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21/07/2006

Le dernier domicile parisien de Vincent Van Gogh

© B.V et I.T. 2006

Impasse située 41 rue Pigalle, ouverte à la circulation publique le 23 juin 1959.medium_cite_Pigalle_8_posterisee.3.jpg
La rue Pigalle, sur l’ancien chemin qui relie les "Porcherons" à la Chapelle, puis elle prit le nom de chemin du Desert, chemin des Dames, rue Royale en 1772 (plan de Jaillot), rue du Champ du repos (1800 il semble que l’arrêté ne fut pas exécuté, le même registre deux mois après, signale : « L’administration centrale du département de la Seine, arrête que la rue Royale portera le nom de rue de l’an VIII (1800 ) enfin rue Pigalle dans le courant de l’an XI (1803). Le sculpteur ayant vécu de 1756 à 1770 à l’angle de la rue Blanche et de la Tour-des-Dames, puis au 12 rue de Larochefoucault où il est mort en 1785 (Rochegude et Lazare).medium_JOHANNA_et_vincent_06.jpg

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A l’époque qui nous intéresse (1886-1890) l’impasse était occupée par de petites maisons de deux étages. Au numéro 1 « les Bains Pigalle » aux 2 et 2 bis des petit pavillons. Au numéro 4 c’était un atelier de menuiserie, au 5 un atelier d’artiste orné d'une fresquemedium_Cite_Pigalle_fresque_de_l_atelier_du_5_en_face_du_8.jpg où vivait une institutrice et un peintre du nom de Richomme.
Le numéro 6 et 8 venaient depuis 1882 d’être surélevés. A l’origine ces maisons de deux étages étaient construite en « moellons et pans de bois ». On ajouta donc les troisième quatrième et cinquième étage. Celui qui avait « essuyé les plâtres » de l’appartement du 8 au troisième étage à droite (1882) se nommait :
Goupil Albert (?) 1882
Dame Dupin 1887
Van Gogh 1889-1890
Dethomas 1892. Et c'est précisement là que Théo et Johanna ont vécu en 1889-1890
L'immeuble a 7 fenêtres de face, l'appartement comprenait une entrée, un séjour, une salle à manger, salon, pièce à feu, cabinet, cuisine et cabinet d'aisance. La déclaration locative était de 800 francs.
. C’est donc là que Théo et Johanna ont vécu en 1889-1890 et où est né Vincent Willem Van Gogh, futur fondateur du musée du même nom dédié à l’œuvre de son oncle homonyme. .

J’avais toujours lu dans les études, essais, et différents ouvrages consacrés à cette famille, qu’après la mort de Vincent, Théo voulant organiser une exposition dédiée à son frère, la famille déménagea pour s’installer au premier étage.
Toutes mes recherches pour retrouver la trace de ce transfert ont été vaines, jusqu’à la semaine dernière, Mon amie Isabelle m’ayant fourni un monceau de documents, j’ai découvert, dans le livre de comptes méticuleusement tenu de Théo et Johanna* ce que j’ai pris d’abord comme une erreur, que c’était au 6 de la Cité que l’emménagement avait eu lieu. Le « Calepin » aux archives de Paris confirment donc cette information, l'erreur est juste ! Cet appartement était composé comme suit :
à gauche, entrée, aisance, cabinet. A droite, chambre à coucher, salon, salle à manger, cuisine, deuxième sortie sur palier.
The account book of Théo and Jo VanGogh-Bonger Chris Stolwijk Han Veenenbos
Van Gogh Muséum Amsterdam 2002 © E.T 2006

22:50 Publié dans Actualités | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

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mercredi 5 juillet 2006, 15h37
Un antiquaire genevois croit avoir trouvé un Van Gogh

Nathalie Ogi

GENEVE (AP) - Découvrir une toile de Van Gogh sur un marché aux puces: le rêve de tout amateur d'art. Il y a trois ans, Jules Pétroz, un antiquaire genevois, achète à un ami un portrait ressemblant étrangement au maître hollandais. Serait-ce un autoportrait de Vincent? Les experts sont sceptiques, mais ce passionné ne se laisse pas décourager. De nos jours, l'authentification d'un tableau relève bien souvent du parcours du combattant.

En voyant ce portrait pour la première fois en avril 2003, Jules Pétroz s'est senti interpellé par le regard de l'homme aux sourcils relevés, sous son chapeau. "J'ai d'abord pensé à Bonnard". L'antiquaire entreprend des recherches et découvre que cette toile manifestement ancienne pourrait correspondre à la période parisienne de Van Gogh. Entre 1886 et 1888, le peintre a réalisé une vingtaine d'autoportraits, la plupart non signés.

A cette époque, Van Gogh habite chez son frère Théo, puis partage une chambre avec un ami. Il tombe malade, subit une opération et perd beaucoup de poids. Ce qui expliquerait, selon Jules Pétroz, le visage amaigri du portrait. L'antiquaire émet aussi une autre hypothèse: la toile est peut-être l'oeuvre d'un peintre contemporain de Vincent.

La difficulté consiste dès lors à parvenir à authentifier ou du moins à déterminer la provenance du tableau, initialement trouvé sur le marché aux puces de la plaine de Plainpalais. En novembre 2004, l'antiquaire envoie une photo du tableau au Musée Van Gogh à Amsterdam qui rend un avis négatif: l'oeuvre ne peut pas être attribuée à Vincent.

Pour l'antiquaire toutefois, le rêve reste permis. L'institution hollandaise n'accepte pas facilement un nouveau tableau. Même s'il se montre sceptique lui aussi face au tableau de Jules Pétroz, dont la facture lui semble exclure la main de Van Gogh, l'historien d'art français Pascal Bonafoux confirme que le processus d'authentification est compliqué.

"Le musée Van Gogh s'est arrogé le droit exclusif d'authentification des oeuvres, ce qui pose divers problèmes", note en effet Pascal Bonafoux. Ce dernier a lui-même été confronté à un cas similaire, avec un paysage de Van Gogh, que nombre d'experts attribuaient au maître hollandais. Tous les éléments techniques convergeaient. "Le musée d'Amsterdam n'a même pas voulu le voir et à ce jour, l'oeuvre n'est toujours pas authentifiée", relève le professeur.

"Le marché de l'art étant ce qu'il est, les enjeux autour des oeuvres de Van Gogh sont tellement énormes, que plus personne n'ose se prononcer", ajoute l'historien d'art qui enseigne à la Sorbonne. Les autres musées refusent de donner leur avis. Quant aux maisons de vente aux enchères, elles fonctionnent selon des règles strictes et n'y dérogent pas. Sotheby's Genève renvoie ainsi au Musée Van Gogh pour toute authentification d'oeuvre.

Fort d'une certaine expérience, Jules Pétroz ne baisse toutefois pas les bras. En 1997, il a déjà découvert, sous un pastel acheté au marché aux puces de Genève, un portrait de Méry Laurent, qu'il attribue à Edouard Manet. L'oeuvre n'est à ce jour pas formellement identifiée, mais elle a acquis une forme de reconnaissance, grâce à une publication dans un catalogue des Musées nationaux en France. L'autoportrait de Van Gogh connaîtra-t-il le même destin? Après tout, le rêve fait partie intégrante du monde de l'art. AP

tl/S

http://www.petroz.com/Van-Gogh.htm

Écrit par : petroz | 20/07/2006

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