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30/11/2008
Un anthroponyme grand ou petit : Larousse
Par Bernard Vassor
11:38 Publié dans Histoire littéraire | Tags : pierre-athanase larousse, larousse et boyer, jules andrieux, deberle, jules hollier | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
29/11/2008
Histoire de la photographie, Ernest Lacan, un précurseur le la presse scientifique consacrée aux Beaux-Arts et à la photographie.
Par Bernard Vassor
11:57 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : ernest lacan colonel de monfort, abbé moigno | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
28/11/2008
Histoire anecdotique : M.Gaudy, le bonnetier, "hermaphrodite" de la rue du faubourg Saint-Denis
Par Bernard Vassor
Dans un petit ouvrage anonyme (in-32) attribué à Balzac*, publié en 1826, nous trouvons la description curieuse d'une enseigne peinte affichée au mur d'une échope du numéro 8 de la rue du faubourg- Saint-Denis.
L'auteur de ce livre en fait le commentaire suivant :
"LA MERE DE FAMILLE (A la)
Gaudy, bonnetier,rue du faubourg Saint-Denis, n° 8.
Par ma foi, c'est la première enseigne peinte de la Mère de famille qui ait un tableau. Madame Debière rue du Helder, boulevard des Italiens, s'est également placée sous le signe de la Mère de famille; mais elle n'a pas cru devoir nous donner le portrait de cette bonne mère; Monsieur Gaudy a cru devoir le faire; mais comment monsieur Gaudy se dit-il la mère de famille ? Il est donc marié ou hermaphrodite".
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Douze ans plus tard, ironie de l'histoire, ce monsieur Gaudy (J.L.) va croiser une nouvelle fois le chemin de l'auteur de la Comédie Humaine.
La baronne de Pilloy*qui était en relation avec l'ancien bonnetier, avait proposé à Balzac de faire acheter (pour 4000 francs) un livre qui serait signé par ce propriétaire de la Mère de Famille, dans le but d'obtenir de Louis-Philippe, l'attribution de la légion d'honneur.
Honoré, avait l'habitude d'inscrire dans son livre de cuisine qui ne quittait pas son bureau, toutes les pensées de Napoléon. Il y en avait cinq cents quand cette proposition lui fut faite.
Nous apprenons ainsi, dans une lettre adressée à celle qui allait devenir sa femme***, il entreprit de faire un recueil qu'il intitula Maximes et pensées de Napoléon. Ce livre fut précédé d'une épitre dédicatoire signée J-L. Gaudy jeune.
*Petit dictionnaire critique et anecdotique des enseignes de Paris, par un batteur de pavé.- [M. Brismontier].- Chez les marchands de nouveautés, 1826
Imprimerie H.Balzac, rue des Marais Saint-Germain, n° 17
**La baronne habitait à cette date 6 rue Saint-Georges, où, quatre ans plus tôt naissait Degas. La lettre était adressée à sa soeur Laure Surville : 28 du fbg Poissonnière, maison de Racine (?), pour remettre à M.de Balzac.
***(...)J'ai vendu ce travail à un ancien bonnetier qui est un gros bonnet de son arrondissement,qui veut avoir la légion d'honneur, et qui l'aura en dédiant ce livre à Louis Philippe (...):. Lettres à l'Etrangère, 10 octobre 1838.
10:31 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
27/11/2008
La Brasserie des Martyrs et l'auberge de "La Belle Poule"
La Brasserie des Martyrs fut ouverte par un certain Schoen, qui fit rapidement faillite. Un sieur Bourgeoisqui lui a succédé, lui donna une certaine notoriété en modifiant la décoration de l’établissement (criardes aux yeux de certains) et qui devint bientôt le lieu de rendez-vous de tous les artistes, les peintres les plus divers, comme Alfred Stévens, Yan d’Argent, les "ingristes"et les coloristes s’opposaient avec violence à celui qui allait vite devenir le maître des lieux, l’élève de l’école de Bougival, Gustave Courbet.
En ce temps là Montmartre était considéré comme un pays à part, encore boisé, on y voyait des tonnelles recouvertes de chèvrefeuille, et on y cultivait des radis roses. Trois acacias et un noyer plusieurs fois centenaire peuplaient le lieu. Certains historiographes, situent le "Cabaret de La Belle Poule" au bas de cette rue. C'est un nommé Alexandre Guérin, qui était le patron supposé de ce cabaret artistique et littéraire, une superbe femme y trônait au comptoir.Elle était courtisée par le critique tant redouté, Gustave Planche, accompagné souvent de Théodore de Banville, de Catulle Mendès de Baudelaire, Glatigny. Emile de la Bédolière l'a célébrée ainsi :
"Notre frégate de son rang
N'appréhende plus de descendre
Le patron est un conquérant ,
Il porte le nom d'Alexandre;
Mais tant de mets sont engLoutis,
Tant de vin dans nos gosiers coule,
Qu'on va ressentir du roulis
A bord de notre Belle Poule."
Les artistes étaient à l'abri des recors (chasseurs de primes) de l'abbaye de Clichy (prison pour dettes) qui n'aimaient pas s'aventurer dans ce lieu de "non droit" . La rue était très bruyante avec ces dizaines d'ateliers de forges, à marteaux, à roues tournantes qui mélaient leurs bruits aux marchands ambulants. Beaucoup de petites maisons, de garçonnières de crèmeries peuplaient la rue des Martyrs.
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L'entrée de la brasserie des Martyrs paraissait très étroite, (la moitié de la largeur actuelle du magasin qui est aujourd'hui au 7 rue des Martyrs)
Lisez la description dun chroniqueur de l'époque : "Une grande porte vitrée qui s'ouvre à deux battants. Entrez.Vous voilà sur le seuil d'un immense boyeau si long qu'il n'en finit plus (...) en réalité, c'est une salle de deux cents mètres (l'auteur, même si il n'est pas marseillais exagère beaucoup, la distance de la rue des Martyrs et la rue Notre Dame de Lorette est d'une trentaine de mètres au grand maximum) Par un bout, elle touche à la rue des Martyrs et par l'autre bout, elle touche à la rue Notre Dame de Lorette. (...) Aux murs on ne voyait ni fresques emblématiques, ni dorures, ni ornements de toutes sortes. Prèsdu comptoir où s'asseyaient deux dames d'Alsace, blondes et rieuses, l'oeil s'arrêtait sur une naïve peinture représentant "le roi Gambrinus" soulevant un énorme verre débordant de bière écumante, qu'il se disposait à approcher de ses lèvres. C'était l'enseigne de l'établissement."
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Manet venait souvent avec son cousin le commandant Lejosne, militaire républicain voisin de l’avenue Trudaine, en disponibilité depuis le coup d’état du 2 décembre et de son ami Charles Baudelaire. Un personnage un peu bizarre, ancien élève de l'École Normale, Eugène Potrel, se vantait d'être collectionneur de gifles !!! qu'il provoquait, et auquelles il ripostait par cette phrase : "Et surtout monsieur, , ne vous vantez jamais de m'avoir souffleté !"
Des écrivains, Champfleury, Philibert Audebrand, Louis Desnoyers, le président de la Société des Gens de Lettres, des musiciens, des hommes politiques, et Jules Andrieux le futur communard responsable de la commission administrative firent de cet endroit le plus tumultueux établissement du quartier. Pierre Larousse, Pierre Dupont le chansonnier poète auteur de l’immortelle chanson « Les Bœufs » y venait avec le chef d’orchestre de l’Elysée Montmartre Olivier Métra. Le docteur Gachet y côtoyait Renoir, Boudin, Monet et bien sur Henri Mürger Aurélien Scholl, Alphonse Daudet, Jules Vallès et Charles Monselet.
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( au numéro 11, un restaurateur, Alexandre Malingue figure dans les annuaires des archives de Paris,de 1845 à 1865.)
17:49 Publié dans Une petite histoire de la rue des Martyrs, maison | Tags : philibert audebrand, privat d'anglemont, murger, champfleury, jules andrieux, olivier métra, henri mürger aurélien scholl | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
La chaise de Vincent
Par Bernard Vassor
12:48 Publié dans Les amis de Vincent | Tags : hendrik wiegersma, lies van gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
"L'Apôtre" Jean Journet
Par Bernard Vassor
Jean JOURNET est né à Carcassonne en 1799. Ses parents le mirent au collège où il fut un des plus mauvais élève. Il se rendit à Paris où il fit des études de pharmacie. Il rencontra des Carbonari qui l’enrôlèrent dans cette société secrète. Recherché par la police, il s’enfuit en Espagne, prit du service dans l’armée d’indépendance dont Armand Carel faisait partie. Il fut fait prisonnier et ramené en France dans le Castillet de Perpignan. Après dix huit mois de prison préventive, il fut acquitté. Quelques temps après il se fixa à Limoux où il s'établit comme pharmacien et s’y maria.
C’est alors qu’il tomba sur quelques brochures de Charles Fourier qui produisirent sur son imagination échevelée une telle impression, qu’il partit pour Paris afin de rencontrer l’auteur de « La Théorie des Quatre mouvements ». C’était ce que contenait de plus bizarre cette doctrine qui l’avait le plus frappé. Rendant visite à l’ermite de la rue Saint-Pierre de Montmartre, dans sa mansarde au chevet de l’église, il fut frappé par l’extrême pauvreté de Fourier de son état minable, ce qui le renforça dans la volonté messianique de promouvoir la doctrine du maître. C’est ainsi que débutât l’apostolat de Jean Journet qu’il poursuivit jusqu’à la fin de sa vie. Ne prenant dans la doctrine de Fourier que les aspects les plus insolites,il résolut d’abandonner la pharmacie et sa famille pour propager avec ardeur dans le monde « la bonne nouvelle » Actes_du_colloque_Maison_Francaise_d_Oxford_Anne_Marie_Ki...
C'est alors que commença l'apostolat de Jean Journet qu'il poursuivit jusqu'à la fin de sa vie avec ardeur et ténacité.
Il se rendit une nouelle fois à Paris où il rencontra Victor Considérant et des chefs de l'école phalanstérienne qui le rejetèrent, le prenant comme un illuminé grotesque. A Paris, il fut très mal accueilli par les chefs de l'école phalanstérienne. Il écrivit de petites brochures qu'il vendait à bas prix ou distribuait gratuitement quand il ne pouvait pas les monnayer. Le 8 mars 1841, du balcon de l'Opéra Le Peletier, il jeta un torrent de brochures sur le parterre. Arrêté, il fut conduit à la préfecture, et de là à Bicètre, déclaré alliéné de monomanie, il subit un internement et un traitement qui l'aurait rendu complètement fou si l'intervention de M. Mongolfier ne lui avait fait rendre la liberté. Cette expérience, ne le rebuta pas, il reprit la rédaction de ses préceptes, mais il décida de s'adresser aux sommités sociales, mais toujours sans succès. Il partit pour la province, allant de ville en ville, prêchant sa doctrine dans les cafés.
Arrivé à Montpellier, il apprit qu'il y avait une reception chez l'évêque. Pénétrant dans les salons, il se mit en tête de convertir les prêtres réunis en déclamant :
--"Réveillez-vous ! lévites sacrilèges,
Ivres d'encens, dans la pourpre endormie;
Le Saint-Esprit a dévoilé ses pièges,
Il va saper vos sépulcres blanchis."
Vous imaginez l'effet ! La France n'étant pas réceptive, il s'attaqua à la Belgique, et il tenta même de convertir au fouriérisme la reine des Belges. De nouveau à Paris il harcela de ses visites les hommes les plus en vue : Delavigne, Lamenais, Lamartine,, Victor Hugo. Seul le généreux Alexandre Dumaslui constitua une rente de 1200 francs, somme qu'il ne perçu pas longtemps, Dumas étant criblé de dettes, il dut mettre en vente Monte-Christo....
Voici une liste d'injures : Instigateur de nos maux, fléau de l'espèce humaine, Roi du machiavélisme, augure cacochyme, vampire cosmopolite, omniarque de rebut, avorton de la sciences, souteneur de Proserpine, pygmée de perversité, sybarite gorgé, omniaque omnivore ....
Dans le but de fonder un phalanstère d'enfants, il lança une souscription qui ne rencontra aucun succès.
En 1849, il lança de nouveau du balcon du Théâtre-Français ses brochures sur les spectateurs. Arrêté, il fut de nouveau interné à Bicètre où il resta quelques semaines. Il poursuivit sa propagande dans les cafés. Le coup d'état du 2 décembre l'obligea à retrouver sa famille à Limoux. Il finit ses jours en 1861. Sa dernière brochure répertoriée (1858) "Documents apostoliques et prophéties" nous montre, que même à la fin de sa vie, il avait poursivi sa propagande apostolique fouriériste.
Jean Journet fait partie de ces personnages inclassables que Champfleury a placé dans sa galerie des "Excentriques"
09:48 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Tags : charles fourier | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
25/11/2008
Un précurseur,"'inventeur de l'impressionnisme"Adolphe-Félix CALS Paris 1810 - Honfleur 1880
Par Bernard Vassor
« Hélas, mon ami, je comprends de moins en moins où vous voulez aller.
Vos paysages, voyez-vous, eh bien, pardonnez-moi de vous parler aussi brutalement...
mais c'est aussi mauvais que ce que fait ce - comment l'appelez-vous ?
- ce Corot ; oui, c'est cela, Corot. Vous me rappelez cela... Voilà où vous en êtes, mon pauvre Cals !
Je vous le dis comme je le pense. »
Léon Cogniet à Adolphe-Félix Cals,
(d'après Arsène Alexandre).
....
Peintre préimpressionniste appartenant au groupe que l'on désigne sous le nom d'Ecole Saint-Siméon ou Ecole de Honfleur.
Il était estimé des artistes de sa génération, Corot, Diaz, Fromentin, Jonking, Boudin. Il exposa au salon de 1848 à 1865.
Il a beaucoup dessiné et peint Montmartre où il vécut rue Cortot (rue Saint-Jean à l'époque) et boulevard Rochechouart. (La fontaine du But) , Asnières, Argenteuil Neuilly.
ci-dessus : autoportrait
.........
Il travaillait parfois avec Daubigny autour de Paris et partageait la même attirance pour les tons rompus et voilés. Ses débuts furent aussi ceux d'un sage portraitiste exposant régulièrement depuis 1835 portraits et paysages au Salon annuel. Il exposera cependant en 1863 au Salon des Refusés et se retrouvera aux côtés des impressionnistes pour l'exposition de 1879 avec Degas, Forain, Monet, Pissarro, Zandomeneghi. d'après son biographe Arsène Alexandre Ce fut le père Martin qui le présenta au comte Armand Doria qui a été son premier mécène et client. Le comte l'invita dans son château d'Orrouy pour lui permettre de peindre dans la région du Valois.
Dès 1871 Cals partagea sa vie entre Paris et Honfleur. Son amitié avec Jongkind, puis, lorsqu'il s'installa à Honfleur en 1873, ses relations avec les peintres qui fréquentaient chez la mère Toutain à la ferme Saint-Siméon .
Il fut sans conteste le véritable précurseur de l'impressionnisme, avec des oeuvres comme soleil couchant à Honfleur en 1873, ou le déjeuner à Honfleur de 1875 ( Musée d'Orsay) Il prit part aux expositions des Impressionnistes, en 1874 puis en 1876, 1877, 1879 et 1881.
*Victor Jannesson dans un ouvrage sur Cals daté de 1913 :
« Au musée d'Orsay ces oeuvres de Cals sont exposées: Le déjeuner à Honfleur - Côte de Grâce -. Soleil couchant à Honfleur. Honfleur, effileuses d'étoupe. Femme et enfant dans un verger - Ferme Saint-Siméon -
16:40 Publié dans Les peintres | Tags : corot, diaz, fromentin, jonking, boudin, la mère toutain à la ferme saint-siméon | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Pierre–Firmin Martin, le marchand de tableaux de la rue Saint Georges, dit : Le Père Martin
Par Bernard Vassor
Il a vu le jour le 17 février 1817 dans les environs de Salins-en-Jura, mort le 30 septembre 1891. Il est le fils d'un ancien cultivateur devenu marchand de vin à Montmartre 26 rue de la Chaussée Clignancourt.
Henri Rouart rappelle qu'il fut acteur, qu'il joua "les traitres" dans des théâtres de quartier. Il était un ancien ouvrier sellier, .
En 1837, il épousa une couturière, Victoire Adèle Davy, son oncle Stanislas Cloche était brocanteur.
Martin ouvre avec lui une boutique au 20 rue de Mogador***, se spécialise dans la vente de tableaux. Pierre-Firmin habite alors rue Mansart. Les habitués du lieu l'appellait "le cercle Mogador" ! Il fut le premier à acheter et promouvoir les toiles de Cals, Jongkind et Boudin.En 1859, s'installa 52 rue Laffitte, et il habita ensuite 29 rue Saint Georges où il travailla "en chambre". Précurseur, il sera le premier à s’intéresser aux pré-impressionnistes et aux impressionnistes. En 1874, il est nommé gérant provisoire de "La Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs graveurs" qui organisa la première exposition impressionniste cette année là dans l'atelier de Nadar, boulevard ders Capucines.
Il se fit rapidement une clientèle de riches collectionneurs : le comte Armand Doriat qu’il avait rencontré en 1858 et qui l" accueillit avec un grand nombre de peintres dans son château d’Ourry. En 1899, au cours d'une des ventes après sa mort (1891), on dénombra 36 œuvres de Cals, 69 Corot, 2 Courbet, 10 Daumier, 4 Delacroix, 9 Théodore Rousseau, (…) 22 Vignon, (vues de Jouy-le-Comte, de Vargenville etc…)
16:11 Publié dans Les marchands de tableaux | Tags : "la société anonyme des artistes peintres, sculpteurs graveurs, armand doriat, cals, jongkind, boudin. | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
23/11/2008
Une fusillade au jardin du Luxembourg
PAR BERNARD VASSOR
16:36 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
La mairie du IX° arrondissement pendant le siège de Paris, suite...
PAR BERNARD VASSOR
15:44 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg