16/12/2007
LE ROCAMBOLE A DIX ANS
15:35 Publié dans Actualités | Tags : Ponson du Terrail, Hector Malot, Eugène Sue, Gustave Aimard, Arthur Bernède, Frédéric Soulié, le Masque | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
30/03/2007
ANNIVERSAIRE LE 30 MARS
LE VENDREDI 30 MARS VINCENT VAN GOGH AURA
10:35 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
26/03/2007
Guide des sources de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions
VIENT DE PARAITRE :
Guide des sources de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions
CLAIRE SIBILLE
Archives de France
La période couverte par l'ouvrage s'étend du XVIIe siècle qui vit l'apparition et le développement des activités liées à la traite jusqu'à l'abolition définitive de l'esclavage en 1848. Du terrifiant Code Noir de Colbert, régissant le statut des esclaves, au décret du 16 pluviôse an II abolissant une première fois l'esclavage, des archives d'armateurs, de négociants, de compagnies d'actionnaires et de propriétaires d'habitations aux fonds documentaires qui éclairent le quotidien des esclaves (actes notariés, état civil, etc.), la diversité et la richesse des fonds qui sont répertoriés de façon exhaustive font de ce guide un ouvrage de référence indispensable aux chercheurs qui entendent faire progresser la recherche historique. Pour permettre également à un plus large public de s'initier à cette histoire, l'ouvrage est enrichi d'une introduction historique, d'une bibliographie prenant en compte les publications et les ressources sur papier et électroniques, d'une chronologie, d'un glossaire des termes spécifiques à la traite et à l'économie esclavagiste, de fiches synthétiques éclairant la typologie de tel ou tel document, l'histoire d'une institution ou d'une procédure juridique parfois redoutablement complexe mais qui a généré des archives d'une extraordinaire richesse.
Année d'édition : 2007
Réf. : 9782110064363
626 pages, 16x24 cm
ISBN : 978-2-11-006436-3
48 € TTC
Rappelons aux habitants du neuvième arrondissement de Paris, que Victor Schoelcher bien que né rue du Faubourg Saint-Denis dans le dixième arrondissement, vécut d'abord dans le magasin de porcelaine de son père 1 rue Grange-Batelière (aujourd'hui rue Drouot), puis rue Rochechouart, rue Mayran, et au moment de son décès à Houilles, sa dernière demeure a été rue de la Victoire d'où est parti le cortège pour le Père Lachaise.
Nous avions organisé le bicentenaire de la naissance de l'abolitionniste, avec l'association Histoire et Vies du dixième, Jeannine Christophe et Dominique Delord entre autres présidente et membre de cette société historique, Catherine Clidière, directrice de l'école de la rue de la Victoire,Nadia Prete déléguée à la culture du IX° arrondissement, Jean-Michel Rosenfeld adjoint au maire du XX° arrondissement, et une association historique du XX°, qui après avoir bénéficié de nos soutiens a préféré faire cavalier seul et oublié de nous mentionner.
Une superbe exposition à la mairie du dixième a complété des manifestations de tous ordres organisées dans nos arrondissements respectifs
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24/11/2006
Colloque Jean Lorrain
Centenaire de la mort de Jean Lorrain
9 août 1855- 30juin 1906
Jean Lorrain ? Ses perversions ont dérangé, ses esclandres ont choqué,
sa lucidité a vexé. Victime de sa propre légende autant que de la rancune de ceux qu'il
a malmenés et scandalisés, il est clair que Jean Lorrain n'était "pas fait pour
les canonisations"
(Thibault d'Anthonay).
Programme
ProgrammeLorrain2_02.pdf
Bulletin d'inscription :
Organisé sous le patronage du Cérédi à Fecamp
Centre d'études et de recherche"Editer-interpréter" de l'Université de Rouen
Vous pouvez également consulter le superbe site de Noëlle BENHAMOU : Maupassantiana
Fécamp
Théâtre Le Passage
Vendredi 1er & samedi 2 décembre 2003
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21/07/2006
Le dernier domicile parisien de Vincent Van Gogh
© B.V et I.T. 2006
Impasse située 41 rue Pigalle, ouverte à la circulation publique le 23 juin 1959.
La rue Pigalle, sur l’ancien chemin qui relie les "Porcherons" à la Chapelle, puis elle prit le nom de chemin du Desert, chemin des Dames, rue Royale en 1772 (plan de Jaillot), rue du Champ du repos (1800 il semble que l’arrêté ne fut pas exécuté, le même registre deux mois après, signale : « L’administration centrale du département de la Seine, arrête que la rue Royale portera le nom de rue de l’an VIII (1800 ) enfin rue Pigalle dans le courant de l’an XI (1803). Le sculpteur ayant vécu de 1756 à 1770 à l’angle de la rue Blanche et de la Tour-des-Dames, puis au 12 rue de Larochefoucault où il est mort en 1785 (Rochegude et Lazare).
