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18/11/2006
LA PRESIDENTE
09:30 Publié dans LA FEMME PIQUEE PAR UN SERPENT | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
17/11/2006
ALPHONSE GIROUX
Par Bernard Vassor
Il ressemble au portrait peint par Murger dans "Les Buveurs d'Eau" pour le marchand de tableaux dont le héros est Francis Bernier
Il était établi 7 rue du Coq Saint Honoré, jusqu'à la destruction de sa boutique pour le percement de la rue de Rivoli. C'était un des 4 grands marchands entre 1830 et 1850. On l'appelait "Le marchand des princes" Dans son magasin se vendait tout ce qui était luxueux. En 1839, apès l'incendie du Diorama, il crée une école pour jeunes filles désirant apprendre l'aquarelle !
On peut lire dans "l'Artiste" (1854) un article d'E.Henriet :
"Depuis 10 ans, Giroux n'a fait que de rares acquisitions. Cependant, son étalage rue Coq Saint Honoré ne manquait ni de solennité, de richesse. Il faut du moins lui rendre cette justice, que les ouvrages qui faisaient le fond de ses exhibitions étaient toujours, mérite à part, dignes...(aujourd'hui M.Giroux est sans asile, de par la rue de Rivoli. Mais d'ici à quelques jours son brillant étalage va de nouveau resplendir, rajeuni et transformé au boulevard des Capucines, sur l'emplacement de l'hôtel du Ministère des affaires étrangères, où le souvenir de Durand-Ruel et le désir de lutter avec M.Deforge ne manqueront pas de le piquer d'émulation et le porteront sans doute à faire de raisonnables concessions au goût actuel." Nous remarquons qu'à l'époque les deux autres "grands" étaient Durand Ruel* et Deforge du boulevard Montmartre. Dans l'Artiste de 1835, sous le titre Du Commerce d'objets d'art" :
"Ainsi les étalages de Giroux de Susse** et de Durand-Ruel ne sont à bien dire que des expositions établies dans l'intérêt des artistes, où leurs ouvrages ne risquent jamais d'être placées à dessin dans un mauvais jour (...) il y aurait mauvaise grâce à resister à l'esprit de son temps. Tout est aujourd'hui matière à commerce (...) Durand-Ruel dans ses mémoires indique :
"La vente des tableaux aquarelles et dessins ne rapportait que fort peu en raison du prix ridicule atteints par les oeuvres les plus belles. Ainsi ces trois maisons (Giroux, Binant, Susse) et celle de mon père pouvaient-elles faire face à leurs frais que grâce à la vente de tableaux et dessins très en usage à l'époque."
*La maison Durand -Ruel était à l'époque 103 rue Neuve des Petits Champs, née de l'union de Jean-Fortuné Marie Durand, employé principal et de la papeterie Ruel dont il épousa la fille en 1825.
**Susse était place de la Bourse.
16:55 | Tags : durand ruel, susse | Lien permanent | Commentaires (9) | | | | Digg
16/11/2006
L’Hôtel Pimodan et les Haschichins
Au 17 quai d’Anjou, dans les années 1840, on pouvait lire sur la façade :
HOTEL DE LAUSIN (sic) 1641
En pénétrant à l'intérieur, une plaque de marbre portait l’inscription suivante :
HOTEL PIMODAN
Cette ancienne maison de l’Ile Saint Louis qui avait été formée par la réunion de l’île Notre-Dame, et de l’île aux Vaches au temps de Louis XIII. C’est à Poulletier qu’échut le lot comprenant le quai d’Alençon, aujourd’hui quai d’Anjou dans le partage de la cité en trois quartiers. Le 4 février 1641 un nouveau propriétaire Charles Gruyn, seigneur de Bordes, fit édifier cet hôtel de 1650 à 1658. Cet homme qui fut conseiller du roi avait des origines modestes. Son père dirigeait le Cabaret de la Pomme de Pin, chère à Rabelais, rue de la Juiverie face à l’église de la Madeleine. Charles Gruyn épousa le 30 avril 1657 la veuve Lanquetot, « une jeune fille bien faite » héroïne d’un Historiette de Tallemant des Réaux . Après le décès de Gruyn, l’hôtel fut vendu à Messire Antoine Nompart de Caumont, chevalier comte, puis duc de Lauzun dont on connaît les aventures amoureuses avec la Grande Mademoiselle ! Pour en revenir à nos moutons l’hôtel de Charlotte de Lavallée Pimodan fut vendu le 2 messidor an XII au sieur Capon qui mourut à Champrosay le 8 septembre 1835. C’est donc le baron Pichon qui en était l’heureux propriétaire au moment où va se former ce cénacle des paradis artificiels. Une kyrielle d’écrivains, et d’artistes fréquentant les riches cafés des boulevards à la suite de Roger de Bauvoir, le premier occupant de cette imposante demeure. Après son déménagement Fernand Boissard le remplace dans l'étage noble de l'hôtel. Parmi les convives des dîners, on pouvait rencontrer des médecins Trousseau, ou Favrot, ou bien Musset, Arago, Guttinguer, Mosselman et…. ! On retrouve également de nombreux locataires de l’hôtel du vicomte de Botherel de la rue de Navarin. Théophile Gautier, le peintre Fernand Boissard, la superbe Maryx modèle d’Ary Scheffer et de Delaroche. Une certaine Aglaé Savatier destinataire des célèbres lettres à la Présidente de Théophile Gautier et inspiratrice « de la moitié » des Fleurs du Mal et c'est ici que dut avoir lieu la rencontre avec
Baudelaire vint habiter là entre 1845 et 1847, il avait vécu auparavant quai de Béthune avec Jeanne Duval. Il occupait le bâtiment du fond au troisième étage sous les combles qu'il avait meublé de façon "gigantesque" selon l'expression de Banville qui était venu le visiter. Des fauteuils et des divans dans des pièces plutôt petites, une table ovale, "une de ces tables comme on en trouva au
XVIII° siècle, mais que bien des menuisiers modernes sont impuissants à imiter". Le plus impressionnant était le lit de chêne, sans pieds ni colonnes, sorte de cercueil sculpté" qu'il avait acheté chez le brocanteur installé au rez de chaussée de l'hôtel Pimodan. Boissard organisait des receptions qui furent célèbres, des concerts de musique de chambre auxquelles assistait Delacroix. La vision du « Club des Haschichins » de Gautier parut dans la « Revue des Deux mondes » le 1 février 1846. Theophile_Gautier_Le_club_des_Haschichins.pdf
Ces célèbres réunions des Haschichins organisées par Boissard se tenaient dans son appartement. L'importance réelle a été bien exagérée, il n'y eut d'après Gautier qu'une dizaine de Fantasias. La première eut lieu le 3 novembre 1845 et la deuxième le 22 décembre. connaissons quelques noms de participants : Balzac, Baudelaire, le docteur Cabarrus Messonier, Gerard de Nerval, Chenavard, Henry Monnier, Alphonse Karr, Tony Johanot, et Théophile Gautier. Pour les femmes, plusieurs firent l'expériience de la drogue : Emma Messonier, Louise Pradier, Maryx, Ernesta Grisi et Aglaé Joséphine Apolonie Sabatier.
Le haschich n'était pas fumé, mais consommé sous forme de confiture. C'est le médecin psychiatre Jacques Joseph Moreau de Tours qui fournissait la drogue. Il en avait publié l'usage, les effets et les maladies en découlant dans un ouvrage paru en 1845 : Jacques Joseph Moreau de Tours, du haschich et de l'aliénation mentale, Librairie Fortin, Masson et Cie 1 Place de l'école de Médecine
Un peintre, courtier, marchand de tableaux, marchand de couleurs avait une échoppe au rez-de-chaussée. Il se nommait Arrondel et avait la réputation de vendre des faux (à Baudelaire notament)
23:00 Publié dans Un cénacle de la Bohème dorée | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
15/11/2006
A PROPOS DE COQUENARD ET DE BRUTUS
Au XVI° siècle, le quartier des Porcherons dépendait de la justice seigneuriale accordée par Louis VII au chapitre de Sainte Opportune"tant dans toute l'étendue des prés situés au sous Montmartre que sur d'autres points."
La justice seigneuriale avait pour siège une maison dîte "La Gamache aux Porcherons" sur le mur de laquelle était apposée une copie du titre confirmatif signée Henri III.
La censive des dames de Montmartre était alors séparée par des fossés. Ces fossés étaient remplis d'eau, c'est de là que l'on pouvait parler d'îles et d'atterrissements, et l'on pouvait passer en bateau des fossés de la Grange Batelière au ponceau de la croix Cadet qui était aussi sur le chemin du grand égout. On suppose l'existence d'une lavoir, d'un bassin ou d'une "chaudière" dans les fossés.
Cette rue Coquenard, est très souvent confondue avec la rue Neuve-Coquenard
La rue Neuve Coquenard qui commençait, avant 1861, rue Lamartine avait absorbé en 1819, l'impasse Brutus ; cette impasse qui existait en 1790, avait été prolongée en 1819 jusqu'à la la rue de la Tour d'Auvergne. L'impasse Coquenard est une partie de la rue Rodier, appelée à l'origine Cité Rodier .A l’origine de ce nom des gens malintentionnés prétendent qu’il provient d’un bon bourgeois de Paris, bon époux à qui ses malheurs conjugaux célèbre dans son quartier dont il faisaient la joie avaient valu ce sobriquet désobligeant.
Une autre version pour laquelle penchent les registres de Saint Germain l'Auxerrois, les mots coquina, coquinaria, coquinarius, coquinare qui voulaient dire dans le latin de moyen-age, cuisine, cuisinerie, faire la cuisine, pour que le souvenir des porcs et des cabarets des Porcherons ne soient pas englobé dans ce petit nom inconvenant.
Le voisinage des guinguettes valait à la rue au temps de Louis XIV le sobriquet de : Goguenard.
Dans ce quartier, jadis, au flanc du coteau de Montmartre étaient des restaurants, des guinguettes, les Porcherons où s’allumaient les jours de sainte Liesse, « pour le pourchas des parisiens, les feux des cuisines coquinaria indenomen »
Au milieu de ces « rinces-bouteilles » s’élevait la petite chapelle des Porcherons ou Saint-Jean Porte Latine se transforma en 1646 en église Notre Dame de Lorette sous la protection des abbesses de Montmartre. Entre l'église et la rue des Martyrs, il y avait 3 maisons, un bureau pour la perception des droits d'entrée où une barrière marquait la frontière à la Croix des Porcherons, et une autre à la Croix Cadet au bas de la rue Rochechouart. La partie basse de la rue était fermée par le mur du cimetière appartenant à la paroisse Sainte Eustache, contigüe aux écoles de charité. Le cimetière touchait d'autre part à un marais de "3 arpents, dont le cens était reconnu à Sainte Opportune en 1728 par François Jourdain, prêtre, maître et administrateur de l'hôpital Sainte Catherine. Le jardinier Cliquet, fermier de ce marais était propriétaire à l'encoignure de la place Cadet, de plusieurs quartiers de terre et de deux maisons dont son gendre, nommé Ledru, également maraicher hérita en 1740. Les fermiers- généraux firent construire un mur devant ces maisons de jardinier, pour assurer la recette des deux bureaux établis aux deux bouts de la rue, bien que la plupart des buvettes étaient déjà installées plus haut, vers la butte . Mais les fraudeurs, avaient été pratiqué sous le mur des fermiers-généraux pour faire passer le vin qui provenait d'une bicoque située dans le cul-de-sac de l'impasse Brutus.
Ce passage qui reliait à la rue Rochechouart, avait pour propriétaire M. Briard, c'était le repaire des chiffonniers et des dames galantes pendant la Commune de Paris de 1792
Sous la restauration, un charpentier qui avait acheté la masure, fut fort surpris en faisant des travaux de se trouver à la tête d'une cave richement pourvue en vins dans une cave parfaitement entretenue.
A l'emplacement du 1 et 3 rue Lamartine, Le Grand Salon une buvette géante, où pouvaient tenir 800 personnes servait de bal les jours de fêtes et de Carnaval, on pouvait y côtoyer des domestiques, des paysans, et des grandes dames venues s'encanailler incognito. L'endroit fut transformée en caserne en 1815.
Pendant la révolution, les bâtiments avaient été vendus en l'an IV
Dénommée plus tard Notre Dame de Lorette qui fut déplacée (construite par Hyppolyte Lebas en 1823) comme chacun le sait un peu plus loin à la Croix des Martyrs. Les cuisiniers y avaient le siège de leur confrérie et au jour de la fête de leur patron :
Saint Honoré
Qui est honoré
Dans sa chapelle
Avec sa pelle…
Tout de blanc vêtu comme de pures épousées, ils portaient en offrande un énorme pâté d’où, au moment de l’élévation, s’échappaient des volées de pinsons.
Le gouvernement de Napoléon III qui n’aimait pas les mots grivois, remplaça le vocable Coquenard pour y substituer le
nom plus banal de Rodier. La cité Rodier existait déjà depuis l’établissement des abattoirs de Montmartre. C’est en 1897, que l’impasse Coquenard fut alignée et percée. C’est de ces complications que subsistent les erreurs commises aujourd’hui quand on évoque ces lieux. En clair : la rue Neuve-Coquenard est aujourd’hui la rue Lamartine (dont le nom existe depuis le 16 mars 1848), la rue Coquenard, la rue Rodier. Pour compliquer un peu les choses:
Elle fut ouverte en 1833 sur une largeur de 7,50 m, et portait le nom de cité Rodier (Juliette Drouet y vécut vers 1848). Par décret du 30 décembre 1873, depuis les numéros (conduisant des abattoirs de Montmartre) 9 et 10 inclus jusqu'à la rue de la Tour d'Auvergne. Alignements (non retenus au POS). Déc. du 30 décembre 1873, depuis les noméros 2 et 9 inclus jusqu'à la rue Tour d'Auvergne sauf sur une longueur de 5 m environ après la limite séparative des numéroos 6 et 10. Décret du 11 octobre 1850, pour la partie basse. Le numérotage actuel a été fixé par arrêté du 19 juin 1877. L'arrêté du 1er février 1877 réunissait la rue Neuve Coquenard, comprise entre les rue de Maubeuge et de la Tour d'Auvergne, à la rue Rodier, comprise entre la Tour d'Auvergne et de l'avenue Trudaine.
Comme pour toutes les rue ayant changé de nom au XIX° siècles, les habitant et des archives conservaient l'ancien patronyme pendant plusieurs dizaines d'années.
10:00 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : COQUENARD, BRUTUS, RODIER, JULIETTE DROUET, Notre Dame de Lorette, à la Croix des Martyrs | Lien permanent | Commentaires (6) | | | | Digg
14/11/2006
Un marchand de tableaux, marchand de couleurs
Au temps de la bohème des buveurs d'Eau
30 ans avant Emile Zola dans l’Oeuvre, Murger fait un portrait au vitriol des relations entre le commerce de l’Art et les artistes. Le Père Malgras est un enfant de cœur en comparaison ….
Le personnage qui tient la plus grande place dans « Les Buveurs d’eau » est un jeune peintre débutant Francis Bernier. Habitué à l’aisance dans sa famille, il choisit néanmoins son indépendance et « la vache enragée » qui signifie la misère dans la langue populaire. Accueilli sans rétribution dans l’atelier d’un maitre célèbre, Francis y travailla pendant deux ans. Un jour, après la leçon, le maitre le prit à part et le congédia en lui disant qu’il n’avait aucun talent et qu’il ne serait jamais un artiste…. Cette annonce, au lieu d’être un obstacle fut un éperon pour le jeune rapin. En travaillant seul avec acharnement, il produisit deux toiles qui contrastaient avec sa production ordinaire. C’était une peinture tourmentée outre mesure, grossière, malhabile, tapageuse à l’œil, mais enfin c’était de la peinture. Les défauts et qualités se montraient avec la même audace dans ces œuvres qui n’étaient ni excellentes ni bonnes, mais il était réellement impossible de passer devant sans s’arrêter. Dés lors Francis ne douta plus de sa vocation. Le hasard voulut qu’un marchand entendit parler de ces tableaux. Le marchand vint les voir, il avait la vogue pour cette étrange clientèle qui venait s’y livrer. Ce personnage était en train de faire fortune, et prenait volontiers des allures de mécène, faisait ses affaires en voiture et ne se promenait jamais sans le filet d’or avec lequel on pèche les bonnes occasions. Quand il entrait dans un atelier les tableaux tremblaient à la muraille. --Je prend vos tableaux, dit-il à Francis, c’est peut-être un affaire chanceuse, vous n’êtes pas connu, j'achète, Cet homme qui faisait des bonnes affaires grâce à ses relations, avait une boutique bien placée dans un riche quartier. L’exposition dans sa galerie était une quasi-publicité. Il achetait à bas prix des peintures qui ne pouvaient avoir de succès auprès des amateurs sérieux,, mais dont il trouvait le placement dans les boudoirs de la haute galanterie. Il aimait disait-il lancer les jeunes gens auxquels il reconnaissait cette médiocrité souple qui produit et travaille vite sur commande. Les jours où la nécessité marchait sur leurs talons, ils venaient consigner des tableaux sur lesquels, ils recevaient une misérable avance. Si la somme n’était pas restituée au bout d’un certain temps la consignation devenait <!--[if !supportEmptyParas]-->la propriété du marchand. Il ouvrait en outre des crédits pour des fournitures qui pouvaient être remboursées par des œuvres d’art. Par ce moyen, il devint possesseur d’un grand nombre de tableaux destinés à l’exposition avant même qu’ils eussent quittés le chevalet. C’était de l’usure déguisée en protection !
.............
« Pour un artiste, surtout s’il est pauvre, si dans son obscurité patiente, il s’est demandé cent fois en regardant son œuvre : -Toi qui doit me fais vivre, vis-tu toi même ? ai-je en moi le souffle qui anime les créations de l’Art ? et si je le possède, ai-je su le communiquer ? » Francis allait souvent stationner devant la boutique du marchand
A suivre….
23:40 Publié dans Le Marchand de couleurs | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
VERNES, une dynastie post-balzacienne
Par Bernard Vassor.
Il résulte d’un acte de société du deux avril, enregistré à Paris le 10 avril, folio 5 case 4. Entre M. Félix VERNES et M. Adolphe VERNES, que la société qu’ils ont formée le 11 juillet 1859, pour l’exploitation d’une maison de banque sous la raison VERNES ET COMPAGNIE, et dont le siège est à Paris, rue Drouot, n. 20, et qui devait expirer le 31 décembre 1861, est et demeure prorogée jusqu’au 31 décembre 1863.. En cas de décès de M. Félix VERNES, la société pourra être continuée pendant six mois après ce décès et en cas de décès de M. Adolphe VERNES, la société pourra être continuée pendant un an et cela alors même que ces prolongations dépasseraient le terme fixé pour la société.
A cette époque le 20 rue Drouot était le domicile de François-Victore Hugo jusqu'à sa mort à son domicile.
Vincent Van Gogh, qui passait tous les jours devant cette banque pour se rendre boulevard Montmartre, ne pouvait pas imaginer que les successeurs de ces financiers, achèteraient pour une petite fortune un de ses tableaux....
12:05 Publié dans Création d’une banque rue Drouot | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg