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25/01/2013

Rencontre et échanges avec Jean-Didier Wagneur autour de la notion de "bohème littéraire".

Par Bernard Vassor

jean-didiier Wagneur,françoise cestor,bohème,champ vallon

Un annonce de la librairie Henri IV
15, Bd Henri IV
75004 Paris
tél : 01 42 72 34 22 
fax : 01 42 72 32 79

Chers XIXèmistes!

Jean-Didier Wagneur et Françoise Cestor viennent de publier aux éditions Champ Vallon une précieuse anthologie de textes bohèmes : Les Bohèmes 1840-1870.

 

http://www.champ-vallon.com/Pages/PagesLesClassiques/WagneurCestor.html

Ce riche corpus de textes introuvables offre un coup d’œœoeil unique sur ces littérateurs "hirsutes" dont l'humour, la fraîcheur et la modernité étonnent le lecteur contemporain! 

Vendredi 1er février à 18h00, la librair
ie Henri IV vous invite à venir échanger avec Jean-Didier Wagneur autour de la notion de "bohème littéraire".

 

Ce "moment inaugural" des lettres correspond à l'éclosion d'une presse moderne ainsi que d'une classe sociale urbaine, plus ou moins prolétaire, et aspirant pour la première fois au statut d'artiste. 
Les Scènes de la vie de bohème d'Henri Murger fut la plus célèbre évocation de ce milieu dont la fortune devait nourrir un des mythes les plus tenaces de l'imaginaire littéraire, bourgeois et parisien.  Les personnages et les situations du texte de Murger demeurent familiers à travers l'opéra de Puccini dont le livret s'inspire.

L'acteur Rémi Delieutraz interprétera des extraits et donnera 
un aperçu vivant de ces morceaux de littérature arrachés à l'oubli!

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Un coup de chapeau pour cet éditeur qui s'est déjà illustré par la courageuse publication d'ouvrages concernat la Bohème littéraire au XIXième siècle.

 info@champ-vallon.com

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24/01/2013

L'Ermitage, un bal de barrière juste en face de la Boule-Noire. Fréquenté à la fois par Germinie Lacerteux et par Nana qui en avait fait son « bastringue préféré »

Par Bernard Vassor

Rigoboche,petit,trinquart,cancan,polka,chahut

Quelques chahuteuses et polkeuses photographiées par Pierre Petit et Trinquart.

Ce « bastringue » était situé au-delà de la barrière des Martyrs sur le boulevard qui portait à l'époque le même nom, aujourd’hui boulevard de Clichy. Ce bal qui était situé au-delà de la barrière des Martyrs,  possédait les mêmes agréments que l’Elysée Montmartre, mais, il disposait en plus d’un établissement de bains dans un grand massif de verdure planté de superbes marronniers et de bosquets ombragés propices aux étreintes furtives. Le samedi soir, le dimanche et le lundi une foule de marchands, d'ouvriers des maçons, des forgerons accompagnés de leurs épouses ou non…..et de toutes espèces de gens, dont les bouchers des abattoirs situés de l'autre côté du mur d'enceinte. Cette proximité avait d'ailleurs le désagréable inconvénient d'être peuplé d'une immense colonie de rats indiens* qui minaient les abords des cabarets et des guinguettes. L’Ermitage était le mieux fréquenté des environs, une tenue décente était exigée et une sorte de père-la-pudeur surveillait que les polkeuses restent dans les limites de la décense. Quelques femmes du monde venues s'encanailler côtoyaient les modistes, les lingères, les piqueuses et modistes endimanchées. Il y avait toutefois quelques cabinets intimes pour les plus fortunés en quête de satisfaire dans de discrets tête-à-tête les appétits amoureux de quinquagénaires libertins.   

Notons au passage que nos deux héroïnes, Germinie et Nana fréquentaient aussi Le Château-Rouge, La Reine-Blanche et l'Elysée Montmartre. 

*Orfila le toxicologue touva le moyen de limiter la prolifération de ces rongeurs à l'aide de l'arsenic. Il fut d'ailleurs le principal expert, artisan de la condamnation dans l'affaire Lafarge.

Extrait d'un passage de "L'Assommoir" :

Nana allumait tous les bals des environs. On la connaissait de la Reine-Blanche au Nana allumait tous les bals des environs. On la connaissait de la Reine-Blanche au Grand Salon de la Folie. Quand elle entrait à l’Élysée-Montmartre, on montait sur les tables pour lui voir faire, à la pastourelle, l’écrevisse qui renifle. Comme on l’avait flanquée deux fois dehors, au Château-Rouge, elle rôdait seulement devant la porte, en attendant des personnes de sa connaissance. La Boule-Noire, sur le boulevard, et le Grand-Turc, rue des Poissonniers*, étaient des salles comme il faut où elle allait lorsqu’elle avait du linge. Mais, de tous les bastringues du quartier, elle préférait encore le Bal de l’Ermitage, Quand elle entrait à l’Élysée-Montmartre, on montait sur les tables pour lui voir faire, à la pastourelle, l’écrevisse qui renifle. Comme on l’avait flanquée deux fois dehors, au Château-Rouge, elle rôdait seulement devant la porte, en attendant des personnes de sa connaissance. La Boule-Noire, sur le boulevard, et le Grand-Turc, rue des Poissonniers, étaient des salles comme il faut où elle allait lorsqu’elle avait du linge. Mais, de tous les bastringues du quartier, elle préférait encore le Bal de l’Ermitage,

*Zola commet une petite erreur, le Bal du Grand-Turc était situé 10 rue de Lévisse ou chaussée des Poissonniers (ne pas confondre avec la rue Lévis) avant le percement du boulevard Ornano devenu ensuite boulevard Barbès dans cette partie partant du boulevard de la Chapelle.

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Mise à jour le 04/02/2013

Un lecteur grincheux idolâtre zolien conteste mes affirmations. Sur le plan ci-dessous, vous pouvez constater que le rue des Poissonniers commence rue Lévisse, après la rue de la Goutte d’Or. Or, le bal du Grand Turc, au numéro 10 était situé entre le boulevard de la Chapelle et la rue de la Goutte d’Or, donc rue Lévisse !

GOUTTE D'OR, rue Lévisse


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21/01/2013

L'assassinat de Lincoln.

Par Bernard Vassor

Lincoln,

 
Le 14 avril 1865 au "Ford's Théâter" à Washington
assassinat lincoln gravure retournee largeur.jpg
............
L'arrivée en France, du premier bateau en provenance d'Amérique, annonce également la mort du sécrétaire d'Etat William Seward, la nouvelle est erronée pour ce qui concerne Seward.
C'est un comédien John Wilkes Booth, armé d'un pistolet "Derringer" et d'un poignard, qui a tiré à bout portant une balle dans la tête au niveau de la nuque du Président Lincoln.
Son forfait accompli, Booth saute du balcon sur la scène, et en comédien consommé, il prononce avec emphase une phrase vengeresse.

Samuel Arnold, Michael O'Laughlen, John Surratt, Lewis Paine ou Payne), George Atzerodt, David Herold. le docteur Samuel Mudd  et  Mary Surratt

Puis, il s'enfuit dans la rue laissant tomber son pistolet devenu inutile lincoln gardner pistolet Derringer très comp largeur.jpg et disparaît dans la foule sans chapeau (détail important car à l'époque tous les hommes portaient un couvre-chef).
Les informations en France sont assez confuses (tout comme "l'affaire" elle même le deviendra).
Les journaux annoncent l'arrestation de Jefferson Davis ancien Président des Etats Confédérés capturé en Géorgie, pour participation à un complot visant l'assassinat du Président Lincoln. Les journaux nous informent qu'un procès visant les conjurés et de la mise en accusation de Davis, qui fut conduit dans la forteresse Monroë  du Capitole à Washington, puis transféré dans un navire militaire ancré sur le Potomac. 
 
Après une enquête, on arrête des présumés complices :

Samuel Arnold, Michael O'Laughlen, John Surratt, Lewis Paine ou Payne), George Atzerodt, David Herold. le docteur Samuel Mudd  et  Mary Surratt

 

Lincoln transfert accusés mary Surratt largeur.jpg
Mary Surratt et ses co-accusés arrivant dans la prison du pénitencier.
Pour la suite, un des premiers (et plus grands ) reporters photographes de l'histoire Alexander Gardner nous a laissé des images à la fois des batailles, et des personnages illustrant cette histoire, et la fameuse série des photographies de l'exécution des condamnés à la potence.
Des questions se posent encore aujourd'hui sur la culpabilité de certains accusés, et de nombreuses thèses de "complots" sont encore évoquées, des plus farfelues ou nauséabondes aux plus sérieuses parfaitement documentées.
.....

La maison qu'il habitait avant la présidence est située au coin de la huitième rue et Jefferson street. C'est une construction en bois à deux étages d'apparence très simple peinte en gris, aux jalousies vertes. Elle a déjà été visitée par des milliers de personnes.

Le corps du président défunt a été déposé au cimetière d'Oak-Rige à Springfield dans un caveau construit au pied d'une petite colline qu'entourent des arbres séculaires. Le monument situé au-dessus du caveau a la forme d'un temple grec. Le chapiteau est soutenu par des colonnes d'ordre doriques hautes de 5 mètres. Le cercueil repose à 60 centimètres du sol sur une table de marbre entourée d'une grille de fer. Des citoyens de Springfield et de Chicago se proposèrent de l'acheter afin de l'offrir à sa veuve et ses orphelins.

 article écrit le 03/11/2008, mis à jour le 21/001/2013  

Autres articles sur le même sujet :

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/11/...

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http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/11/...

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http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/10/...

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http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2012/10/...

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http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/11/...

 

05:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Le président des Etats-Unis qui vient d'être réélu pour un second mandat, vient de renouveler son serment à la Constitution.

Par  Bernard Vassor

LINCOLN,états-unis,

Prestation de serment le 4 mars 1865.

Ce n'était pas arrivé depuis 24 ans que le même homme occupe  successivement le fauteuil pendant deux périodes  présidentielles.  Le dernier en date étant le président Jackson.

Des  journaux  qui ont relaté la cérémonie, ont cru bon de mettre sous les yeux de leurs lecteurs, les dépenses faites par chaque gouvernement depuis l'établissement de la confédération des Etats-Unis depuis 68 ans, y compris les fraisde guerre avec l'Angleterre, le Mexique, les Indiens et le rachat de la Louisiane. Ne sont pas prises en compte les dépenses occasionnées par la guerre civile pendant 4 ans.

Ces nouvelles nous sont parvenues le 1 avril. La pose d'un câble télégraphique entre l'Irlande et l'Amérique devrait rendre les communications entre le vieux continent et l'Amérique plus rapides....

  http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/11/...

Ce cable ne sera mis en service qu'après l'assassinat du président Lincoln :

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/11/...

05:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

19/01/2013

Top chef : Les confitures du docteur Moreau et les belles dames de l'île Saint-Louis

Par Bernard Vassor

Ary Scheffer,Maryx

Maryx ou Maris, (1822-1891) née Joséphine Bloch. Avec ses deux sœurs c’était, dit Privat d’Anglemont, « ce qu’il y a de plus joli et sans calembourg (sic..) une bouchée de roi : Ce sont les Maryx, c’est-à-dire les plus beaux modèles des ateliers de Paris. Peintres et sculpteurs, vous avez trouvé votre rêve dans les formes exquises dans ces admirables filles, et votre écueil dans la transparence des tons de leur peau. Figurez-vous lecteur, le plus beau type juif qui puisse se voir, des yeux pleins d’ardeur et de rêves impossibles, des cheveux à faire blanchir le fameux noir aile de corbeau, le nez pur, des lèvres, des bras, des pieds, des mains d’une finesse biblique à désespérer tous les poètes objectifs et tous les peintres coloristes. En un mot, si vous voulez voir le beau, mais le vrai beau, le type oriental dans la pureté, prenez les Maryx, et les plus délicieuses créations des peintres de la Judée s’animeront à vos yeux. » Dans sa biographie de Charles Baudelaire Théophile Gautier, Joséphine est présente dès la septième ligne de l’introduction pour faire l’éloge de cette superbe Maryx qui a posé route jeune pour la Mignon regrettant la patrie (1841)d’Ary Scheffer et plus tard pour«La Gloire distribuant des couronnes » de Delaroche et dans « La Madeleine du Christ déposé de la croix de Fernand Boissard de Boisdenier dont Gautier a fait un compte rendu dans son « Salon de 1847 », indiquant au passage qu’au changement de tableau, «  il ne sera pas aussi haut placé ». Dans  ce même ouvrage, Gautier s’étend très longuement sur la statue de Clessinger « La Femme piquée par un serpent » dont le modèle n’est autre que Aglaé Sidonie Joséphine Sabatier, l’autre égérie de l’Hôtel Pimodan, la maîtresse du banquier Mosselman plus connue sous le nom de la Présidente.  

medium_hotel_de_lauzun_13.jpg

 

Sans cette jeune fille, Fernand Boissard son ami depuis 1837, n’aurait pas été averti du départ de Roger de Beauvoir de l’appartement de l’hôtel de Lauzun ou Pimodan. En effet, Maryx  habitait dans les combles, cet endroit même peut-être où Baudelaire fut logé quelques années plus tard, en 1847-1849. Donc, il n’y aurait pas eu lieu de parler de ces fameux repas de confitures vertes qui font rigoler. Une pâte faite à partir de résine de marijuana mélangée à du miel et souvent des pistaches

Lire aussi :

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2006/11/...

Jacques Moreau de Tours (1804-1884)

 

17:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

La canne, la savate, le chausson et la boxe française. Les deux frères précurseurs.

Par Bernard Vassor

lecour,théophile Gautier,ernest Daudet,passage panorama,rue de tournon

Deux frères, Charles et Hubert Lecourt ouvrirent à Paris deux grandes salles de culture physique. L’une passage des Panorama au numéro 27 était tenue par Hubert qui fut le professeur de « canne » de Théophile Gautier, qui selon Ernest Daudet était un véritable virtuose de cette discipline. L’autre gymnasium était tenu par Charles au 9 rue de Tournon.

Charles qui avait créé et édité une méthode sur l’art de la Savate ou du chausson. Pour populariser ce sport, il organisa des rencontres internationales (salle Montesquieu et salle Valentino) avec des boxeurs adeptes de la boxe anglaise dont les règles n’acceptaient que les coups portés par les poings. Dans ces combats, les anglais avaient toujours le dessus. Charles Lecour imagina alors de combiner la savate et la boxe anglaise. La boxe française était née.

La salle du passage des Panorama offrait aux « sportsmans » les appareils de gymnastique propres à développer leur force physique. Des cordes à nœuds, des barres fixes parallèles, des trapèzes, des barres de suspension. Et pour la musculation toute une gamme d’haltères utiles aux « culturistes ».

09:43 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

13/01/2013

LAZARE BRUANDET, IL AIMAIT BEAUCOUP LES FEMMES, MAIS, IL NE SAVAIT PAS LES RETENIR....

PAR BERNARD VASSOR

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Paysage de Bruandet, les animaux sont de Swebach.
Né le 3 juillet 1755 à Paris, mort le 25 mars dans la capitale. Il fut l'élève de Roser et de J.P. Sarrasin. Bien avant que Corot Millet Diaz et Rosseau ne plantent leur chevalet dans la forêt de Fontainebleau, Bruandet s'installa à Barbizon. Louis XVI, qui aimait chasser dans cette région écrit à la date du 14 juillet 1789 : "je n'ai rencontré dans la traversée de la forêt que Bruandet et des sangliers". Bruandet était coléreux et bagarreur : ce grand diable aussi haut qu'un tambour-major, toujours le sang à la tête et facile à s'emporter, dès qu'il se mettait à peindre d'après nature, devenait doux comme une jeune fille.
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Hermitage  de Franchard à Barizon, dans lequel, Lazare Bruandet, recherché par la police trouva asile après sa condamnation à mort.
Il advint qu'un jour (en 1784 disent certains) , apprenant que la femme avec laquelle il vivait le trompait, il la jeta par la fenêtre. Ce fut la raison futile de sa condamnation. Nous ne savons pas au juste ce qu'il advint de sa peine, mais il continua à mener une vie tapageuse avec son ami Georges Michel, autre peintre de Barbizon avant l'heure.  
mise à jour le 13/01/2012
   

12:28 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

05/01/2013

Michaël Pakenham n'est plus...

Par Bernard Vassor

Michael Pakenham 02 à la gare d'Auvers-sur-Oise.jpg

A la gare d'Auvers-sur-Oise

Noëlle Benhamou m'apprend à l'instant le décès de notre ami, membre de notre association Michaël Pakenham.

Pour ceux qui ne le connaissaient pas, c'était l'universitaire le plus modeste et le plus érudit que je connaisse.

D'après des proches, il est mort "paisiblement "le 1 janvier à son domicile.

Le message d'un de ses collègues nous dit sobrement :

"Le travail de Michael sur les poètes français du 19e siècle et, plus récemment, son travail sur l'édition de la correspondance de Verlaine, sont de la plus haute qualité. Nous perdons un érudit d'une grande intégrité et de la connaissance et un professeur attentionné et dévoué ».

J'ajoute pour ma part qu'il fut un défenseur acharné de la protection de la maison du docteur Gachet dont il fut le seul chercheur a obtenir des entretiens avec Gachet fils. Un des commissaires de l'exposition et du catalogue "Gachet au musée d'Orsay", c'était aussi un grand rimbaldien.

Inutile de vous dire toute ma tristesse, lui qui a traversé ces dernières années des épreuves terribles. J’avais encore tant de choses à lui demander...

 

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