A l’époque qui nous intéresse (1886-1890) l’impasse était occupée par de petites maisons de deux étages. Au numéro 1 « les Bains Pigalle » aux 2 et 2 bis des petit pavillons. Au numéro 4 c’était un atelier de menuiserie, au 5 un atelier d’artiste orné d'une fresque où vivait une institutrice et un peintre du nom de Richomme.
Le numéro 6 et 8 venaient depuis 1882 d’être surélevés. A l’origine ces maisons de deux étages étaient construite en « moellons et pans de bois ». On ajouta donc les troisième quatrième et cinquième étage. Celui qui avait « essuyé les plâtres » de l’appartement du 8 au troisième étage à droite (1882) se nommait :
Goupil Albert (?) 1882
Dame Dupin 1887
Van Gogh 1889-1890
Dethomas 1892. Et c'est précisement là que Théo et Johanna ont vécu en 1889-1890
L'immeuble a 7 fenêtres de face, l'appartement comprenait une entrée, un séjour, une salle à manger, salon, pièce à feu, cabinet, cuisine et cabinet d'aisance. La déclaration locative était de 800 francs.
. C’est donc là que Théo et Johanna ont vécu en 1889-1890 et où est né Vincent Willem Van Gogh, futur fondateur du musée du même nom dédié à l’œuvre de son oncle homonyme. .
J’avais toujours lu dans les études, essais, et différents ouvrages consacrés à cette famille, qu’après la mort de Vincent, Théo voulant organiser une exposition dédiée à son frère, la famille déménagea pour s’installer au premier étage.
Toutes mes recherches pour retrouver la trace de ce transfert ont été vaines, jusqu’à la semaine dernière, Mon amie Isabelle m’ayant fourni un monceau de documents, j’ai découvert, dans le livre de comptes méticuleusement tenu de Théo et Johanna* ce que j’ai pris d’abord comme une erreur, que c’était au 6 de la Cité que l’emménagement avait eu lieu. Le « Calepin » aux archives de Paris confirment donc cette information, l'erreur est juste ! Cet appartement était composé comme suit :
à gauche, entrée, aisance, cabinet. A droite, chambre à coucher, salon, salle à manger, cuisine, deuxième sortie sur palier.
The account book of Théo and Jo VanGogh-Bonger Chris Stolwijk Han Veenenbos
Van Gogh Muséum Amsterdam 2002 © E.T 2006
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23/06/2006
Michael Pakenham
Le docteur Michael Pakenham, professeur honoraire de l’Université d’Exeter, nous fait l’honneur de rejoindre notre association qui va s’enrichir du commissaire du catalogue de l’exposition Gachet au Grand Palais en 1999. Il est l’éditeur de la (colossale) correspondance Verlaine dont le tome I vient de paraître chez Fayard.
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21/06/2006
Pour l’amour des livres troisième partie
A propos de la vente Pierre Bérès le 20 juin 2006.
19 heures 30 environ
Comme me le faisait remarquer Jean-Jacques Lefrère, nous savons que la comète de Haley reviendra dans une soixantaine d’années, mais nous n’aurons sûrement jamais l’occasion de revoir une telle réunion de chef d’œuvres bibliophiliques. Des sentiments mêlés m’ont animé pendant cette vacation.
Le spectacle était parfaitement réglé, un expert sobre, un commissaire priseur élégant derrière son pupitre, deux femmes assesseurs à ses côtés, dont la sympathique Chantal Dugenit, une rangée impressionnante de téléphones derrière lesquelles des assistants et surtout des assistantes la jolie britanique Fleur Watson, vont y jouer avec brio leur partition.
Dans l’assemblée, quelques journalistes, un célèbre dessinateur de presse , de vrais grands libraires, d’autres, que Balzac aurait qualifié de faiseurs, à côté de moi le directeur du musée de Saché, des conservateurs de bibliothèques qui vont voir partir des trésors qu’ils auraient bien aimé achetés par leur hiérarchie, mais, bon….
J’ai même vu des descendantes d’un grand peintre ne pas pouvoir surenchérir, les larmes aux yeux.
La pièce commence par l’annonce du crieur qui commet un lapsus :
- "La vente organisée par la « maison Pierre Berès » va commencer…"
Un petit peu décontenancé, Pierre Bergé déclare un tantinet grandiloquent : -
« Pierre Bérès a fait don du manuscrit de la Chartreuse de Parme à la France »
-tonnerre d’applaudissements du public.
Entrons dans le vif du sujet
Le premier ouvrage, un incunable allemand va donner le ton de la soirée, mise à prix :
40 000 euros, il sera adjugé 120 000 euros, bonne mise en bouche !
Le commissaire priseur connaissant parfaitement sa partie, joue habilement, jonglant avec le public et les acheteurs étrangers au téléphone, quelques plaisanteries contribuent à établir avec le public, un climat de bonne humeur.
Je ne veux pas abuser des chiffres, mais le clou de la vente, un recueil de dessins originaux du XVI° siècle aquarellés en couleur, représentant des oiseaux européens, ouvrage attribué à Pierre Gourdelle a été adjugé 1 220 000 euros à un grand libraire parisien.
Sans aucun rapport avec l'actualité d'aujourd'hui ce très bel exemplaire des Fables d'Esope :
Le jeu d’épreuves corrigées de la main de l’auteur du Lys dans la Vallée relié par Spachman, son relieur attitré, offert au docteur Nacquart, médecin et confident que, sur son lit de mort, Balzac évoquera en appelant à lui « à moi Bianchon !». Les enchères atteignent 305 000 euros, aussitôt la bibliothèque de Tours préampte l’ouvrage au bénéfice de mon voisin tout ému et tremblant de voir que ce livre reviendra sur un des lieux de la création de l’œuvre, l'émotion étant trop forte, il quitte la salle (en me marchant sur les pieds).
Sans surprise, les carnets du journal de Stendhal
reviennent fort heureusement à la bibliothèque de Grenoble. Mon autre voisin Jean-Jacques Lefrère qui avait été consulté pour l’expertise des autographes avec Steeve Murphy, suit avec intérêt les enchères qui s’envolent pour atteindre des sommets.
Les poèmes manuscrits de Gérard de Nerval bien qu’ils ne soient pas rares sont achetés par le même intermédiaire….
Je donnerai dans un prochain article la lettre de Pissarro à Gauguin, de Renoir ( référence du catalogue : notre amie Barbara Ehrlich White, membre de notre Comité scientifique) et de la magnifique lettre de Seurat, explication scientifique très limpide expliquant la technique du mélange des couleurs.
Gautier d'Agoty, Observations sur l'histoire naturelle
A suivre….
12:20 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Musée du quai Branly (Arts premiers)
Voici, communiquées par nos amis d'Histoire et Vie du X° arrondissement, www.hv10.org, les informations et l'adresse du site du Musée du Quai Branly
Françoise Dalex
Responsable du portail documentaire
Médiathèque
Département du Patrimoine et des Collections
* m u s é e d u q u a i B r a n l y
222, rue de l'Université
75 343 Paris cedex 07
01 56 61 71 89
www.quaibranly.fr
09:20 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
19/06/2006
Pour l'amour des livres Gautier d'Agoty
Pour l’amour des livres suite…
Un périodique scientifique, le premier publié en France :
Gautier d’Agoty Jacques—Fabien né à Marseille
Observations sur l’histoire naturelle, sur la physique et sur la peinture
Paris Delaguerre 1752-1755
Cette publication comprenait de nombreuses planches gravées sur cuivre en couleurs.
L’auteur avait perfectionné le procédé d’impression en trois couleurs inventé en 1715 par Jean-Christophe Leblond, faisant passer trois planches successives pour le jaune, le bleu et le rouge, Gautier d’Agoty ajouta le noir ou le bistre en ajoutant une couche de vernis pour donner le grain de la toile.
23:25 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Réservé aux membres de l'association
Réservé aux adhérents
Visite au cimetière Montmartre suite,
SAMEDI 24 JUIN A 14 HEURES
Entrée Avenue Rachel (donnant boulevard de Clichy)
Notre parcours s’enrichit de la présence de Dominique Desanti qui nous fera l’honneur d’apporter quelques commentaires sur des sépultures, notamment celle de Stendalh (erreur volontaire, je vous expliquerai pourquoi).
Jean-Louis Cabanès, éditeur de la réédition du journal des Goncourt est tout indiqué pour nous faire découvrir des informations sur la mort de Jules….
Domenica de Falco (elle ne le sait pas encore) nous lira un court passage de Germinie Lacerteux.
Noëlle Benhamou nous apportera son concours.
Chantal Chemla, la secrétaire des Amis d’Alexandre Dumas et de la très belle association Autour du Père Tanguy, est toute indiquée pour nous parler de la Dame aux Camélias, de son auteur, et de bon nombre de littérateurs reposant aux côtés d’Offenbach, de Berlioz, de Jenny Colon, et d’Ernest Legouvé.
Même si nous croiserons d’ignobles personnages comme Jules Guerin, nos efforts seront récompensés en écoutant Michel Olivès la mémoire des tombeaux nous raconter les mésaventures du caveau d’Isidore Ducasse. La comédienne Anne Lefébure nous accompagnera dans ce périple, et si il nous reste un peu de temps, nous fera une lecture d’un fragment des Chants de Maldoror par exemple.
Je vous réserve d’autre surprises.
B.V.
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16/06/2006
Pour l'amour des livres
La quatrième vente : Pierre Berès, 80 ans de passion
Thomas More, description de l'Isle d'Utopie, Langelier 1550.
Edition originale de la traduction de cet ouvrage qui a exercé une influence déterminante dans l'histoire occidentale
C’est le mardi 20 juin 2006 que va avoir lieu à Drouot Richelieu, la plus impressionnante vente de livres et manuscrits que je n’ai jamais vu.
Des incunables illustrés allemands, des reliures somptueuses, des premières éditions vénitiennes ouvrages d’exorcisme illustrés, des livres aux tranches peintes par des maîtres de la peinture italienne du XVI° siècle Un exemplaire de l’humaniste Guillaume Budé composé en français pour l’édification du jeune roi François I°. C’etait l’exemplaire personnel de Louis XIII, en maroquin rouge aux armes du roi. De Jacques Callot nous est proposé une suite d’estampes originales en premier état reliée en vélin d’origine.
Provenant de la bibliothèque d’EDMOND DE GONCOURT, un illustré érotique japonais de Kitagawa Utamaro, avec sa couverture d’origine. Un exemplaire des suites de Goya pour « Los Caprichos » avec un manuscrit en espagnol relié à la fin nous donne une explication des eaux-fortes originales.
Nous arrivons maintenant au plus stupéfiant : à ce sujet, un ami écrivain académicien qui avait obtenu le Prix Henri Beyle dans sa jeunesse m’avait raconté l’anecdote suivante :
Pierre Berès qui voulait éditer un l’ouvrage d’un de ses amis peintre, avait invité chez lui cet auteur.
Après un entretien cordial, pour lui demander une préface. Pour l’impressionner, le libraire de l’avenue de Friedland sortit de son coffre une série de petits carnets qui vont être proposés à la vente ce mardi 20 mai.
Considéré comme le plus grand manuscrit littéraire du XIX°siècle de 570 pages autographes !
Maintenant, le manuscrit original de la Chartreuse de Parme reliés en 5 volumes.
Lecteur attentif, je suis fier d’avoir pris en défaut l’auteur de la notice du catalogue qui n’avait été jusqu’aujourd’hui relevée par personne. A la page 188 indique que le célèbre article de Balzac avait été publié dans la Revue de Paris, c’est dans La Revue Parisienne que « l’illustre écrivain » a rendu cet hommage à Frédéric Sthendalh (sic) tout en lui recommandant des modifications. De Gérard de Nerval un poème manuscrit à l’encre rouge écrit pendant une crise en 1853 ; cette ode est dédiée à Madame Aguado, la veuve du banquier de la rue Grange Batelière. L’exemplaire de Leconte de Lisle des « Fleurs du Mal », Madame Bovary avec la dédicace à Alexandre Dumas : « A Mr Alexandre Dumas, Hommage d’un inconnu.
Signe Gv Flaubert », celui-ci était un admirateur des Trois Mousquetaires qu’il avait lu dans sa jeunesse.
Le manuscrit original des Illuminations que Paul Verlaine fit éditer dans « la Vogue ».
Une édition en partie originale que je verrai bien dans ma bibliothèque de : « Le Coffret de Santal » de
Charles Cros avec une dédicace à Edouard Manet. Son ami avait déjà illustré pour lui un tiré à part du poème Le Fleuve.
D’Octave Mirbeau et Octave Mirbeau (voir l’article Mirbeau)
La 628-E8 une reluire en maroquin bleu signée 628-E8 avec ce superbe envoi à « Mon ami Claude Monet qui a découvert plus de choses encore que je ne dis »
Arrêtons là, nous somme à la fin du dixneuvième…Pas la peine de venir à la vente, il y a peu de chance que vous puissiez acceder à la salle...mais venez voir l'exposition le lundi 19 juin de 11 heures à 18 heures.
23:40 Publié dans Actualités | Tags : Guillaume Budé, Jacques Callot, EDMOND DE GONCOURT, Balzac, Henri Beyle, Kitagawa Utamaro, Charles Cros | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/06/2006
Pour les membres de l'association Autour du Père Tanguy
Invitation au voyage à travers le XIX° siècle
Avec les littérateurs, journalistes critiques écrivains, les artistes comédiens, danseurs, peintres sculpteurs et musiciens ayant élu leur dernier domicile terrestre
Au cimetière Montmartre.
Le nombre de célébrités qui reposent au Cimetière Montmartre, même s'il n'égale pas en nombre le Père Lachaise, n'en est pas moins aussi prestigieux.
D'Henrich Heine le visionnaire qui souhaitait tisser des liens entre les Allemands et les Français, les juifs et les chrétiens.
On lui attribue ces derniers mots : "j'ai été un brave soldat dans la guerre pour l'affranchissement de l'humanité" en passant par le tombeau de l'auteur de "la Chartreuse de Parme", les lieux successifs des sépultures de Berlioz avec ses deux femmes, dont on narre l'anecdote suivante : le jour de ses obsèques, les chevaux de son corbillard se sont emballés, pour évoquer une ultime chevauchée fantastique.
Grace au remarquable travail de recherche de notre accompagnateur Michel Olivès, nous serons sur la piste mystérieuse du tombeau de Lautréamont ! De la tombe d'Emma Livry la jeune danseuse élève préférée de "La Taglioni", brulée vive, torche vivante au cours d'une représentation, elle mourrut dans d'atroces souffrances après quinze jours d'agonie.
Cela sera également l'occasion pour moi de rectifier une fois de plus l'erreur relevée par le premier chorégraphe mondial du ballet romantique, Pierre Lacotte , erreur qui porte sur le lieu de repos de la Sylphide.
En effet depuis plus de 80 ans, date du retour des restes mortuaire de Marie Taglioni, inhumée en premier lieu à Marseille, les historiens de la danse, les historiens tout court invitent à s'incliner sur une dalle qui contient les restes de la mère de la plus grande danseuse de tous les temps. Les balettomanes du monde entier viennent déposer sur le marbre des chaussons de danse en lieu et place de bouquet de fleurs.
Marie repose (contre son gré) au Père Lachaise dans le caveau de son mari Gilbert de Voisin (duquel elle était séparée).
A travers notre périple, nous découvrirons un peintre, un journaliste, un écrivain aujourd'hui oublié. Du roi de la bohème Henri Murger, aux personnages de roman, comme par exemple Germinie Lacerteux (livre de chevet de Van Gogh). Germinie dans le roman des Goncourt fut enterrée là, tout comme la véritable Rosalie Malingre, nom réel de l'héroïne de la bonne des Goncourt rue Saint Georges.
Les prétextes à évocation sont innombrables
Avec les littérateurs, journalistes critiques écrivains, les artistes comédiens, danseurs, peintres sculpteurs et musiciens ayant élu leur dernier domicile terrestre :
au cimetière Montmartre.
Par le « découvreur de sépultures » spécialiste des cimetières parisiens
Michel Olivès
Visite commentée par Chantal Chemla et votre serviteur
Samedi 24 juin à 14 heuresLe rendez-vous est fixé devant l’entrée du cimetière avenue Rachel
Merci de répondre ou de vous inscrire avant le 18 juin à
Association Autour du Père Tanguy
bervassor@hotmail.com
Site de Sophie Parcen danseuse de l'Opéra de Paris
http://mapage.noos.fr/sparcen/
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11/06/2006
La Maison Dorée
La dernière exposition impressionniste
Par Bernard Vassor
Aujourd’hui : 20 boulevard des Italiens, 1/3 rue Laffitte.
Notre association Autour du père Tanguy alors en gestation avait été mandatée par l'association des Amis d'Alexandre Dumas pour trouver un lieu afin de faire mettre une plaque célébrant le plus fécond de nos auteurs dramatiques.
Avec Chantal Chemla, nous avons jeté notre dévolu sur l'emplacement de la Maison dorée, lieu occupé aujourd'hui par la Bnpparibas à l'angle du boulevard des Italiens et du 1 rue Laffitte.
Un accueil enthousiaste et chaleureux nous a été réservé par la direction de cette banque.
Antoine Sire s’est chargé de nous diriger vers les différents services concernés, avec lesquels nous avons travaillé à la mise en place de l’appareil historique nécessaire à l’élaboration du texte devant figurer sur cette plaque.
Voici l'historique qui nous a permi à Chantal Chemla notre secrétaire, également des Amis de Dumas et moi-même de réaliser le dossier devant être présenté à la préfecture pour accord.
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