêtes policières” (Le Journal d’une femme de chambre et le roman policier) ».

• Arnaud VAREILLE : « L’Œil panoptique : intériorisation et exhibition de la norme  dans les romans d’Octave Mirbeau ».

• Claude HERZFELD : « Hermann Hesse et Octave Mirbeau – Cure et neurasthénie ».

• Jean-Pierre BUSSEREAU : « De La 628-E8 ».

• Bernard JAHIER : « La Caricature dans les Contes cruels d’Octave Mirbeau – Aspects, formes et signification(s) ».

• Vincent LAISNEY : « “Une comédie bien humaine” - L’interview selon Mirbeau ».

• Claudine ELNÉCAVÉ : « Mirbeau et Courteline, destins croisés ».

• Yannick LEMARIÉ : « Le Foyer, une pièce théorique ? ».

• Samuel LAIR : « Les Combats littéraires d’Octave Mirbeau – “les rires et les larmes” 

DEUXIÈME PARTIE : DOCUMENTS  

• Pierre MICHEL : « Mirbeau et Ollendorff (suite) ».

• Pierre MICHEL : « Mirbeau s’explique sur L’Abbé Jules ».

            • Octave Mirbeau : Lettre inédite à Théodore de Banville.

• Virginie MEYER : « Les lettres d’Octave et Alice Mirbeau à Georges Charpentier : deux auteurs, un éditeur, une amitié ».

            • Octave et Alice Mirbeau : Lettres inédites à Georges Charpentier.

• Max COIFFAIT : « Octave Mirbeau et Léo Trézenik : un léger soupçon d’échange de mauvaises manières ».

• Vincent GOGIBU : « Une lettre inédite de Gourmont  à Mirbeau ».

• Sándor KÁLAI : « Notes sur une adaptation-traduction hongroise du Jardin des supplices ».

• Pierre MICHEL : « Mirbeau, Louis Deloncle et le naufrage de La Bourgogne ».

            • Octave Mirbeau : « Louis Deloncle ».

• Pierre MICHEL : « Cézanne et Mirbeau » .

            • Paul Cézanne : Lettre inédite à Octave Mirbeau.

• Jean-Claude DELAUNEY : « Mirbeau, Guitry et la Petite Hollande ».

• Pierre MICHEL : « Mirbeau vu par Leben-Routchka ».

            • Leben-Routchka : « Gros numéros ».

 TROISIÈME PARTIE :  BIBLIOGRAPHIE 

1. Œuvres d’Octave Mirbeau :

La Folle et autres nouvelles, par Pierre Michel.

Combats littéraires.

La Mort de Balzac.

Nuit rouge et autres histoires cruelles de Paris.

Mémoire pour un avocat, par Samuel Lair.

 

2. Études sur Octave Mirbeau :

         • Pierre Michel, Mirbeau, Barbusse et l’enfer, par Samuel Lair.

         • Studia romanica posnaniensia, n° XXXII, par Pierre Michel.

            • Actes du colloque de Cerisy Octave Mirbeau : Passions et anathèmes.

 

3. Notes de lecture :

         • Gabrielle Houbre, Le Livre des courtisanes – Archives de la police des mœurs (1861-1876), par Pierre Michel.

         • Fernando Cipriani, Villiers de l’Isle-Adam e la cultura del suo tempo. Il poeta, la donna e lo scienziato, par Pierre Michel.

            • Cahiers Edmond et Jules de Goncourt, n° 13, par Pierre Michel.

            • Les Cahiers naturalistes, par Yannick Lemarié.

            Excavatio, Naturalism and the visual, par Yannick Lemarié.

            • Joris-Karl Huysmans, Écrits sur l’art, par Samuel Lair.

Remy de Gourmont, Le Désarroi, par Pierre Michel.

            • Remy de Gourmont, Les Arts et les Ymages, par Christian Limousin.

Marcel Schwob. L’Homme au masque d’or, par Pierre Michel.

• Jean Lorrain, Lettres à Marcel Schwob, par Bruno Fabre.

• Ian Geay, Le Malheureux bourdon : figures et figuration du viol dans la littérature finiséculaire.

• Michel Autrand, Le Théâtre en France de 1870 à 1914, par Michel Brethenoux.

            • Gabriel Badea-Päun, Antonio de La Gándara (1861-1917), un portraitiste de la Belle Epoque, sa vie, son œuvre.

            • Bernard Garreau, Correspondance générale de Marguerite Audoux, par Pierre Michel. 

Robert Baudry, “Le Grand Meaulnes” : un roman initiatique, par Claude Herzfeld.

L’Art de la parole vive. Paroles chantées et paroles dites à l’époque moderne, par Arnaud Vareille.

         • Les Voix du peuple – XIXe et XXe siècles, par Pierre Michel.

            • Serge Berstein, Léon Blum, par Alain Gendrault.

            • Hanoch Gourarier, Descelle mes lèvres, par Alain Gendrault.

            Jean-Paul Sartre en son temps et aujourd’hui, par Pierre Michel.

            • Des femmes et de l’écriture – Le bassin méditerranéen, par Pierre Michel.

         • Jean-François Nivet, Le Voyage au Mont d’Or, par Pierre Michel.

 4. Bibliographie mirbellienne, par Pierre Michel 

Nouvelles diverses.

Maxime Bourotte – La “mirbeaudialisation” – Le colloque de Strasbourg et l’année Mirbeau – Mirbeau au théâtre – Mirbeau traduit – Mirbeau sur CD – Mirbeau et les archives Claude Monet – Mirbeau et Tolstoï – Mirbeau et Émile Hervet – Mirbeau et Antonin Reschal – La Voix du regard – Huysmans – Eugène Carrière et Albert Besnard – Gustave Kahn – Jules Renard – Charles-Louis Philippe – Léautaud et Claudel – Oscar Wilde – Le Frisson esthétique Amer, revue finissante – Céline – Nos amis publient.- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

 

À retourner à la Société Mirbeau - 10 bis rue André Gautier, 49000 - ANGERS 

Je soussigné(e) :___________________________________________

Courriel :__________________________

Adresse :___________________________________________________            _____________________________________________________________

 souhaite adhérer à la Société Octave Mirbeau pour l’année 2007, ce qui me donne droit à  la livraison annuelle des Cahiers Octave Mirbeau : 31 € par an   (étudiants et chômeurs : 15,50 € ; Correspondants étrangers : 38 €).

 souhaite simplement recevoir le n° 14 des Cahiers Octave Mirbeau (23 €).

 souhaite recevoir les Combats littéraires de Mirbeau, 704 pages : 43 € (35 € pour nos adhérents).

 souhaite recevoir le tome I de la Correspondance générale de Mirbeau : 45 € (40 € pour nos adhérents).  

 souhaite recevoir le tome II de la Correspondance générale de Mirbeau : 45 €  (40 € pour nos adhérents).

 

Signature :                                   Ci-joint un chèque de : 

Pierre MICHEL
Société Octave Mirbeau
10 bis rue André Gautier
49000 - ANGERS
02 41 66 84 64
http://membres.lycos.fr/octavemirbeau/
michel.mirbeau@free.fr
http://home.tele2.fr/michelmirbeau/        

10:00 Publié dans ETUDES LITTERAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

16/02/2007

EMELIE ESTELLE GAUTHIER, L'HERMAPHRODITE PROXENETE

Par Bernard Vassor

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Il ou elle connut une certaine célébrité en raison de son hermaphrodisme. Un rapport de police du 5 août 1873 révèle : "Emelie Estelle Gauthier mariée à Jean Boussaton, un charpentier, exploite avec sa mère un garni ouvrier de six lits ainsi qu'un petit débit de boisson au 94 avenue de Choisy. La femme Boussaton loue au 2 rue Véronèse que sa mère âgée de cinquante trois ans occupe tous les soirs. Elle laisse penser dans l'immeuble qu'elle est somnambule tireuse de cartes et qu'elle y donne des consultations. Mais en fait Emelie Gauthier est une hermaphrodite et la conformation de ses organes génitaux est tellement singulière qu'elle en tire profit" 

Les tarifs pour être vu(e), sont de vingt cinq francs ou plus selon la tête du client. Une carte de visite indique :

Mme GAUTIER

Visible les mardi, mercredi, jeudi et vendredi

de midi à six heures 

2 rue Véronèse 

Quartier Gobelin 

 Elle est également en rapport avec les médecins de la capitale, qu'elle assure des séances à l'école de médecine et que son corps aurait été moulé pour servir dans les cours. medium_human_hermaphroditgenital_05_SEPIA.jpgCette femme serait un sujet extrêmement rare, car elle réunit les deux sexes sans pour cela être difforme, ce qui parait-il ne se rencontre jamais chez les hermaphrodites. D'autres notes mentionnent le général Fleury comme client. Elle doit s'exhiber lors de l'exposition universerselle de Paris 1878.

Le Livre des Courtisanes, Archives secrètes de la Police des moeurs, Texte présenté par Gabrielle Houbre
La reproduction photographique un peu scabreuse du moulage des organes génitaux d'un hermaphrodite, ressemble étrangement à la planche représentant un dessin de cet organe. Ce périodique de Gautier d'Agoty est daté de 1757

.Vous pouvez trouver sur le site des éditions du Boucher, un texte d'un autre hermaphrodite célèbre AU XIX° siècle : ADELAIDE HERCULINE BARBIN  dite Alexina est né le 8 février 1838 à Saint-Jean d’Angély. De 1845 à 1853 elle séjournât d’abord à l’orphelinat, puis au couvent des Ursulines de Chavagne. De 1856 à 1858 elle séjournât à l’école Normale d’Oléron De 1858 à 1860 elle devint institutrice dans un pensionnat. 1860 elle changeât d’état civil et devint Abel Barbin.De 1860 à 1868 il vécût à Paris. Au mois de février 1868, on a retrouvé dans une chambre de l’Odéon le cadavre d’Abel Barbin qui s’était suicidé avec un réchaud à charbon.      Michel Foucault Herculine Barbin, dite Alexina B. (1978)

23:20 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : Emelie Estelle Gauthier, Jean Boussaton, hermaphrodite, HERCULINE BARBIN, Gautier d'Agoty, 2 rue Véronèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

GEORGINA LAFFITTE FLORENCE MARQUISE DE GALLIFET

Par Bernard Vassor

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. Elle était la petite-nièce du banquier Charles Pierre eugène Laffitte (1803-1875) . Née en1830, décédée en 1901.Elle épousa en 1859 Gaston, marquis de Gallifet, qui sera surnommé plus tard, "Le boucher de Versailles" ou "Gallifet le  sanguinaire", en raison de la férocité dont il fit preuve lors de la répression de la Commune. Ils eurent trois enfants, Marc, Marius, et Marguerite qui épousa le baron François Sellières.
Florence passe pour une des beautés les plus remarquables de la cour impériale. Les frasques de l'uet de l'autre, ont alimentées les chroniques mondaines, et les dossiers de la préfecture de Police !

Parmi les amants et amantes de la belle Florence, le baron Emile d'Erlanger qui fonda sa banque à Paris, puis épousa louise Laffitte, soeur de la Gallifet. Blanche d'Antigny fut sa filleule adoptive, elle séjourna grâce à la marquise au couvent des Oiseaux. Très liée avec Mme Richmond, elle partageait avec elle des amants qu'elles choisissaient dans l'armée selon un rapport de police.

 Etant au château de Maud'huy en Picardie, elle failli être  surprise par son mari, qui était arrivé plus tôt qu'on ne l'attendait, avec le comte de Gallois. La femme de chambre fit disparaître les vêtements de l'amant et protégea sa fuite. En ce moment, elle a un logement 5 rue Basse du Rempart où elle reçoit des tribades, notamment Mmes de Rothschild et Wolter signale une autre rapport

17:15 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : marquis de Gallifet, François Sellières, GEORGINA LAFFITTE FLORENCE MARQUISE DE GALLIFET, Mme Richmond, Maud'huy | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

15/02/2007

LOUISE ABBEMA

Par Bernard Vassor

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AUTOPORTRAIT MUSEE D'ETAMPES

Les Cupidons qu’elle essaima
Ailés, allez! mine confite
Chez Mademoiselle Abbéma
Rue et quarante-sept Laffitte

Missive en sourires confite,
Pars du doux coin vert qu’elle aima,
Quarante-sept, rue oui Laffitte
Chez Mademoiselle Abbéma.

A Louise Abbéma,

 Stéphane Mallarmé

Est née le 30 octobre 1853 à Etampes, fille du vicomte Abbéma, chef de gare de cette ville. Elle fut l'élève de Charles Chaplin, Henner et Carolus Duran. Paris, elle a eu son atelier au 47 rue Laffitte (aujourd'hui disparu).
Louise Abbéma obtint son premier succès à 18 ans avec un portrait de Sarah Bernhart en 1878.medium_sarah_bernhart_louise_abbema_05.jpg
Plusieurs de ses oeuvres furent commandées par l'Hôtel de Ville de Paris, et les mairie des septième, dixième et vingtième arrondissements.
Marie-Jo Bonnet, écrit dans son très bel essai : Les Deux Amies Essai sur le couple de femmes dans l'art Éditions Blanche, Paris 2000, Marie Tellier [personnage du roman Notre Dame de Lesbos (1919) de Charles Etienne] ressemble beaucoup à Louise Abbéma, la grande amie de Sarah Bernhardt qu'elle rencontra en 1875, à vingt-deux ans, pour faire son portrait, et qu'elle ne quittera plus jusqu'à sa mort en 1923, partageant une "amitié" de quelque cinquante ans. Je dis "amitié" parce que ni Sarah Bernhardt, ni Louise Abbéma n'en diront plus, bien que Louise Abbéma ait investi une image publique de masculinité triomphante. Elle porte les cheveux courts, bien avant la garçonne, des jaquettes, des cravates, fume et adopte fièrement la devise "je veux". Elle se construit un personnage de femme artiste heureuse, volontaire, épanouie, dont l'indéniable réussite se constate encore aujourd'hui avec les panneaux décoratifs exécutés pour l'Hôtel de Ville de Paris. En revanche, elle n'a peint aucun couple de femmes. Craignait-elle de se dévoiler ou, trop occupée par sa carrière, préféra-t-elle exploiter sa facilité sans se créer de complications sociales ou esthétiques ? Ainsi, ses tentations impressionnistes sont vite abandonnées alors qu'elles lui ont inspiré ses meilleurs morceaux, comme on peut le voir au musée d'Étampes. D'où le masque agressif de la masculinité qu'elle porte dans le monde dans l'intention probable de se protéger de toute incursion indiscrète dans sa vie privée." (...)

Robert de Montesquiou,* qui l'a bien connue du fait qu'il faisait partie des proches de Sarah Bernhardt, n'hésita pas à faire allusion à sa relation avec Augusta Holmès en parlant à son sujet de "l'Abbémania de gougnotte ! "Une forme de variation de l'Ave Maria de Gounod dont Baudelaire aurait dit : “Frères, est-il besoin de vous en donner les raisons”. 

Biblographie : 

Bonnet Marie-Jo : Les Deux Amies, Essai sur le couple de femmes dans l'art, édtions Blanche, 2000

Olivia Droin, Louise Abbéma, mémoire de D.E.A. soutenu à l'université de Paris-I en octobre 1993, p. 36

Jullian, Philippe : Sarah Bernhardt, éd. Balland, 1977, p. 112

 Simon Bacchi, Catherine : Sarah Bernhardt, mythe et réalité, éd. C. Simon Bacchi, 1984.

Robert de Montesquiou : Abîmes, satire 1919 
 
 

20:55 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : Louise Abbéma, Stéphane Mallarmé, Charles Chaplin, Henner Sarah Bernhart, Robert de Montesquiou, Augusta Holmès | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

14/02/2007

Henriette Rosine Bernhardt, dite SARAH BERNARD, une femme libre

Par Bernard Vassor

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 Artiste de génie aux multiples talents écrivain, peintre, sculpteur. 

 

Sarah Bernhardt, de son vrai nom , Henriette Rosine Bernhardt, est née le 22 octobre 1844 à Paris.

Sa mère,  qui était une courtisane d'origine hollandaise, L'identité de son père, et celle de sa mère, est contestée mais la naissance de Sarah a été mal venue, sa mère, qui manifestait peu de tendresse pour elle et ne voyait que très rarement son père qui est mort en 1857. On  la confia à la garde de sa tante, ou  et elle avait une nourrice chez qui elle habitait pendant son enfance. Puis  sa  mère.confie  l'enfant à une nurse, en Bretagne.On l'a d'abord mise en pension à l'âge de sept ans. Puis après la pension, elle a fait des études au couvent des Grand-Champs à Versailles. Dans ses Mémoires, Sarah avoue avoir aimé le couvent car elle a reçu beaucoup de soutien des religieuses. C'était là qu'elle a conçu une passion pour la religion qui l'a fait vouloir consacrer sa vie à Dieu. Sa mère, cependant, avait d'autres idées. C'était le Duc de Morny, demi-frère de Louis-Napoléon et ami de la mère de Sarah, qui, lors d'une réunion de famille, a eu l'idée de l'envoyer au Conservatoire. D'abord, Sarah a lutté contre la volonté de sa famille en affirmant qu'elle voulait devenir religieuse mais on l'a, enfin, persuadée d'essayer le théâtre.

Grâce à une lettre de recommandation du duc de Morny lors de son audition pour le Conservatoire n’ayant rien à présenter, elle récita la fable de La Fontaine, "Les Deux Pigeons. Elle fut reçue malgré la médiocrité de sa prestation, sa laideur et sa maigreur excessive puis, reçue deuxième pour le prix d’interprétation. Avec l’aide du ministre Camille Doucet et du Duc de Morny, elle entra à la Comédie-Française. Son mauvais caractère la pousse à quitter le Français une première fois, pour entrer au Gymnase, à l’Odéon, revenir au Français puis repartir, faire des tournées dans le monde.De retour à la Comédie Française en 1872 elle eut de nombreux conflits avec le directeur, Emile Perrin, qui ne lui a accorda que des rôles secondaires dans les pièces. Sa soeur Régina est morte peu après. Sarah très affectée s’est acheté un cercueil dans lequel elle dprmait parfois dans un cercueil qu’elle s’était fait installer dans sa chambre, pour rappeler la mortalité de l'être humain. Elle eut de nombreux amants, dont le prince de Ligne qui fut sans doute le père de son fils Maurice. Par la suite, elle connaît plusieurs amants, également artistes comme Gustave Doré et Georges Clairin ou des acteurs tels que Mounet-Sully et Lou Tellegen.. Les drogues l'attirent de plus en plus, surtout depuis son mariage avec Ambroise Aristide Damala en 1882 , un acteur grec En 1882, elle se maria à Londres avec un acteur d'origine grecque, Aristides Damala, mais il est dépendant de la morphine et leur relation ne dure pas. Elle reste cependant son épouse légitime jusqu'à sa mort en 1889 à l'âge de 34 ans.Sarah Bernhardt se découvrit une vocation de peintre alors que Mathieu Meunier façonnait sa statue dans Le Passant. Elle fit une exposition à Londres pendant la tournée de la Comédie Française. C'est Alfred Stevens qui l'initia à la peinture. Le catalogue de ses premières œuvres mises en vente à Londres en 1879 recensait seize tableaux et neuf sculptures. Elle trouva un défenseur en Émile Zola, alors que l'on attaquait non pas la « légitimité  » de cette œuvre, mais que l'on contestait sa qualité, « une saloperie », selon Rodin. Des bronzes qu'elle avait créés furent présentés lors de l'exposition de 1900 : bronzes patinés représentant des bêtes et des fleurs chimériques, inspirés par les algues de Belle-Île et formant salière, candélabre, jardinière ou presse papiers.En 1915, elle est amputée d’une jambe l'année suivante, elle n'hésite pas à partir jouer sur le front pour soutenir le moral des « poilus ». Elle mène sa guerre en s'embarquant pour une tournée outre atlantique dont l'objectif est de convaincre les Américains de venir combattre en Europe aux côtés des Alliés.
Sarah Bernhardt était une femme engagée. Elle milita contre la peine de mort, soutent Dreyfus aux côtés de Zola et fit face aux attaques antisémites dont ellefut l'objet

LA FEMME LIBRE


Sarah Bernhardt était encore au conservatoire lorsqu'elle a accepté son premier rôle en travestie. Peu à peu, elle s'est confinée dans des rôles exclusivement masculins, elle a obtenu ses premiers grands succès en jouant des personnages d'hommes, comme le troubadour Zanetto dans " Le passant " de François Coppée, Lorenzaccio d'Alfred de Musset, ainsi qu'Hamlet et Cyrano. " On m'a souvent demandé pourquoi j'aime tant à représenter des rôles d'hommes et en particulier pourquoi j'ai préféré celui d'Hamlet à celui d'Ophelia. En réalité, je ne préfère pas les rôles d'hommes mais les cerveaux d'hommes et parmi tous les caractères, celui d'Hamlet m'a tenté entre tous parce qu'il est le plus original, le plus subtil, le plus torturé et cependant le plus.. Sarah Bernhardt a été l'une des premières femmes à pouvoir se masculiniser légalement. Elle fréquentait le salon excentrique de Nina de Villard, et c'est sans doute là qu'elle eut ce goût un peu farfelu pour domestiquer des animaux sauvages.

INEDIT :

Une lettre inédite de cinq pages à son chiffre avec emblème et devise va être mise en vente le jeudi 15 février à la salle Rossini à 14h15. (Expert Thierry Bodin)  Ce document daté d'avril 1894, est adressée à un policier chef de la sureté François Goron : "Voulez-vous déjeuner avec moi lundi. J'ai besoin de vos conseils(...) il n'y aura personne (...) je ne puis rester sous le poids des accusations faites contre moi. Je vous ai remis les lettres de Berthe Klein et de Marcel Dravant, je vous prie de me les remettre. C'est ma seule défense. Je n'ai qu'à montrer ces lettres (...)  "

Maintenant ce qui rique de fâcher :

En raison de sa vie dissolue, Sarah fut l'objet de surveillance  policière, et de nombreux rapports nous apprennent ses conquêtes masculines et féminines, amie de Marie Colombier langue de vipère qui fait paraître après une brouille les sulfureux "Mémoires de Sarah Bernhar" puis "Voyage de Sarah Bernhart en Amérique". Sarah, elle, publie : Ma double-vie. mémoires en 1907. Nous apprenons qu'elle a pour amant Basilewski qui demeure 59 rue Blanche, qui lui a laissé une somme considérable, un jeune homme nommé Connor qui avait gagné au jeu 40 000 francs lui a laissé le quart de la somme avant de repartir au régiment. De nombreux députés banquiers, hommes d'affaires de toutes sortes dépensèrent des sommes considérables pour l'entretenir. Elle eut une liaison avec l'ancienne actrice Ferraris Marie-Louise Bloy qui épousa le richissime Kowalsky.

Enfin, mais c'est une autre histoire, une grande amitié qui dura jusqu'à sa mort avec l'artiste peintre Louise Abbéma sera une autre facette de la vie de Sarah Bernhardt

12:25 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

13/02/2007

MARGUERITE BADEL DITE LA HUGUENOTE DITE RIGOLBOCHE

Par Bernard Vassor

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Photographie datée de 1860 au plus tard extraite du livre "Ces Dames"
"Oeuvre de jeunesse" du futur journaliste communard Vermorel
Une de ces trois grâces est Rigolboche au sommet de sa gloire  
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Document Ducatez 56 rue Caulaincourt Paris 
"Marguerite la Huguenote-qui sous le nom de Rigolboche a fait courir tout Paris au Petit théâtre des Délassements où l'administration de monsieur Sari avait utilisé ses talents chorégraphiques. Marguerite était une petit blonde à la figure pleine, au teint coloré, à la bouche souriante et à l'oeil joyeusement bridé. Sa coiffure à la chinoise et la simplicité de sa mise révèlent la préoccupation de l'artiste qui ne veut pas être gênéeé 
  Née en 1842 à Nancy, morte dans l'oubli, mais dans l'opulence à Bobigny en 1920. Marguerite Badel fut une danseuse très célèbre. Elle fut la reine  du Casino-Cadet, son portrait était étalé à toutes les vitrines de marchands de tableaux. Engagée aux Délassements- Comiques, à l'époque, son surnom était Marie la Huguenotte, mais cachait en réalité celui que l'on prononçait tout bas : Marie la Gougnotte (elle fut la tribade de Suzanne Lagier).Publiée en 1860, son "autobiographie" écrite en réalité par Ernest Blum et Louis Huart, la fait figurer dans la presse à côté des plus grands personnages. Ses amants étaient choisis dans la haute société. Elle en avait plusieurs à la fois. Vers 1865 elle prit énormément de poids, ce qui ne l'empêcha pas de fréquenté la salle de bal de Markowski rue Buffault où elle avait ses débuts. Elle vécut rue de Belfond, 24 rue Fontaine Saint-Georges, 15 rue Moncey.
Les Goncourt, comme vous pouvez le deviner, ne sont pas tendres avec elle 14 mai 1860 : "Le grand succès du jour : Rigolboche, à cause de la photographie où elle montre ses jambes dans toues les positions. Cela tourne à la littérature de mauvaiis lieu. Voici jjusqu'où une tyrannie abaisse le public"  15 juillet 1860 :
"Il pleut partout des petits livres, des Rigolboches tolérées, autorisées, encouragées par le gouvernement, qui se  garde bien de les poursuivre. Il réserve la police correctionnelle pour les gens comme Flaubert et comme nous. Je viens d'en lire un intitulé CES DAMES, où le mot "miché" est imprimé en toutes lettres, ce qui peut donner l'idée du reste"medium_Rigolboche_affiche_mistinguett.2.jpg
Un sursaut  de pudeur qui étonne de la part des auteurs du Journal !!!
Sortie de l'oubli en 1936 par Christian-Jacques dans un film interprété par Jules Berry et Mistinguett.

18:10 | Tags : RIGOLBOCHE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

SUZANNE LAGIER, actrice, chanteuse, lesbienne revendiquée

Par Bernard Vassor

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 Né e en 1833 (ou 1834 selon la police) à Dunkerque. Fille d'un chef d'orcheste (comme Mlle Bourgoin)    Elle a débuté aux Variétés, elle a chanté aux "Délassements -Comiques"éphémère théâtre du boulevard du prince Eugène (Voltaire), (inauguré en 1866, brulé pendant la commune 1871).D'une grande intelligence dans les affaires, on raconte qu'elle a fait beaucoup de dupes Elle compose et chante des chansons à l'Eldorado. Elle a beaucoup d'amants, mais, surtout se vante de conquêtes féminines qu'elle préfère. Un journal la compare à une "Marguerite de Bourgogne de la tribaderie"

Elle épousa (ou vécut maritalement) Napoléon Emmanuel Stéfanini surnommé Léon Sari, directeur des "Délassements" puis des Folies-Bergères. Elle  était également entretenue par un médecin, le docteur Simon Duplais. Sa liaison avec la Rigolboche faisait beaucoup jaser. Elle était très appréciée en raison de son langage ordurier, de Flaubert et surtout des frères Goncourt dont le Journal fourmille d'anecdotes scabreuses, et pornographiques.

A SUIVRE..............

Morte en 1893 

14:05 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : Bourgoin, Mlle Bourgoin, Rigolboche, Flaubert, Napoléon Emmanuel Stéfanini, Léon Sari | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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