26/09/2015
UN "PRECURSEUR DU FEMINISME" par Jean-Baptiste Botul
Par Bernard Vassor
Le philosophe français préféré de Bernard-Henri-Levy
Un portrait au crayon au bas duquel Henri-Désiré Landru a noté, la veille de son passage sur l'échafaud :
La vie sans le rêve est un contre-sens; c'est la champagne privé de sa mousse.
....................
Les éditions "Mille et une Nuits" ont publié en 2001 :
Henri-Désiré Landru
Jean-Baptiste Botul
Landru
Précurseur du féminisme
Correspondance inédite
1919-1922
Edition établie par Christophe Clerc et Bertrand Rothé
Postface de Jacques Gaillard
Ancien sous-diacre à l'église Saint-Louis en l'île, condamné plusieurs fois pour escroqueries Botul, qui aurait rencontré Landru en 1916, apprend par les journaux l'arrestation de Landru chez sa maîtresse Fernande Segret.
Il entretient alors une correspondance avec celui qu'il appelle : Mon cher Henri. Landru lui répondra toujours en usant toujours de Cher Monsieur ou cher ami.
Dans sa première lettre, Botul déclara :
"Émilienne* a raison, : Le Français aime la bagatelle et le panache; dans votre affaire, il a trouvé la sensualité et l'humour, le corps et l'esprit, il faut absolument lui donner du cœur ! Je vous propose de devenir un héros, un libérateur, un soldat au service du sexe faible--L'Homme qui a voulu libérer la femme !!!
Les répertoires sont conservés aux Archives de Paris ????
Des dossiers concernant cette affaire et de nombreux documents sont exposés au Musée de La Police ???
*Émilienne de Querlard était une de leur relation commune très en vue à Paris à l'époque.
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20/03/2012
L'exécution des accusés de complicité du meurtre du Président Lincoln
Par Bernard Vassor
article écrit le 03/11/2008
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L'assassinat du Président Lincoln
Par Bernard Vassor
Samuel Arnold, Michael O'Laughlen, John Surratt, Lewis Paine ou Payne), George Atzerodt, David Herold. le docteur Samuel Mudd et Mary Surratt
20:09 Publié dans HISTOIRE | Tags : ford's théâter, john wilkes booth, william seward, samuel arnold, michael o'laughlen, john surratt, lewis paine ou payne) | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
27/10/2011
Wall Street le mercredi 9 novembre 1929, veille du jeudi noir
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16/06/2010
Les implications et le rôle inexplorés d'Adolphe Thiers lors de la conquête et la colonisation de l'Algérie
Par Bernard Vassor
"Quid novi ex Africa ?"
"Les arabes verront que nous
voulons conquérir leur pays tout entier.
Je me suis prononcé en Afrique
pour la colonisation limitée, pour
la conquête complète".
Il y a bien des zones d'ombre dans la biographie d'Adolphe Thiers.
Il est surtout connu chez beaucoup de nos contemporains, comme celui qui a provoqué la boucherie et les massacres de la "semaine sanglante" à Paris en mai 1871.
Balzac fut l'un des premiers à en tracer un portrait peu flatteur dès 1840, dans son journal, "La Revue Parisienne", puis peint sous les traits de Rastignac avec qui il avait le plus de points communs que tous les autres personnages composites.
Nous apprenons, que dans une lettre* adréssée au maréchal Valé, gouverneur général de l'Algérie le 15 juillet 1840, le Président du Conseil (Thiers) invite le Gouverneur "à assurer la conquête et la colonisation du pays".
Evoquant le traité de Londres de juillet 1840, Thiers écrit :
"Les récents évènements ne menacent pas encore la paix au point de faire changer les déterminations de la France à l'égard de l'Afrique. Je crois que l'Europe se gardera bien de nous placer dans une situation où la guerre serait pour nous une nécessité d'honneur car elle sait bien que nous la mettrions dans un péril effroyable. (...) Il faut agir par Médéah, et Milianah, d'un côté par Oran de l'autre.(...) Nous somme d'avis de pousser la guerre contre Abd El Kader à outrance. Mais nous voudrions hâter aussi la colonisation. Il faudrait d'ici à peu d'années qu'une population chrétienne pû nous servir contre les arabes, dans le cas où un guerre européenne leur fournirait l'occasion et le moyen de se soulever. Cette population seconderait notre armée, la nourrirait et la mettrait en mesure de se passer des arrivages de mer devenus plus rares et plus difficiles. Pour cela, il faudrait peuplé la Mitidja, et pour la peupler, il faut assurer la vie et la propriété de ceux qui voudront s'y rendre. En occupant Mascara, Millanah etc..,leurs intentions seront claires (?).
*Mise en vente publique ce 16 juin 2010, salle Rossini rue ,Drouot.
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15/05/2010
Hommage à Francisco Ferrer
Par BERNARD VASSOR
Le bureau du conseil municipal de Paris avait demandé le 14 octobre, une rue Francisco Ferrer, et l'adoption par la Ville de ses deux petits-enfants. C'était en 1909 ! Cette demande fut repoussée à la séance du 25 octobre. La Ligue des Droits de l'Homme ouvrit une souscription pour une statue de Ferrer près de celle du Chevalier de la Barre à Montmartre., mais le projet n'aboutit pas.
Prochainement, sous l'impulsion de la Fédération de la Libre Pensée, une plaque commémorative seraapposée au 43 rue Richer.
C'est pourquoi nous allons organiser auRestaurant Bocata 31, rue Milton, le jeudi 3 juin, une causerie avec Dominique Delord, accompagnée de projections Article en ligne sur le site de l'Association Historique et Archéologique du 10° arrondissement :
http://hv10.org/pages/Ferrer.
FRANCISCO FERRER Y GUARDIA (1859-1909) : Un anarchiste pédagogue.
En 1909 était fusillé à Barcelone Francisco Ferrer y Guardia, accusé d’y avoir fomenté la grande insurrection dite La Semaine Tragique. La mort de cet anarchiste, fondateur de l’Ecole Moderne à la pédagogie novatrice, souleva une immense émotion dans le monde entier, à Paris particulièrement, où il avait vécu quinze ans. C’est à Paris que Ferrer avait tissé un remarquable réseau politique et intellectuel international.
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24/12/2009
Un chant de guerre sanguinaire : le "Chant de guerre pour l'armée du Rhin"
PAR BERNARD VASSOR
Isidore Pils : Musée de la Ville de Strasbourg.
Peint en 1848, cette toile dont l'auteur prétend à une reconstitution historique de la création à Strasbourg de l'hymne national.
Il existe de nombreuses versions de l'histoire de ce chant, qui laisse encore aujourd'hui des zones d'ombre concernant le compositeur de ce "Chant de guerre de l'armée du Rhin" dédiée au maréchal Nicolas Lukner (guillotiné).
C'est dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, que le capitaine du génie Rouget de Lisle aurait selon certains récits apocryphes, écrit et chanté six des sept couplets qui lui avait été commandés par le baron Philippe-Frédéric de Dietrich (guillotiné), banquier et maire de Strasbourg depuis 1790.
Sur les murs de la ville étaient placardées des affiches, inspirées par "Les Amis de la Constitution" où l'on pouvait lire :
"Aux armes citoyens
L'étendard de la guerre est déployé
Il faut combattre vaincre ou mourir"
Jusqu'ici, tout le monde est presque d'accord....Où tout le monde diverge, c'est sur le compositeur de la musique et le déroulement de cette soirée. C'est sur la place Broglie, demeure du baron (aujourd'hui à l'emplacement de la Banque de France) que la femme de Dietrich raconte dans une lettre à son frère, qu'elle a "arrangé la partition pour le clavecin et d'autres instruments" aidée disent certains par Ignaz Pleyel (qui a bien failli lui aussi être guillotiné), familier de ce salon et maître de chapelle de la cathédrale de Strasbourg. Ce qui me semble bien improbable quand nous savons que Pleyel était autrichien, et que la déclaration de guerre était dirigée contre François II empereur du Saint-Empire romain germanique, premier empereur héréditaire d'Autriche. Certains mentionnent que c'est le baron lui-même qui aurait chanté le premier place Broglie (de Broglie), avec sa jolie voix de ténor, les six premiers couplets de ce chant, qui fit couler beaucoup d'encre et de sang. Des descendants de Dietrich sont intervenus en 1848 auprès de Lamartine pour faire rétablir la (leur) vérité, en vain !
