« 2007-07 | Page d'accueil
| 2007-09 »
15/08/2007
La Commune de Paris et le mouvement communaliste
PAR BERNARD VASSOR
VIENT DE PARAITRE A LA DOCUMENTATION FRANCAISE, SOUS L'EGIDE DES ARCHIVES DE FRANCE
ET DE LA MAIRIE DE PARIS
Le Guide des sources de la Commune de Paris et du mouvement communaliste (1864-1880) aborde la Commune à partir d'un contexte chronologique plus vaste, qui court de l'Empire libéral à l'amnistie pleine et entière des insurgés tout en retraçant les principaux jalons de cet événement majeur de l'histoire du XIXe siècle.
Les sources ici recensées sont celles qui sont conservées dans des bibliothèques, des musées, des services d'archives publics et privés de la région parisienne. L'ouvrage est accompagné d'une introduction détaillée présentant les richesses et les limites des fonds selon les thèmes et les institutions. Il comprend deux parties. La première, intitulée : " Présentation et bilan de l'enquête " permettra aux chercheurs d'avoir un aperçu d'ensemble du thème étudié avec une connaissance précise des fonds existants. La seconde, qui constitue le cœur de l'ouvrage, est consacrée à la " Présentation des sources d'archives " selon un classement systématique facilement repérable dans la table des matières.
Avec ce guide, les chercheurs disposent désormais d'un outil de travail quasiment exhaustif pour Paris et l'Île-de-France. Offrant une contribution inédite à la connaissance de la Commune et des communards, il intéressera également un public s'étendant au-delà des spécialistes.
Année d'édition : 2007.....................................
Réf. : 9782110065483.................................................
732 pages, 16x24 cm.................................................................
Le "Comité scientifique" est composé de membres des "Amis de la Commune", et d'un représentant des "Amis du Père Tanguy" Dans le cahier iconographique, vous trouverez un document concernant la participation de Julien Tanguy à l'insurection parisienne, et de son dossier d'instruction au Conseil de Guerre......
18:45 Publié dans Evènement | Tags : ARCHIVES DE FRANCE, Amis de la Commune, Le Guide des sources de la Commune de Paris et du mouvement comm | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
RUE DES PRETRES SAINT-GERMAIN L'AUXERROIS
PAR BERNARD VASSOR
Rue des prêtres saint-germain l’Auxerrois.
Au XIIIéme, elle s’appelait rue du Cloître, prolongée ensuite par une ruelle « la Petite rue Saint-Germain-l’Auxerrois » disparue en 1925. La maison à tourelle que nous voyons sur la photographie à l’angle de la rue de l’Arbre-Sec a été démolie pour permettre la construction de la Samaritaine. Le « Journal des Débats » ( depuis 1800, jusqu ‘en 1940) au deuxième étage, était au numéro 17, au rez-de-chaussée, c’était le célèbre café Momus, remplacé par un marchand de couleurs vers 1860. Aujourd’hui, est installé un café-restaurant dont les responsables ne souhaitent pas connaître la vie de cet endroit historique....
07:50 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/08/2007
JULES-AMEDEE BARBEY, D'AUREVILLY VINGT ANS APRES, UN NORMAND "DIABOLIQUE" : LE MOUSQUETAIRE DE LA PLUME....
EN DIRECT DE LA CITROUILLE A GRANVILLE.
Il est né à Saint-Sauveur-le-Vicomte dans la Manche, sa mère n'ayant pas eu le temps de rentrer chez elle à Valognes a accouché chez un cousin le chevalier de Montressel. La famille ultra-royaliste, a participé de près à l'épopée chouanne. C'est l'oncle paternel Jean-François qui porte la particule que reprendra Jules-Amédée vingt ans plus tard. Il fait des études au collège de Valognes et habite ches son oncle chez qui il peut lire tous les livres que son père n'aurait pas toléré. Il découvre George Byron à qui il voue une admiration sans bornes. Il tombe amoureux de sa cousine Ernestine.
"Car ce premier amour, dont la marque nous reste
Comme l'entaille, hélas ! du carcan reste au cou
Il semble que le diable y mette un ôût d'inceste
Pour qu'il soit plus ivre et plus fou "
Il se rend à Paris où après avoir été reçu à sa thèse de droit et hérité de son oncle, chevalier de Montressel, il mène à Paris une vie de Dandy. Il fréquente le "Tortoni, le Café Hardy, et se fait livrer par "les Bains Chinois", des baignoires d'eau chaude. Il a rencontré Brummell et son imitateur le comte d'Orsay. Ses amis sont Eugène Sue, Alexandre Dumas, et Maurice de Guerin. Ses maîtresses se comptent par dizaines, tantôt des filles de petite vertu, tantôt des comtesses ou des marquises, et même la célèbre Vellini, connue pour avoir assassiné un de ses amants. A l'age de trente huit ans, ilse converti aux idées de sa maîtresse la comtesse de Maistre et devient légitimmiste, et ultra-catholique. En 1847, il devient rédacteur en chef du "Monde Catholique". Après la révolution de février 1848, il fonde un "club catholique" réactionnaire qu'il nomme : "Les Ouvriers de la Fraternité". Il préside les séances, avec deux abbés pour assesseurs. Il donne de temps en temps la parole "au peuple", mais pas trop longtemps !....Il la coupe trop souvent, ce qui fait que les assistants se révoltent et provoque une émeute.
Le club est dissout dès la deuxième séance.......................
14:20 Publié dans Les écrivains | Tags : Saint-Sauveur-le-Vicomte, Valognes, Brummell, Eugène Sue, Alexandre Dumas | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/08/2007
RUE MICHEL-LE-COMTE, PARIS DISPARU
PAR BERNARD VASSOR
Sur ce plan du Terrier du roi de 1700*, nous voyons les numéros du Terrier, et les numéros actuels dans un cercle.
Située dans la paroisse Saint-Nicholas des Champs, celle ruelle plus longue qu'aujourd'hui, étroite et tortueuse, portait comme beaucoup d'autres, le nom d'un de ses propriétaires. La mention : Hic est vicus Michaelis Comitis, est signalée dès 1273. A cette date, cinq habitants étaient soumis au cens. Située en dehors de Paris, des maisons partaient du mur de l'enceinte, la ruelle se terminait dans des champs ou des terrains vagues..ou bien dans d'autres ruelles dont les dénominations étaient liées aux activités qui sévissaient déjà hors les murs, comme la rue Trousse-Putain devenue Transnonin, rue Beau-Boulingot erst rue Beaubourg, la rue Tire-Vit changea pour Tire-Boudin, c'est aujourd'hui la rue Marie Stuart. La rue du Poil-au-Con fut changée en rue du Pélican. On savait à l'époque appeler "un chat un chat". Je vous laisse deviner les autres noms tels que rue Champfleury, rue Gracieuse, rue Beauvoir .....
A la cote du terrier numéro 22,(44 actuel)
*Nous constatons là au début du dix huitième siècle, un exemple du numérotage des rues en continu pour la première fois.
10:40 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/08/2007
MARY WOLLSTONEKRAFT PRECURSEUR DU FEMINISME
PAR BERNARD VASSOR
MISE A JOUR LE 15 AOUT 2007
Mary Wollstonecraft (1759-1796) précurseur du féminisme mondial. Elle publia de nombreux romans qui furent traduits en français par une autre femme en lutte pour le droit des femmes : Eugénie Niboyet. Auteur de livres pour enfants et surtout le manifeste qui lui valut une renommée internationale : « Revendication des Droits des Femmes » en 1792. (En france, actuellement je voudrai connaitre les travaux ou les biographies en cours ?) Elle épousa après une vie tourmentée, le philosophe William Goldwin, précurseur lui aussi des les idées qui seront revendiquées un siècle plus tard. Marie mourrut en mettant au monde une qui eut une reconnaissance posthume encore plus grande com:me romancière, ayant à son tour enfanté elle, un monstre, mais... c'est une autre histoire !!!!..
La deuxième partie pour le 16 août,,,,,,,
a
16:50 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : MARY WOLLSTONEKRAFT, MARIE SHELLEY, WILLIAM GODWIN | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
WILLIAM GOLDWIN, PRECURSEUR, PHILOSOPHE, ROMANCIER, FAITESZ CE QUE JE DIS, MAIS NE FAITES PAS CE QUE JE FAIS !!!
PAR BERNARD VASSOR
MISE A JOUR LE 16 AOUT 2007
William Godwin (1756-1836) est le fils d'un pasteur protestant. Il le devint lui même, avant de s'apercevoir qu'il n'aavait plus la foi. Il quitta la congrégation religieuse à laquelle il appartenait, et vint s'établir à Londres, où des le conduisirent à la rédaction de nombreux ouvrages philosophiques, et des romans pour assurer sa subsistance, mais, sans toutefois s'abaisser à une basse littérature, ses romans sont des cris d'indignation contre les vices de cette société britanique.
Il rencontra Mary Wolstonnekraft qui était au sommet de sa gloire. Il l'épousa en 1794. En 1797, Marie mit au monde une petite fille et mourut en couches. Il consacra le reste de sa vie au travail littéraire.
Après cette hagiographie, quelques notes discordantes à venir,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
16:49 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : WILLIAM GODWIN, MARIE WOLSTONNEKRAFT | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
ATELIER PORTE-SOLEIL : CREATION D'UN BLOG
J'ai le plaisir de vous annoncer la création d'un blog "frère", par nos amis
Pascal Gautrin et Francette Cleret.
ce site est encore en construction, et devrait dès la fin du mois fonctionner à plein.
.MAIS VOUS POUVEZ DES A PRESENT CONSULTER LES ANCIENS PROGRAMMES
Voici les adresses :
http://atelierportesoleil.blogspirit.com/
Courriel :
atelierportesoleil@tele2.fr
ATELIER PORTE SOLEIL
57 RUE DES VINAIGRIERS - PARIS 10e
M° GARE DE L'EST . Jacques Bonsergent . Château d'eau
Lectures-Concerts, Conférences, Expositions... // Cours: théâtre, yoga, Qi Gong, gymnatique Pilates...
14:05 Publié dans ASSOCIATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Le dossier GERARD DE NERVAL
par Bernard Vassor
MISE A JOUR LE 12 AOUT 2007
Ludovic Halévy témoigene dans une préface de "Sylvie" :
le lendemain soir à minuit, une vieille cabaretière du voisinage : "ça n'a pas arrêté depuis hier...le monde....je l'ai vu encore accroché, le pendu....Vous savez, il ne s'est pas pendu, on l"a pendu....Les pieds touchaient, et il avait son chapeau sur la tête...on a jamais vu une chose pareille....se pendre avec un chapeau sur la tête !..." .
Alexandre Dumas, accourru lui aussi le lendemain, avait questionné la tenancière d'un bouge signalé par une lanterne, qui faisait "aussi" asile de nuit pour les vagabonds. Elle se souvenait avoir entendu frapper vers minuit, mais "sa maison était pleine" alors elle n'a pas ouvert, et quand on est venu lui annoncer au petit-matin qu'il y avait un pendu à sa porte,elle avait d'abord cru que l'homme était gelé.....
Victorien Sardou, lui, est encore pluis précis après avoir superbement décrit le côté sordide et inquiétant du quartier, et de la rue de la Vieille-Lanterne, il raconte :
"A droite de l'escalier, au niveau de la rue Haute*, un palier de bois surplombait la rue Basse donnait accès à une maison borgne dont la destination n'est pas douteuse. Une lanterne sur la porte d'entrée, portait cette inscription : "ON LOGE A LA NUIT". Ce bouge avit une autre porte dans la rue Basse et une fenêtre au rez-dechaussée, fortement grillée comme toutes se voisines : à gauche, c"était l'égout qui à défaut de sang dont il s'était gorgé si longtemps, ne buvait plus que les eaux ménagères du quartier (...) Gérard, comme Rétif, avait dû vaguer plus d'une fois de ces côtés. La rue de la Vieille Lanterne avait, d'ailleurs pour lui d'autres attractions macabres que son sinistre escalier. A son entrée, place du Châtelet,, un marchand de couleurs avait installé comme enseigne, sur le trottoir, debout, sous verre dans une boite, une momie, une vraie (?). La momie broyée, donnait un bitume dont la couleur longtemps à la mode, était utilisée abusivement par de nombreux peintres (dont Géricault). Plus loin devant la maison "hospitalère", qui logeait à la nuit, un corbeau apprivoisé sautillait de marche en marche en croassant. Ce corbeau et cette momie était bien faits pour séduire l'imagination de ce pauvre Gérard" (...)"
"Il y avait déjà nombres de curieux aux abords de l'escalier, voisins passants, journalistes, commères surtout, menant grand train. Au petit jour on l'avait trouvé étranglé par le cordon d'un tablier de femme, et suspendu à la fenêtre grillée du rez-de-chaussée, le chapeau sur la tête, les jambes repliées sur le sol. Etait-ce un crime ou suicide ?"
*Les frères Goncourt, venus également sur place, avaient d'abord confondu dans un premier temps la rue Haute et de la Vieille Lanterne
La question se pose encore aujourd’hui. Eric Buffeteau qui devrait faire paraître dans les années à venir une magistrale biographie de Gérard sur laquelle il travaille depuis plusieurs dizaines d’années, devrait apporter si mes informations sont bonnes de nouvelles révélations.
La polémique abondante et les nombreux témoignages de ses familiers, et des dernières personnes à l’avoir rencontré avant sa mort, laissent planer un doute certain.
Procès verbal du commissariat de police du quartier Saint-Merri, vol 6 janvier 1855 :
-"Ce matin à 7h et demi (26 janviier 1855) le dénommé a été trouvé pendu aux barreaux de la boutique d'un serrurier (Boudet) rue de la Vieille Lanterne, déclaration de Laurent, sergent de ville du 4ème arrondissement; l'individu était déjà mort, transporté poste de l'hôtel de ville, secouru par deux médecins, mais en vain. Il s'est pendu avec un ruban de fil, son corps était attaché aux barreaux avec le lien, aucune trace de violence sur le cadavre"
Certains, comme Nadar, penchent fortement pour le suicide Mais d’autres, plus nombreux critiquent l’enquête qui fut « fort molle »
Madame Person, une comédienne, qui habitait Villeneuve–le-Roi affirmait :
« La veille de sa mort, Gérard de Nerval, sorti depuis quelques jours de la maison de santé du docteur Blanche, était venu dîner chez moi et m’avait lu plusieurs scènes du fils nocturne que venait de recevoir l’Ambigu et où il me destinait un rôle. Il était accompagné de M. Georges Bell. (…)il paraissait plus gai que les jours précédents, son éditeur « des Filles du feu » lui avait remis quelque argent (…) Gérard et son ami me quittèrent fort tard..Le lendemain matin, M. Georges Bell, arrive tout ému, m’apprendre la mort de Gérard. Nous sautons dans une voiture, et nous nous rendons à la morgue, où on avait transporté son cadavre. Nous trouvons là plusieurs de nos amis, parmi lesquels, Théophile Gautier et Alexandre Dumas père. On nous fit voir la corde avec laquelle il s’était pendu ; c’était un vieux cordon de tablier de cuisine….quand à l’enquête, elle a été faite avec la plus grande mollesse, nous sommes tous restés convaincus que notre pauvre ami avait été assassiné.
Béatrix Pierson (une ancienne maîtresse de Dumas)»
D’autres témoignages viennent contredire cette affirmation. Gérard a été vu ce soir là à plusieurs endroits à la fois …A neuf heures du soir, Edmond Georges prétend avoir quitté Gérard la veille de sa mort. Au même instant, Lesage et Doloris, pensionnaires de la Comédie française affirment aussi l’avoir rencontré dans le Palais Royal, en précisant qu’il avait un paletot. (ce jour de janvier il faisait moins dix huit degrés). Toujours au même instant, on le rencontre à la sortie de l’Odéon avec son ami Privat d’Anglemont et d’une autre personne …
Puis, c’est au café Belge qu’il est remarqué, ou chez le boulanger Cretaine ou il mange deux petits pains. Gérard a de l’argent, il paye la consommation. Privat propose d’aller au restaurant Baratte, à la halle, Gérard refuse et s’éloigne seul….Dumas dit que le 24 au soir, Gérard se présenta chez Méry, tira un sou de sa poche, le donna au domestique de Méry et lui dit :-Vous donnerez cela à votre maître quand il sera rentré.
Le lendemain, on le trouvait pendu comme je vous l’ai raconté, rue de la Vieille6Lanterne.
Dans son journal « Le Mousquetaire », Alexandre Dumas note :
« Vendredi matin à sept heures trois minutes, on a trouvé le corps de Gérard encore chaud, ayant son chapeau sur la tête (…)l’agonie a été douce, puisque le chapeau n’est pas tombé.(…) A moins toutefois que ce que nous croyons un acte de folie ne soit un crime, que ce prétendu suicide ne soit un véritable assassinat. Ce lacet blanc qui semble arraché à un tablier de femme est étrange encore.
Le commissaire Blanchet, est un homme d’une grande intelligence, et nous sommes sûr que d’ici à quelques jours, il pourra répondre à cette question. »
Mais hélas, M Blanchet n’aboutit pas, ne répond à rien et à personne, et l’enquête s’en va à l’eau….. Un notaire de la rue Jean-Jacques Rousseau Henri Cherrier donne le témoignage d’un ouvrier peintre occupé à peindre la façade de sa maison.
Il parlait de la rue de la Vieille Lanterne et révéla que c’était lui qui avait dépendu, aidé d’un sergent de ville le pauvre Gérard. Le corps était encore chaud. On courut chez le commissaire de police qui ne voulut pas se déplacer ; puis chez un médecin qui ne vint qu’une heure après. Ce commissaire de police était-il ce M Blanchet ?
Champfleury, s’interroge : « était-il arrivé à ce triste lieu par hasard ? L’avait-il cherché ? La maîtresse d’un logis à la nuit situé dans la rue, aurait dit, qu’elle avait entendu frapper à sa porte vers trois heures du matin, et quoique tous ses lits fussent occupés, qu’elle avait eu comme un regret de n’avoir pas ouvert. Etait-ce vrai ? était-ce lui ? »
Alfred Delvau témoigne aussi :
« C’était là pendu avec un cordon de tablier dont les deux bouts se rejoignaient sur sa poitrine, et les pieds touchaient presque terre, qu’un des hôtes du garni, en sortant pour se rendre à son travail, l’avait trouvé, lui l’amant de la reine de Saba ! C’était à n’y pas croire, Gérard de Nerval s’était pendu, ou on l’avait pendu »
Méry, quand à lui est persuadé que Gérard s’est suicidé.
Goncourt : journal,, 5 décembre 1890 :-"Mme Burty m'apporte aujourd'hui une aquarelle de mon frère de la rue de la vieille Lanterne, que j'avais donné à son mari, et un joli bouquet de Aatzuma" Cette aquarelle fut faite quelques jours après la découverte du corps de Gérard pendu à "une soorte de grille d'égout" Ce n'est pas le lieu du suicide que Jules mmal renseigné a fait cette aquarelle dans une autre rue. Burty avait édité les eaux fortes de son frère.
14 décembre 1894 :(...)-" Voici enfin une vue de la sale et pourrie rue de la Vieille Lanterne , que mon frère a été prendre le lendemain du jour où Gérard de Nerval s'était pendu au troisième barreaude cette grille d'unhe sorte d'égout."
AURELIA :
Alfred Delvau Gérard de Nerval Bachelin Deflorenne 1865
Alexandre Dumas Gérard de Nerval, Nouveaux mémoires préface Claude Schopp éditions complexe 1990.
Eric Buffeteau catalogue de l'expocsition à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris 1996
14:05 Publié dans Suicide ou assassinat ? | Lien permanent | Commentaires (11) | | | | Digg
BEAUMARCHAIS PIERRE-AUGUSTIN CARON, tour à tour horloger, musicen, chansonnier, agent secret, traficant d'armes,MARCHAND DE COULEURS, architecte, ingénieur, éditeur de livres, diplomate....
PAR BERNARD VASSOR
LES AVENTURES DU CHEVALIER DE RONAC
Pierre-Augustin Caron est né le 24 janvier 1732, dans la maison familiale de la rue Saint-Denis où son père était horloger.
1732-1799
LA MAISON DE BEAUMARCHAIS,
Construite en 1788. La façade avait deux cents fenêtres qui donnaient sur le fort de la bastille.
A SAINT-LAZARE : LA FLAGELLATION
Sur ordre de l'ingrat Louis XVI le fait jeter à la prison de Saint-Lazare où la règle était que chaque entrant recevais une peine humilante : la flagelletion qui ne fut pas épargnée à Beaumarchais. Il entra le 8 mars 1785, et sur l'intervention de membre de la cour, et peut-être de Marie-Antoinette, le roi céda une fois de plus et Pierre Caron sortit le 13 mars 1785 .
A SUIVRE...............................
13:40 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
11/08/2007
HOMMAGE A GEORGES LUBIN
PAR BERNARD VASSOR
Georges Lubin, écrivain, journaliste a vécu 96 ans, il est mort en l'an 2000. Pendant plus de cinquante ans, il a étudié et réuni avec sa femme Madeleine, les écrits et la correspondance de George Sand. Sa connaissance de l'oeuvre de la bonne dame de Nohant est incomparable. Il a édité sa correspondance en 24 volumes. (Thierry Bodin se charge de continuer cette oeuvre infinie) On lui doit également de nombreuses contributions de nombreux ouvrages, son soutien à l'association des "Amis de George Sand" a été précieuse pour son rayonnement dans le monde. Il a légué à la bibliothèque de Chantilly tous ses documents, ses archives qui sont conservés à l'Institut avec la collection du Vicomte Spoelberg de Lovenjoul, le grand bibliophile belge.
Une partie de sa bibliothèque a été remise au Musée de la Vie Romantique où les chercheurs peuvent consulter à leur guise des manuscrits et des ouvrages rares. C'est ainsi qu'Aline Alquier a réussi à établir un texte inédit : Albine Fiori
08:00 Publié dans L'amour des livres | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
RUE PIERRE-AU-LARD, PARIS DISPARU
PAR BERNARD VASSOR
Cette voie en retour d'équerre avait deux dénominations au début du treizième siècle. la partie débutant rue Neuve-Saint-Merry était désignée sous le nom de Vieux Aufridi de Gressibus. Le siècle suivant elle furt appelée rue Espaulart. L'autre partie débouchait dans la rue du Poirier était nommée Petri Olard . La réunion des deux ruelleut lieu en 1500, et porta le nom de Pierre Aulard. En l'an IX, Chaptal fixa la largeur de la rue à 6 M7TRES.En 1817, le préfet de Police, ordonne la fermeture de la ruer. Sous Louis-Philippe, la largeur de la voie est fixée à 10 mètres.. Les maisons situées du côté droit en venant de la rue Saint-Merry, sont soumises à un retranchement considérable.
Une très ancienne auberge, L'Aigle d'Or, se trouvait au numéro 6. Devenue une remise pour voitures au début du vingtième, les poutres supportant le toit étaient aussi curieuses que celles du Compas d'Or de la rue Montorgueil (elle aussi disparue) D'autres historiens indiquent d'autres dénominations au cours des siècles : rue Pierre Oilart en 1274, Pierre-O-Lart en 1300, Pierre Aulart en 1460, au numéro 10 il y avait un cul-de-sac appelé Impasse du Boeuf. On indique même un deuxième nom de la rue Espaulart au quatorzième siècle : le rue Aufroi-des-Grès qui se terminait rue Brise-Miche...
07:15 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/08/2007
TOULOUSE-LAUTREC, ARISTIDE BRUANT, "A BATIGNOLLES."
PAR BERNARD VASSOR
Quand on s'balladait sous le ciel bleu,
Avec ses ch'veux couleurs de feu,
On croirait voir eun' auréol,
A Batignolles.
Après la création de la chanson au cabaret Le Mirliton, c'est Eugénie Buffet encouragée par Bruant qui en fit la reprise en 1892. Découverte par Nunès et Flatteau, directeurs de "la Cigalle", Eugénie en costume de Pierreuse obtint aussitôt un succès foudroyant (mais, cet une autre histoire que nous vous raconterons plus tard....)
Cette toile dont Bruant a été le propriétaire, était accrochée dans son cabaret "le Mirliton" 84 boulevard Rochechouart, avec d'autres portraits de femmes. Comme pour cette oeuvre intitulée "A Batignolles", les trois autres tableaux portaient le nom d'une chanson d'Aristide Bruant : "A Montrouge", "A la Bastille", et "A Grenelle".
Vente Guy Loudmer le 19 juin 1988 à Paris Hôtel Drouot.
20:20 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : TOULOUSE-LAUTREC | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
L'Université Populaire du Goût, à ARGENTAN, organisation de Michel Onfray et Patrick Cohen
Journaliste, écrivain, biographe de Flora Tristan, de Madame Zola, de Madame Proust etc,, aux éditions Grasset,
Avec cette année Nietzsche au programme
LE DERNIER OUVRAGE D'EVELYNE BLOCH-DANO
LA BIOGRAPHE (ÉDITIONS GRASSET) :
Quel lien un biographe entretient-il avec son sujet ? S'emparant de l'histoire de Rosemarie Albach, alias Romy Schneider, Evelyne Bloch-Dano y découvre en miroir l'histoire de sa propre famille : " la biographe " passe de l'une à l'autre, tressant et éclairant ces vies à priori si différentes, l'une exemplaire parce que célèbre, l'autre anonyme et pour cela universelle. Au-delà de la figure rayonnante de Romy Schneider dont il fait le portrait, ce livre est aussi une histoire d'amour et de haine de la mère-patrie, l'Allemagne, et plus simplement - le livre des mères, sujet de prédilection de l'auteur : telle, la terrible Magda, actrice populaire dont Hitler fut un fervent admirateur, initiatrice et rivale de sa fille Romy…
17:05 Publié dans Evènement | Tags : MICHEL ONFRAY, PATRICK COHEN, EVELYNE BLOCH-DANO | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
BOCCACE, L'ENFANT "NATUREL" DE LA RUE DES LOMBARDS
PAR BERNARD VASSOR
1333-1375
Son père Michelino Boccacio, était originaire de Certaldo, avait été envoyé à Paris par ses parentspour l'initier aux affaires, dans la très puissante banque Bardi. Dans ce temps là, sous Philippe le Bel, les principaux banqiers étaient des florentins, des génois, des vénitiens, mais que lesparisiens confondaient sous le nom de "Lombards", groupés dans une même rue qui adopta plus tard ce patronyme. Michelino donc en 1813 a eu un fils Giovani, dont l'identité de la mère reste un mystère. Peu de temps après le père quitte précipitament Paris pour rentrer à Florence, laissant l'enfant en garde à une personne inconnue. Michélinio se marie avec une certaine Margherita Donato,
et un an après, le nourisson est à Florence o* sa belle-mère l'accueille sans égard...
A l'adolescence, son père veut en faire un commerçant et le place chez diffférents nogociants. Mais Giovani n'a pas la vocation des affaires ! Malgré ses origines, il est introduit dans des milieux aristocratiques, puis introduit à la cour dont Giotto est le peintre officiel. Il fréquente alors des poètes italiens et français.
Manuscrit du XIVéme siècle "L'amoureux de l'amour"
Dante avait eu sa "Béatrice", Pétrarque sa "Laure", Giovanni, eut lui, sa "Fiammetta" surnom qui cache une dame de la haute nobesse, mais nous n'en savons pas davantage. Fiammetta et Boccace se rencontrent souvent, celui-ci fait même partie du cercle de ses intimes, mais sans parvenir à aller plus loin. La belle qui aime la poésie évoque avec admiration une chanson française "Floire et Rochefleur" et se damande tout haut qui pourrait écrire en italien le même roman...C'est alors que Boccace se lance et commence "Le Filocolo ou l'Amoureux de l'Amour". roman dont il fait lire le premier chapitre à la belle florentine. Alors , miracle, tout comme la présidente Sabatier après la parution des Fleurs du Mal, Fiammetta se donne à lui sans réserve. Leur liaison va durer deux années, mais Giovanni va s'apercevoir que la belle napolitaine le trompe sans vergogne. Après des expilications orageuses, la rupture est consommée. Boccace en aura du regêt toute sa vie, et il dira bien plus tard : "Oh, que n'ai-je été aveugle ce jour-là"
Il rentre à Florence, et fait la connaissance de Pétrarque qu'une profonde amitié et une longue correspondance vont unir juqu'à la mort du poète amant de Laure de Sade. Boccace retourne à Naples, et pendand les deux années de l'épidémie de peste noire, il entreprend la rédaction del'oeuvre qui va le propulser dans la postérité : "Le Décameron"
15:30 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
09/08/2007
TOUSSAINT-LOUVERTURE
PAR BERNARD VASSOR
Louverture dit Toussaint, était un homme politique né à Saint-Domingue en 1743, mort au fort de Joux, près de Pontarlier. Il prit part au soulèvement des noirs en 1791, pour défendre l'autorité du roi. Il passa ensuite au service des Espagnols, puis il les les trahit en 1794 pour servir le gouvernement français qui venait d'abolir l'esclavage. Promu général de brigade sous les ordres de Lavaux qu'il arracha des mains des mulâtres. Ses succès lui donnèrent l'ambition d'être le seul maître de l'île.
En 1799, il combattit avec succès une révolte des noirs et chassa les Espagnols de Saint-Domingue en 1801.Bonaparte qui s'inquiétait de l'autonomie affichée par Toussaint, envoya une expédition dans l'île. Après une héroïque défense, les noirs furent vaincus. Toussaint fut arrêté et emmené en France. Enfermé au Temple, puis au fort de Joux où il trouva la mort; de froid fut la raison officielle, empoisonné prétendent certains
09:35 Publié dans HISTOIRE | Tags : Bonaparte, TOUSSAINT-LOUVERTURE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
ALEXIS DE TOCQUEVILLE MORALISTE, DEPUTE DE LA MANCHE
PAR BERNARD VASSOR EN DIRECT DE GRANVILLE :
Ce normand né à Paris dans une famille noble et ultra-royaliste, poursuvit des études de droit à Paris.En 1831, il fait un voyage d'études pour étudier le système carcéral américain, considéré, comme le plus évolué au monde...
En 1835, il rédige le premier volume de son nouvrage : "De la démocratie en Amérique". Reçu à l'Académie française en 1838, il est élu député de la Manche en 1839. Le château familial se trouve au bout de la presqu'île, près de Saint-Vaat-la-Hogue. Il meurt de la tuberculose en 1859 à Cannes.
Ses domiciles parisiens : 77 rue Saint-Dominique où il est né, ensuite place des Vosges au moment du coup d'état du prince-président...
08:05 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/08/2007
NOTE AUX ADHERENTS
En direct de Granville :
Un entrefilet du journal "Ouest-France", annonce que les toiles volées chez "l'une de nos "marraines" Diana Widmeyer Picasso" ont été retrouvées.....Mais peut-être avez-vous plus d'informations que moi. Ecrivez moi si c'est le cas, merci.
Je vous ferai parvenir le programme de septembre dès mon retour vers le 20 août. Amitiés à tous Bernard Vassor.
14:50 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
BAUDELAIRE, LE CONTRAT DES FLEURS DU MAL AVEC POULET-MALASSIS
PAR BERNARD VASSOR
Dans ce contrat, les trois premières lignes sont de la main de Baudelaire, les trois suivantes de Poulet-Malassis
Ces corrections manuscrites montrent l'exigence et le coup d'oeil de Baudelaire.
11:25 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/08/2007
LES PRECURSEURS DE L'IMPRESSIONNISME EN NORMANDIE : LE CENACLE DE LA FERME SAINT-SIMEON
PAR BERNARD VASSOR EN DIRECT DE LA CITROUILLE A GRANVILLE :
DEUXIEME PARTIE : HONFLEUR
Eugène Boudin, la ferme Saint-Siméon
C'est en 1825 qu'un nommé Pierre Toutain, loua une ferme entre honfleur et Villerville pour y ouvrir une auberge. Elle fut d'abord fréquentée par des marins, puis quelques peintres commencent à fréquenter le lieu. Isabey en tout premier, puis, Corot et Boudin. Pierre Toutain se marie alors avec une jolie normande qui devint célèbre sous le nom de "La mère Toutain".La spécialité de la maison était le maquereau à l'oseille. Le prix de la pension, quarante francs par mois,
nourri et couché ,
a très rapidement fait la réputation de la ferme.
JONKING, VAN MARCKE, MONET, ACHARD (1862)
Musée du Louvre
C'est ainsi que chaque année, sans véritable organisation ni invitations, les "rencontres de Saint-Siméon" vont voir affluer un grand nombre de peintres, d'écrivains, de poètes, de journalistes. On pouvait ainsi y croiser Gustave Courbet avec Alexandre Schanne* qui avait été conduit là par Eugène Boudin, Amand Gautier, et les "inséparables" Jonkind, Achard Monet et Boudin. Etaient également présents des artistes que l'on retrouve aussi à l'auberge Ganne à Barbizon : Paul Huet, Cals, Troyon, Daubigny, venu en voisin de Villérville. Le journaliste écrivain Alfred Delvau et son complice Alphonse Duchêne, le peintre Dubourg, initiateur et premier conservateur du musée de Honfleur que la municoipalité pour le remercier a appelé le Musée Eugène Boudin !!! Le père Martin, le marchand de tableaux de la rue de Mogador (puis de la rue Laffitte) et le collectionneur Victor Choquet qui avait une propriété à Hattenville.
à suivre ........................................
16:50 Publié dans Les Cénacles | Tags : Victor Choquet, Alexandre Schanne | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LES PRECURSEURS DE L'IMPRESSIONNISME EN NORMANDIE, PREMIERE PARTIE: GRANVILLE
PAR BERNARD VASSOR EN DIRECT DE LA CITROUILLE A GRANVILLE :
PAUL HUET, LES BRISANTS A L A POINTE DE GRANVILLE
Musée du Louvre
Aorès Turner et Bonington, Paul Huet (1803-1869) figure parmier les plus importants précurseurs de l'impressionnisme.
William Turner au cours de son périple de la Normandie à la Bretagne, a séjourné à Granville où il a peint selon un historien
l'église Saint-Pierre et Saint-Jacques "
dans la pointe qui se jettToutes les notese dans la mer" et "
l'église Notre Dame à Coutances"
Vérification faite aux archives de Granville, c'est bien l'inverse qui est exact, c'est à dire Notre-dame à Granvile et Saint-Pierre (il n'y a pas de Saint-Jacques) à Coutances....
(je pense qu'il doit s'agir du contraire, il n'y a pas d'église de ce nom à GRANVILLE......) On peut sans se tromper qualifier Turner de magicien de la couleur. Bien avant les théories de Chevreul, Charles Blanc et Seurat,* il avait préssenti et appliqué ce que Seurat, soixante ans plus tard théorisera "Il peint des arbres en jaune et bleu, et il compte sur l'oein pour en faire du vert. Monet visitera au British muséum une exposition consacrée à Turner où une aquarelle de Rouen a des ressemblances évidentes avec "Impression au soleil levant" de Claude Monet.
Paul Huet était selon un contemporain : "un précurseur, un novateur, un prophète"
Dans l'atelier du baron Gros, il fit la connaissance de Bonington qui devint son ami, et qui l'initia à la peinture anglaise. Ensuite, Delacroix chercha à le rencontrer. Une amitié "indéfectible" lia les deux peintres. C'est Paul Huet qui prononça l'éloge funèbre sur la tombe d'Eugène Delacroix. En 1831, Alexandre Dumas le rejoint à Trouville. Ses recherches le conduisent à peindre dans le flou et le nébuleux. Il a parcouru la Normandie dans tous les sens. En 1850, il passe quinze jours à Granville pour faire des études sur les falaises, c'est là qu'il a peint : "Brisants à la ponte de Granville".
Un autre artiste qui sera à la pointe de tous les mouvements d'avant-garde, et que l'on retrouva dans tous les lieux de création de son époque, c'est Camille Corot dont nous aurons de reparler. Il a lui aussi sillonné la Normandie, en 1860, il est à Granville en compagnie de son ami le sculpteur Etex. Une très belle marine peinte à Grannville porte le nom suivant :"Bateaux de pèche". Pour clore provisoirement cet article, signalons qu'en 1858, une vieille connaissance, Charles Daubigny, passa des vacances à Granville avec son fils Karl, puis à Villerville, village de son enfance et de sa famille.
*Mais il avait pris connaissance de la théorie de Goethe sur la séparation des couleurs en deux groupes, l'un à l'ombre, l'à la lumiére, mais nous developperons un peu dans un autre article consacré aux recherches de Goethe dans ce domaine
16:05 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : PAUL HUET, DAUBIGNY, COROT, BONINGTON, TURNER, EUGENE DELACROIX, GOETHE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
RICHARD WAGNER ET JUDITH GAUTIER, UNE PASSION AMOUREUSE
PAR BERNARD VASSOR
Comme je l'ai déjà dit, les ventes d'autographes, contredisent parfois les historiens et biographes pourtant bien documentés. Certaines révèlent des amours secrètes comme celle-ci où Wagner révèle la passion amoureuse qui l'anime. Judith avait fait le voyage àTribschen en 1869 en compagnie de son mari Catulle Mendès (qui lui aussi ne se privait pas, et avait une liaison suivie avec la grande compositrice Augusta Holmès avec qui il avait eu trois filles)
C'est à la suite de cette lettre que Judith Gautier retourna près de Richard et le suivit à Bayreuth, assista à la création de l'Anneau du Nibelung et se chargea de la traduction de Parsifal. Cette liaison qui avait été évoquée, fut niée par certains historiens ou mise en doute par d'autres.
Le couple Mendès Gautier habitait 50 rue des Martyrs, Wagner lui, séjournait à l'hôtel d'Amérique à Rome.
11:05 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
05/08/2007
STENDHAL DANS UNE MANSARDE
PAR BERNARD VASSOR
C'est entre la rue de Grenelle et la rue Saint-Dominique (aujourd'hui partie du boulevard Saint-Germain), qu'était l'Impasse Sainte-Marie, aujourd'hui, impasse Paul-Louis Courrier , que Henry Beyle, décrit la mansarde où il vivait au dernier étage "de l'escalier indigne (...)la fenêtre était inclinée à 45°."...(....)J'ai appris depuis que j'étais menacé d'une hydropisie de la poitrine"
..............................
Vie de Henry Brulard, ed Folio.
Contribution de Cécile Meynard :"
Mansardes, pensions et gargotes parisiennes dans l'imaginaire d'Honoré de Balzac et de Stendhal" au troisième Congrès International de la Société d'études romantiques et dixneuvièmiste les 7-8- et 9 juin 2007.
15:50 Publié dans Les écrivains | Tags : STENDHAL | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg