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14/10/2012

Le président des Etats-Unis qui vient d'être réélu

Par  Bernard Vassor

 

Prestation de serment le 4 mars 1865.

Ce n'était pas arrivé depuis 24 ans que le même homme occupe  successivement le fauteuil pendant deux périodes  présidentielles.  Le dernier en date étant le président Jackson.

Des  journaux  qui ont relaté la cérémonie, ont cru bon de mettre sous les yeux de leurs lecteurs, les dépenses faites par chaque gouvernement depuis l'établissement de la confédération des Etats-Unis depuis 68 ans, y compris les fraisde guerre avec l'Angleterre, le Mexique, les Indiens et le rachat de la Louisiane. Ne sont pas prises en compte les dépenses occasionnées par la guerre civile pendant 4 ans.

Ces nouvelles nous sont parvenues le 1 avril. La pose d'un câble télégraphique entre l'Irlande et l'Amérique devrait rendre les communications entre le vieux continent et l'Amérique plus rapides....

  http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/11/...

Ce cable ne sera mis en service qu'après l'assassinat du président Lincoln :

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/11/...

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13/10/2012

Les premiers restaurateurs parisiens. "Venite ad me, omne qui stomaco laboratis, et ego restaurabo vos...".

PAR BERNARD VASSOR

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Aquarelle de 1835 de Thomas Shotter Boys.
Curieusement le premier restaurant parisien s'appelait Boulanger ouvert en 1765. Il était situé 16 rue des Poulies (rue Bailleul), à l'angle de la rue Jean-Tison. Ce nommé Boulanger imagina de donner des bouillons. Comme il n'était pas traiteur, il ne pouvait pas servir de ragoûts. Il présentait sur de petites tables de marbre sans nappe des oeufs, des volailles au gros sel et du bouillon. Il avait mis sur son enseigne une inscription tirée de l'évangile : "Venite ad me, omite qui stomacho laboratis, et ego restaurabo vos". Tel fut l'origine du mot restaurateur. En face, se trouvait une tourelle qui ressemblait à l'hôtel Hérouet rue des Francs-Bourgeois (qui existe toujours, démolie et restaurée après les bombardements de la guerre 39-40). le restaurant  Boulanger (qui avait changé de nom en restaurant Duru*) a disparu en 1854, lors du percement de la rue du Louvre, anciennement rue des Poulies.
D'autres suivirent cet exemple s'établirent au Waux-Hall, au coliisée et d"ans tous les mlieux de plaisir.
Les plus fameux étaientétablis au Palais-Egalité, n°83 chez "Very.", Le restaurant "Beauvilliers" était situé rue de la Loi au n° 1243 L'acteur"Juliet" tenait table ouvert au 10 rue Viviene. "Lépine", passage Valois au Palais-Egalité. ) "o"était rue des Bons-Enfants.  Puis, "Bancelin", boulevard du Temple, "Yardin", à côté du café Harger au coin de la rue  du faubourg du Temple. "Aurant" 878 rue de la Michaudière,"Maréchal", 164 rue de la Jussiènne. "Laux", rue du Bacq (Bac). "Robert" 66 rue Saint-Martin et "Prunier" 311 rue de la Loi. 
Il va sans dire que ces numérotations de rues étaient celles en usage au XVIII° siècle.
*Duru qui tenait aussi l'Auberge de"J la Providence au faubourg du Roule.

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12/10/2012

L'Institut Milton promet une guérison assurée de toutes les maladies vénériennes, y compris la syphilis.

Par Bernard Vassor

institut Millton

C'est, vers les années 1860, qu'un centre médical privé faisait paraître cette annonce mensongère.

La syphilis à l'époque a causé une veritable hécatombe dans la société française. La bactérie tréponema palllidium ne faisant pas de distiction entre les classes sociales, mais elle atteignit beaucoup les milieux artistiques et littéraires.

Cet "institut" était situé cité Milton, aujourd'hui cité Charles Godon. Ce qui nous permet de dater appriximativement la date de son installation, c'est l'absence de la rue Hipolyte Lebas, ouverte en 1868 et de rue Choron en 1866 ancienne cour Saint-Guillaume et de la rue Manuel. A moins que le plan soit lui aussi erroné !

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11/10/2012

Sur les pas de Jean Jaurès à la mairie du 10e arrondissement.

“Histoire et Vies du 10e” vous conseille l’exposition qui se tiendra à la mairie du 10e du 15 octobre au 27 octobre 2012
“Sur les pas de Jean Jaurès”

Hall de la mairie du 10e
72, rue du Faubourg Saint Martin

Vernissage de l’exposition le mardi 16 octobre à 19h

Cette exposition présente Jean Jaurès à travers son cheminement en France et à l’étranger, en vingt-six panneaux qui vous feront revivre ce destin exceptionnel, de Castres jusqu’au Café du Croissant, où il connut une fin tragique à l’aube de la première guerre mondiale.

Dans le cadre de l’exposition, une conférence vous est proposée le jeudi 25 octobre à 19h, avec la 
participation de Bruno ANTONINI, membre de la Société des études jaurésiennes (rotonde de la Mairie, 4e étage).

    Sur le site de la mairie du 10e, voir ici ou  Téléchargez la plaquette de présentation de l'exposition et Téléchargez l'invitation au vernissage

11:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

AU MONT-MARAT (Montmartre) en l'an II, quelques séances de la Société populaire, suivi d'une biographie sommaire du premier maire de cette commune.

Par Bernard Vassor

MONTMARTRE

Tableau attribué à Hubert Robert, 1733-1808.

Registre des archives de la préfecture de la Seine, nq)q 342. 

D'après le compte rendu de quelques séances de la Société populaire du"Mont-Marat", nous apprenons que le le 15 nivose de l'an II (4 janvier 1794) une assemblée générale de la Commune de ce lieu avait pris la veille un arrêté pour organiser le comité révolutionnaire et de nommer ses membres. Le citoyen Gaillard, agent national les a invités à nommer provisoirement un président d'âge et un secrétaire. Ils nomment président d'âge le citoyen Peillon et le citoyen Lepron pour secrétaire on inscrit les membres  par ordre de nominarion les citoyens suivant :

Benjamin Desportes (le frère de Félix, maire de Montmartre) citoyen Français

Pierre Debray meunier.

Louis Raimbault, maçon.

Keller, archand.

Préaux, fabricant de casques.

Taillefer, ouvrier en porcelaine.

Pierre Boucher, cultivateur.

Jacques Mathurin Chevalier, instituteur.

Peillon, marchand de vin.

Jacques Compoint*, cultivateur.

François Ernoult, marchand de vin.

Lepron, marchand clinquallier (sic) et foirerier (?).

Sont élus président et secrétaire pour quinze jours : Peillon, Chevalier et ont signé, à l'exeption de Lepron.

*La famille Compoint possédait de vastes terrains maraîchers à Saint-Ouen et sur le versant nord de la colline de Montmartre.

............

 Le 28 nivose an II : Des marchands ferment leurs boutiques et cessent de les approvisionner pour ne pas vendre à perte. On nomme deux commissaires, les citoyens Préaux et Ernoult, pour visityer les jardins de luxe, propres à être  cultivés en denrées alimentaires.

5 ventôse (5 mars) : Enquête sur le citoyen Chabault qui a demandé le visa de son passeport sous prétexte de voyager pour affaire de commerce. On présume que c'est pour voyage de plaisir avec la citoyenne Thérèse Ganet ou Ganot, connue sous le nom de Thérot, avec laquelle il a une liaison très étroite. (Tout homme qui dans le commencement des dangers de la République, demande un passeport est supect).Interrogé par le président, il répond qu'il avait demeuré dans différentes sections de Paris en hôtel garni et qu'il avait acheté une maison à Montmarat.

....................................

A suivre 

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Le premier maire de Montmartre
D'après une copie manuscrite de la bibliothèque de Colmar offerte à la "Société d'Histoire et d'Archéologie du Vieux Montmartre" une "notice biographique" (moi je dirai plutôt hagiographique) a été publiée dans le bulletin de cette association en 1906.
Nicolas-Félix Desporte Desportes a vu  le jour à Rouen et il mourut à Paris 6 rue Laffitte en 1849.
Il était installé sur la place publique du Tertre cédée par l'abbaye, quand la révolution éclata après avoir épousé en 1788 une riche héritière Victoire Berryer. De cette union naquirent une fille et deux garçons. L'aînée fut prénommée "Flore de Montmartre" dont la commune avait été la "marraine civique", née le 3 mai 1791. Auparavant, Desportes avait été élu maire de Montmartre le 22 mai 1790. La première mairie était sise place du Tertre à ,l'actuel numéro 3. Le train de vie dispendieux du maire et ses allures aristocratiques lui valurent de nombreuses inimitiés: tant et si bien qu'en 1792 il fut éloigné de son village et fut chargé en tant que ministre-résident à Deux-Ponts  de régler les indemnisations des "Princes posséssionnés" dont les biens avaient été séquestrés. Son frère Benjamin demeura membre du Comité révolutionnaire de Montmartre. Félix fut "suspecté et incarcéré en 1794. Il échappa de peu à la guillotine grâce à l'intervention d'un gardien. Libéré après Thermidor, il reprit ses missions secrètes au service des pouvoirs en place. Il fut nommé préfet du Haut-Rhin en 1802. Chevalier de la légion d'honneur puis baron d'empire en 1809. Il fut destitué en 1813 pour avoir été en relation avec le général Moreau. En plus de sa propension à chercher d'où vient le vent, Desportes n'hésita pas à "manger à tous les râteliers". Rallié aux Bourbons en 1814, mais après l'annonce du débarquement de Napoléon il se range aux côtés de l'empereur. Après Waterloo, il fut proscrit et contraint à l'exil en Autriche puis en Allemagne. Il ne fut autorisé à rentrer en France qu'en 1819. Rallié à la monarchie de Juillet en 1830, puis membre de l'opposition radicale qui avait le vent en poupe, mais ayant toujours deux fers au feu, il rendit visite au prince Louis Napoléon à Arenenberg en 1835, soutint la tentative strasbourgeoise de coup d'Etat de 1836. En 1839, il sert d'intermédiaire entre le prince réfugié à Londres et le maréchal Clauzel pour une tentative de putsch à Boulogne le 6 août 1840 qui tourna au désastre et fit de Louis Napoléon un prisonnier au fort de Ham. Suspecté, Desportes ne fut pas inquiété. Il n'eut pas l'occasion de se voire remercier par le Prince président arrivé au pouvoir en 1848, Nicolas-Félix Desportes mourut à l'âge de 86 ans quelques mois après l'intronisation.
.........
La filleule de la commune de Montmartre (morte en 1822) Flore Pierrette Montmartre épousa un maréchal, baron de Bouchporn à la cour du roi de Westphalie.

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10/10/2012

Un des médecins montmartrois des frères van Gogh : le "bon docteur Gruby"'inventeur de la mycrobiologie médicale, membre de l'Académie de médecine.

PAR BERNARD VASSOR

Gruby,rue Lepic,

L'observatoire du docteur Gruby 100 rue Lepic.

Nous devons à Noëlle Benhamou de nombreuses informations concernant le fameux docteur Gruby.

Il a vu le jour en Hongrie (maintenant en Serbie-Monténégro) le 20 août 1810, mort à Paris le 14 novembre 1898.

Il est considéré comme l'inventeur de la microbiologie médicale. Il fit ses études de médecine à Vienne vers 1828, et obtint son diplôme de médecine en 1839. Il s'installe ensuite à Paris où il donna des cours d'anatomie micro pathologique. Il publia plusieurs thèses sur certaines maladies parasitaires du cuir chevelu. Il observe les actions de l'éther et indique que le chloroforme a une action plus rapide et moins toxique.

Parmi sa clientèle parisienne, grâce à sa renommée on pouvait trouver : Fréderic Chopin, George Sand, Heinrich Heine, Alexandre Dumas père (et fils si il faut croire Edmond de Goncourt), Franz Liszt, Alphonse Daudet,  Guy de Maupassant, et les frères Van Gogh. D'après des confidences faites à Maupassant par exemple, il faut considérer que c'était une médecine psychosomatique avant l'heure....

Noëlle Benhamou nous a communiqué les informations suivantes collectées à la BnF :  

Il avait son cabinet au 66 rue Saint-Lazare.

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Son cabinet est occupé aujourd'hui par un dentiste 

Nous devons à Noëlle Benhamou de nombreuses informations concernant le fameux docteur Gruby.

Il a vu le jour en Hongrie (maintenant en Serbie-Monténégro) le 20 août 1810, mort à Paris le 14 novembre 1898.

Il est considéré comme l'inventeur de la microbiologie médicale. Il fit ses études de médecine à Vienne vers 1828, et obtint son diplôme de médecine en 1839. Il s'installe ensuite à Paris où il donna des cours d'anatomie micro pathologique. Il publia plusieurs thèses sur certaines maladies parasitaires du cuir chevelu. Il observe les actions de l'éther et indique que le chloroforme a une action plus rapide et moins toxique.

Parmi sa clientèle parisienne, grâce à sa renommée nous trouvons : Fréderic Chopin, George Sand, Heinrich Heine, Alexandre Dumas père (et fils si il faut croire Edmond de Goncourt), Franz Liszt, Alphonse Daudet,  Guy de Maupassant, et les frères Van Gogh. D'après des confidences faites à Maupassant par exemple, il faut considérer que c'était de la médecine psychosomatique avant l'heure....

Noëlle Benhamou nous a communiqué les informations suivantes collectées à la BnF :  

Habitait rue Saint-Lazare (66),

Une vieille maison blanche, faisant le coin de cette rue et de la rue Blanche, place de la Trinité, au second. Donne sur l’église de la Trinité. Petite taille, dos légèrement voûté, figure pleine et colorée, un large front et un beau regard, malgré la grosseur des yeux. Avait une bibliothèque de 8000 volumes. Tous les 15 jours, Gruby réunissait à dîner cinq ou six personnes, toujours à peu près les mêmes : littérateurs, savants, médecins. Louis Ulbach (en 1888), Laverrière faisait expérimenter à ses invités un brouet spartiate. Vantait les délices de la bière et de l’eau minérale. Il faisait ses visites à sa clientèle l’après-midi, la soirée les courses longues, à Passy ou aux Champs-Elysées, et ne rentrait qu’à une heure avancée de la nuit. Son cocher ne ferrait pas ses chevaux, dont l’un jeune en 1870, était très fatigué. Gruby l’appelait « va-nu-pieds ». Son passage dans la Maçonnerie de rite écossais, aux doctrines idéalistes.

P. 49 : pendant la guerre et le siège de Paris, il dépensa beaucoup pour aider les malheureux. Il défraya deux ambulances, mit à la disposition de la place militaire sa maison de Montmartre, où il avait installé un Observatoire avec de puissants télescopes pour surveiller l’ennemi, s’occupa de la question des ballons et des pigeons voyageurs, installa un autre Observatoire au château de la Muette, se prodigua pour secourir les blessés comme médecin et chirurgien volontaire, en un mot se mit tout au service de la défense nationale. Suit une lettre de son secrétaire de 1894 sur la guerre de 1870. Affilié à la Croix rouge française, puis passa à La Société des Femmes de France**, L’Association des Dames françaises (généreux bienfaiteur sous le pseudonyme de la Dame patriote). Faisait verser ses honoraires à des sociétés : Société de secours Austro-Hongroise de Paris, Société protectrice des animaux ; société contre l’abus du tabac (fondée par son ami Decroix, ancien vétérinaire militaire, propagateur de l’hippophagie sous Napoléon III). Dix francs la consultation et même la visite. Vivait en vieux garçon original. 1er domicile rue Gît-le-cœur.

Contradictions dans sa date de naissance. Né à Kis-Ker, comitat de Bacs, dans le sud de la Hongrie le 20 août 1810. Il était d’une famille de juifs allemands, autrichiens ou wurtembergeois, immigrés en Hongrie. Son nom paraît avoir été magyarisé : Gruber. Selon les archives de l’université de Vienne, né en 1813, des lexiques bibliographiques indiquent 1814 à Grosswardein. Il racontait avoir été témoin d’un homme condamné à avoir les dents arrachées par un maréchal-ferrant avec un instrument analogue à celui qui servait à cet usage pour les chevaux. Les parents de Gruby étaient cultivateurs et possédaient un petit bien. Sept ou huit frères et sœurs. Père Menahem-Mendel Gruby, remarié. David Gruby avait donc une belle-mère. En 1838 mis à la porte par son père pour aller faire ses études de science ailleurs. Se rend à Pesth. Y étudie, puis se rend  à Vienne pour y étudier l’anatomie. Docteur en médecine et docteur maître oculiste en 1839. Fait des expériences à Alfort avec Delafonds, professeur vétérinaire. 1844 : un confrère porte plainte contre lui pour exercice illégal de la médecine. Il s’installe à paris en 1840.

S’installe 66 rue Saint-Lazare et dans la même maison avant 1870. 1890, article sur lui dans Le Travail. 1865, création de son observatoire à Montmartre.

Trois étapes :

- Construction de l’observatoire de Montmartre et établissement du laboratoire de physiologie, micrographie, anatomie, photographie anatomique, par le docteur Gruby et à ses frais.

- Etablissement de l’Observatoire astronomique rue Lepic, 100, contenant trois grands instruments d’astronomie de 7, 8 et 9 pouces de diamètre

- Organisation de l’Observatoire météorologique et de météorologie médicale, rue Lepic, 100.

- Publication mensuelle du Bulletin météorologique de l’Observatoire Gruby, rue Lepic, 100.

- Organisation de l’observatoire militaire de Montmartre pendant la guerre sous la direction de M. Le colonel Szdat, actuellement directeur du Musée des Arts et Métiers.

Sur la maison de la rue Lepic (voir p. 132)

Seul l’observatoire météorologique avait toujours fonctionné jusqu’à la fin. Il avait d’abord été dirigé par MM. Cassé et l’aéronaute Jovis assez sérieusement. Bulletin reproduit par Des journaux graves comme le Gaulois et le Gil Blas.

Avait dans sa maison de Montmartre un vieux factotum ivrogne le père Laverre.

P.138 : la guerre de 1870.

Quand la guerre éclata, Gruby au sommet de sa vogue comme guérisseur. Clientèle internationale.

Il Invente une grande tente d’ambulance démontable qu'il installa, lors de l’expo universelle de 1889, sur l’esplanade des Invalides. Obtint un grand prix. Gruby médecin. Traînent beaucoup de racontars. Clientèle de nerveux et de surmenés. Agissait par suggestion et hypnotisme. Antivaccinateur et alllié aux ligues antivaccinatrices d’Angleterre et d’Allemagne.

Avait du diagnostic. Détracteur : le Journal des Goncourt.

1893 : Gruby : 83 ans. Avait prescrit à A. Dumas fils de se promener sous les galeries de Tuileries et de manger autant de morceaux de brioches qu’il y avait d’arcades. A couru dans les journaux. (P. 216) Grâce à A. Dumas fils, Gruby fut décoré à la fin de sa vie de la légion d’honneur sous le ministère Constans en 1890. Daudet, à bout de force, alla le consulter. (P.224). Vers la fin de sa vie Gruby n’avait plus la force de monter à l’observatoire de Montmartre. En 1898, problèmes urinaires. Meurt le 14 novembre 1898. A 88 ans. au 66 rue Saint Lazare. Obsèques le 28 à neuf heures. Réunion à la Maison mortuaire. Inhumation au cimetière Montmartre*. Né juif mais libre penseur. Discours sur sa tombe : Docteur Duchaussoy, secrétaire général, fondateur de l’Association des Dames Françaises** ; compatriote, M. de Bertha ; Le docteur Barbe, spécialiste des maladies de la barbe et du cuir chevelu. Pas de famille. Vente du mobilier de Gruby à Drouot le 30 novembre 1898 Neveu de Gruby sans argent. 300 mille francs avec la vente de l’hôtel de la rue Lepic et 80 héritiers.

 

*********
URL : 
http://perso.orange.fr/maupassantiana/ 

Bibliographie :

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  • Microscopicae d'Observationes, pathologicam de morphologiam d'annonce. Vienne, 1839.

Microscopicae d'Observationes, pathologicam de morphologiam d'annonce. Le pathologicorum de fluidorum de Morphologia, primi de tomi, pars le prima, Vienne, 1840.


  • Les sciences de des séances de l'Académie des de hebdomadaire de rendus de Comptes, Paris, 1841. 13:72 - 75.
    Indépendamment de Schönlein (der Impetigenes de Zur Pathogenie) Gruby a découvert l'achorion du favus, le décrivant defintely comme cause de la maladie, un point à laquelle Schönlein était dans le doute.

  • Les sciences de des séances de l'Académie des de hebdomadaire de rendus de Comptes, Paris, 1842, 14:634 - 636.
    Indépendamment du pédiatre suédois Fredrik Theodor Berg (1806-1898), Gruby a trouvé des albicans de candida dans la grive. Il a démontré sa nature fongique.
  • Les séances de l'Académie des de hebdomadaire de rendus de Comptes, Paris, 1842, 15:512 - 515.
    Première description précise des mentagrophytes de Trichophyton, le mycète responsable des barbae de sycosis. Traduction en anglais de ce et journaux de Gruby cinq autres lus aux sciences de DES de l'Académie dans Zakon et Benedek, David Gruby et le centenaire de la mycologie médicale, 1841-1941, bulletin de l'histoire de Medicine, 1944, 16:155 - 168.
  • Phytoalopécie d'ou de decalvans de nature, de le siège et de le développement du Porrigo de La de sur de Recherches.
    Les sciences de des séances de l'Académie des de hebdomadaire de rendus de Comptes, Paris, 1843, 17:301 - 303.
    Première description précise d'audouini de Microsporon, le mycète des decalvans du porrigo de Willan, tonsurans de tinea, la maladie de Gruby.
  • Recherches et d'hématozoaire d'espèce de nouvelle d'une de sur d'observations, sanguinis de Trypanosoma. 
    Les sciences de des séances de l'Académie des de hebdomadaire de rendus de Comptes, Paris, 1843, 17:1134 - 1136.
  • Chevelu constitutif sous le nom de Teigne (Mahon) maladie contagieuse du cuir chevelu des cryptogames et recherches sur Tonsurans d'herpès (Cazenave).
    Les sciences de des séances de l'Académie des de hebdomadaire de rendus de Comptes, Paris, 1844, 18:583 - 585.
    Gruby a découvert un mycète, tonsurans de Trichophyton, dans la teigne tonsurante du cuir chevelu.
  • ....................................
  • Montmartrois d'adoption, Il est inhumé au cimetière Saint-Vincent, ça ne s'invente pas. !
  • **  Association des dames Françaises : née en 1879 de la scission avec la Croix-Rouge en raison de divergences d'opinions. La Société des Femmes de France fut crée en 1881.
  • Les trois associations fusionnèrent en août 1940.
  • Le "Journal des Goncourt "mentionne le 30 mai 1894 que le peintre Doucet (Charles-Henri) "qui va mieux, me parlait de la métamorphose opérée chez lui par huit jours de traitement de Gruby, par huit jours de ses soupes réconfortantes à la viande et au fromage qui, au bout de huit jours lui avaient remis un tel calorique dans le corps que tout gelé qu'il était, se sentait prêt à se rendre dans le Nord".
  • Le malheureux devait mourir prématurément un an plus tard..
  • Lors de recherches personnelles, j'ai découvert dans les archives du musée de Montmartre que le docteur Gruby, pendant le siège de Paris, était le médecin des sapeurs-pompiers de la Butte. Et, qu’entre autres activités, il fut chargé de leur éducation sportive 

 Mise à jour le 10/10/2010

 La phograaphie en couleur de la tombe du docteur au cimetière Saint-Vincent :

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/album/cimetire_saint-vincent

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09/10/2012

L'insécurité grandissante dans certaines rues de Paris : on assassine tout le monde à Paris !

Par Bernard Vassor

Grand Châtelet

Le bois le plus funeste et le moins fréquenté

Est, auprès de Paris, un lieu de sureté.

Boileau

On trouve tous les matins des cadavres mutilés dans les rues de Paris

Il y a presque trois siècles, la marquise de Balleroy, dans son journal relatait les faits suivants :

31 décembre 1717- : "on assassine tout le monde à Paris; on trouve des tronçons de corps sans bras, sans tête, sans cuisses. Trois hier, la nuit furent accomodés de cette façon."

16 juin 1721 --"Paris est pis qu'un bois, c'est un coupe-gorge; on ne parle que de meutres, d'assassinats , les filets de Saint-Cloud sont remplis de corps quand on les retire, on vole, on jette à l'eau."

Le "Journaal de Barbier " est tout aussi inquiétant et nous donne  de curieux détails sur une bande d'assassins et de voleurs qui avait pour chef Raffiat, un bandit de petite envergure.

11 décembre 1742 : -"Il y a près de trois mois, s'est formé dans cette ville une compagnie de brigands pour voler et assassiner dans les rues(...) on appelait cette bande "les assomeurs".

Sur la fin d'octobre, on a pris Raffiat, crieur de listes de loteries, et avec lui on a pris vingt personnes, hommes et femmes. On disait dans Paris qu'il y avait des jeunes gens de famille."

Par arrêt du Parlement du 4 décembre 1742, Raffiat et Roussel ont été condamnés à être rompus vifs.  Les autres prisonniers ont été conduits au (Grand )Châtelet.

Le samedi 5 Raffiat et Roussel ont eu la question et ne sont sortis du Châtelet qu'à 7 heurs du soir. après avoir jasé et étant arfrivés à la  grève, ils ont pris le parti de monter à l'Hôtel de ville pour dire le reste. Ils y ont passé toute la nuit et jusqu'au jeudi 6 au soir, à faire des déclarations et à envoyer chercher du monde. Roussel a enfin été rompus vif à 6 heures et Raffit à 8 heures, et ils ont expiré sur la roue. Brocher, tailleur et Vaucher, compagnon orfèvre après avoir fait la même cérémonie ont été rompus le samedi 15 à 10 et 11 heures du matin. D'autres jeunes gens ont subi le même sort.

Un nommé Desmoulin, après confrontations a été rompu le mardi 1/8. C'était un garçon si robuste qu'il est resté 22 heures sur la roue. Le "service étant trop long, le lieutenant  criminel a demandé la permission de le faire étrangler. Ce qui a été fait le mercredi 19 à 10 heures, sans quoi, il y serait, peut-être encore !!!

Le marquis d'Argenson, (parent de la marquise de Balleroy) déclare le 6 mars 1752 :

-"L'on vole de tous côtés dans Paris, et ces vols sont avec assassinat. L'on compte que ces bandes de voleurs et d'assomeurs est de 3000 en société; ils portent sous leur justaucorps des bâtons de saule évidés long de 2 pieds (environ 66 cm). Le bout évidé est rempli, d'une grosse pierre tranchante, liée avec du fil de fer. Avec cela ils vous approchent dans la rue et vous cassent la tête, puis vous volent le peu que vous avez. L'on compte déjà une quantité de gens connus massacrés par ces voleurs; ils ont juré principalement la destruction du faubourg Saint-Germain.

On trouve tous les matins des cadavres mutilés dans les rues de Paris"

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08/10/2012

Mademoiselle Laëtitia Azar du Marest, peintre et écrivain.

Par Bernard Vassor

Laëtitia azar du Marest vit le jour à Marseille, obtint son brevet à l'Académie d'Aix, puis elle vint à Paris en 1892, pour y étudier le dessin sous la direction de Jean-Paul Laurens et Eugène Carrière. Elle se fit rapidement connaître comme peintre par des envois au Salons de la Société Nationale des Beaux-Arts avec notamment : "Charme éphémère" portrait de jeune fille où se trouve synthétisé les charmes s"duisants et fugitiffs de la jeunesse; "Papa Petit" étude typique d'un paysan aux traits de malice; "Esquise, une étude de vieille femme et "Harmonie du soir", tableau qui fut acquis par l'Etat qui retint l'attention des critiques.

Mademoiselle azar du Marest a publié une étude sur  l'art au Panthéon, illustrée par Jean-Paul Laurens et Puvis de Chavannes et une étude sur Eugène Carrière ornée d'un portrait de ce peintre par lui-même.

François Coppé fit la préface de son livre de mémoires en 1901. Ce livre qu'elle dédicaça à madame Misel de la Chesnais, une grande dame éprise d'art.

Ces souvenirs nous informent sur la vie à l'atelier d'Eugène Carrière du boulevard de Clichy aux alentours des années 1892-1900 et nous  apporte une précision concernant l'association artistique pouir l'enseignement du dessin et de la peinture du nom de "La Palette" fondée en 1884 par Wallet; Ferdinand Humbert, Afred Roll, et Henri Gervex; Eugène Carrière pour sa part assurant les cours du soir. Eugène Carrière habitait alors impasse Hélène, la très célèbre Villa des Arts

Lors de l'arrivée à Paris après 1892 de Mademoieselle Azar, l'atelier était situé au 104 boulevard de Clichy donnant sur le boulevard, face, d'après elle à l'atelier de Cormon.

A suivre

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