La plus grande confusion règne, l'hymne à la liberté, composé et mis en musique primitivement par Pleyel en 1791 pour l'acceptation du premier acte constitutionnel à Strasbourg, auquel fut associé le nom de Rouget de Lisle et aucun document mentionnant qu'il est l'auteur de l'hymne de l'armée du Rhin, ne prouve aucunement que la musique lui appartienne. Une seule fois, en 1825, dans un recueil, Rouget s'était approprié la composition de ce chant, englobant "Cinquante chants français" trente cinq ans plus tard. Tous les témoins étant "montés sur la veuve" (sauf Ignaz Pleyel qui s'était retiré à Saint-Prix, près de Montmorency un an plus tôt (1824) laissant à son fils Camille la direction de sa fabrique rue Cadet)
Le nom de Jean-Frédéric Edelmann (guillotiné) apparaît comme le plus probable. Sylvie Pécot, laissant la direction de sa fabrique à son fils Camille) (décédée il y a cinq ans) musicologue, professeur de clavecin, après de minutieuses et convaincantes recherches a démontré que la paternité en revenait à Edelmann.
Une autre hypothèse penche fortement en faveur de Jean-Baptiste Grison, maître de chapelle à Saint-Omer, organiste, compositeur, haute-contre, un oratorio (Esther) dont le manuscrit original de cinq ans antérieur, présente de nombreuses et troublantes similitudes avec l'hymne en question. Rappelons qu'avant d'arriver à Strasbourg, Rouget était en garnison à Saint-Omer. (un article sur internet, par une savante rhétorique, réussit le tour de force de prouver que c'est parce que Rouget était en garnison à Saint-Omer quelques années plus tôt que Grison a écrit cette oeuvre !!!)
A écouter sur :
http://dailynord.fr/2009/12/marseillaise-identite-nationale/
................................
A Marseille, rue Thubaneau, selon les uns, rue du Tapis Vert selon d'autres, François Mireur, venu de Montpellier, entonna le 22 juin 1792, devant le Club des Amis de la Constitution, le Chant de guerre de l'armée du Rhin qui exalta l'assistance, et qui fut publié le lendemain par des journaux locaux. Les Marseillais, après être monté à l'assaut des forts, dont celui de Saint-Nicolas. Puis, au moment de la création par l'Assemblée Législative à Soisson, à l'appel du conventionnel Barbaroux, un bataillon partit de Marseille, et prit part le 10 août à l'assaut des Tuileries en entonnant l'hymne créé à Strasbourg, et qui frappa si fort les esprits, qu'il fut baptisé "L'Hymne des Marseillois". La Ville de Marseille fit graver sur une table de marbre le nom d'une trentaine de soldats tués, lors de l'attaque des Tuileries.
Une version en 1793.
Les paroles de cet hymne outrancier et sanguinolent, commandées par une situation d'urgence, furent partiellement corrigées. Un septième couplet fut ajouté au mois d'octobre, appelé "le couplet des enfans" puis, à plusieurs reprises, des fautes de versification furent corrigées lors de modifications d'orchestration.
Nous pourrions demander, comme pour la violence à la télévision, une signalétique interdisant l'audition aux enfants de moins de douze ans.
Rappelons que parmi tout ce petit monde, à Strasbourg, Edelmann, Dietrich, Nicolas Luckner à qui le chant patriotique était dédié, furent guillotinés !!!! Rouget un moment considéré comme suspect, fut à deux doigts de monter sur "la bascule du monte à regret". Pleyel, fut contraint de composer d'autres musiques patriotiques sous peine de voire se raccourcir sa taille et la durée de sa vie sur son acte d'état-civil.
Le symbole de l'identité nationale ne serait-il qu'une supercherie ?
A suivre..........
17:16 Publié dans HISTOIRE | Tags : rouget, edelman, grison, pleyel, barbaroux | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
18/07/2009
Les derniers indiens Charruas à Paris
Par Bernard Vassor
11:29 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
17/07/2009
Un zoo humain rue du faubourg Saint Honoré, les indiens Ioways
Par Bernard Vassor
Squaw
10. Ruton-ye--mA, se pavanant le pigeon, l'épouse du nuage blanc
11. Ruton--je, pigeon sur l'aile
12. Oke--je, ours femelle qui marche sur le dos des autres
13. Koon-za-ya-je, navigation femelle d'aigle de guerre
14. Ta-PA-ta-je, Sophia, sagesse, la fille du nuage blanc
15. Corsaire, un papoose.
17:57 Publié dans HISTOIRE | Tags : vattemare, ioways, ode-we-me, sand, dame aux camélias | Lien permanent | Commentaires (4) | | | | Digg
03/06/2009
Avant l'AFP :Une forme de journalisme inédite : "Les Nouvelles à la main" dans le salon de madame Doublet de Persan
Par Bernard Vassor
Pendant très longtemps, il n’y eut d’autres journaux en France que la Gazette de France, et le Mercuresoumis à une sévère censure pour informer le public. Mais, dans les dépendances du couvent des Filles-Saint-Thomas, une dame Legendre Doublet de Persan, au milieu du 18° siècle tenait une sorte de bureau où se rédigeait un bulletin appelé «Nouvelles à la main», «Correspondance secrète» ou bien "Bulletin de Paris", diffusé sous le manteau à Paris, en province et dans les ambassades. Le ton était très libre, les informations scandaleuses, touchant les plus hauts personnages du royaume étaient répandues. Cet ancêtre du Canard Enchaîné déplut à la cour. Voyer d’Argenson au ministère des affaires étrangères enjoignit à madame Doublet de cesser ses activités. Rien n’y fit, même le roi Louis XV menaça de la faire enfermer dans un couvent. Les appuis dont disposait la dame Legendre de Persan étaient très puissants. Les "conférences" de madame Doublet étaient très fréquentées. Comble de coïncidence, cette dame appartenait à la famille Croizat, le plus gros agioteur de l'époque, l'homme le plus riche de France. Devenue veuve très tôt, elle se retira dans ses appartements, et n'en bougea plus jusqu'à sa mort. Son frère était l'abbé Legendreétait un fieffé libertin, tout comme l'abbé Voisenon.
La «Correspondance à la main» reprit ses activités de plus belle. Le policier Sartine envoya des espions qui l’informaient de la tenue des réunions et de l’identité des participants : des gens de la noblesse, des écrivains en renom, et même des ecclésiastiques. Il y avait parmi les «nouvellistes» un certain Voltaire et les bulletins avaient des correspondants établis en Hollande où l’on comptait des abonnés à Utrecht, Leyde et Amsterdam. Les «bulletinistes» étaient parfois inquiétés et faisaient de fréquents séjours à la Bastille comme Louis-Petit de Bachaumont, co-fondateur du journal et ami de toujours de la dame Legendre. Un certain Blanchard fut condamné à être battu et fustigé au milieu du Pont-neuf, avec deux écriteaux pendus à son cou portant la mention « gazetier à la main » L’abbé Prévost, malgré ses dénégations fut exilé à Marseille. Après la mort de Bachaumont (qui partageait le logement avec madame de Persan) ce fut Pidansat de Mairobert qui reprit la direction des «Nouvelles». Celui-ci, impliqué dans le scandale de «l’affaire du marquis de Brunoy» dont les débauches homosexuelles scandalisaient Paris, se suicida en 1779. Mouffle d'Angerville prit la suite.Les principales têtes de turc des nouvellistes furent Beaumarchais et l’académicien La Harpe.
Un journalisme inventé :
Les rédacteurs, tous bénévoles étaient nombreux et venaient de tous horizons, de la cour, des ambassades, de la noblesse, des écrivains et des philosophes. La maison de madame Doublet ét était appelée "La Paroisse".
Dans un bureau étaient tenus deux registres, l'un contenait des informations jugées plausibles, l'autre des nouvelles peu crédibles. Chaque participant aux réunions "de rédaction" devaient défendre un point de vue sur les deux registres. Bachaumont, l'abbé Voisenon et madame Legendre décidaient en dernier lieu de la publication de ces informations.
Voyons maintenant le domicile de madame Doublet, qui selon Grimm, passa 40 ans sans sortir de chez elle. Avant le percement du prolongement de la rue Vivienne et la construction du Palais Brongnard le couvent des Filles-Saint-Thomas occupait cet emplacement et les dépendances se trouvaient à l’angle actuel de la rue Vivienne et de la rue du Quatre-Septembre…..
A suivre
10:11 Publié dans HISTOIRE | Tags : doublet, bachaumont, legendre de persan | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
09/05/2009
La création de la Société Protectrice des Animaux à Gennevilliers, et Maupassant, par Noëlle Benhamou
Par Noëlle Benhamou
Connu comme chasseur, Guy de Maupassant (1850-1893) aimait pourtant beaucoup les animaux comme en témoignent sa correspondance et les mémoires laissés par son valet. Il possédait des chiens – Mathô, Paf –, la chatte Piroli, puis sa fille Pussy, et un perroquet auxquels il était très attaché. Dans une trentaine d’œuvres, il ne cesse de dénoncer la souffrance infligée aux bêtes : chiens – « Mlle Cocotte », Une vie–, ânes et chevaux – « L’Âne », « Coco ». D’ailleurs, suite à un appel lancé par la SPA pour créer un refuge à Gennevilliers, Maupassant n’hésite pas à écrire un conte « Histoire d’un chien » le 2 juin 1881:
« Toute la Presse a répondu dernièrement à l’appel de la Société protectrice des animaux, qui veut fonder un Asile pour les bêtes. Ce serait là une espèce d’hospice, et un refuge où les pauvres chiens sans maître trouveraient la nourriture et l’abri, au lieu du nœud coulant que leur réserve l’administration.
Les journaux, à ce propos, ont rappelé la fidélité des bêtes, leur intelligence, leur dévouement. Ils ont cité des traits de sagacité étonnante. Je veux à mon tour raconter l’histoire d’un chien perdu, mais d’un chien du commun, laid, d’allure vulgaire. Cette histoire, toute simple, est vraie de tout point. »
Dans « La Pitié », chronique parue le 22 décembre 1881, également dans Le Gaulois, l’auteur évoque avec émotion et pathétique les traitements cruels infligés aux chevaux.
.............
Note de B.V. :
A cette date, Maupassant habitait au 17 rue Clauzel, et non pas au 19 comme l'indique une plaque apposée par erreur, comme je l'ai révélé dans un article précédent.
Lors du ravalement de l'immeuble du 19, l'erreur devrait être rectifiée.
L'infatigable Noëlle Benhamou vient de créér le premier site consacré à Emile Erckmann, et Alexandre Chatrian, dont je rendrai compte dans un prochain article.
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24/04/2009
Les manifestations étudiantes et la grève à l'Université
Par Bernard Vassor
L’Universitas magistrorum et scholarium Parisiensis,obtint sous Philippe-Auguste en 1200, une charte qui lui donna le privilège d'être jugé par un tribunal éclésiastique. Les membres de l'Université étaient donc considérés comme des clercs. En 1229, des escholiers contestèrent à un cabaretier du faubourg Saint-Marcel, le prix de la chope de vin. Celui-ci appelle à sa rescousse des voisins qui tabassèrent les étudiants. Le lendemain ceux-ci armés de bâtons ont organisé une manifestation contre le tavernier et ses voisins, où ils molestérent tout ce petit monde.
Le prieur de Saint-Marcel demanda à la régente Blanche de Castille de châtier les coupables. La répression par les sergents royaux fut brutale, de nombreux étudiants qui n'avaient rien à faire dans cette histoires tués ou blessés.
Les Maîtres de l'Universdité protestérent auprès de la régente en exigeant réparation contre les coupables des assassinats.
La bonne reine Blanche de Castille refusa de céder à leur demande. Les Maîtres et les escholiers décident donc de sortir de la ville, et d'organiser la plus grande grève de mémoire de Parisien. Sous la pression du pape qui pensait que les études théologiques étaient la plus sûre façon de lutter contre l'hérésie, le roi (qui était encore mineur, la reine ne voulant pas se déjuger) Louis IX décida de payer une amende, et fit jurer aux bourgeois et à l'évêque de ne jamais porter tort aux estudiants de l'Université. La grève se termina ainsi cette année là, donnant droit aux étudiant qui reprirent leurs cours à la satisfaction générale.
Au XV° siècle, sous le règne de François Villon qui participa aux émeutes de 1446. Sept ans plus tard, un étudiant Raymond de Mauregard fut tué par des sergents du Châtelet, ce qui provoqua une très longue grève qui se termina par la condamnation des militaires.
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05/04/2009
Les procès de luxure bestiale
Par Bernard Vassor
D'après Roland Villeneuve
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19/02/2009
Victor Cochinat, avocat, journaliste écrivain, premier conservateur de la bibliothèque Victor Schoelcher à Fort de France
Par Bernard Vassor
19:26 Publié dans HISTOIRE | Tags : victor schoelcher | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
05/02/2009
Un abolitionniste de la traite négrière et de l'esclavage, défenseur des "Déportés de la Martinique" : FRANCOIS-ANDRE ISAMBERT
PAR BERNARD VASSOR
François-André Isambertest né à Aunay (Eure et Loire) le 28 novembre 1792. Après la réouverture des églises, il fut employé comme enfant de coeur à la cathédrale de Chartres. Mais au cours de ses études dans cette ville, il prit (provisoirement) des distances avec la religion. Envoyé à Paris faire ses humanités au Lycée Impérial (Louis le Grand) où il fut un élève brillant. Elève de Gail, il était un helléniste distingué. Isambert fit partie dès 1830,de la Société Philanthropique qui participa grandement à l'abolition de l'esclavage. Après avoir été clerc dans une étude, il avait pris en 1818 une charge d'avocat à la Cour de Cassation et au conseil du roi. Il entreprit de s'attacher à deux causes, celle de la liberté religieuse, et celle de l'affranchissement des esclaves dans les colonies, ce qui lui valut les surnoms de prêtrophobe et de négrophile,injures données par une presse particulièrement rétrograde. Dès 1823 il soutint dans des procès qui durèrent 5 ans, des déportés et des condamnés de la Martinique, ce qui se termina par la reconnaissance des droits civils des hommes de couleur et toute une série de réformes dans le droit colonial. Il obtint (en 1829) dans de nombreux procès l'abrogation de lois qui dans l'armée condamnait à des peines excessives (le bagne) le vol entre camarades, et l'abolition de cours prévôtales dans les colonies, et en France fit supprimer les condamnations relevant de sentence "véhémentements soupçonnées". En 1825, il fut l'un des fondateurs de la Société Française de Géographie. vÉlu député après la révolution de 1830, il siégea constamment à la gauche de la chambre. Il fut le fondateur de la Société des Abolitionnistes de Parisqui prit part à toutes les initiatives visant la législation criminelle sur la traite et l'esclavage, luttant contre le pouvoir ecclésiastique qui entretenait contre lui les haines des hommes partisans du maintien de la traite négrière et de l'esclavage. La révolution de 1848 qui vit le triomphe de ses idées, provoqua curieusement chez lui un profond changement politique. Il se présenta à la dépiutation dans l'Eure-et-Loire avec le soutien du clergé et des ecclésiastiques et fut élu en siégeant sur les bancs de la droite. Opposé au suffrage universel, membre de la commission des cultes, il demanda véhémentement la suppression des clubs. Il soutint le général Cavaignac et approuva les massacres de juin....Après le coup d'état du 2 décembre, il devint sous-doyen à la Cour de Cassation, et servit docilement le nouveau pouvoir. Il est mort à Paris le 13 avril 1857, après s'être converti au protestantisme. Il est l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages de droit, et toutes sortes de traités, dont un :"Traité de la voirie urbaine ou des chemins et des rues communaux", d'un "Code éléctoral" en 1831, et de nombreux articles dans "La Gazette des Tribunaux".
Curiosité bibliophilique et littéraire :
18:26 Publié dans HISTOIRE | Tags : balzac imprimerie | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
29/01/2009
Une congrégation aux Etas-Unis au XIX° siècle : Les Méthodistes
Par Bernard Vassor
11:08 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23/01/2009
La création d'une nouvelle religion dans l'Union américaine, suite
Par Bernard Vassor
22:00 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
23/12/2008
Alexandre Lenoir, fondateur du Musée des Monuments français
Par Bernard Vassor
Il proposa un projet d’aliénation des Biens nationaux, au maire de Paris, Sylvain Bailly, ce projet qui fut accepté par l’Assemblée nationale. Sous la présidence du duc de La Rochefoucauld , Lenoir fut nommé conservateur et administrateur du dépôt, situé rue des Petits Augustins (aujourd’hui rue Bonaparte) au couvent « de la reine Marguerite ».
Alexandre Lenoir décida de l’organiser en musée qui sera consacré essentiellement aux monuments. Le musée fut ouvert au public en 1795. Il occupait un espace important avec des grands bâtiments, une chapelle, des salles entourées d’un jardin planté d’arbres, occupant l’espace de la cour de l’actuelle école des Beaux-Arts. En peu de temps Lenoir rassembla une foule d’objets précieux, de tableaux de sculptures, et notamment des tombes de personnages célèbres : Turenne, Molière, Descartes, Lafontaine, et d’Héloïse de d’Abailard, ces derniers étant réunis dans une chapelle gothique construite avec les débris du Paraclet.
09:32 Publié dans HISTOIRE | Tags : héloïse et abailard, turenne, molière, dduc de la rochefoucauld escartes, lafontaine | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
21/12/2008
Histoires d'Os
C'est à une véritable enquête policière et historique que ce livre nous convie. L'auteur, Clémentine Portier-Kaltenbach est journaliste spécialisée dans l'histoire de Paris et la petite histoire en général. Elle est chroniqueuse au Nouvel Observateur (Paris Premières) sur RFI ( Les visiteurs du jour) et participa aux côtés de Stéphane Bern à l'émission Secrets d’histoire sur France 2.
........
Un voyage à travers les siècles, en compagnie de Descartes, de Richelieu, de Cadoudal, Napoléon, Jeanne d'Arc, de nombreux rois de France, tous ont été réduits à l'état de reliques pour collectionneurs en raison de spéculations morbides, voyageant au gré de l'histoire, de sépultures provisoires en caveaux illustres. Faisant pour certains des entrées et sorties aléatoires. Clémentine Portier-Kaltenbach, tantôt inspecteur de police, tantôt médecin légiste, s'est livrée à des recherches et des analyses sur les crânes, les barbichettes, les bras, jambes, des viscères et les ossements de nos ancêtres les plus illustres. Une histoire "à dormir debout" pour ce qui concerne Nostradamus, qui n'avait pas prévu certaines choses.....
Curieuse aussi, est l'histoire du bras droit de Marat sur le tableau peint par David, que je vous laisse découvrir, comme je l'ai fait avec stupéfaction.
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Bien des énignes ont ainsi été résolues, mais il reste beaucoup de mystères. L'auteur réussit à nous faire partager son admiration pour Vivant Denon et son reliquaire, véritable concentré émouvant de personnages illustres. Je n'ai pas trouvé dans ce livre le nez de Cléopatre, mais une partie de l'anatomie de Raspoutine, dont il réservait l'exclusivité à ses femmes et à son docteur....
Je ne veux pas trop vous en dire pour ne pas vous priver le découvrir vous-même, si vous avez envie de savoir où se trouvent des fragments osseux d'Héloïse et Abélard..... j'ai bien dit osseux !
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ISBN 978-2-7096-2830-3
11:37 Publié dans HISTOIRE | Tags : clémentine portier-kaltenbach | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
15/12/2008
Idées reçues : un nommé Marx Karl, presque révolutionnaire....
Par Bernard Vassor
23:41 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
11/12/2008
Un livre de Pascal Riviale sur la présence française au Pérou
Par Bernard Vassor
16:34 Publié dans HISTOIRE | Tags : pascal riviale, yolanda rigault | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/12/2008
Un précurseur : Samuel-Chrétien-Frédéric Hahnemann, inventeur de l'homoeopathie.
Par Bernard Vassor
En 1810 L'Organon de l'art de guérir.
Puis de nombreux ouvrages, traitant de "pathogénie" et un traité des maladies chroniques.
Il remit en avant le principe de similitude, énoncé par Hippocrate.
Le quinquina arbuste originaire du Pérou doit son nom à une comtesse de Chinchon, femme du vice-roi du Pérou guérie d'une fièvre (le paludisme) grâce à cette substance extraite de l'écorce de cet arbrisseau, le fit venir en Espagne en 1632. Pour remercier la comtesse, on donna le nom de chichona à la plante, qui devint par la suite le quinquina.
Mise à jour le 10 décembre 2014
Je dois à Mathilde Huet une information qui me manquait :
Le corps de Samuel Hahnemann a été transféré de Montmartre Au Père-Lachaise en 1898 Division : 19, Ligne : 1 (27), Tombe : 8 (20) Le numéro de la concession de la tombe actuelle est : 15 AD 1898 Le corps de Marie Mélanie d'Hervilly (inhumé en 1878 à Montmartre, dans un caveau jouxtant celui de Hahnemann) a été également rapatrié dans la même sépulture du Père Lachaise en 1898 .
12:51 Publié dans HISTOIRE | Tags : mélanie d'hervilly, victor schoelcher, ernest legouvé | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg