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13/10/2008
SILHOUETTE : UN ANTHROPONYME DEVALORISANT !!!!
PAR BERNARD VASSOR
Etienne de Silhouette, a vu le jour en 1709 à Limoges, mort à Nogent-sur-Marne le 20 janvier 1787.
Son père, receveur des tailles, lui fit donner une solide instruction et étudier le droit. Etienne, fit de nombreux voyages dans le monde, il étudia particulièrement au système financier des Anglais. Traducteur de l’Essai sur l’Homme du philosophe Alexander Pope, et de Baltasar Gracian, Réflexions politiques... sur les plus grands princes, et particulièrement sur Ferdinand le Catholique 1730, in-4° (autre édition, 1730, Paris, in-12°).
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Il fut d’abord conseiller au parlement de Metz, puis maître des requêtes du duc d’Orléans, il fut nommé commissaire pour le règlement des limites des possessions de la France et de l’Angleterre en Acadie. Il avait acquis une grande réputation comme écrivain et comme financier.
C’est par l’intermédiaire de Madame de Pompadour qu’il fut nommé en 1759 contrôleurs général des finances. Il débuta par réformer des abus dont la suppression fit grossir le Trésor Public de 72 millions, sans augmentation de taxes, somme considérable pour l’époque. .Soucieux de faire baisser les impôts des français, il voulut imposer des réformes de l'économie en préconisant une réduction des dépenses de la Maison Royale. Il réduisit les pensions, supprima les privilèges concernant l’impôt et la taille. L’opinion publique se prononça en sa faveur et son nom eut une vogue extraordinaire. Il proposa alors pour remédier à la pénurie et aux énormes dépenses de guerre, de réduire les dépenses personnelles du roi et de ses ministres et proposa un édit de subvention qui souleva contre lui la cour, le parlement et le public. Il suspendit pour un an les billets des fermes et demanda aux particuliers de porter à la Monnaie leur vaisselle pour être convertie en argent pour subvenir aux besoins du Trésor. L’opinion se renversa et son nom devint l’objet d’une haine universelle. Il fut contraint de démissionner. Son nom fut synonyme de parcimonie de sécheresse, de ridicule tout parut alors « à la silhouette » : les culottes sans poches, tout ce qui était sans relief et inachevé. Le nom de Silhouette resta pour toujours un genre de portrait qui devint à la mode, méthode connue dès l’antiquité. Mais, selon Sébastien Mercier (Tableau de Paris) « C’est M. de Silhouette, contrôleur général des finances de Louis XV, qui a donné son nom à ce genre de peinture » (…) Les portraits de ce genre furent des visages tirés de profil sur du papier noir, d’après l’ombre de la chandelle sur une feuille de papier blanc »
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D'autres anthroponymes du même auteur :
http://www.livres-online.com/Les-Pleyel.html
http://parisneuvieme.blogspirit.com/archive/2005/06/18/vi...
11:35 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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12/10/2008
EXPOSITION STEINLEN A LAUSANNE
PAR BERNARD VASSOR
PS : Comme il n'est pas indiqué dans les programmes envoyés de Suisse, mais reçu d'Orsay dans la rubrique "conférences" du programme : "Journée Steinlen", vendredi 15 mai 2009 en partenariat avec le musée cantonal de Lausanne
19:59 Publié dans Evènement | Tags : jacques christophe, jeannine christophe, steinlen, aristide bruant | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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11/10/2008
JEAN-JOSEPH VADE ECRIVAIN CHANSONNIER "POETE GRIVOIS ET POISSARD"
PAR BERNARD VASSOR
11:25 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Tags : jean-joseph vadé, voltaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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10/10/2008
NOTE POUR SERVIR A L'HISTOIRE DES EVENEMENTS DU 18 MARS 1871 A MONTMARTRE
PAR BERNARD VASSOR
A la question du journaliste : Voulez-vous évoquer vos souvenirs du 18 mars ? :
Le 18 mars à Montmarte
--"Jusqu'à ce jour le parc de Montmartre avait été gardé par un bataillon de la Garde nationale*. Sur les assurances qui nous avaient été donnéepar le maire**au nom du gouvernement, la garde fut diminuée et réduite à une centaine d'hommes, Notre simplicité était tellement grande que nous croyions encore à la sincérité de ces gens là.
Le 18 à quatre heures du matin***, une colonne se présente au sommet des buttes. La sentinelle crie : -"qui vive ?", il lui est répondu par une charge de mousquetterie. C'était le général Lecomte qui à la tête d'une brigade, venait tenir la parole donnée par le gouvernement.
Les quatres hommes qui étaient de garde au parc s'esquivèrent comme ils purent, quoique quelques uns furent fait prisonniers. Les buttes étaient prises****.
Toutes les précautions avaient été prises depuis quelques jours, les tambours et les clairons avaient été séquestrés par ordre supérieur.
Le bruit de la prise des buttes se répand dans le quartier. L'agitation est à son comble ! A toutes les rues des soldats et de l'artillerie formant cordon et interdisant la circulation.
Les gardes nationaux se groupent et se consultent; quelques uns veulent monter, ils en sont empêchés par la troupe. Le tocsin sonne de tous les côtés; des gardes parcournt les rues en tirant des coups de fusil en l'air, en criant : --"Aux armes !" Tous les gardes sont bientôt en tenue le fusil en bandoulière. Alors les rangs se forment et de tous les côtés on monte à l'assaut des buttes aux cris de "Vive la ligne ! vive la République !" La tête de la colonne s'engage dans la rue de la Fontenelle, l'élan est indescriptible, à mesure que l'on avance, les les rangs se serrent de plus en plus. La montée s'effectua sans accident jusqu'à la montée du "Rocher Suisse",. Là, un moment d'hésitation, à cinquante pas de nous, en haut de l'escalier, un obusier chargé, prêt à faire feu; des deux côtés de la pièce, un peloton d'infanterie, le fusil en joue....et la colonne monte toujours.
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Ce qui se passa alors est connu, le général Lecomte ordonnant par trois fois de tirer sur la foule, les soldats levant la crosse en l'air, la capture du général Lecomte et l'arrestation près de la place Pigalle du général Clément Thomas qui avait commandé le feu en juin 1848 sur le peuple, les deux hommes sont d'abord conduit au "Chateau-Rouge" puis remonté rue des Rosiers devant une foule déchaînée, un coup de fusil part, le général Lecomte est tué, puis Clément Thomas, appuyé contre un mur du 61° est fusillé à son tour.
* Le 61 ième basé au 6 rue des Rosiers
**Georges Clémenceau
***De nombreux autres témoigages disent 3 heures.
****Bonnefoy oublie qu'un des gardes fut blessé au ventre, et qu'il mourut huit jours plus tard à l'hôpital Lariboisière.
17:27 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : sébastien faure, bonnefoy, lecomte, thomas, pigalle, montmartre | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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09/10/2008
"LE VRAI-VIDE-BOUTEILLE-DE-L'ART" : L'AUBERGE GANNE A BARBIZON
PAR BERNARD VASSOR
15:26 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : goncourt, ganne, lazare bruandet, charles jacque, célestin nanteuil, françois ganne un ancien tailleur de vêtements et son épouse edm, avaient vers 1820 ouvert dans une fermette une épicerie | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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08/10/2008
ADOLPHE WILLETTE, MONTMARTROIS, ET LA CONSTRUCTION DU SACRE COEUR
PAR BERNARD VASSOR
21:37 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : jean lorrain, willette, louise michel, henri rochefort | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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LES LORETTES DU PASSAGE LAFFERIERE
PAR BERNARD VASSOR
09:47 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : louis-marie de lafferrière-l'evêque, gavarni, goncourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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07/10/2008
DANS LE NEUVIEME ARRONDISSEMENT : UNE MAISON ET UN GRAND TERRAIN A VENDRE, UN PLACEMENT A LONG TERME !!!
PAR BERNARD VASSOR
09:52 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : dué de la boulaye, marie taglioni, george sand, chopin, malibran, jean-louis magny, pauline viardot | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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06/10/2008
POUR LA PREMIERE FOIS, LES AMATEURS D'ART, AMIS DES IMPRESSIONNISTES ET DE VINCENT VAN GOGH, PEUVENT DECOUVRIR LE PORTRAIT PHOTOGRAPHIQUE DU PERE TANGUY ET DE SA FAMILLE
PAR BERNARD VASSOR
Propriété de la famille Guezennec.
Cette image est volontairement surchargée pour éviter que des pilleurs de sarcophages du neuvième arrondissement ou d'ailleurs, ne s'en emparent
(ils se reconnaîtront!!!).
Cette photographie je pense a du être prise lors du mariage de Mathilde Marie-Françoise, le fille unique du "papa" Tanguy, le 24 septembre 1881. Où l'on voit le brave Julien-François Tanguy s'essuyer discrètement les souliers sur la robe de sa femme Renée, que Vincent van Gogh (qui ne l'aimait pas) surnommait Xanthippe.
Un commentateur éclairé (qu'il me permette de le citer) me signale l'effort vestimentaire du père Tanguy pour avoir des habits de mariage nickels. On notera qu'il a soigneusement rangé ses lunettes dans la poche de sa veste, que "la folle a l'air d'une folle" et '"qu' elle a gardé son bonnet de piscine sur la tête" Mathilde "avance sa main subtilement en direction de son Tarzan, solide gaillard qui vient tout juste de garer son vélocipède". Ce commentateur expert en la matière conclu disant : "On croirait qu'ils attendent le client".
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Si mon hypothèse est juste, Mathilde venait d'épouser Onézime Joseph Chenu, sellier au 7 rue Norvins où ils seront domiciliés.
Si ce commentaire vous semble un peu familier, c'est pour cacher l'admiration que je porte à ce curieux bonhomme hors du commun.
ASSOCIATION AUTOUR DU PERE TANGUY
14 rue Clauzel
75009 PARIS
Pour le courrier urgent 21 rue Drouot 75009 Paris.
(heureusement que j'ai ders amies pour me corriger mes fautes...)
17:27 Publié dans Les amis de Vincent | Tags : renée briend, vincent van gogh, mathilde mathilde marie-françoise, onézime joseph chenu | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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UN AMI DES IMPRESSIONNISTES : LE DOCTEUR GEORGES DE BELLIO
PAR BERNAR VASSOR
Né en 1828 à Bucaresst, mort à Paris en 1894.
Tous les historiens de l'art s'accordent pour dire que les débuts à Paris avec son frère Constantin (qui se suicida dans une chambre d'hôtel en 1875) dans les années 1850 sont un mystère. On signale toutefois sa présence à la vente à l'Hôtel Drouot de l'atelier Delacroix en 1864. Les frères vivent tout d'abord rue de la Grange Batelière, non loin des galeries de la rue Lepelletier, de la rue Laffitte et des restaurants des boulevards.On le dit parent du prince Bibesco. Nous savons, par des anecdotes rapportées, qu'il connut Renoir dès 1871. Celui-ci, avait pendant la Commune de Paris demandé à Raoul Rigault (qu'il connaissait du salon de Nina de Callias) de lui obtenir un laisser passer pour se rendre à Versailles pour affaire de famille disait-il. A Versailles, il obtint du prince Bibesco, par l'intermédiare de de Bellio un autre laisser passer pour franchir le pont-levis pour revenirr à Paris. Ses amis racontent que lorsque Renoir avait des besoins pressants d'argent, il prenait une toile sous son bras, et allait rôder sur les boulevards où il était certain de rencontrer "le docteur" au café Riche ou à la Maison Dorée. De Bellio lui achetait toujours sa toile sans sourciller. Docteur sans diplôme, de Bellio homéopathe *comme le docteur Gachet(qui lui avait obtenu sa thèse de médecine à Montpellier) il soignait gratuitement ses amis, et il fut appelé au chevet de bon nombres de peintres ou de leur famille. Il assista Manet au cours de sa dernière maladie, mais l'homéopathie ne lui fut d'aucun secours comme vous le savez... Il fut comme Gachet, le médecin de Renoir, de Pissarro et de sa mère. C'est à la première vente Hoschédéque de Bellio marqua son goût pour les toiels de Monet qu'il encouragea. Il fréquentait les marchands Durand-Ruel, Latouche à l'angle de la rue Laffitte et de la rue de Provence, une boutique d'un petit marchand de couleurs de la rue Clauzel, un certain Julien Tanguy, Alphonse Portier qui fut à la fois marchand de couleurs puis courtier en peinture et gérant d'une exposition impressionniste. Il est également client d'une galerie anciennement Goupil19 boulevard Montmartre, tenue par un nommé van Gogh Théo. Habitué du café "La Nouvelle Athènes" dont il devint le voisin en s'installant 66 rue des Martyrs, puis au 2 rue Alfred Stevens où il rendit son dernier soupir.
Je rappelle aux "neuvièmistes de Paris" que Christian Friedrich Samuel Hahnemann habitait et donnait des consultations 4 rue de Parme.C'est là, qu'appelé en consultation par Victor Schoelcher pour soigner la fille mourante de son ami Ernest Legouvé, il accomplit "le miracle" qui lui donna la célébrité....
09:54 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : monet, manet, pissarro, renoir, julien tanguy, docteur gachet, hoschédé | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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03/10/2008
COMME ON DIT AUJOURD'HUI DANS LE PRET-A-PENSER JOURNALISTIQUE : "Le mytique Alhambra renaît de ses cendres pour devenir culte" UN SPECTACLE D'AGNES BIHL.....
Par Bernard vassor
Rue Yves Toudic
A l’origine, cette voie fut percée le 20 février 1825. Sa longueur était de 304 mètres, elle commençait rue de la Douane, et finissait rue de Lancry aux numéros 40 et 42. C’était le cinquième arrondissement (aujourd’hui dixième) au quartier de la Porte Saint-Martin. Elle a été dénommée sur une partie, rue de l’Entrepôt, et sur la partie qui conduisait rue de Lancry, rue Lacasse, du nom d’un des propriétaires. Le nom d’Yves Toudic, syndicaliste tué au cours d’une manifestation en juin 1944, fut attribué à cette rue par arrêté du 8 juin 1946.
Les origines du Théâtre de l’Alhambra remontent à 1780, où deux anglais, Astley père et fils ouvraient un cirque avec des écuyers, des danseurs et des athlètes. Ils donnaient aussi des leçons d’équitation. Pendant la révolution, les deux frères crurent plus prudent d ‘émigrer, et de retrouver leurs pénates. C’est Franconiqui prit la succession et donna son nom au cirque qu’il venait d’ouvrir rue du faubourg du Temple, où il fit jouer des pièces militaires. Un incendie détruisit entièrement le cirque qui fut reconstruit sur le boulevard du Château d’Eau (place de la République aujourd’hui) à côté du Théâtre Historique d’Alexandre Dumas. Le tout jouxtant le Vauxhall la vaste salle de danse avec son grand jardin. Pendant la Commune de Paris, le théâtre fut l’un des rares restés ouverts. On y jouait « Le Canard à Trois Têtes ».
Dans les années 1880 le théâtre fut converti en salle de café-concert. Jusqu’à ce que la spéculation foncière le chasse. L’Alhambra s’installa alors rue de Malte, ancienne rue du Marais, rue du Haut-Moulin, rue des Trois portes, et je vous demande pardon…rue Merderet, puis rue des Marais du Temple (les terrains étaient des marais). Le nom de rue de Malte lui vient du comte d’Artois grand prieur de Temple de l’Ordre de Malte.par décret du 24 octobre 1933.
Dans les années 1950, le music-hall prit le nom de "Alhambra Maurice Chevalier"
Je dois à la vérité de dire que dans une autre vie j'ai travaillé dans les locaux de l'Alhambra, démoli en 1967.
19:01 Publié dans Evènement | Tags : franconi, astkey | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
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MAIRIE DU NEUVIEME ARRONDISSEMENT : LA STATUE D'ARTHUR RANC
PAR BERNARD VASSOR
16:35 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : camille lefèvre, le père la pudeur, henri-antonin dubost | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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01/10/2008
L'ART DE SE DEBARASSER DES CHÖMEURS ET DES INDESIRABLES AYANT ETE COMPROMIS DANS LA REVOLUTION DE 1848 : LA SOCIETE DES LINGOTS D’OR DU PASSAGE JOUFFROY.
(J'avais lu sur internet un article un peu confus sur un site pourtant prestigieux, où il y était dit FAUSSEMENT (avec copyright) que la société avait été promue par Alexandre Dumas fils avec le préfet de Police, et un armateur Jules Langlois pour évacuer des indésirables après le coup d' état du 2 décembre......)La ficelle était un peu grosse, on découvrit qu'il y avait beaucoup de billets portant le même numéro, et personne ne gagna le fameux lingot !!!
23:15 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : passage jouffroy, pierre carlier, alexis godillot?alexandre dumas fils, californie | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
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"HENRI LE BLONDIN" : L'Hermaphrodite de la rue du faubourg Montmartre.
PAR BERNARD VASSOR
dans un cabaret du quartier, où les clients qui donnaient un mot de passe, se voyaient recevoir un album photo, où ils pouvaient choisir "la spécialité"de leur choix, Henri Le Blondin en était la vedette..
09:13 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Tags : le passage jouffroy, "petit casino", rue du faubourg montmartre | Lien permanent | Commentaires (4) | | |
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