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11/10/2007

JEAN-LEON GEROME, un "Pompier" pyromane !

PAR BERNARD VASSOR

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Gérôme dans son atelier 65 boulevard de Clichy
 (emplacement actuel de l'église Sainte-Rita patrone des causes perdues)
Gérome vit le jour à Vesoul (comme Félix Pyat) en 1824 il mourut à Paris en 1904.
Peintre , sculpteur, membre de l'académie, il fit tout son possible pour ereinter les jenes peintres qui ne voulurent pas choisir le "bon" chemin.
LE PLUS FAROUCHE ENNEMI DES IMPRESSIONNISTES :
Un de ses biographes* pose la question suivante ; "Gérôme fut-il vraiment réactionnaire ?"
Sa réponse est catégorique, toute sa vie artistique, il vécut des commandes de l'Etat, quelque soient les régimes traversés, gouvernements : royal, revolutionnaire de 48, second Empire, et troisième République. Son extraordinaire succès et les prix exorbitants de ses oeuvres réservées à une clientèle aristocratique, le conduisirent à des prises de position répressive en matière d'art. Son influence en tant que professeur à l'école des Beaux-Arts sur les artistes de son temps ne semble pas établie sauf peut-être pour quelques étrangers qui notent  : "L'honnêteté et le perfection professionnels de Gérôme bouscula la routine de l'Académie de Pensylvanie dans les années 1860, tout comme Denis Bunker et William Paxton infusèrent l'esprit et les méthodes de leur maître à l'école de Boston à la fin du XIXème siècle". Des contemporains racontent qu'Agostina Ségatori fut un temps son modèle, et peut-être même sa maîtresse. Certains autres historiens prétendent même faussement que Vincent van Gogh et Toulouse-Lautrec, comptèrent parmi ses élèves ?

Van Gogh,toulouse-lautrec,Denis Bunker,William Paxton,Adolphe Goupil, Paul Delaroche et de Charles Gleyre, Frank Boggs, Frederick Bridgman, Charles Crès,Kenyon Cox, Jules Flour, Paul-Maurice Duthoit, Julian Alden Weir, Dennis Miller Bunker, William DeLeftwich Dodge,

 

Photographie Dornac : "Les écrivains chez eux"
Vente Piasa, experte Fannie Bourgeois.
*Gérald M. Ackerman ACR éditions Courbevoie 1997.

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08/10/2007

HENRI RIVIERE DU GROUPE DU CHAT NOIR

PAR BERNARD VASSOR

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Peintre, graveur, lithographe (1864-1951) "initiateur en France de la gravure en couleurs et les impressions à l'eau" Il fut l'élève de Bin, l'ancien maire de Montmartre destitué.... Metteur en scène du théâtre d'ombres du Chat Noir, il fut également le décorateur du théâtre-Antoine, et de la Comédie-Française. Ami de Degas dans ses vieux jours. Il fabriquait lui-même ses couleurs, et se lance dans des mélanges audacieux. Il rencontra Renoir en Bretagne. Profondement influencé par l'art japonais, Hayashy Tadamassa le chargera de la décoration de sa maison de Tokio en échange d'une très importante collection d'oeuvres et d'estampes.

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05/10/2007

GEORGE-DANIEL DE MONFRED

PAR BERNARD VASSOR

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HOMMAGE A PAUL GAUGUIN

Né en 1856 à New-York, mort d'une chute accidentelle en cueillant des kakis dans son jardin. Il est le père du célèbre écrivain aventurier Henri-de-Monfreid. Dans les années 1880, il achète un petit atelier 12 rue du Moulin de Beurre (c'est dans ces parages que se trouvait le célèbre cabaret de la mère Saguet dont Gérard de Nerval fut un des habitués dans sa jeunesse).Il rencontre Schuffeneker à l'atelier Colarossi et rencontre Gauguin chez le "bon Schuff" en 1885 avec qui il nouera de profondes relations d'amitiés jusqu'à la mort de "Koké" à qui il donnera le conseil de ne pas revenir à Paris pour ne pas faire baisser sa cote chez Vollard.....Il a exposé au "Café des Arts Volponi"avec le groupe des peintres impressionnistes et synthétistes

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02/10/2007

LES DINERS IMPRESSIONNISTES

PAR BERNARD VASSOR

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Les cuisines du Café Riche
La mode était aux dîners artistiques ou littéraires dans cette moitié du dix-neuvième siècle. Pour les impressionnistes, c'est le pâtissier Murer qui inaugura les dîners des peintres de la "nouvelle école" le vendredi, où se rendaoient parfois le père Tanguy, Vincent et Théo Van Gogh, Goeneute, Pissarro. Puis furent organisés pour les collectionneurs et les artistes habitant à la campagne, de pouvoir se rencontrer régulièrement. C'est ainsi que chaque mois avait lieu au Café Riche boulevard des Italiens, des repas qui réunissaient Philippe Burty, George Moore, Théodore Duret, Monet, Pissarro, Renoir, Caillebotte, Sisley, Charpentier, de Bellio, Hoschédé, Georges Rivière et parfois Cézanne lorsqu'il se trouvait à Paris. Compte tenu des prix exorbitants pratiqués par le café Riche, l'addition était réglée par les collectionneurs les plus riches sans jeu de mot.  On raconte que Renoir, lorsqu'il avait de pressants besoin d'argent, prenait un tableau sous le bras et se rendait au café Riche pour rencontre un Georges de Bellio, richissime cousin du prince Bibesco par exemple, qui lui achetait sa toile sans même la regarder.

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29/09/2007

LES ARTISTES DE LA RUCHE

PAR BERNARD VASSOR

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AMEDEO MODIGLIANI
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ALFRED BOUCHER, LE FONDATEUR DE LA RUCHE
En 1900, le sculpteur Alfred Boucher passant près du passage Dantzig dans la plaine de Vaugirard s'attable à la terrasse d'un marchand de vin. Il aperçoit un panneau indiquant  :"terrain à vendre". Il interroge le cabaretier qui lui dit posséder 5000 mètres carrés de terrain, qu'il propose pour 5000 francs. -"Banco, j'achète " lui dit Boucher qui vivait richement de son art. Il récupéra des vestiges de l'exposition universelle, la rotonde de Gustave Eiffel et quelques autres pavillons. Philantrope dans l'âme, il décide de créer une citée d'artistes qu'il va baptiser " La Ruche ". Un refuge pour artistes desargentés ou immigrés de l'est, qui vont vivre dans une sorte de phalanstère fraternel. Le nom de la ruche fut donné en raison de la forme circulaire du bâtiment et les ateliers sont très étroits ressemblant à des alvéoles. Le premier nom de baptème fut : "La Villa Médicis". Au début, l'endroit était infesté de punaises et de rats qui étaient les premiers amateurs de toiles entreposées le long des murs. Soutine raconte qu'un de ces rongeurs lui avait mangé une nature morte représentant un harang saur !!!
Fréquentée par Soutine, Chagall, Modigliani, Blaise Cendrars, Fernand Léger, Kikoïne, qui se mélangeaient et signaient les toiles des uns et des autres selon leur fantaisie, au gré de leur humeur.
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L'atelier de Chagall à la Ruche.
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00:15 Publié dans Les peintres | Tags : CHAGALL | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

28/09/2007

JACQUES JOSEPH DIT "JAMES TISSOT", UN BRETON JAPONISANT

par BERNAR VASSOR

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Né en 1836 à Nantes, Tissot fit ses premières études d'art dans cette ville. mort en 1902 dans le Doubs. Il est présent à Paris vers 1860 où il est l'élève d'Hyppollyte Flandrin. Il habite alors rue Monsieur le Prince au quartier latin. Puis, il voyage en Belgique et en Italie. Ami intime d'Alphonse Daudet, il habite la même adresse que lui 39 rue Bonaparte. Il se rend à Florence en 1862 où il rencontre au café Michellangello les peintres rebelles. Avec Fantin-Latour, et Stévens, il se rend à Londres,  O% il se lie avec les préraphaèlites. pendant la guerre franco-prussienne, il s'engage dans une compagnie des "Francs-tireurs : "Les Eclaireurs de la Seine". Pendant la CTissot se trouve aux côtés des fédérés  et fait de son appartement une "ambulance" pour les blessés. Il s'enfuit à Londres pendant la semaine sanglante pour échapper à la répression versaillaise. Il est hébergé pardes amis peintres et graveurs. En 1874, Degas l'incite en vain à participer à la première exposition impressionniste chez Nadar. Il est parmi les premiers artistes français à se montrer partisan farouche de l'art japonais et d'extrème orient que l'on peut trouver dans la seule boutique parisienne à l'époque, chez "la grosse madame Desoye"*au 220 rue de Rivoli. C'est en 1854 que le Japon s'est ouvert à l'occident. Les hollandais étant les premiers à commercer avec le pays du soleil levant.
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(徳川慶喜 Tokugawa Yoshinobu, dernier shoghun d'Edo qui permit l'ouverture à l'occident des échanges commerciaux.
*Edmond de Goncourt

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GUSTAVE CAILLEBOTTE LA PLACE SAINT-GEORGES

par BERNARD VASSOR

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Du point de vue du haut de la rue Saint-Georges, à gauche se trouve "L'hôtel Thiers", la rue montante est la rue Notre-Dame-de Lorette. La vasque (qui était alimentée par les eaux de l' l'Ourcq), au centre a été remplacée par une statue en hommage à Gavarni qui avait vécu un petit peu plus haut à l'angle de la rue Fontaine.....
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10:15 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

30/08/2007

LE CABARET DU PERE BATAILLE, UN DESSIN DE VINCENT VAN GOGH

PAR BERNARD VASSOR
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Ce dessin au crayon de couleurs et à la plume, a été réalisé par Vincent de l'intérieur du cabaret du père Bataille du 20 de la rue des Abbesses, à l'angle du passage qui porte aujourd'hui le même nom. C'était un restaurant bon marché où les rapins de Montmartre se réunissaient le soir. Suzanne Valadon raconte que Vincent venait le soir, déposait bien en vue  la toile qu'il avait peinte dans la journée. Il s'attablait sans rien dire, et repartait sa toile sous le bras, déçu que personne ne lui ai posé de question ou n'ai même jeté un coup d'oeil  à son tableau....
L'endroit est aujourd'hui une banque. 

12:00 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

08/08/2007

NOTE AUX ADHERENTS

En direct de Granville :

Un entrefilet du journal "Ouest-France", annonce que les toiles volées chez "l'une de nos "marraines" Diana Widmeyer Picasso"  ont été retrouvées.....Mais peut-être avez-vous plus d'informations que moi. Ecrivez moi si c'est le cas, merci. 

Je vous ferai parvenir le programme de septembre dès mon retour vers le 20 août. Amitiés à tous   Bernard Vassor.

14:50 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

05/08/2007

Jean-Baptiste Antoine Guillemet 1843-1918

"Mon bon ami,
Vous seriez bien aimable de me dire le jour où vous pourrez me donner une heure de causerie (de 3 à 6 par exemple) en tête à tête, soit à votre atelier*, soit ailleurs. J'ai besoin pour mon prochain bouquin de notes sur les marchands de tableaux et sur les amateurs, j'ai songé à vous. Jarriverai avec du papier et un crayon (...)
Cordialement Emile Zola"

Lettre de Zola demandant à Guillemet sa collaboration pour l'écriture de "l'Oeuvre" le vingt avril 1885 :
"Les marchands de couleurs font des crédits très long et perdent peu parcequ'ils vendent très cher, (..) Baudry à dû 60 000 francs à son marchand de couleurs. Ils salent les vieilles notes. Il y a les chics et les pas Chics (...)
(Note de Guillemet)"medium_La_Seine_a_Conflans.jpg

 

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04/07/2007

EDOUARD VUILLARD LE "NABI SECULIER"

PAR BERNARD VASSOR

EDOUARD VUILLARD, "LE DECOUVREUR OU LE GUIDE"
TOILE FIGURANT A L'EXOPSITION VOLLARD AU MUSEE D'ORSAY
IL EST SURNOMME PAR LES NABI : LE ZOUAVE... 
Edouard Vuillard est inhumé au cimetière des Batignolles.mort à La Baule le 21 juin 1940. Il est né en 1868.
Condisciple de Maurice Denis et Lugné-Poe au lycée Condorcet. Il fut initié à la peinture dans l'atelier de Diogène Maillart avec son ami Ker Xavier Roussel. Puis il entre à l'académie Jullian, puis devient l'élève de Léon Gérome. Avec Maurice Denis il frquente le restaurant du passage Brady, l'Os à moëlle. Il est influencé par les théories de Sérusier qqui avait rapporté le fameux"Talisman"  que Gauguin avait soumis à son disciple. Avec Sérusier, Bonnard et Denis, il fonde le groupe des NABI. Leur première exposition a lieu rue des Martyrs dans les locaux de la Revue Blanche.
Il restra juusqu'à la fin de ses jours avec son ami Xavier Roussel qui avait épousé sa soeur. 

 

 

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02/05/2007

CHARLES JACQUE, PEINTRE DESSINATEUR GRAVEUR

Par Bernard Vassor

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CHARLES JACQUE DANS SON ATELIER 73 BOULEVARD DE CLICHY 

 

Né en 1813 à Paris le 25 mai à l'école Militaire où son père était en garnison, mort le 7 mai 1894 dans la capitale.

(les frères Goncourt qui vont le rencontrer à Barbizon, en font le fils d'un maître d'école de Chalons-sur-Saone ?) 

Journal Août 1853 :

"Décidément les peintres que je vois se divisent en deux classes :ceux qui resemblent à des ouvriers farauds et tapageurs, les autres à des paysans malins et sournois. Jacque appartient au genre paysan; il a même quelque chose dans sa personne, son chapeau, son habit, du paysan, le jour où il est endimanché, où il enterre sa femme.(...)il nous parle de la prostitution en homme qui aurait fait avec un médecin, maison par maisopn, dans les faubourgs, dans les milieux de la plus pauvre et la plus populaire, une enquête de "visu et de tactu " (ce que ne vont pas manquer de faire aux-même les frères Goncourt !)Après sa naissance, la famille habite au 4 rue des Rats*, dans ce quartier, il y avait de nombreux ateliers de gravures en taille douce, rue de la Bûcherie, rue de la Huchette, rue Galande. Son père était déclaré peintre-artiste, c'est à dire qu'il peignait des enseignes. Un ami de la famille qui sera parrain son frère cadet était imprimeur en taille douce Jean-Baptiste-Noël 29 rue de la Huchette. A l'age de dix sept ans, il entre chez un graveur de cartes géographiques. En  1830, la famille habite 69 passage du Petit-Saint-Antoine, donnant dans la rue du Roi-de-Sicile. Peintre de paysages animés, il débuta au salon de 1845 avec des eaux-fortes

Il est l'un des plus importants représentants et le dernier survivant de l'école de Barbizon. La ville d'ailleurs lui a donné son nom à une rue. 

A suivre................ 

 

*Aujourd'hui rue de l'Hôtel Colbert à deux pas de la maison mortuaire de Restif de la Bretonne. 

Goncourt, Journal Robert Laffont 1989 

Pierre-OLivier Fanica Charles Jacque,  Graveur original et peintre animalier, Art Bizon 1995 

Benezit, Dictionnaire des peintres et graveurs Grund Paris 1979 

12/04/2007

LES DERNIERS JOURS DE VAN GOGH

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Un document de France 5 de Peter Knapp 
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Wouter van der Veen qui a travaillé sur la correspondance de Vincent sur les manuscrits du Musée Van Goghmedium_chambre_de_Vincent.jpg d'Amsterdam et qui vient de terminer une thèse que nous vous avons déjà présentée , nous décrit les derniers jours de Vincent Van Gogh à Auvers-sur-Oise  à l'auberge Ravoux. qui avait réservé un accueil chaleureux aux membres de notre association.
Un projet dont nous vous réservons une surprise, qui devrait concerner le passage à Paris des frères Van Gogh, des cabarets, des  domiciles, des marchands de couleurs, et des lieux fréquentés pendant leurs séjours à Paris.  
 

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19/03/2007

MARIE JADE, (Gabrielle Vien), ARMAND SEGUIN

Par Bernard Vassor

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Marie Jade (1873-1907) de son véritable nom Gabrielle Vien, était la fille de la compagne de Charles Morice co-auteur avec Gauguin de Noa-Noa.
Son portrait Signé par Armand Seguin est resté inachévé. Il est au musée d'Orsay et son histoire mérite d'être racontée :
En 1893-1894, Morice conduisit Marie Jade et sa mère à l'atelier de Seguin 54 rue Lepic (c'était aussi l'adresse de Théo et Vincent Van Gogh 4 ans auparavant) pendant que sa mère jouait du piano, Marie assise sur un canapé, un bouquet de chrisanthèmes dans une coupe posait pour Armand Seguin. Cest alors que Gauguin entra dans l'atelier. Il regarda le travail de son élève il murmura :"Non, non, ça ne va pas......" puis, lui prenant la palette et le pinceau des mains, il ouvrit du bout de son pinceau, une fenêtre à droite du petit modèle, derrière laquelle il mit un paysage, afin de donner  de l'air à la petite fille blonde et triste assise toute raide sur le bord du canapé....
Seguin ne reprit jamais cette étude. Le tableau a été acquis par le musée du Luxembourg en 1929 et est actuellement au musée d'Orsay.
Marie-Jade est considérée comme "esprit original, précurseur du surréalisme et du théâtre moderne"
Henri Masson, Armand Seguin, La vie errante, L'oeuvre insolite.Brest 1995

01/03/2007

GEORGES SEURAT

Par Bernard Vassor 
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UN DIMANCHE APRES-MIDI A LA GRANDE-JATTE.
L'extrême originalité, l'importance novatrice et la créativité scientifique de Georges Seurat est énorme. A dix sept ans, il découvre "La Grammaire des arts" de Charles Blanc qui lui fait connaître les théories de Chevreul ( loi du contraste simultané des couleurs")et Delacroix. A paris, il loue un atelier 19 rue de ChabrolIl est mort à 33 ans. Il a été pour beaucoup de peintres de son époque un phare. Le tableau ci-dessus, qui lui a demandé deux ans de travail acharné,
tantôt les panneaux étaient exécutés sur l'île, parfois, quand l'herbe était devenue trop haute,il demandait à son élève Charles Angrand de faucher l'herbe, tantôt, il reprenait sa toile en atelier. Un après-midi fut exposé à la dernière exposition impressionniste à la Maison dorée en 1884. Dans une lettre à Félix Fénéon, il rappelle sa priorité sur ses découvertes que ses camardes peintres semblent avoir oublié.
Qu'est devenue le site où a été réalisé ce chef-d'oeuvre ? 
André Roussard m'en aurait beaucoup voulu si je n'avais pas cité ses ateliers domiciles où autres lieux Montmartrois :
il habite jusqu'en 1889 au 128 bis boulevard de Clichy au cinqième étage. Il avait fondé la Société des Artistes Indépendants 61 rue Caulaincourt. En 1890 il s'installe au 39 passage de l'Elysée des Beaux-Arts. Sa dernière oeuvre est "Le Cirque", réalisée au cirque Fernando du boulevard Rochechouard.
André Roussard, dictionnaire des peintres à Montmartre, édition André Roussard Montmartre 1999

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29/11/2006

MARY CASSATT

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Peintre et lithographe américaine, fait partie du groupe impressionniste en France.
Fille d'un banquier, après des études aux États-Unis,  
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  A suivre....

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06/06/2006

Sur Cézanne, autour du Père Tanguy

D’après des témoins de son temps.

Dans un article du journal L’Occident de juillet 1904, Emile Bernard raconte :

« Il y aura bientôt vingt années que de jeunes peintres, dont aujourd’hui Paris se préoccupe, se rendaient en pieux pèlerinage en une petite et sombre boutique de la rue Clauzel. Arrivés là, ils demandaient à un vieillard armoricain* au socratique visage**des tableaux de Paul Cézanne. Malgré les murs de l’endroit tapissés de rutilantes toiles, ils ne se trouvaient satisfaits que lorsque, sur une chaise disposant son dos en chevalet, les études requises par leur désir d’art leur enseignaient la voie à suivre. Religieusement, ils consultaient ces pages d’un livre écrivant la nature et une esthétique contemporaine (…) Puis, de là, ils retournaient en maints discours admiratifs, à leurs propres toiles et pinceaux. Ainsi naquit, d’œuvres quasiment ravies à leur auteur, qui certes, les jugeant non conforme à sa vision, ne les eut jamais laissé aller hors de son logis, une école picturale que d’autres, ambitieux trop ou pas artistes assez, les étiquetèrent de noms faux, dévoyèrent vers la fantaisie et la surface. medium_TANGUYemile bernard 02.2.jpg
Portrait du père Tanguy par E.Bernard

Le père Tanguy est mort en 1894 dans sa petite boutique du 9 rue Clauzel.
Il avait quitté deux ans auparavant celle un petit peu plus grande du 14 de la même rue.
Dans un long article au Mercure de France des 1er et 16 octobre, Emile Bernard continue :

« Celui qui écrit ces lignes a été pendant vingt ans de sa vie un admirateur fervent de Paul Cézanne. (..) il a déchiffré avec passion les toiles (rares alors) que l’on pouvait voir de ce peintre dans une petite boutique de la rue Clauzel à Paris. »Dans sa notice des « Hommes d’aujourd’hui » en 1889, Bernard rend hommage à son maître d’alors :
« Tout ce que l’on en savait était raconté par le père Tanguy, le bon, le généreux Breton dont la boutique était l’unique repaire, en ces temps si vite passés, de la peinture. »
Un peu plus loin, Emile Bernard questionne Cézanne sur son compatriote Achille Empéraire (1829-1898), très petit, difforme, il avait un esprit brillant et savait admirablement commenter les œuvres d’art du Louvre devant lesquels il accompagnait Cézanne. En 1877, Cézanne écrit à Zola :

« Hier soir, en allant rue Clauzel chez mon marchand de couleurs, j’y ai trouvé Empéreire(sic). Celui-ci, venait souvent quand il était à court d’argent demander des avances au brave Père Tanguy qui dira à Emile Bernard : « Empéraire avait résolu de vivre à Paris à raison de cinquante centimes par jour » medium_ACHILLE EMPERAIRE02.jpg

Francis Jourdain (1876-1958), ami de plusieurs peintres du XIX° siècle a laissé des souvenirs, dans lesquels nous pouvons lire dans un portrait de Cézanne :

« Si l’on était fort peu et mal renseigné sur les « idées » de Cézanne, on ignorait généralement la peinture qu’elles avaient engendrée. Léon-Paul Fargue et moi étions très fiers d’avoir en retournant les toiles entassées chez le père Tanguy, découvert un paysage à la gravité duquel, il faut en convenir nous étions beaucoup moins sensible qu’à l’éloquence frénétique et exaltante» du cher Van Gogh, le fol dont les « Lichens de soleil et les morves d’azur » embrassaient la minuscule échoppe de la rue Clauzel.
Nous avions été conduits là par Emile Bernard ; qui fâché avec Gauguin, et un peu jaloux de l’importance accordée aux recherches de celui qui disait avoir initié***"


A SUIVRE….

*Julien Tanguy était né en 1825
**Le nom de Socrate revient à plusieurs reprises chez les habitués du lieu pour qualifier sa sagesse, ou bien évoquer le caractère acariâtre de sa femme comparée par Vincent à Xanthippe la femme du philosophe Grec.
***Dont un portrait par Cézanne est exposé au musée d’Orsay.
***La querelle entre Bernard et Gauguin, portait sur la création du synthétisme. Emile Bernard n’avait peut-être pas tout à fait tort. Il a d’ailleurs déclaré : « L’école de Pont-Aven est née 14 rue Clauzel dans la boutique du père Tanguy."

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