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23/03/2008

LE PARADOXE ARTHUR MEYER, homme de presse, journaliste, FONDATEUR DU MUSEE GREVIN

PAR BERNARD VASSOR

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Arthur Meyer dans son bureau de la rue Drouot (4)
Né en 1844 au Havre, mort à Paris en 1924.
Il fit des études au collège Bonaparte (lycée Condorcet) puis des études de droit. Il fut clerc chez un avoué : maître Chain, qui devient pendant le second Empire, maire du neuvième arrondissement.
En 1862, il fréquenta les salons de Blanche dAntigny, reine de la bicherie parisienne (un des deux modèles de Zola pour le personnage de Nana)  et devint un temps son secrétaire particulier, lui permettant ainsi grâce à ses relations, une ascension rapide dans le monde du journalisme. Puis c'est un personnage sulfureux qui le prit à son service :Janvier de la Motte., dont j'ai déja raconté les aventures scandaleuses.
En 1869, il entra en qualité de chroniqueur mondain dans le journal fondé par Edmond Tarbé et Henry de Pène.
En 1870, il devint secrétaire du Comité plébiscitaire, il se dit (très sérieusement) ensuite une victime du 4 septembre  !Car on lui avait promis la sous-préfecture d'Yvetot....

Il s'était retrouvé dans le camp des boulangistes, puis des antidreyfusards comme ses abonnés du Gaulois. Il s'était battu en duel avec Drumont qui l'avait éreinté dans son pamphlet antisémite « La France juive » et surnommé "Juda Meyer". Converti au catholicisme, au boulangisme et au monarchisme après avoir été un farouche bonapartiste, cela ne l’empêcha pas d'avoir maille à partir avec « La Libre Parole » et « L'Action française ».Antisémite, malgré ses origines (son père avait été rabin à Strasbourg), il a justifié ses positions dans un livre de mémoires : "Ce que mes yeux ont vu",(Plon-Nourrit 1912) sa conversion et son mariage avec une descendante d'une des plus illustres familles de l'aristocratie française.

Réconcilié avec Edouard Drumont, il approuve bruyamment ses écrits antisémites les plus féroces. Il affirme que l'antisémitisme a été créé par le "drefusisme"

Ennemi farouche d'Emile Zola qu'il poursuivit de sa haine même après la mort de l'auteur des Rougon Macquart il fut exaspéré par sa panthéonisation. Un autre ennemi d'Arthur Meyer qu'il poursuivit de sa haine fut Arthur Ranc (qui fut lui aussi maire désigné du neuvième arrondissement après le 4 septembre, puis élu délégué de ce même arrondissement à la Commune de Paris, aussitôt démissionnaire)

C'est ainsi que l'on apprend par les mémoires d'Arthur Meyer, que Ranc fut l'auteur de mots d'ordre et de phrases passées à la postérité : "la jésuitière de l'état-major", "messieurs prêtres", "la faction romaine" ou "la vérité est en marche". Il le trouvait un adversaire redoutable, "inaccessible à toutes les tentatios, ennemi de luxe (...) rompu à tous les jeux de la plume et de l'épée". PLus grave encore à ses yeux, Ranc fut à l'origine avec Scheurer-Kestner de la demande de révision du procès Dreyfus.

Le musée Grévin 

Quand vers 1880 Arthur Meyer décida de créer un musée de cire, il entreprit de monter une société anonyme au capital d’un million de francs que des amis vont compléter les fonds qui manquaient au directeur du Gaulois. Ce fut l’architecte Esnault-Pelterie qui a été chargé de la construction du musée et des annexes pour les ateliers de sculpture de moulage et de confection.. Ne tenant pas à donner son nom à cet établissement, le conseil d’administration décide de donner le nom d’un artiste connu du moment, pas très compétent bien sûr, mais peu importe, on lui adjoint un adjoint. Après bien des chicanes, assignations procès, une réunion de conciliation permet un accord, et le 29 août 1883, Alfred Grévin fut nommé Président de la Société du Musée .
Le journal « le Moniteur » raconte : --. Le jour de l’inauguration, le Tout-Paris se presse autour d’Alfred Grévin qui pose en plastronnant, debout, un crayon à la main, appuyé sur une console, le béret enfoncé sur la tête en arrière ».
Jusqu'à son dernier jour, il affirma Dreyfus coupable, et ne renia aucun de ses actes.

Sa petite fille Odette Carasso a  rédigé une biographie honnête de son aïeul :

Odette Carasso, Arthur Meyer, Directeur du Gaulois. Un patron de presse juif, royaliste et antidreyfusard, Éditions Imago, 2003    

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08/03/2008

Guide des sources de la Commune de Paris et du mouvement communaliste

PAR BERNARD VASSOR

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Guide des sources de la Commune de Paris et du mouvement communaliste

(1864-1880)

La Documentation française, ISBN : 978-2-11-006548-3

Ce guide est le résultat d’enquêtes réalisée par une équipe scientifique, avec le concours de la direction des Archives de France, des Amis de la Commune de Paris et le soutien de la ville de Paris. Les sources qui ont été recensées sont celles qui sont conservées dans des bibliothèques, des musées, des services d’archives publics et privés de la région parisienne. L’ouvrage est accompagné d’une introduction détaillée présentant les richesses et les limites des fonds selon les thèmes et les institutions.

