13/01/2013
LAZARE BRUANDET, IL AIMAIT BEAUCOUP LES FEMMES, MAIS, IL NE SAVAIT PAS LES RETENIR....
PAR BERNARD VASSOR
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28/07/2012
GEORGES SEURAT, théoricien précurseur.....
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05/01/2011
Les précurseurs : le peintre Apelles de Cos, le plus grand des maîtres de l'école attique et les peintres de l'antiquité, d'après Pline l'ancien.
Par Bernard Vassor
A suivre...
10:03 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/10/2010
Un émigré roumain, Georges de Bellu
Par Bernard Vassor
Georges Bellu est né le 20 février 1828 à Bucarest (mort à Paris en 1894). Arrivé à Paris avec son frère Constantin, de façon presque clandestine entre 1851 et 1856, nous ignorons tout des premières années de leur présence à Paris. Cousin du prince Bibesco, George de Bellu francisa son nom, pour s'appeler Bellio. Médecin homéopathe, dilettante (comme Gachet). Amateur d'art, il fut l'un des tous premiers à acheter des toiles impressionnistes.
Il joua un rôle important dans la carrière artistique de nombreux peintre, comme Monet, Pissaro, Renoir et bien d'autres comme en témoigna Gustave Geffroy, et cela sans aucun soucis de spéculation.
Après le fameux Krak financier de "l'Union Générale" la crise financière s'abattit aussi sur certains marchands de tableaux. Durand-Ruel ne pût plus s'assurer l'exclusivité des Monet, Renoir etc..Un nouveau venu Georges Petit prit la relève, ainsi que Théo van Gogh qui aura Claude Monet sous contrat. Après la mort de Théo, les propriétaires de la galerie Boussod-Valadon demanderont au successeur de van Gogh (Michel Manzi), de se débarrasser de ces "cochonneries", en parlant des tableaux de Monet qui "encombraient" la mezzanine de la galerie du 19 boulevard Montmartre.
Pendant la Commune de Paris, le docteur présenta Renoir à son cousin le prince Bibesco, afin de lui accorder un laisser-passer pour traverser les lignes versaillaises, afin prétend Auguste, d'aller peindre des paysages de campagne. Côté communard, c'est à Raoul Rigault le procureur de la Commune de Paris qu'il connaissait depuis les années 68, dans le salon de Nina de Villard qu'il obtint ce passeport...
Les frères Bellio habitèrent rue de la Grange Batelière, puis rue des Martyrs. Un article du catalogue d'exposition indique :
"au numéro 8 de la rue Laffitte, la galerie Bernheim jouxte celle de Durand-Ruel (...) un peu plus loinau coin de la rue Laffitte et de la rue Lafayette, se trouve le marchand de couleurs et de tableaux Louis Latouche, un peu plus au nord, rue Clauzel, la boutique du père Tanguy, enfin, ruez Notre-Dame-de-Lorette Alphonse Portier, courtier et gérant de la quatrième exposition impressionniste"
Familier du café de la Nouvelle Athènes, il rencontra Manet, Degas, le formidable Marcelin Desboutin, injustement méconnu, Camille Pissarro, l'écrivain irlandais George Moore*, Villiers de l'Isle Adam, qui était le maître incontesté du café de la place Pigalle, Toulouse-Lautrec et bien d'autres encore.
Il n'est pas impossible qu'il y ait rencontré Vincent van Gogh.
George Moore par Manet
Habitué aussi du café Riche du boulevard des Italiens, un biographe de Renoir raconte que lorsque celui-ci était dans la gêne, il prenait un tableau sous son bras, et allait soit chez Tortoni, soit au café Riche pour rencontrer de Bellio, qui lui achetait sa toile, sans parfois presque la regarder.
*George Augustus Moore, Confessions d'un jeune anglais (1889) Paris Savine éditeur, paru en 1888 en anglais sous le titre : Confessions of a young man.
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21/07/2010
Nicolas-Louis de Lacaille: un jésuite, la tête dans les étoiles.
Il a ouvert les yeux à Rumigny, dans le ciel des Ardennes en 1713, et les a fermés à Paris 47 ans plus tard, un jour de pleine lune. Orphelin de bonne heure, il fut le protégé du duc de Bourbon D'abord destiné à l'état ecclésiastique chez les jésuites, il obtint après de brillantes études de bachelier en théologie, à 25 ans, le poste de professeur de mathématiques au collège Mazarin. Il avait obtenu un logement à l'observatoire Après avoir été l'élève de Cassini, il le seconda dans ses travaux. Entre 1739 et 1740, Cassini et Lacaille effectuèrent une seconde mesure de la Méridienne. Cassini décida de baliser la ligne méridienne par 96 « mires » ou obélisques, dont il n'en reste plus que trois aujourd’hui : à Montmartre près du Moulin Radet, à Manchecourt et sur la commune d’Orveau-Bellesauve. Ensuite il entreprit de recenser et de vérifier le catalogue d'étoiles. Il en dénombra plus de 10 000 et découvrit 14 constellations nouvelles Après avoir décrit le ciel avec une exactitude remarquable, il se rendit au Cap de Bonne Espérance pour observer le ciel austral. Il poursuivit ses études l'île de France (Maurice) et à l'île Bourbon (de la Réunion) A son retour, il se livra à de nouveaux travaux. Il nous a laissé une somme considérable de travaux scientifiques, traitant aussi bien de l'astronomie, de la mécanique, et de l'optique, avec une telle précision que les recherches postérieures n'ont fait que les confirmer. C’est ainsi qu’à la suite de ses découvertes, plusieurs emplacementsd’étoiles ou corps célestes portèrent les noms de Lacaille : le cratère lunaire Lacaille, l’étoile Lacaille 87, l’astéroïde Lacaille etc..
Membre de l'Académie des sciences depuis 1741, il avait obtenu que le gouvernement français "pensionnat" ses travaux sur les réfractions astronomiques. Il publie en 1744 : "Les projections et les circonstances d'une éclipse" Lacaille est le découvreur du mouvement de la ligne des abscisses, sur une nouvelle théorie du soleil, où il commença à tenir compte de l'influence sur la terre de la lune,, Jupiter et Vénus. Son ouvrage le plus important est :"Astronomiae fundamenta" publié en 1757.
A propos de la mire de Montmartre :
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2006/12/...
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24/05/2010
La palette de Cézanne
Par Bernard Vassor
La palette de Cézanne
(Le « toqué d’Aix » selon ses voisins)
« Dans le peintre il y a deux choses,
l’œil et le cerveau, tous deux doivent s’entraider :
il faut travailler à leur développement mutuel ;
à l’œil par la vision sur nature,
au cerveau par la logique des sensations organisées,
qui donne les moyens d’expression »
La palette de Cézanne était composée ainsi à la fin de sa vie :
Les jaunes :
Jaune brillant
Jaune de Naples
Jaune de Chrome
Ocre jaune
Terre de Sienne naturelle
……………………………………………
Les rouges :
Vermillon
Ocre rouge
Terre de Sienne brulée
Laque de garance
Laque carminée fine
Laque brûlée.
……..
Les verts :
Vert Véronèse
Vert émeraude
Terre verte.
…………
Les bleus :
Bleu de cobalt
Bleu d’outremer
Bleu de Prusse
Noir de pêche.
………
Comme on peut le constater, les théories de Chevreul et de Charles Blanc sont respectées, la composition colorée est répartie selon le cercle chromatique, selon Emile Bernard : « De telle sorte que, du blanc d’argent qui en forme le sommet, jusqu’à la base qui en est le noir, elle passe par une parfaite gradation des bleus au vert, et des laques aux jaunes. Une telle palette a l’avantage de ne popint pousser à trop de mélanges et de donner beaucoup de relief à ce que l’on peint, car elle permet les écarts du foncé et du clair, c'est-à-dire les contrastes vigoureux ».
Quelques temps avant sa mort, Cézanne a déclaré à Maurice Denis : « Jai voulu faire de l’impressionnisme quelque chose de solide et de durable comme l’art des musées »
Monet était le seul peintre vivant pour il avait une grande estime.
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10/04/2010
PAUL SESCAU PHOTOGRAPHE ET VISIONNAIRE
Par Bernard Vassor
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11/08/2009
Bing et l'Art japonais
L’immeuble de la rue de Provence construit au 18ème siècle étant trop petit, Bing demanda à l’architecte Louis Bonnier de lui construire un immeuble à l’angle de la rue Chauchat (n°19) et de la rue de Provence (n°22) pour accueillir de nouvelles œuvres dans un genre inconnu alors. Ce sera le premier lieu au monde consacré à l’Art Nouveau. Il voyagea aux Etats-Unis, en Angleterre, en Belgique, au Japon bien sûr, pour propager les nouvelles techniques artistiques et industrielles.
Il mourut en 1905, laissant à son fils Marcel un immense empire.
L’immeuble « Art nouveau » démoli dans les années 1925, a été remplacé par un autre style « Art Déco » ! C’est aujourd’hui un bureau de poste.
L'ukiyo-é «C'est dans le livre et dans l'estampe plus qu'en ses oeuvres peintes, que l'Ecole d'Ukiyo-é déroule tout le spectacle de la vie populaire. Elle note les faits et gestes de chaque classe-de la société, depuis l'ouvrier citadin et le fruste travailleur des champs jusqu'à la multitude bourgeoise et les classes supérieures de la société. Elle peint le mouvement confus et pittoresque des foules dans l'enfilade des rues ou dans les cours de temples, parées de fleurs de fête; elle s'attache tour à tour aux joies naïves et turbulentes de la troupe enfantine, aux tendres effusions des amoureux, aux fastes du théâtre, aux fêtes lascives et étincelantes du quartier de Yoshiwara; tous les aspects de cette vie bon enfant lui offrent des sujets sans fin: les excursions sous les cerisiers en fleurs, les retours animés de fête, divertissements sur l'eau, voyages par la grande route, cortèges brillants de grands seigneurs, les promenades nocturnes, égayées de mille rouges lanternes, les joyeuses culbutes dans la neige, les rondes échevelées à la folie. Et c'est cet art de retracer de façon palpitante toute cette vie japonaise, de montrer à la fois l'éphémère de ces existences frivoles et l'éternel amour des grands spectacles de la nature; le don d'impressionner par les péripéties d'un drame sauvage ou de charmer par l'idyllique chanson d'une petite cigale dans l'herbe; l'habile façon de saisir en plein mouvement chaque étre au passage, avec l'allure typique qui le différencie de ses semblables; c'est tout cet art pimpant, où durant plus d'un siècle s'étaient mirées les mœurs d'un peuple exubérant: c'est toute cette Ecole d'Ukiyo-é, qui prend sa forme ultime et immuable dans le génie de l'immortel Hokusaï.» SAMUEL BING, L'Art japonais avant Hokusaï : La Revue Blanche, Paris, premier semestre 1896 |
Quelques notes sur le japonisme :
Dans le désordre : les premiers amateurs en France
Charles Baudelaire, Philippe Burty (qui a inventé le mot japonisme) Les Goncourt, qui prétendent avoir été les premiers collectionneurs français.
Le magasin Bing rue Martel puis 19 rue Chauchat, Hayashi Tadamassa rue de la Victoire, les Sichel rue Pigalle. Madame Langweil place Saint Georges, Champfleury, qui est de toutes les coteries.
MagasinS : des boutiques de produits extrême-orientaux existaient à Paris en 1855, particulièrement La Porte Chinoise, fondée sous la Restauration ; mais on n'y voit apparaître des produits japonais qu'à partir de 1860. Ce n'est pas la Porte Chinoise, mais la boutique de curiosités de M. et Mme Desoye que Champfleury évoquée plus bas, boutique qui fut bien le lieu de réunion du cénacle dont Champfleury faisait partie. Les plus fanatiques connaissaient d'autres adresses, particulièrement celle de la Porte Chinoise, située , 33 rue Vivienne (53, selon un tampon retrouvé au dos d'une estampe ayant appartenu à Vincent van Gogh.
Le 8 juin 1861, le Journal des Goncourt contient cette indication : "J'ai acheté l'autre jour à la Porte Chinoise des dessins japonais, imprimés sur du papier qui ressemble à une étoffe, qui a le moelleux et l'élastique d'une laine. Je n'ai rien vu de si prestigieux, de si fantastique, de si admirable et poétique comme art.."
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17/06/2009
Hokusaï, l'inventeur de la "Mangwa"
Par Bernard Vassor
Gakyōjin, signifiant « le Fou de dessin »
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25/05/2009
Le mime Marceau : Bip pour les intimes.
Par Bernard Vassor
21:04 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
30/03/2009
Des synestésistes à l'insu de leur plein gré.....
Origine physiologique de l'Impressionnisme :
"— Le préjugé du dessin. Étant admis que,
si l’œuvre picturale relève du cerveau,
de l’âme, elle ne le fait qu’au moyen de l’œil
et que l’œil est donc d’abord, tout comme l’oreille en musique."
(Synestésie : simultanéité de sensations de deux organes)
............
C’est au père Athanase Kircher( 1601-1680 ) né à Geisa près de Fulda qui entra chez les jésuites de Mayence. Savant universel, il a été le premier à tenter de déchiffrer les hiéroglyphes égyptiens. On lui attribue l'invention de la lanterne magique, de la machine à écrire, et de l'orgue mathématique (précurseur de l'ordinateur ?) professeur de mathématique à qui l’on doit les premières recherches scientifiques sur ce que l’on nommera plus tard « la synesthésie »Il établit que les couleurs auraient leur propre harmonie et que le son et la lumière ne seraient qu’un seul et même phénomène. Le père jésuite Athanase Kircher dans la théorie musicale de l’époque, cherche à réunir les intervalles des notes de la gamme de 6 notes (hexacorde) et des émanations colorées. Le blanc est l’unisson, l’or, la quinte etc..) Parmi le nombre de travaux importants, il consacre un ouvrage spécialement consacré à la couleur : « Le grand art de la lumière et de l’ombre » Ars Magna lucis et umbrae ). Kircher considère la couleur comme l’authentique produit de la lumière et de l’ombre. La couleur est une « lumière ombrée » et tout ce qui est visible dans le monde ne l’est que par une lumière ombreuse ou par une ombre lumineuse.
.......
Un autre jésuite, le Père Louis-Bertrand Castel né à Montpellier (1688-1757) publie quelques ouvrages scientifiques originaux : Traité de la pesanteur universelle (1724),La Mathématique universelle (1738), Optique des couleurs (1740) et, dans Nouvelles expériences d'optique et d'acoustique 1735), il décrit une machine de son invention : LE CLAVECIN OCULAIRE (de telle manière qu'un sourd puisse jouir et juger de la beauté d'une musique et réciproquement qu'un aveugle puisse juger par les oreilles.)au moyen duquel il prétendait en variant les couleurs, affecter "l'organe de la vue comme le clavecin affecte celui de l'ouïe par la variété des sons." L'art de peindre les sons et toutes sortes de musique (1725)
Un théologien, le Père Marin Mersenne (1588-1648) établit le premier les principes de la synesthésie entre l'ouïe et la vue.La note grave est représentée par la couleur noire, la note la plus aiguë est le bleu qui s'évapore comme s'il retournait vers le ciel la dominante est le vert, la note la plus agréable. On doit veiller dans la suite des sons ait une égale beauté dans la liaison des couleurs. Il indique également que les genres de la musique grecque diatonique =vert,
chromatique=jaune, en harmonique=rouge. Les notes les plus aiguës sonnent clair, les graves ont l'air sombre.
Sa théorie s'applique aussi au domaine instrumental : bleu pour la basse, jaune pour la flûte, rouge pour la trompette et le violon. Rouge qui correspond au sol, est la quinte le caractère violent du rouge est défini. Le jaune correspond au mi .
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20/02/2009
Rodolphe Bresdin, étrange, extravagant, inexplicable.... Suite
Par Bernard Vassor
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03/02/2009
FRANCOIS-ANDRE ISAMBERT UN PRECUSEUR ABOLITIONNISTE
PAR BERNARD VASSOR
François-André Isambertest né à Aunay (Eure et Loire) le 28 novembre 1792. Après la réouverture des églises, il fut employé comme enfant de coeur à la cathédrale de Chartres. Mais au cours de ses études dans cette ville, il prit (provisoirement) des distances avec la religion. Envoyé à Paris faire ses humanités au Lycée Impérial (Louis le Grand) où il fut un élève brillant. Elève de Gail, il participa grandement à "
de géographie ancienne". Après avoir été clerc dans une étude, il prit en 1818 une charge d'avocat à la Cour de Cassation et au conseil du roi. Il entreprit de s'attacher à deux causes, celle de la liberté religieuse, et celle de l'affranchissement des esclaves dans les colonies, ce qui lui valut les surnoms de prêtrophobe et de négrophile,injures données par une presse particulièrement réactionnaire. Dès 1823 il soutint dans des procès qui durèrent 5 ans, des déportés et des condamnés de la Martinique, qui se termina par la reconnaissance des droits civils des hommes de couleur et toute une série de réformes dans le droit colonial. Il obtint (en 1829) dans de nombreux procès l'abrogation de lois qui dans l'armée condamnait à des peines excessives (le bagne) le vol entre camarades, et l'abolition de cours prévôtales dans les colonies, et en France fit supprimer les condamnations relevant de sentence "véhémentements soupçonnées". Élu député après la révolution de 1830, il siégea constamment à la gauche de la chambre. Il fut le fondateur de la Société des Abolitionnistes de Pariset prit part à toutes les initiatives visant la législation criminelle sur la traite et l'esclavage, luttant contre le pouvoir ecclesiastique qui entrenait contre lui les haines des hommes partisans du maintien de la traite négrière et de l'esclavage. La révolution de 1848 qui voyait le triomphe de ses idées, provoqua curieusement chez lui un profond changement politique. Il se présenta à la dépiutation dans l'Eure-et-Loire avec le soutien du clergé et des ecclésiastiques et fut élu en siégeant sur les bancs de la droite. Opposé au suffrage universel, membre de la commission des cultes, il demanda véhémentement la suppression des clubs. Il soutint le général Cavaignac et approuva les massacres de juin....Après le coup d'état du 2 décembre, il devint sous-doyen à la Cour de Cassation, et servit docilement le nouveau pouvoir. Il est mort à Paris le 13 avril 1857, après s'être converti au protestantisme
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05/01/2009
Dominique Vivant Denon précurseur de l'égyptomanie
Par Bernard Vassor
Le baron Dominique Vivant Denon(1747-1825), était ambassadeur à Naples à la date de parution de Point de Lendemain, et ne s’est sans doute pas soucié de revendiquer ce récit très… léger.
Denon était un personnage étrange, qui eut une carrière bizarre. A la fois artiste, diplomate et courtisan. Il écrivit des pièces pour les dames de la Comédie-Française (Julie ou le bon père), ami du peintre François Boucher, il cultivait l’art de la moquerie et des plaisanteries où la flagornerie cachait des piques cruelles. Il faisait preuve d’une bravoure , ou inconscience, à une époque difficile, où il fallait garder la tête sur les épaules. Il conquit d’abord les bonnes grâces du roi Louis XV en allant se poster tous les jours sur son passage, se faisant ainsi remarquer. Il fut chargé du soin de la collection de pierres gravées de la Pompadour. Il obtint une charge de gentilhomme ordinaire et fut envoyé en mission à Saint-Pétersbourg. Là, il fit une grande collection de maîtresses, menant une vie de débauche. Ensuite, il se rendit en Suisse où il rencontra Voltaire à Ferney. Il accompagna ensuite des artistes en Italie pour réaliser le texte d'un ouvrage commandé par l'abbé de Saint-Non et paru sous son nom seul, dont on peut dire qu'il fut "le nègre" : "Voyage pittoresque ou Description des Royaumes de Naples et de Sicile de l'Abbé de Saint-Non". Il resta à Naples, pour occuper les fonctions de secrétaire d'ambassade A la mort de Louis XV , il passa au service du comte de Vergennes qui l’envoya en mission en Suisse puis à Naples, ville qui lui convenait mieux sur le plan sentimental et amoureux. Revenu à Paris, il se mit à la gravure à l’eau-forte qu’il utilisa pour les dessins qu’il avait rapportés de ses voyages. A son retour, il vendit au roi une collection de vases étrusques, ce qui lui permit d'entrer à l’Académie de peinture et de sculpture comme graveur. Reparti pour Veniseà la recherche de nouvelles pièces pour sa collection, il fréquente le plus important salon littéraire d'Italie, de l'envoûtante Isabella Teotchi, une femme extraordinaire d'une très grande beauté, dont il tomba amoureux. Accusé d'espionnage et apprenant que ses biens avaient été confisqués en France, il prit peur et s’enfuit en Suisse, puis, le courage lui étant revenu, il revint à Paris, où il se montra aux côtés du peintre David, l’ami de Marat qui le prit sous sa protection. Puis, il frut un familier de la maison de Julie Carreau, la première femme de Talma, rue Chantereine (aujourd'hui rue de la Victoire) que Joséphine de Beauharnais lui avait louée, et par hasard Dominique Vivant Denon se lia avec un jeune homme plein d'avenir nommé Buonaparte.
.......
Enrôlé dans l’expédition d’Egypte, sous les ordres du général Desaix, il embarqua à Toulon en 1798. Il se trouvait toujours aux avants-postes, bravoure ou insouciance ? Il se fit admirer pour son audace et sa façon d’être toujours le premier au feu, malgré son âge. Il avait cinquante ans, il passait son temps à dessiner les scènes de batailles qu'il crayonnait au son du canon, des dessins admirables d'architecture monumentale, des portraits de personnages et des scènes de rues, permirent la publication de quelques trois cents dessins exécutés en Egypte accompagné d'un texte qu'il rédigea entièrement à son retour à Paris : « Expédition d’Egypte » qui obtint aussitôt un succès considérable. Bien sûr, l'ouvrage fut dédié au Premier Consul. Tout était de lui, textes et dessins. Bonaparte le nomma en 1802, directeur général des musées impériaux. C'est ainsi qu'il fut le premier directeur du musée du Louvre.
Il suivit l'armée de Bonaparte, et recueillit dans les pays conquis un grand nombre d'objets d'art qui enrichirent les musées nationaux. L’arrivée des Bourbons le privèrent de son poste, et le baron retourna à la vie civile et se mit à classer un nombre considérable de matériaux pour entreprendre une « Histoire de l’Art ». La mort interrompit cette oeuvre colossale. Ses deux neveux, seuls héritiers éparpillèrent sa collection, et utilisant ce que les éditeurs appellent aujourd'hui "des fonds de tiroirs", pour faire feu de tout bois, firent publier des lithographies de leur oncle dans un ouvrage intitulé : "Monuments des Arts du dessin" décrits et expliqués par Amaury-Duval, prix cinq cents francs, chez Brunet Denon(un de ses neveux) 18 rue Sainte-Anne. Firmin Didot 1829
Dans le livre Histoire d'Os et autres abattis. de Clémentine Portier Kaltenbach , nous apprenons comment Vivant Denon se constitua certaines pièces de de son "Panthéon personnel", le très étonnant et macabre reliquaire.
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14/12/2008
LES PRECURSEURS : de la peinture et de la couleur
Par Bernard Vassor
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29/11/2008
Histoire de la photographie, Ernest Lacan, un précurseur le la presse scientifique consacrée aux Beaux-Arts et à la photographie.
Par Bernard Vassor
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23/11/2008
Le père de"La Caricature" française : Charles Philipon et la presse parisienne au 19° siècle
Par Bernard Vassor
"La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique". Le Roi-citoyen ayant proclamé la liberté de la presse à son arrivée au pouvoir, Philipon lança avec cet hebdomadaire une critique féroce du régime. Dans les premiers numéros, Balzac était l'unique rédacteur (du moins le croit-on, ses articles paraissaient anonymement, ou bien sous un nom d'emprunt). Les principaux illustrateurs étaient ceux si l'on peut dire qui furent les plus illustres de ce temps : Traviès, Daumier, Gavarni, Achile Devéria, Charlet et bien d'autre.. Le succès fut immédiat et immense. Mais, les foudres du royaume qui se fissurait, s'abattirent sur Philipon, les procès s'accumulèrent les amandes et les peines de prison nefirent pas reculer notre bouillant journaliste qui dirigeait le journal depuis sa prison de Sainte-Pélagie. Avec Daumier qui le rejoignit dans sa geôle, il eut l'idée de lancer un quotidien. Le premier numéro du 'Charivari" parut en 1832, bien que ses fondateurs soient toujours au cachot en décembre 1832. A peine libéré, Charles publia des portraits-charges de "la chambre non prostituée". Pour payer les amendes et contourner les interdictions, il créa une "Association pour la liberté de la presse" qui lui permettait de vendre les lithographies des caricatures qui venaient d'être condamnées.
L'attantat de Fischi fut le prétexte pour interdire les journaux, et promulguer une loi parapluie punissant "les offenses à la personne du roi et des attaques contre le gouvernement".
Ce fut la fin de la publication de "la Caricature" . Le Charivari qui ne pouvait plus s'en prendre aux hommes politiques, dût se contenter de prendre pour cible les hommes d'affaires opportunistes ou les financiers véreux. C'est ainsi qu'est né le personnage de Robert Macaire, parfait exemple de caricature visant à stigmatiser un courant de pensée.
Après 1848, Philipon vendit le Charivari, avec Nadar, un jeune homme aux talents divers, il créa "le Petit Journal pour rire" qui changea de nom en 1856 pour devenir le "Journal amusant"où Gustave Doré et Félix Braquemont apportèrent leur talent.
Parralèlement, il fit fabriquer des papiers peints comiques, en souvenir de son père sans doute.
Après le rétablissement de la censure impériale après le coup d'état du 2 décembre le journal perdit son agressivité à l'égard du pouvoir. C'est son fils Eugène Philipon qui prit la succession en 1862. Nadar quitta les journaux de Philipon, qui, plus jamais ne s'attaquèrent aux pouvoirs en places, aux financiers véreux et aux "montreurs d'ours" de toutes sortes, perdit son âme, mais, connut beaucoup de nouveaux abonnés......
12:04 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : balzac, aubert et cie, galerie véro-dodat | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/11/2008
L'Art de la couleur : un précurseur M. Pierrepoint-Greaves
PAR BERNARD VASSOR
17:05 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/10/2008
Louis-Denis Caillouette créateur d'une école de dessin et de sculpture gratuite pour les ouvriers, en plein coeur du faubourg Saint-Denis
PAR BERNARD VASSOR
Le docteur Gachet donna quand à lui de 1865 à 1876, des cours non rétribués d'anatomie artistique à l'école municipale de dessin et de sculpture du X° arrondissement, 19 rue des Petits-Hôtels, école dirigée par le statuaire Justin Lequien.
Il n'y a pas dans le dixième de voie, de place ni le moindre petit recoin rendant hommage à ces bienfaiteurs de l'arrondissement qui pourtant le mériteraient bien !!!
23:19 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : louis-denis caillouette | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
09/10/2008
"LE VRAI-VIDE-BOUTEILLE-DE-L'ART" : L'AUBERGE GANNE A BARBIZON
PAR BERNARD VASSOR
06/10/2008
UN AMI DES IMPRESSIONNISTES : LE DOCTEUR GEORGES DE BELLIO
PAR BERNAR VASSOR
Né en 1828 à Bucaresst, mort à Paris en 1894.
Tous les historiens de l'art s'accordent pour dire que les débuts à Paris avec son frère Constantin (qui se suicida dans une chambre d'hôtel en 1875) dans les années 1850 sont un mystère. On signale toutefois sa présence à la vente à l'Hôtel Drouot de l'atelier Delacroix en 1864. Les frères vivent tout d'abord rue de la Grange Batelière, non loin des galeries de la rue Lepelletier, de la rue Laffitte et des restaurants des boulevards.On le dit parent du prince Bibesco. Nous savons, par des anecdotes rapportées, qu'il connut Renoir dès 1871. Celui-ci, avait pendant la Commune de Paris demandé à Raoul Rigault (qu'il connaissait du salon de Nina de Callias) de lui obtenir un laisser passer pour se rendre à Versailles pour affaire de famille disait-il. A Versailles, il obtint du prince Bibesco, par l'intermédiare de de Bellio un autre laisser passer pour franchir le pont-levis pour revenirr à Paris. Ses amis racontent que lorsque Renoir avait des besoins pressants d'argent, il prenait une toile sous son bras, et allait rôder sur les boulevards où il était certain de rencontrer "le docteur" au café Riche ou à la Maison Dorée. De Bellio lui achetait toujours sa toile sans sourciller. Docteur sans diplôme, de Bellio homéopathe *comme le docteur Gachet(qui lui avait obtenu sa thèse de médecine à Montpellier) il soignait gratuitement ses amis, et il fut appelé au chevet de bon nombres de peintres ou de leur famille. Il assista Manet au cours de sa dernière maladie, mais l'homéopathie ne lui fut d'aucun secours comme vous le savez... Il fut comme Gachet, le médecin de Renoir, de Pissarro et de sa mère. C'est à la première vente Hoschédéque de Bellio marqua son goût pour les toiels de Monet qu'il encouragea. Il fréquentait les marchands Durand-Ruel, Latouche à l'angle de la rue Laffitte et de la rue de Provence, une boutique d'un petit marchand de couleurs de la rue Clauzel, un certain Julien Tanguy, Alphonse Portier qui fut à la fois marchand de couleurs puis courtier en peinture et gérant d'une exposition impressionniste. Il est également client d'une galerie anciennement Goupil19 boulevard Montmartre, tenue par un nommé van Gogh Théo. Habitué du café "La Nouvelle Athènes" dont il devint le voisin en s'installant 66 rue des Martyrs, puis au 2 rue Alfred Stevens où il rendit son dernier soupir.
Je rappelle aux "neuvièmistes de Paris" que Christian Friedrich Samuel Hahnemann habitait et donnait des consultations 4 rue de Parme.C'est là, qu'appelé en consultation par Victor Schoelcher pour soigner la fille mourante de son ami Ernest Legouvé, il accomplit "le miracle" qui lui donna la célébrité....
09:54 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : monet, manet, pissarro, renoir, julien tanguy, docteur gachet, hoschédé | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/06/2008
JOHN CONSTABLE, UN MAITRE POUR LES ROMANTIQUES ET LES IMPRESSIONNISTES
Par Bernard vassor
"Le monde est vaste, il n'y a pas deux jours
qui soient semblables? ni même deux heures"
John Constable
"ADMIRABLE ET INCROYABLE "
"Ce Constable me fait un grand bien"
Delacroix au salon de 1824.
Voilà une phrase qui pourrait certainement être placée dans la bouche de n'importe quel impressionniste.
John Constable (1776-1837) un paysagiste, fut parmi les premiers à utiliser une palette claire, et à travailler "sur le motif". C'est un de ses compatriotes un peintre "médiocre" Joseph Farington qui exhorta son ami à travailler directement d'après nature.Son influence est considérable, sur Paul Huet et Delacroix. Ses expositions ont été vues à Paris dès 1824. Charles Nodier qui a vu une exposition à Londres en 1821, déclare, admiratif : "C'est de l'eau, du ciel et de l'air". C'est Arrowsmith, un cafetier de la rue Saint-Marc qui conserve dans son échoppe des toiles de son ami, qui font l'admiration de peintres tels Diaz, Rousseau, Corot et Daubigny. C'est ce dernier, qui à Londres pendant la guerre de 1870, fera connaître à Monet celui qui l'avait le plus influencé. Pissaro réfugié lui aussi rencontra Monet à Londres et ils visitèrent ensemble les musées. Pissarro déclara dans une lettre : "Nous étions surpris surtout par les paysagistes qui étaient oplus près de nos recherches en plein air, la lumière et les effets fugitifs"*Sisley, un homme d'affaire décida de devenir peintre en découvrant des toiles de Constable et de Turner.
Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, Denoël 1979.
Constable, Le choix de Lucian Freud, galerie nationale du Grand Palais, Janvier 2003
A SUIVRE......
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