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04/03/2007

PARIS DISPARU, LA BOUTIQUE DU FOURREUR BRUNEREAU

Par Bernard Vassor

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La petite maison à gauche, était à l'angle de la rue Lamartine, et le magasin occupait les numéros 2 et 4 de la rue des Martyrs.
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Le colonel du 117° bataillon de la Garde nationale pendant le siège de Paris et la Commune.
Comme le colonel Chabert, on l'a cru mort pendant dix neuf ans. Il est décédé à Florence, huit jour avant l'amnistie de 1880....

08:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

LE CHATEAU DES BROUILLARDS

Par Bernard Vassor

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C'était un moulin avec une ferme au XVII° siècle, dans l'allée des Brouillards qui était fréquenté par les parisiens. Puis, c'est un bal champêtre qui remplaça la ferme et prit le nom de bal des "Berceaux Verts"  en raison des tonnelles et des bosquets qui entouraient l'endroit. En 1772, le moulin en ruine fut racheté par un avocat au parlement qui fit construire "la Maison des Brouillards. La maison avait deux entrées, une sur la rue des Brouillards,  l'autre sur la rue des Fontaines Saint Denis. Gérard de Nerval habita l'endroit. On trouva à cette adresse Georges Izambard, le professeur de Rimbaud, Paul Alexis, Auguste Renoir, avec ses modèles Gabrielle et la Boulangère.

Puis jean Cocteau, Marius Casadessus, Jean-Pierre Aumont habitèrent cette maison.

Archives B.V.

André Roussard, Dictionnaire des lieux à Montmartre, édition André Roussard 2001  

00:46 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : RENOIR, Cocteau, Alexis, Gérard de Nerval | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

03/03/2007

PARIS DISPARU, L'HOTEL DE NANTES, PLACE DU CARROUSEL

Par Bernard Vassor

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AU CENTRE, L'HÔTEL DE NANTES OU STENDHAL TROUVA LA MORT LE 23 MARS 1842. 
Une attaque cardiaque va le terrasser. Complètement inconnu, Henri Beyle n'aura que trois personnes pour le conduire dans sa dernière demeure au cimetière Montmartre.medium_Stendhal_02.jpg

 

16:59 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Olympe Louise Alexandrine Descuillers dite : OLYMPE PELISSIER

Par Bernard Vassor

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HORACE VERNET JUDITH ET HOLOPHERNES

Olympe Péllicier, est le nom qui figure sur son acte de baptème dans le registre de la paroisse Saint-Germain-des-Prés. Ses parent habitaient rue des Bons Enfants à sa naissance. Le jour de son baptème, sa mère, veuve demeurait 12 rue Neuve de L'Abbaye. Sa mère destina ses filles à la carrière théâtrale. L'aînée joua des rôles de soubrette à la Porte Saint-Martin. OLympe fut vendue par sa mère quarante mille francs à un jeune duc qui l'installa dans une petite maison meublée. Le jeune homme ayant contracté une maladie dut renoncer à la jeune fille. Sa mère la revendit aussitôt à un riche Anglo-Américain qui lui constitua aussitôt une rente de vingt cinq mille francs* Elle conquit très tôt son indépendance qui lui laissa la liberté de choisir ses amants tous plus riches les uns que les autres.

Née en 1799 à Paris, baptisée le 13 juin 1813, elle est morte à son domicile 1 avenue Ingres le 22 mars 1878. Elle fut considérée comme une des plus jolies femmes de Paris. Intelligente, elle mena une vie brillante et reçu dans son salon les plus grands seigneurs et écrivains. En 1821, elle habitait 42 rue Chantereine(voire article rue de la Victoire) Puis on la retrouve rue Neuve des Mathurins au 42 ancien, devenu le numéro 12. En 1830, c'est rue Neuve du Luxembourg qu'elle tient un salon très apprécié. En 1830, c'est au 23 rue de La Rochefoucauld, un des plus grands appartements sur cour. Elle louait aussi un château à Ville-d'Avray. Balzac fut certainement un de ses amants de 1830 à 1831. Horace Vernat son amant la prit pour modèle pour sa Judith dans le tableau Judith et Holopherne.. Femme d'affaire, ambitieuse, elle prêtait des sommes considérables à intérêts allant jusqu'à vingt pour cent ! Même Lafayette eut recours pour une reconnaissance d'avances de trente mille francs. Ses affaires aux Etats-Unis étaient confiées à un cabinet d'affaires  de M. Robert Sesgawick qui gdes trerrains achetés à New-York.  En 1830, elle était la maîtresse d'Eugène Sue qui lui présenta Balzac qui en tomba éperdument amoureux. Au point que la scène de la Peau de ChagrinRaphâël de Valentin se cachant dans la chambre de Foedora était le souvenir d'une aventure semblable avec Olympe. D'après certains témoignages, Balzac lui proposa de l'épouser, mais elle refusa. Elle eut de nombreux amants, puis, elle suivit Rossini qui habitait alors 10 boulevard Montmartre (avant le percement du passage Joufroy) (Rossini qui était marié à Marie Colbran) dans tous ses déplacements. Après la mort de sa première épouse, elle devint sa femme en 1846. Rossini lui survécut dix ans.

Les Amis de Balzac  extrait La Peau de Chagrin :

 

*L'année Balzacienne "1975, article de Chantal Maury

15:50 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : Balzac, Eugene sue, Horace Vernet, Rossini | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg! Digg

PARIS DISPARU, LA MAISON DE LA RUE TRANSNONNAIN

Par Bernard Vassor

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Anciennement la rue Transnonin  était le prolongement de la rue Beaubourg
Frappée d'alignement, cette maison d'une rue tristement célèbre sous Louis Philippe, qui est restée dans l'histoire connue comme "Le massacre de la rue Transnnonain", Le 15 avril 1834, suite à l'interdiction des associations, une émeute a éclaté. Après une fusillade, un officier est tué. L'ordre est alors donné de balayer la vermine. Le portes des maisons sont alors enfoncées, et tous les habitants, hommes femmes et enfants sont achevés à coups de baïonnette au pieds de leurs lits. La maison voisine a été détruite à coups de canon. On vit après la canonnade, Monsieur Thiers, alors ministre de l'intérieur parader à cheval en compagnie du maréchal Bugeaud.... (que l'on surnommera le boucher de la rue Transnonnain*).medium_Rue_Transnonain_05_sepia.jpg duo légèrement ridicule, selon les témoins de l'époque, le ministre de l'intérieur, de très petite taille comme le disait Balzac, monté sur un grand cheval avec un immense bicorne trop grand pour lui, à côté du fringant maréchal Bugeaud.
La maison du massacre, elle, a été démolie en  1914. Elle contenait des éléments d'un ancien couvent de carmélites. C'était à la fin du XIX° siècle, le Théâtre du sieur Doyen.**
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A gauche Daumier, le massacre de la rue Transnonnain
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Plan de Truschet et Hoyau  1550
 
*Honneur qu'il aurait du partager avec Thiers 

09:40 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

02/03/2007

L'ABATTOIRE DE MONTMARTRE

Par Bernard  Vassor

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Avenue Trudaine, entre les rues Rochechouart et Bochart de Saron 
La première pierre a été posée le 2 décembre 1808 par les architectes Bellanger, puis Poidevin avec messieurs Clochard et Guenepin  comme inspecteurs. Cette construction fut confirmée par décret de l'empereur le 9 février 1810
(..) Atricle 2 "Les trois tueries sur la  rive droite seront deux de vingt-quatre échaudoirs  et une de douze".(...) Article 4 ,"La corporation des bouchers de Paris sera maîtresses de faire construire les cinq tueries à ses frais, et elle aura le privilège exclusif, sinon les travaux seront faits sur les fonds de notre domaine extraordinaire et à son profit.".
La création des abattoirs visait à assainir Paris. où les tueries étaient effectuées par les bouchers sur les lieux de leur commerce, ce qui transformait leur environnement en véritable cloaque nauséabond. Sébastien Mercier dans son Tableau de Paris évoque ;
" Le sang ruissèle dans les rues, il se caille sous vos pieds, et vos souliers en sont rougis. En passant vous êtes tout-à-coup frappé de mugissements plaintifs. Un jeune boeuf est terrassé, et la tête armée est liée avec des cordes contre la terre; une lourde massue lui brise le crâne; un large couteau lui fait au gosier une plaie profonde(....)quelquefois le boeuf étourdi du coup et non terrassé, brise ses liens, et furieux, s'échappe de l'antre du trépas (...) des femmes et des enfants qui se trouvent sur son passage sont bléssés et les bouchers qui courent qui courent après la victime échappée, sont aussi dangereux dans leur course brutale que l'animal que guident la douleur."
De nombreux auteurs ont été fascinés par l'abattoir de Montmartre, Privat d'Anglemont et Alfred Delvau nous ont livré d'étranges récits. 

 

17:00 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LE CAFE ANGLAIS, LE CABINET DU GRAND SEIZE

Par Bernard Vassor

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Cette photographie, est à ma connaissance la seule connue du "Grand Seize" 
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LE CAFE ANGLAIS A LA VEILLE DE SA DEMOLITION
C'est en 1913, dans l'indiférence générale que la commission du Vieux Paris a signé l'arrêt de mort  de cet établissement construit en 1790. C'est ainsi qu'après le Café de Paris, Tortoni, la Maison dorée, le Helder ont disparu du boulevard des Italiens.On peut lire dans le cpmpte rendu de ladite commission en mars 1913 :
"La disparition du Café Anglais et de la maison qui le contenait ne laissera aucun regrêt au point de vue du caractère architectonique, non plus qu'en raison de souvenirs d'évènement historiques (...)"
A SUIVRE.....

14:52 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Théophile Gautier

Par Bernard Vassor

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Un article du grand écrivain dans le Journal Officiel de Versailles. Le 23 mai 1871, les troupes du premier corps du général Ladmirault,  s'engagent dans les rues du Mont-Cenis et des Poissonniers. A une heure de l'après-midi, le drapeau tricolore flotte sur la Tour Solférino, et les canons sont aux mains de l'armée. Les communards sont parfois fusillés, parfois conduits dans une cour prévôtale improvisée de la rue des Rosiers, medium_rue_des_rosiers_09_sepia.jpgsiège du 61° bataillon de la Garde nationale. Certains insurgés après un procès sommaire,sont conduits un peu plus haut et fusillés. D'autres sont rassemblés et conduits à Satory sous escorte de la cavalerie. Parmi les prisonniers, le père Tanguy, est arrêté rue du Mont-Cenis. La température était ce jour là de trente degrés. Gautier, sur la route de Versailles assiste avec délectation au passage de ceux qu'il appelle le troupeau des Barbares modernes :

"Il faisait une chaleur à mettre les cigales en nage... le soleil versait sur la terre des cuillérées de plomb fondu. Ces malheureux, amenés des portes de Paris par des hommes à cheval qui les forçaient involontairement de presser le pas, fatigués du combaten proie à d'affreuses transes, haletants, ruisselants de sueur, n'avaient pu aller plus loin, et il avait fallu leur accorder un instant de repos. Leur nombre pouvaits'élever à 150 ou 200. Ils avaient du s'accroupir ou se coucher par terre comme un troupeau de boeufs que leur conducteur arrêtent à l'entrée d'une ville. Autour d'eux, les gardiens formaient le cercle, accablés comme eux de chaleur, se soutenant à peine sur leurs montures immobiles, et s'appuyant la poitrine au pommeau de leur selle....Ces captifs étaient devenus des prisonniers barbaares, Daces, G^tes, Hérules, Abares, comme on en voit dans les bas-relifs des arcs de triomphe et les spirales des colonnes trjanes. Ils n'avaient plus de costume spécial désignant une nationalité ou une époque. Un pantalon, une blouse ou une chemise,, tout cela collé au corps par la sueur ne les habillait pas, mais les empêchaient d'être nus ... Plusieurs s'étaient roulés du linge sur la tête pour se préserver du soleil, car on enlève leur coiffure aux prisonniers, afin de les rendre reconnaissable parmi la foule, s'ils essayaient de s'enfuir. D'autres avaient garni leurs pieds meurtris, de chiffons retenus par des cordelettes, qui leur donnait un aspect de Philoctète dans son lit.... Parmi ces prisonniers, il y avait quelques femmes assises sur leurs articulations ployées à la manière des figures égyptiennes dans les jugement funèbres et vêtues de haillons terreux, mais donnant des plis superbes...Une soif ardente, inextinguible, brûlait ces misérables, altérés par l'alcool, le combat, la route, la chaleur intense, la fièvre des situations extrèmes et les affres de la mort prochaine...

Il s haletaient et pantelaient comme des chiens de chasse, criant d'une vois enrouée et rauque, que ne lubrifiat plus la salive :-"De l'eau ! de l'eau ! de l'eau !" Ils passaient leur langue sèche sur leurs lèvres gercées, machaient de la poussière entre leurs dents et forçaient leurs gosiers arides à de violents et inutiles exercices de déglutition. Certes, c'étaient d'atroces scélérats, des assassins, des incendiaires, peu interesssants à coup sûr; mais, dans cet état, des bêtes même eussent inspiré la pitié. Des âmes compatissantes apportèrent quelques sceaux d'eau. Alors, toute la bande se rua pêle--mêle, se heurtant, se culbutant, se trînanant à quatre pattes, buvant à longues gorgées, sans faire attention aux horions qui pleuvaient sur eux. (...)

Le journal le Siècle  du 30 mai mentionne :

"Des femmes, non pas des filles publiques, mais des femmes du monde,, insultant les prisonniers sur leur passage, et même les frappant avec leur ombrelle"

 

10:40 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

01/03/2007

GEORGES SEURAT

Par Bernard Vassor 
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UN DIMANCHE APRES-MIDI A LA GRANDE-JATTE.
L'extrême originalité, l'importance novatrice et la créativité scientifique de Georges Seurat est énorme. A dix sept ans, il découvre "La Grammaire des arts" de Charles Blanc qui lui fait connaître les théories de Chevreul ( loi du contraste simultané des couleurs")et Delacroix. A paris, il loue un atelier 19 rue de ChabrolIl est mort à 33 ans. Il a été pour beaucoup de peintres de son époque un phare. Le tableau ci-dessus, qui lui a demandé deux ans de travail acharné,
tantôt les panneaux étaient exécutés sur l'île, parfois, quand l'herbe était devenue trop haute,il demandait à son élève Charles Angrand de faucher l'herbe, tantôt, il reprenait sa toile en atelier. Un après-midi fut exposé à la dernière exposition impressionniste à la Maison dorée en 1884. Dans une lettre à Félix Fénéon, il rappelle sa priorité sur ses découvertes que ses camardes peintres semblent avoir oublié.
Qu'est devenue le site où a été réalisé ce chef-d'oeuvre ? 
André Roussard m'en aurait beaucoup voulu si je n'avais pas cité ses ateliers domiciles où autres lieux Montmartrois :
il habite jusqu'en 1889 au 128 bis boulevard de Clichy au cinqième étage. Il avait fondé la Société des Artistes Indépendants 61 rue Caulaincourt. En 1890 il s'installe au 39 passage de l'Elysée des Beaux-Arts. Sa dernière oeuvre est "Le Cirque", réalisée au cirque Fernando du boulevard Rochechouard.
André Roussard, dictionnaire des peintres à Montmartre, édition André Roussard Montmartre 1999

13:30 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

UN P'TIT JET D'EAU, UNE STATION DE METRO ENTOUREE DE BISTROTS : LA FONTAINE DE LA PLACE PIGALLE

Par Bernard Vassor

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En hiver , 1870, les soldats de ligne hébergés chez les parisiens, lavent leur linge dans la fontaine. 

La place telle que nous la voyons aujourd’hui a été formée en 1827. Elle a été aménagée en demi lune, remplaçant la barrière du Mur des Fermiers Généraux – barrière Montmartre, puis barrière Pigalle -  qui se trouvait là depuis 1787. La fontaine en son centre date de 1863. Jusqu’alors, à la place de cette fontaine,  un "puits encagé" devant la rotonde de la barrière décorait le lieu. On n'y puisait plus d'eau depuis longtemps, mais le puits existait quand même dans ce quartier Bréda où fleurissaient lorettes peintres et modèles de tout acabit. De chaque côté de la rotonde se trouvait une guérite près de la grille du "mur murant Paris"  

Gabriel Davioud avait fait sa carrière à la préfecture de la seine au service d’Alphand à partir de 1856

Il était chargé de la conception de fontaines dans Paris,  il mit en  service le 1 août 1862,  15 bassins au centre de chacun, une gerbe d’eau jaillissant d’une touffe de roseaux en fonte….
Ces bassins à l’origine entourés d’un espace gazonné et d’une grille ouvragée qui seront refaits au XX° siècle.

Le 22 mai 1862 Davioud présente un projet, pour une fontaine Place Pigalle qui est construite entre 1862 et 1863 à la place de la rotonde Ledoux .  Au centre du bassin circulaire interrompu par six bornes carrées, un piédestal octogonal supporte un piédouche cannelé et une vasque à godrons en fonte.
Une lettre du 29 juin 1868 de la direction des eaux et égouts de Paris :
« Cette vasque est le réceptacle de toutes les ordures du boulevard et même des pavés et moellons trouvés aux environs ; les cantonniers y lavent leurs balais, les marchandes aux petite voitures  s’y débarrassent  de leurs rebuts de poissons ; le soir, vers la nuit, c’est là que l’on vient baigner et nettoyer tous les chiens du quartier »  
La conséquence de cet état de fait est l’installation d’un petit jardin autour de la fontaine, et d’une grille de fer qui servait de clôture.

Archives de Paris : VO 3 185. dans une lettre du 29 juin 1872, le Contrôleur de la direction des Eaux et.. propose la mise en place d’une grille de fer sur le pourtour de la vasque.

Aujourd'hui, c'est un retour en arrière, les grilles et le petit espace de verdure orné de rosiers a été enlevé, et laisse de nouveau la fontaine dans un état de saleté innomable. La place est complètement défigurée par les nombreux panneaux publicitaires, mobilier placés en plein centre, coupant ainsi le joli point de vue qui faisait de ce lieu une des plus belles places de Paris. Pour ajouter à tout cela, un acte de vandalisme municipal a achevé d'enlaidir le lieu en rasant pour construire un blockhaus en lieu et place du Café de "La Nouvelle Athènes"  qui je vous le rappelle, avait accueilli depuis les années 1850, les artistes, écrivains naturalistes, mémorialistes, sculpteurs, peintres les plus prestigieux. C'est là que se réunissaient les impressionnistes qui y rencontraient leurs marchands de tableaux et marchands de couleurs, 

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29 mars, il est 7 heures moins cinq. La pelle qui va démolir ce lieu va entrer en action dans cinq minutes 

Archives de Paris :

On doit à Gabriel Davioud:

L' architecture du bois de Boulogne, les Magasins Réunis, la fontaine Saint-Michel, et avec son assistant Bourdais, le palais du Trocadéro pour l’exposition Universelle de 1878, les grilles de la fontaine Louvois..

Ad. Alphand le bois de Boulogne architectural, ed. Rothschild 1867

Davioud Gabriel Paris et ses fontaines , Action artistique de la Ville de Paris, 1995

Archives P.E.Séda

Archives B.V

Alfred Delvau. 

08:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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