Le Guide des sources de la Commune et du mouvement communaliste, aborde la Commune à partir d’un contexte chronologique plus vaste, qui court de l’Empire libéral à l’amnistie pleine et entière des insurgés tout en retraçant les principaux jalons de cet évènement majeur du XIXè siècle.

René Bidouze a assuré la coordination générale de l’équipe scientifique et les liaisons avec la direction des Archives de France et la ville de Paris.

L’équipe scientifique : Rémy Vallat, Pierre-Henri Zaidman, Marcel Cerf, Sophie Delmas, Quentin Dupuis. Richard Wagner et Alban Ansel pour la saisie des archives de la préfecture de Police de Paris. Georges Aillaud, Jacqueline Duvaudier, Thérèse Gourmaud, Jacqueline Hog, Micheline et René Nebut, Pierre Passeron, et Bernard Vassor pour l‘exploitation des réponses des services départementaux et communaux dans les services d‘archives, dans les musées et les bibliothèques, et à la relecture des textes.

Recherche et établissement du cahier iconographique : Bernard Vassor

Jacqueline Duvaudier est décédée en mars 2006, Jacqueline Hog en février 2007.

Avant publication, les textes ont fait l’objet d’une concertation approfondie entre l’équipe scientifique et les services de la direction des Archives de France ( Martine de Boisdeffre, directrice des Archives de France, Aurélia Rostaing, et Pierre Fournié ont oeuvré efficacement au suivi de la réalisation de ce guide.

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01/03/2008

DATES ANNIVERSAIRE POUR LE MOIS DE MARS

PAR ARLETTE CHOURY

Comme chaque mois, notre amie Arlette Choury,

 secrétaire des "Amis de George Sand",

 nous communique les anniversaires marquants de ce mois de mars :

DATES POUR LE MOIS DE MARS

MARIE D'AGOULT, DCD le 6/03/1876

- LOUISE COLET, DCD le 8/03/1876

- HECTOR BERLIOZ, DCD le 8/03/1869

- ADRIENNE LECOUVREUR, DCD le 20/03/1730

- SOPHE COTTIN, née le 23/03/1770

- JULES VERNE, DCD le 24/03/1905

- SARAH BERNHARDT, DCD le 26/03/1923

- GEORGES HAUSSMANN, né le 27/03/1809

- ALFRED DE VIGNY, né le 27/03/1797

- VINCENT VAN GOGH, né le 30/03/1853

- PAUL VERLAINE, né le 30/03/1844

Nous reviendrons sur l'anniversaire de Vincent pour vous inviter comme chaque année à un petit rassemblement  devant le siège de l'association 14 rue Clauzel pour le dépot symbolique d'"Une Fleur pour Vincent

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17/01/2008

QUELQUES DATES POUR LE MOIS DE JANVIER

Voici, avec un petit peu de retard, quelques dates communiquées par notre amie Arlette Choury, secrétaire de la société des Amis de George Sand :
PRINCESSE MATHILDE, DCD le 02/01/1904
MARIE DORVAL, née le 06/01/1798
PAUL VERLAINE, DCD le 08/01/1896
LOUISE MICHEL, DCD le 09/01/1905
MARECHAL MICHEL NEY, née le 10/01/1769
GEORGES HAUSSMANN, DCD le 11/01/1891
DOMINIQUE INGRES, DCD le 14/01/1867
GERARD DE NERVAL, DCD le 26/01/1855
FREDERICK LEMAITRE, DCD le 26/01/1876
MOZART, né le 27/01/1756
COLETTE, née le 28/01/1873
LOUISE WEBER (La Goulue), DCD le 30/01/1929

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20/12/2007

SUR LES PAS D'ARTHUR RIMBAUD A PARIS

PAR JACQUELINE DUVAUDIER ET BERNARD VASSOR

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J'ai retrouvé dans mes papiers un document préparatoire à la célébration du cent cinquantenaire de la naissance de Rimbaud. Avec ma camarade Jacqueline Duvaudier, la secrétaire générale  à l'époque des Amis de Rimbaud, nous avions (elle surtout) préparé un parcours parisien sur les traces d'Arthur Rimbaud.
Rétabli dans l'ordre chronologique :
31 août 1870, Arthur arrive à la gare du Nord par Saint-Quentin sans billet valide, il est arrêté par la police et conduit à la prison de Mazas (aujourd'hui démolie, elle était située boulevard Diderot).
Après être retourné à Charleville, certains historiens affirment sans preuves qu'il était venu à Paris pendant la Commune de Paris, avec parfois des interprêtations grotesques.
C'est à la mi-septembre 1871 qu'il arrive, invité chez Verlaine à la gare de l'Est où l'attendent Paul Verlaine et Charles Cros sur le quai de la gare. Dépité, Verlaine rentre chez lui à Montmartre 14 rue Nicolet, dans la maison de sa belle-famille. Là... surprise ! Arthur est venu directement et a été reçu par madame Mauté de Fleurville, mère de Mathildeépouse Verlaine. Le lendemain, Il visite le Louvre avec Verlaine.
10 rue Notre Dame de Lorette le photographe Etienne Carjat, fait un portrait de l'adolescent plein de promesses dans ses ateliers. Les deux amis, fréquentent la brasserie du 7 place Pigalle "Le Rat Mort". C'est là que Rimbaud blesse accidentellement Verlaine à la cuisse d'un coup de couteau. L'absinthe devait y être pour beaucoup.
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Après avoir été hébergé rue Nicolet, il va vivre dans une mansarde rue Campagne Premièredans une maison faisant l'angle de la rue d'Enfer, démolie pour laisser place au boulevard Raspail en 1902. Il se rend à la librairie Artistique 18 rue Bonaparte, l'éditeur de son ami Paul Demeny. En octobre 1871, Théodore de Banvilleloge Rimbaud dans une chambre sur cour. Il ne resta pas plus d'une semaine. Charles Cros le loge dans son atelier du 13 rue Séguier où il ne vécu que dix jours.
Nous savons par une lettre de Jean-Louis Forainà Verlaine, que Rimbaud et lui, attendaient la sortie du travail de "Pauvre Lélian" (employé dans une compagnie d'assurances rue Laffitte) attablés devant un verre d'absinthe au café "Le Cadran" (aujourd'hui le Central) 12 rue Drouot
De Retour de Charleville, en 1872, c'est à l'hôtel d'Orient 41 rue Monsieur le Prince que en mai, Rimbaud vient s'installer. En novembre à l'hôtel des Etrangers à l'angle du boulevard Saint-Michel et de la rue Racine qui accueille "le Cercle Zutique", Arthur couche au troisième étage. Il a été élu par les parnassiens du "cercle" barman... en compagnie de son ami Ernest Cabaner !!! C'est là qu'il composa le Sonnet des Voyelles.  
Ensuite, c'est dans une chambre de 3 mètres carrés au sixième étage qui donne sur une cour à l'hôtel de Cluny*qu'il réside. Il se rend souvent à "l'Académie d'Absomphe" (d'Absinthe) 175 rue Saint-Jacques. (c'est aujourd'hui un restaurant Indien).
Son ami Jean-Louis Forain le reçoit dans son atelier du mythique 17 quai d'Anjou, l'hôtel Pimodan**, à l'époque dans un triste état de délabrement. Il fréquente le café Tabouret à l'angle de la rue de Vaugirard et la rue de Rotrou. Un marchand de vin à l'angle de la rue Bonaparte et du Vieux Colombier, est le siège de plusieurs dîners "des Vilains Bonhommes" où Fantin-Latourreprésenta Arthur et Verlaine au milieu d'autres parnassiens dans un tableau intitulé "Le Coin de Table".
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* Hôtel Cluny, grâce à notre ami Dominique Lejay, nous avons pu inaugurer une plaque en 2004 au numéro 8 de la rue Victor Cousin.
**A l'hôtel Pimodan, Baudelaire avait trente ans auparavant un petit appartement sous les toits, donnant sur la cour.
Autre coïncidence, Baudelaire avait aussi élu domicile quelques temps au 10 rue de Buci. 
Nous devons à Steeve Murphy, Jean-Jacques Lefrère, et Michael Pakenham, la confirmation ou la révélation de ces adresses. Notre ami Alain Pouillard, avait un an auparavant organisé une exposition sur ce même thème.

03/12/2007

NOTE POUR L'HISTOIRE DE SAINT-LAZARE : La prison pendant la Commune de 1871

Par Bernard Vassor

Après la conférence organisée par Histoire et Vies du dixième la Maison de l'architecture 

et la Cité européenne des Récollets 

 par Marie-Ange Daguillon et l'architecte Patrick Rubin.

Quelques notes pour servir à l'histoire de Saint-Lazare 

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Saint-Lazare : la maison d’arrêt et de correction, était essentiellement peuplée de détenues de droit commun, des voleuses de grands magasins, de souteneurs, de romanichels et de brocanteurs…Il y avait dans Saint-Lazare, des prisons dans la prison, pour les prostituées, les condamnées, et une infirmerie spéciale pour les femmes atteintes de maladies vénériennes, des cachots noirs, cellules de punition, et la quartier des nourrices. Une autre partie destinée à la punition était la quartier appelé "la Ménagerie", en raison de ce qu’il était constitué de cages avec des barreaux et grillages de fer.
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Du 18 mars au 4 mai 1871, le directeur, avait suivi le départ pour Versailles du gouvernement d’Adolphe Thiers. Il avait été remplacé par Philippe Hesse, issu de la Garde nationale. Il était assisté par La Brunière de Médicis et un nommé Méphisto. D’après une Histoire des Prisons de Parisde Géo Bonneron en 1897  (plutôt hostile à la Commune de Paris)
« Méphisto était un personnage bizarre, énigmatique, venu d’on se sait où et dont on ignorait même le nom. C’était le type de croquemitaine voulant faire peur à tout le monde. Son surnom lui venait de son accoutrement. (..)la figure ponctuée d’énormes moustaches, un uniforme rouge , tout chamarré d’or (..) il jurait constamment d’une voix de stentor (..) A chaque instant, il menaçait de fusiller tout le monde. Cela ne pouvait être qu’une comédie, car plusieurs fois il aurait servi d’intermédiaire avec Versailles et des communards faciles à acheter. Il put disparaître sans être inquiété, à l’entrée des troupes versaillaises  à Paris. (…) La Brunière et Méphisto avaient une idée fixe, celle d’un souterrain conduisant de la prison à la maison des mères supérieures, de l’église Saint-Laurent et que la supérieure des sœurs de Marie-Joseph était en relation avec le pouvoir des amis de Thiers ».
Des fouilles intensives, des menaces destinées à terroriser les religieuses n’aboutirent à rien. Les soupçons et  les menaces reprirent de ccb6ad399bddc8a46cca54b413aa3498.jpgplus belle lorsque l’on découvrit  des squelettes sous la nef de l’église. Alors, pris dans une fièvre obsidionale, la rumeur enfla de prisonnières suppliciées de messes noires, enfin toute la cohorte de fadaises qu’engendre la suspicion, encouragée par des articles de presse, même le Journal Officiel de la Commune, va y aller d’un long article de Jules Vallès alimentant la rumeur. Le docteur Gachet fut requis pour effectuer l’expertise des ossements, secondé en cela par un maçon !
La situation dans la prison y était très tendue, les sœurs partirent pour la maison mère à Argenteuil pour s’y réfugier. Le citoyen directeur Hesse, fut remplacé par le directeur de Mazas Pierre-Charles Mouton qui organisa  dit-on des « fins dîners avec des vins généreux »  Le 3 mai 1871, 91 religieuses « des Dames Blanches » furent emprisonnées. Mais mêmes les plus farouches versaillais dirent qu’elles ne furent pas maltraitées. A l’entrée  des troupes venant reprendre la capitale, Pierre-Charles Mouton abandonna son uniforme de directeur, pour revêtir celui d’infirmier avec la croix rouge. Arrêté le 24 mai, il ne fut condamné qu’à une peine légère. Dans la prison commença alors la sinistre besogne de l’armée consistant après un simulacre de procès, de fusiller en masse les prisonniers qui étaient conduits dans la prison. Dans les cours, a dit la sœur Adélaïde le 5 ou 6 juin, lorsque les sœurs sont revenues occuper la prison, "les effets des fusillés étaient encore dans la cour "  
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26/11/2007

QUELQUES ARTISTES ET ECRIVAINS A AUVERS-SUR-OISE

PAR BERNARD VASSOR

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« Auvers, c’est gravement beau »

Vincent  van Gogh (Lettre à Théo)

On aimerait que les vers suivant de François Villon ne soient pas apocryphes :

Je suis Françoys, ce dont me poyse,
Nommé Corbueil an mon surnom,
Natif d’Auvers emprès Ponthoise,
Et du commun nommé Villon.
. 

En 1633 un banquier italien du nom de Lioni  se fit construire un pavillon qui est à l’origine du château actuel.. A la veille de la révolution, il y avait 1550 habitants. Ceratains historiens mentionnent le séjour de Bernardin de Saint-Pierre à Auvers.....  

 En 1814 et 1815, Auvers, comme Montmartre, subit l'occupation Russe et Prussienne. L'inauguration du chemin de fer eut lieu en 1846. Le nouveau cimetière recueillit les ossements de celui qui se trouvait près de l'église, et a été inauguré le 8 décembre 1859. et la mairie en 1862. En 1860, Daubigny annonçait à un ami qu’il avait acheté à Auvers : « un terrain de soixante perches, tout couvert de haricots et sur lequel je planterai quelques gigots si vous venez m’y vouir, sur lequel on est en train de bâtir un atelier de 8 mètres sur 6. (…) Le père Corot a trouvé Auvers très beau, et m’a bien engagé à m’y fixer ». C’est le peintre architecte Oudinot qui fut chargé de la construction. Daubigny , qui avait vécu étant en nourrice chez la mère Bazot à Valmondois, connaissait déjà parfaitement la région. Il vint s’y reposer chez elle bien plus tard, dans « le pays le plus varié de lignes que je connaisse des environs de Paris » Lorsqu’il venait passer des vacances d’été, il habitait une petite maison en haut de la ruelle des Callepont, près de l’église* à côté du café de la Station, tenu par un nommé Partois où se réunissaient les Daubigny père et fils, Daumier, Oudinot Léonide Bourges et Penel un graveur. De temps en temps des amis a182e851d45b920c70adb78f270c0297.jpgvenaient les visiter, il y avait : Harpignie, Jules Dupré, le très zolien Guillemet et Charles Jacque le  graveur. C’est en 1873 qu’il s’établit définitivement à Auvers et sous l’amicale pression de Pissarro, et de Guillaumin C’est cette année là que Cézanne fit ses premières tentatives d’exécution d’estampes chez le docteur Gachet encouragé par Camille Pissarro, Eugène Murer et Guillaumin. Le « pâtissier » Murer s’était fait construire une maison baptisée « le Castel ». Il reçu chez lui Vignon, Renoir et Guillaumin. Parmi les artistes du pays (dont on retrouve pour certains les noms sur les tombes du petit cimetière d’Auvers) nous retrouvons mademoiselle Bourges, Delpy, Martinez, et Felix Buhot. Parmi les artistes étrangers, nous pouvons nommer : le Hollandais Anton Hirshig, (celui qui vint à Paris prévenir Théo de la blessure de Vincent), et qui vivait à l'auberge Ravoux. Walpoole Broocke l’Australien et une colonie d'artistes américains.

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Devant l'auberge Ravoux, notre ami le docteur Michael Pakenham**, parlant à une inconnue.
.................................
Dans le bas de la rue Boucher, une dame Lecomte avait aménagé une vieille grange en atelier qui fut ensuite occupé après la mort de celle-ci par Emile Boggio. Tous les deux reposent au cimetière d’Auvers. Norbert et Charles avaient loué la maison du graveur Martinez, ils y imprimèrent de nombreuses gravures..

Germain Bazin, Albert Châtelet, Van gogh et les peintres d’Auvers, éditions des Musées Nationaux 1954. 

Michael PAKENHAM, fut le chercheur qui obtint l'amitié de Gachet fils, et grâce à son témoignage et à ses recherches nous en apprit beaucoup sur Van Gogh et le docteur Gachet. Sur la photo à gauche, Michael Pakenham, en compognie de l'épistophile Isabeau de Dover est sur le petit chemin qui conduit au cimetière.

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04/11/2007

LES INDIENS IOWAYS, LA TRIBU D'OKEWÉ MY 1844

PAR BERNARD VASSOR

suite des articles OKEWÉ MY

IMAGES DES ANNEES 1840 

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La tribu Iyoway salle Valentino, 252 rue du faubourg Saint-Honoré, véritable zoo humain,
qui a beaucoup plu à George Sand !!! 

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09/08/2007

TOUSSAINT-LOUVERTURE

PAR BERNARD VASSOR

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Louverture dit Toussaint, était un homme politique né à Saint-Domingue en 1743, mort au fort de Joux, près de Pontarlier. Il prit part au soulèvement des noirs en 1791, pour défendre l'autorité du roi. Il passa ensuite au service des Espagnols, puis il les les trahit en 1794 pour servir le gouvernement français qui venait d'abolir l'esclavage. Promu général de brigade sous les ordres de Lavaux qu'il arracha des mains des mulâtres. Ses succès lui donnèrent l'ambition d'être le seul maître de l'île.
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En 1799, il combattit avec succès une révolte des noirs et chassa les Espagnols de Saint-Domingue en 1801.Bonaparte qui s'inquiétait de l'autonomie affichée par Toussaint, envoya une expédition dans l'île. Après une héroïque défense, les noirs furent vaincus. Toussaint fut arrêté et emmené en France. Enfermé au Temple, puis au fort de Joux où il trouva la mort; de froid fut la raison officielle, empoisonné prétendent certains

30/07/2007

Quelques dates pour le mois d'Août

PAR ARLETTE CHOURY, SECRETAIRE DES AMIS DE GEORGE SAND

 

- COLETTE, DCD le 03/08/1954

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Colette et Toby 

 Vente Laurin Guillou Buffetaud du 24 novembre 1999 à Drouot Richelieu

- MAUPASSANT, né le 05/08/1850. Il habita rue Clauzel, pas au 19 comme on le croit mais....b2c8a17df0d8cde3e27f5376327b17fe.jpg

- DELACROIX, DCD le 13/08/186313e52ac8e401c3f772c97bf8fc7b8201.jpg

- NAPOLEON 1er, né le 15/08/1769, mort comme chacun le sait en 1804.

- LOUISE COLET, née le 15/08/181045801fe2a3e10391409399590f55c9f2.jpg

- SOPHIE COTTIN, DCD le 15/08/1807153913bb03c5ec8e042234bcd22477c1.jpg

- BALZAC, DCD le 18 août 1850 à la Sainte Hélèneb96d3183e8fe7a5de5e095d37850095b.jpg

- P-J de BERANGER, né le 19/08/1780  7cc2073a3f6adcabf34c2f6ea7c120ce.jpg

- JULIETTE ADAM, DCD le 23/08/1936e4cede01b0cded119b5989637f7fb814.jpg

- G. APOLLINAIRE, né le 26/08/1880

- Léon TOLSTOI, né le 28/08/1828

- DOMINIQUE INGRES, né le 29/08/1780ccf097f054e3bbbf4ec3f75f042497d8.jpg

 

29/06/2007

500éme article de ce blog : Dates de juillet 2007


Voici, pour ce cinq centième article, les dates pour le mois de Juillet, fournies par notre amie ARLETTE CHOURY secrétaire des "Amis de George Sand" :

 

GEORGE SAND née le 1er/07/1804

- ERIK SATIE, DCD le 1er/07/1925

- LIANE DE POUGY née le 2/07/1869

AMBROISE VOLLARD, né le 3 JUILLET 1866 

- CHATEAUBRIAND, DCD le 4/07/1848

- MARIE CURIE, DCD le 4/07/1934

- MAUPASSANT, DCD le 6/07/1893

- MARCEL PROUST, né le 10/07/1871

- LA GOULUE, née le 12/07/1866

- CAMILLE COROT, né le 16/07/1796

- P.J. de BERANGER, DCD le 16/07/1857

- PAULINE GARCIA-VIARDOT, née le 18/07/1821

- EDGAR DEGAS, né le 19/07/1834

- FRANCOIS VIDOCQ, né le 23/07/1775

- ALEXANDRE DUMAS père, né le 24/07/1802

- ALEXANDRE DUMAS fils, né le 27/07/1824

- SAVINIEN DE CYRANO DE BERGERAC, DCD le 28/07/1655

- FREDERICK LEMAITRE, né le 28/07/1800

- VINCENT VAN GOGH, DCD le 29/07/1890

- MARIE-THERESE D'AUTRICHE (ép. Louis XIV), DCD le 30/07/1683

- FRANZ LISZT, DCD le 31/07/1886

- JEAN JAURES, DCD le 31/07/1914

 

 

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16/05/2007

LA BASCULE A CHARLOT

PAR BERNARD VASSOR
 
 
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La machine ne fut mise en usage qu'en 1792. C'est le docteur Antoine Louis secrétaire perpétuel de l'Académie de chirurgie se chargea de faire construire et de tester ce nouvel outil de mort. Elle fut fabriquée par un facteur de piano de Strasbourg nommé Schmit. Le chirurgien en dirigea la construction d'après des dessins d'un sieur Laquiante , attaché au tribunal de Strasbourg. Le 17 avril 1792, après des essais sur des moutons dans une cour de la rue Saint-André-des-Arts, le chirurgien Louis, accompagné du bourreau Sanson. A cette époque, on proposa d'appeler cette  machine "La Louison".
C'est un certain Pelletier qui eut l'honneur d'inaugurer la machine à couper en deux....C'est sur la place de Grève que fut dressée la machine qui fut le pretexte à des plaisanteries d'un goût douteux.
Un journal écrivit : "On donnera incessament la première représentation de la Guillotine, pièce à tiroir, imaginée jadis en Italie, mais adaptée à notre théâtre par le docteur Diafoirus, et retouchée par un "frater" qui jouit en France d'une grande célébrité. (...)- Nota, si le succèscouronne leur espérance, les entrepreneurs envisagent d'établir des théâtres dans les provinces et notament dans l'Orléanais."
Un rédacteur du même journal, donne quelques jour après un article qui se veut humoristique :"29 avril, on a donné une première représentation de la Guillotine, tragédie en un acte qui a eu le plus grand succès".
Le docteur Antoine Louis satisfait du devoir accompli, put mourir en pais quelques jours plus tard le 20 mai 1792.
Le langage populaire va aussitôt s'emparer du nom de la guillotine, pour l'appeler : La décolleuse, La Louisette, La Louison, la bascule à Charlot (le prénom du bourreau Sanson était Charles), L'escalier du-monte-à-regrêt....  
 
et bien sûr "La Veuve" dont Jules Jouy fit une terrible chanson, en voici un couplet :
Cynique , sous l'oeil du badaud,
Comme en son boudoir une fille,
La Veuve se lave à grande eau, Se dévêt et se démaquille.
Impassible au milieu des cris, Elle retourne dans son bouge;
De ses innombrables maris
Elle porte le deuil en rouge.
Dans sa voiture se hissant,
Goule horrible que l'homme abreuve,
Elle rentre cuver son sang,
LA VEUVE. 
 
 

08/05/2007

27 AVRIL, DATE ANNIVERSAIRE DE L'ABOLITION DE L'ESCLAVAGE

LE 27 AVRIL 1848
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VICTOR SCHOELCHER ET FRAN9OIS-AUGUSTE PERRINON  PRÉSENTENT LES DÉCRETS D'ABOLITION*
La commission du 6 mars comprend :
Gâtine, avocat , "ami des noirs"
Mestro, directeur des Colonies
Gaumont "homme de couleur", ouvrier horloger 
Wallon et Percin, hommes de couleur, secrétaires de ladite Commission 
Schoelcher , président 
La proposition de décrets d'émancipation est présentée au Gouvernement provisoire le 15 mars.
La Commission va se heurter à l'opposition farouche d'Armand Marast qui, en raison de ses liens avec "la Société blanche Créole" va chercher à retarder la signature de ces décrets.
G. Pelletier, Victor Schoelcher apôtre de l'abolitionnisme article Gavroche n° 72 décembre 1993
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Victor Schoelcher,  22 juillet1804- 25 décembre1893 Homme politique, d’origine alsacienne, il est né à Paris rue du faubourg Saint-Martin. Son père, fabricant de porcelaine, l’envoie prospecter en Amérique pour agrandir sa clientèle. Le jeune Victor visita les États-unis et les Antilles . Mauvais commercial, plutôt passionné de musique de littérature, de poésie,  il n’obtint pas beaucoup de commandes, mais il découvrit une situation qui le révoltât : l'asservissement des noirs. Il n’eut alors qu’une volonté, lutter pour l’abolition de l’esclavage, ce qu’il fera inlassablement pendant 20 ans. En 1848, après la révolution de  février il est nommé sous-secrétaire d’état à la marine. Après une âpre lutte au sein du gouvernement Arago, il obtient la signature d’un décret le 27 avril 1848. Humaniste, son combat pour la liberté le conduisit à soutenir le mouvement d’émancipation des femmes et il mènera des campagnes pour l’abolition de la peine de mort. Grand amateur de Haydn il réunira une collection importante de partitions et d’instruments de musique de tous pays. Il est l’ami de Camille Pleyel, d’Alexandre Dumaset d’Eugène Süe, chirurgien de la rue Blanche.  Mort à Houilles, son corps fut transporté à son domicile parisien Extrait du journal « le Petit Moniteur » : Les obsèques de Victor Schoelcher ont eu lieu hier à midi. Le corps était exposé dans le vestibule de la maison habitée par le défunt, 64 rue de la Victoire. Les honneurs militaires ont été rendus(…)Sur le char et les brancards étaient placées les couronnes offertes par le Sénat, l’exposition permanente des colonies, de la ligue du droit des femmes, les étudiants d’Haïti, les étudiants créoles, la Martinique etc… Dans l’assistance : le préfet Lépine, Clemenceau, Mmes Marie Pognon, présidente de la ligue française des femmes et Tincent présidente du groupe Egalité. Le cortège s’est rendu au Père Lachaise, en suivant la rue de la Victoire, la rue Taitbout, les grands boulevards, avenue de la République, boulevard de Ménilmontant…
Sources B.V. :
Archives de la préfecture de Police,

07/05/2007

L'AFFAIRE BOULANGER AU TEMPS DE VINCENT VAN GOGH

Par Bernard Vassor

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L' BRAV' GENERAL ET MADAME DE BONNEMAIN 

C'est pendant la deuxième période parisienne de Vincent van Gogh qu'éclata l'affaire Boulanger. Il y fait une allusion dans une lettre à son frère Théo sans que nous sachions quel était son parti-pris.. A paris, les chansonniers et les humoristes s'en étaient emparés. La confusion la plus grande régnait. Nommé ministre de la guerre par l'influence de Clemenceau son condisciple, dans le ministère Freycinet de 1886, il se rendit populaire en soutenant des mineurs grévistes et invitant les soldats à se joindre à eux. Sa prestance à cheval dans les revues militairesmedium_boulanger_a_cheval_05_sepia.jpg contribuent à augmenter son prestige. La république est éclaboussée de nombreux scandales, l'affaire Wilson, le gendre du président qui vendait des légions d'Honneur (Ah, quel malheur d'avoir un gendre)l'affaire de Panama, l'expédition ruineuse de Jules Ferry au Tonkin.

Boulanger qui était né à Rennes en 1831 est fait colonel en 1870. Remarqué par sa férocité dans la lutte contre les communards, il obtient la légion d'Honneur en juin 1871. Il est nommé général en 1880. Après sa nomination au ministère de la guerre, il parcourt la province, et se fait acclamer en prononçant des discours revanchards. A l'Alcazar d'été aux Champs-Elysées le chanteur populaire Paulus interprête le 14 juillet à la gloire du général  ; En rev'nant d'la r'vue. Il avait ajouté un couplet à la chanson. Au moment où il prononça le nom de Boulanger, les clients sautèrent sur les tables, et ce furent des applaudissements à tout rompre. Paulus fut obligé de reprendre vingt fois le couplet où il disait :

 Ma tendre épouse bat des mains

Quand  défilent les  Saints-Cyriens,

Ma bell' mèr' pouss' des cris

En r'luquant les Spahis,

Moi j'faisais qu'admirer

Not' brave  général Boulanger

En revenant d'la revue: couplet ajouté par Paulus

On s'arracha les paroles de la chanson qui était vendue à la sortie, qui se répandit aussitôt dans tout Paris. Dans tous les cafés, dans les cabarets, on ne parle que de lui. Au Chat Noir de Salis un étonnant sosie a été engagé pour recevoir les clients. Bientôt les politiciens opportunistes comme il en existe toujours, prêts à aller à la soupe se rangent sous la banière étoilée du breton galonné. Il réussit le coup de force de réunir des anciens communards amnésiques (blanquistes pour la plupart) des royalistes conduits par une ancienne prostituée, la comtesse de Loynes anciennement "la Tourbey". Viendront aussi se fourvoyer la féministe Marguerite Durand qui avait fondé le journal La Fronde, et Séverine qui après la mort de Jules Vallès de dirigeait le journal : Le Cri du Peuple.Je vous épargne la suite, l'histoire est archi-connue, les élections, les tergiversations, la fuite en Belgique et le suicide romanesque sur la tombe de sa maîtresse. Ce qui est moins connu, c'est l'histoire de l'engagement politique des artistes aux côtés des boulangistes, qui deviendront pour la plupart (à l'exeption de Marguerite Durand et de Séverine) des anti-dreyfusards.Dans l'entourage de Vincent, on peut ecarter Camille Pissarro et Paul Signac que leur anarchisme militant éloignait de toute connivence avec "une culotte de peau". Paul Alexis, lui aussi irréprochable, se plaint des opinions et de l'engagement de Murer. Renoir, s'est laisser aller malgsa prudence à des propos assez ambigüs. Edgard Degas se distingua par sa virulence.

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Le docteur Gachet au cours d'un Diner des Eclectiques
Au fond, en bout de table AglaÜs Bouvenne, président fondateur
La plupart des membres de cette société d'aquafortistes étaient membres du Vieux Montmartre. L'association comptait dans ses membres le maire du XVIII° arrondissement qui avait succédé à Clémenceau. Emile Bin fut destitué de son poste en 1889 pour avoir peint le portrait du général Boulanger. Difficile poutant d'affirmer desopinions, mais certaines tezndances et certains écrits laissent planer un doute. L'époque était compliquée, sans faire de comparaisons anachroniques, on peut dire que par exemple, un centriste d'aujourd'hui, aurait siégé sur les bancs de l'extème gauche à l'Assemblée nationale. Un des premiers défenseurs de Dreyfus, Arthur Ranc, se disait "gambetto-blanquiste" ce qui est antinomique ! Les candidats aux éléctions déclarés "républicains modérés" étaient en réalité des cléricaux déguisés, mi-royalistes, mi-bonapartistes, et plutôt mérément républicains. Le parti de l'Ordre, avait eu pour chef un homme de très petite taille avait dit Balzac, très ambitieux, assifé de pouvoir, et s'était particulièrement distingué par ses provocations et sa cruauté dans la répression. Il avait servi de modèle pour Rastignac et se prénomait Adolphe.
J'ai entendu dire au cours d'un discours inaugural que Jean Baptiste Clément "était membre du parti socialiste"
Si vous pouvez m'éclairer ou me contredire.....
A SUIVRE ...........

06/05/2007

Commémoration annuelle de l’abolition de l’esclavage, la mairie du 10e en collaboration avec Histoire et Vies du 10ème (la société historique de l’arrondissement)

Par Bernard Vassor 

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Cet ouvrage utile aux chercheurs et aux historiens, devrait être consultable dans tous les services d'archives, et bibliothèques Historiques. Si j'ai bien compris les tout premiers mots du Président de la République nouvellement élu, ce genre d'ouvrage ne devrait plus voir le jour.
Après la parution d'un Guide des Sources de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions par  La documentation Française :

La mairie  et l'association historique Histoire et Vies du 10ème qui ont beaucoup
 

oeuvré pour la célébration du bicentenaire de la naissance de Victor Schoelcher.

inaugureront la pose des plaques restaurées en hommage à Victor Schoelcher, sur son lieu de naissance, grand artisan de l’abolition de l’esclavage, qui naquit dans le 10ème arrondissement,

au 132 rue du Faubourg-Saint-Denis, le 22 juillet 1804.

Vous êtes cordialement invités à cette inauguration : 

Le jeudi 10 mai

à 18h30

132, rue du Faubourg-Saint-Denis

Paris 75010 

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medium_SCHOELCHER_congrès_anti-clérical_05_sepia.jpg

medium_SCHOELCHER_peine_de_mort_05_sepia.jpg Archives de la préfecture de Police

A gauche, réunion au cirque Fernando avec LouisBlanc et Maria Deraisme.

A droite projet de décret de l'abolition de la peine de mort, qui ne sera réalisé que 152 ans plus tard ! 

22:35 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

02/05/2007

LA PHOTOGRAPHIE DEVANT LES TRIBUNAUX au XIX° SIECLE

Par Bernard Vassor
LA PHOTOGRAPHIE OBSCENE .
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1854 Photographie anonyme, tirage papier salé 
Dès les début de la photographie, la  question de l'art s'est posée. De nombreux studios se penchèrent sur le "nu artistique", alors que d'autres, attirés par l'appât du gain, se mirent à diffuser des images licencieuses.
La justice se pencha non seulement sur les photographes, mais aussi sur les modèles.C'est grâce à la Gazette des Tribunaux, nous avons les noms des femmes ayant posé, des photographes, des retoucheurs, et des intermédiaires.
C'est ainsi que ont été immortalisées : Aimée Lecoq, veuve Martin, Alexandrine-Félicité Niquet, femme Petot et une certaine Marie Destourbet... A-t-elle un rapport avec celle qui allait devenir la comtesse de Loynes* qui joua un rôle mondain et politique important dans les milieux boulangistes et nationalistes ? Sur les mêmes bancs des tribunaux, nous retrouvons des ouvriers qui se chargeaient des retouches, des intermédiaires, des "patrons occultes", tel ce Rivemale qui se prétendait l'ouvrier de Gaudry alors que celui-ci au contraire prétendait être l'employé de Rivemale.
L'avocat impérial à la sixième chambre portait le doux nom de Merveilleux Duvigneau qui insiste sur la circonstance agravante que les prévenusavaient fait figurer une malheureuse enfant de onze ans.
Les peines allaient de 16 à 500 francs d'amende et de quinze jours à six mois de prison.
*Qui avait déjà changé son nom de Destourbet en Tourbey avait de devenir comtesse.
Sources :
La Gazette des Tribuneaux 
André Rouillé, La Photographie en France, Textes et controverses une Anthologie 1816-1871 Macula 1989 
 

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01/05/2007

DATES ANNIVERSAIRES POUR LE MOIS DE MAI

Avec la collaboration d'Arlette Choury, secrétaire des Amis de George Sand, voici quelques dates anniversaire d'habitants du neuvième arrondissement.

Alfred de Vigny, mort il y a tout juste 150 ans le 2 mai 1857 à Parismedium_Alfred_de_Vigny_1797-1863_NADAR_05.jpg

Napoléon, successeur de Bonaparte mort en 1804 est mort le 5 mai 1821 comme Balzac à Sainte-Hélène 

Alphonse Daudet est né le 13 mai 1840

Eric Satie, né le 17 juin 1868medium_Satie_Valadon_05_sepia.jpg

Pauline-Garcia Viardot est morte le 18 mai 1910

Marie Dorval défunte le 20 mai 1849medium_marie_dorval_05_sepia.jpg

Honoré de Balzac né le jour de la Saint-Honoré le 20 mai 1799medium_BALZAC_PETIT_05_sepia.jpg

Victor Hugo est mort le 22 mai 1885

Gérard de Nerval, est né le 22 mai 1808medium_Nerval_eau_forte_par_05_SEPIA.jpg

Louise Michel est née le 29 maimedium_louise_michel_agée_05_sepia.jpg 1830 

 

 

J'avais oublié le docteur Antoine Louis, inventeur de la machine qu'il a pu voire fonctionner quelques jours avant sa mort le 20 mai 1792

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18/04/2007

LES REVOLTES DU FOEDERIS-ARCA

Par Bernard Vassor
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Les quatre têtes coupées sont celles de Lenart, Thépaut, Carbuccia et Oillie, matelots en révolte du trois-mats Foederis-Arca. Au cours d'une beuverie, ces marins, en pleine mer tuèrent le capitaine Richebourg, le lieutenant Aubert et le mousse Dupré

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