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27/10/2011

Gaston Secrétan "l'assassin de Vincent van Gogh" selon des historiens américains

Par Bernard Vassor

Gaston Secrétan et son frère René élèves du lycée Condorcet passaient une partie de leurs vacances scolaires à Champagne, Auvers-sur-Oise et Granville. C'est à Auvers qu'ils firent la connaissance de Vincent van Gogh et que Gaston, âgé de 19 ans et demie, se lia d'amitié pour le peintre "un petit peu toqué".

Nous avons vu dans un article précédent à propos de la mort de Vincent, que les deux frères se trouvaient à Granville le jour du suicide de Vincent.

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2011/10/...

 

A SUIVRE.................

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Wall Street le mercredi 9 novembre 1929, veille du jeudi noir

Une débacle financière à New York
WALL STREET 1929 hauteur.jpg
A gauche, le profil de la façade de Wall Street
..........
Un krack financier qui n'était pas inattendu mais dont la violence soudaine a entraîné des répercussions considérable sur tous les marchés du monde vient de se produire à la bourse de New York. Il est la conséquence du mouvement excessif de hausse dont les valeurs américaines avaient été l"élévation à 6% du taux de l'escompte à Londres, que la Banque d'Angleterre décida il y a environ un mois. Cette mesure a en effet, entraîné d'importants retraits de capitaux britanniques à New York, d'autant que le krack Hatry**, sur le marché de Londres, avait, de son côté, créé de sérieuses perturbations. Mais la cause profonde est beaucoup plus lointaine : elle est dans la fièvre de spéculation qui depuis la fin de 1924 particulièrement s'est emparée du marché américain.
Cependant, au printemps de l'année dernière, la Fédéral Reserve Bank avait entrevu le péril et tenté de le conjurer par une politique nouvelle qui consistait à rechercher et à raréfier l'argent mis à la disposition de la Bourse.
Malgé cela, le mouvement ne fut pas enrayé et la vague de spéculation persista. Il est vrai que, pour ne pas entraver la prospérité économique, on avait limité au seul marché financier les mesures de restriction et de prudence, alors que le commerce et l'industrie continuaient à bénéficier de tous les abus de crédit.
......
Le réveil a été tragique. Il s'est traduit par une panique presque sans précédent à Wall Street, par des faillites, par des ruines sans nombre, par des suicides. Des entreprises qui jusque là, paraissaient d'une solidité à toute épreuve se sont effondrées, des milliardaires qui voguaient vers l'Europe avaient perdu toute leur fortune en y débarquant. Heure par heure, sur les paquebots de luxe, la T.S.F. les avait tenus au courant de la crise, et tous les radios (télégrammes) qu'ils avaient expédiés n'avaient point réussi à les sauver. De l'excès du mal, peut-être, naîtra peut-être un bien, non seulement pour les Etats-Unis, mais pour l'activité financière du monde, qui devra s'orienter dans une voie
plus saine et retrouvera hors des illusions dangereuses de la spéculation, une prospérité moins brillante, mais plus solide. 
* Note : je n'ai pas changé un seul mot de cet article du mercredi 9 novembre 1929.
**Clarence Hatry est l'inventeur du photomaton qui fit le 3 octobre, à Londres une faillite frauduleuse qui provoqua la nervosité des marchés boursiers à New York. Rappelons que le jeudi noir est le jeudi 24 octobre que les rues proches de Wall Street furent envahies par une foule de petits actionnaires venus précipitamment vendre leurs actions.
mise à jour le 27/10/2011

10:33 Publié dans HISTOIRE | Tags : wall street, krack hatry, photomaton | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

26/10/2011

Encore une bonne nouvelle, c'est Noël tous les jours !

Par Bernard Vassor

Monet,docteur Blanche, Hervé,

Lettre d'un peintre, client de la boutique du père Tanguy, un certain Claude Monet.
Dans cette missive le peintre indique à son correspondannt que l'auteuir de Bel Ami est parti à Paris pour faire interner son frère cadet Hervé, dans la clinique du docteur Blanche(en réalité la clinique du docteur Meuriot)
.................
 
Notre amie Noëlle Benhamou, à mon avis, et je le partage est la plus grande spécialiste de Maupassant.
Elle m'a adressé le message suivant :
"Je vous confirme néanmoins ma présence à l’émission de Thomas Hugues (« Fiction ») pour parler de Maupassant après la diffusion d’Histoire d’une fille de ferme et de Hautot père et fils mais le choix de l’épisode n’est pas encore fixé. Ils attendent que Jean Rochefort donne sa réponse… Si c’est oui, je passerai sur Toine et Le Père Amable. Je vous l’indiquerai en détail plus tard
Pour ceux qui ne se seraient pas encore abonnés ( gratuitement ) à sa lettre mensuelle, voici l'adresse de son site MAUPASSANTIANA.
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Présentation 
En ligne depuis novembre 2004, le site Maupassantiana souhaite proposer aux visiteurs (étudiants, amateurs ou chercheurs) des documents bruts, souvent difficiles d'accès, et une approche littéraire du créateur de Bel-Ami. Initialement conçu pour archiver les numéros de la revue Maupassantiana et les rendre directement accessibles aux Internautes - la plupart des informations contenues dans les numéros sont également réparties dans les différentes rubriques du site -, Maupassantiana s'est depuis considérablement enrichi. Il abritera bientôt les oeuvres de Maupassant, des fiches biobibliographiques de personnalités du XIXe et accueillera un logiciel intitulé Mots passants, créé par le professeur John Robin Allen (Université du Manitoba, Canada). Tout comme la revue, le site est à but non lucratif. Le site comporte quatorze entrées principales......
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Pour faire bon poids bonne mesure, elle assure également la paternité du premier site français consacré aux Roux-Combaluziers du XIX° siècle :
On vous chouchoute un peu trop ces temps-ci aux Amis du Père Tanguy dont Noëlle est une membre éminente de notre comité scientifique.
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21/10/2011

Montmartrois, les frères Gaston et René Secrétan : des "copains assassins" de Vincent van Gogh à Auvers-sur-Oise

Par Bernard Vassor

Gaston Secrétan, Pierre,van gogh,victor Doiteau,ravpux

Le camarade van Gogh m'intérssait

à cause de son tempérament anarchiste

avec lequel je sympathisais.

Il était farouchement nihiliste, moi aussi

Gaston Secrétan

Gaston, un des deux assassins de Vincent van Gogh d'après deux historiens américains ?

Jean-Pierre Mantel ancien directeur de l'Office de Tourisme d'Auvers-sur-Oise, et chercheur très actif, a eu la gentillesse de me communiquer la totalité de l'article de Victor Doiteau dans la revue AESCULAPE de 1956 :

Deux "copains" de van Gogh, inconnus,

les frères Gaston et René Secrétan,

Vincent tels qu'ils l'ont vu

Par  Victor Doiteau

Un cancre et un érudit, tels étaient les traits qui furent mis en évidence par l'auteur de cet article.

"La première fois que les frères Secrétan rencontrèrent van Gogh, ce fut vers la mi-juin 1890, ou plus exactement 8 jours avant l'ouverture de la pêche qui a toujour lieu le troisième dimanche de juin. (...) En juin 1890, Gaston a dix-neuf ans et demi et René seize ans et demie. Ils sont élèves du fameux lycée Condorcet à Paris, lycée des "gosses chics" et pépinière des célébrités futures. René était un cancre de première classe et le chef respecté de tous les cancres du lycée. (...) Gaston était peintre sculpteur et musicien spécialisé dans les marines. Monsieur Secrétan père (pharmacien rue de la Pompe à Paris dans le seizième arrondissement) avait une villa à Granville. Gaston avait des connaissances musicales qui lui servirent plus tard dans sa carrière de chansonnier.(..) Il eut naturellement des conversations sur l'art avec Vincent, lequel recherchait volontier sa compagnie."

"Il faisait un peu épouvantail à moineaux pour cerisier. son feutre ne connaissait ni devant ni derrière. Je ne lui ai jamais vu de bourgeron, mais une sorte de veste de tâcheron . Il se balladait avec une sorte de cabas où il mettait tout son fourbi".

D'après cet article, Vincent avait donné  à "ses assassins"des pochades d'une facture assez calme, d'une exécutuion nullement hallucinée.

Comme à Arles ou Saint-Rémy les gamins à Auvers courraient après lui. On l'appelait le fou ajoute Doiteau.

A SUIVRE.....

Gaston, peintre, sculpteur et musicien amateur devint un chansonnier célèbre à Montmartre, notamment à "La Lune Rousse" 36 boulevard de Clichy, là où avait vécu Daumier. Auteur de chansons enregistrées à la radio, à partir de 1931, il devint acteur dans des films aux côtés de Jouvet, Julien Duvivier

Ilos étaient accompagnés par des petites amies amenées du Moulin Rouge qui  contribuaient à meur faire passer d'agréables moments au bords de l'Oise car ils étaient liés avec le fils du directeur

( Charles Zidler ?)

Ce qui pose problème dans la version des deux historiens, c'est la déclaration à l'époque, quand on a demandé aux deux frères si ils étaient allés à l'enterrement de Vincent, ils se trouvaient dans la villa familiale de Granville depuis la mi-juillet ! 

René, lui devint banquier et survécut à son frère Gaston mort en 1943, inhumé au cimetière de Passy.

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20/10/2011

A l'attention des journalistes gobe-mouches : le suicide de Vincent, on vous sert du réchauffé

Par Bernard Vassor

gobe-mouches. SEPIA.jpg

A la suite de la note précédente, mon ami Jean-Pierre Mantel ancien directeur de l'Office de tourisme d'Auvers-sur-Oise, m'a fait parvenir les informations suivantes :

"Concernant les frères Secrétan, les auteurs (communiqué AFP) ont repris comme argumentaire, les anecdotes de Victor Doiteau extraites de "Deux copains de Van Googh, inconnus, les frères Gaston et René Secrétan, Vincent , tel qu'ils l'ont vu" (Aesculape mars 1957). Dans ce document René Secrétan précise que son frère et lui n'assistèrent pas à l'enterrement de V.GOGH d'autant qu'ils se trouvaient dans leur villa familiale de Granville dès la mi-juillet 1890..
 Qui extrapole? Qui ment? 
Jean-Pierre MANTEL."
Ce Victor Doiteau avec un compère Edgar  Leroy avait déjà fait paraître un livre d'anecdotes douteuses en 1936 : 

Vincent van Gogh et le drame de l'oreille coupée

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2011/10/...

 

A  suivre.......

09:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

19/10/2011

Le Lefaucheux de Vincent van Gogh qui ne s'est pas sucidé ! Il vit sur une île deserte avec Elvis Presley et Maryline Monroe

Par Bernard Vassor

tombes peintres auvers.jpg

Périodiquement, des historiens en mal de publicité ressortent de vieilles lunes. Pour Arthur Rimbaud, c'est à peu près tous les ans que l'on "découvre" tantôt une photo miraculeusement retrouvée, tantôt un poème inédit, avec le soutien d'éminents spécialistes....La photo mise au jour d'Isidore Ducasse, mise en vente, par les soins de l'étude.....n'a pas trouvé preneur !  Il y a quelques années, c'est Gauguin qui avait coupé l'oreille de Vincent à l'aide d'un sabre ou d'une épé, je ne me souviens pas très bien. Comme toujours, les journalistes en mal de sensations se font l'écho de pareilles balivernes. Dans le cas présent, ils soulignent que les historiens se sont basés sur 20 000 documents et lettres inédits pour étayer leur thèse.

Rendez-vous compte, en 100 jours à Auvers sur Oise Vincent aurait écrit des lettres inédites (qui sont dans les archives du VGM, peint 70 toiles et exécuté une trentaine d'autres oeuvres graphiques,

Il va bientôt pâraître un travail sérieux qui devrait clore l'épisode du pistolet (un Lefaucheux) retrouvé il y a quelques années près de l'endroit fatal.

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15/10/2011

Montmartre, les rues Levisse, Poulet, et quelques images au temps de Gervaise.

Par Bernard Vassor

Tour Solférino,Montmartre,second empire

 Cette tour, construite en 1859, sur l'emplacement du moulin de la Lancette. Un restaurant très cher,permettait en mangeant d'admirer le plus beau panorama parisien. Une passerelle conduisait à l'entrée de la Tour Solférino, où moyennant un droit de passage, le chaland pouvait gravir les escaliers conduisant au sommet. Pendant la guerre de 1870, une partie du bâtiment fut rétréci, quand on s'apercut que le point de mire que représentait cet édifice, servait de réglage aux batteries prussiènnes pour atteindre la Butte Montmartre.  L'ouvrage fut détruit en 1874.

C'est peut-être là que Zola, dans "La Curée" situe la scène du restaurant de Montmartre :

 Deux mois avant la mort d'Angèle, il l'avait menée, un dimanche, aux buttes Montmartre. La pauvre femme adorait manger au restaurant ; elle était heureuse, lorsque, après une longue promenade, il l'attablait dans quelque cabaret de la banlieue. Ce jour-là, ils dînèrent au sommet des buttes, dans un restaurant dont les fenêtres s'ouvraient sur Paris, sur cet océan de maisons aux toits bleuâtres, pareils à des flots pressés emplissant l'immense horizon. Leur table était placée devant une des fenêtres. Ce spectacle des toits de Paris égaya Saccard. Au dessert, il fit apporter une bouteille de bourgogne.     Il souriait à l'espace, il était d'une galanterie inusitée. Et ses regards, amoureusement, redescendaient toujours sur cette mer vivante et pullulante, d'où sortait la voix profonde des foules. On était à l'automne ; la ville, sous le grand ciel pâle, s'alanguissait, d'un gris doux et tendre, piqué çà et là de verdures sombres, qui ressemblaient à de larges feuilles de nénuphars nageant sur un lac ; le soleil se couchait dans un nuage rouge, et, tandis que les fonds s'emplissaient d'une brume légère, une poussière d'or, une rosée d'or tombait sur la rive droite de la ville, du côté de la Madeleine et des Tuileries. C'était comme le coin enchanté d'une cité des Mille et une Nuits, aux arbres d'émeraude, aux toits de saphir, aux girouettes de rubis. Il vint un moment où le rayon qui glissait entre deux nuages fut si resplendissant, que les maisons semblèrent flamber et se fondre comme un lingot d'or dans un creuset.
    - Oh ! vois, dit Saccard, avec un rire d'enfant, il pleut des pièces de vingt francs dans Paris !
    Angèle se mit à rire à son tour, en accusant ces pièces-là de n'être pas faciles à ramasser. Mais son mari s'était levé, et, s'accoudant sur la rampe de la fenêtre :
    - C'est la colonne Vendôme, n'est-ce pas, qui brille là-bas ?... Ici, plus à droite, voilà la Madeleine... Un beau quartier, où il y a beaucoup à faire... Ah ! cette fois, tout va brûler ! Vois-tu ?... On dirait que le quartier bout dans l'alambic de quelque chimiste.
 Cette photographie, supposée avoir été prise à Montmartre sous le second empire, nous montre un entraînement de boxe (ou un duel) dans un espace limité par les couvre-chef des combattants et ce qui semble être deux arbitres.

rue de Lévisse

 Montmartre en 1860, rue Lévisse.

Phare de Montmartre

Château-Rouge,montmartre

 Cette carte postale, d'après une gravure de 1870-1871 représente le fameux bal du Château-Rouge occupé par les gardes nationaux de la 18e légion. Cet espace était borné à l'est par la rue Lévisse.

A suivre

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JEAN-LEON GEROME, un "Pompier" pyromane !

PAR BERNARD VASSOR

37eeadcea6524f27b2ac4671f74c7bab.jpg
Gérôme dans son atelier 65 boulevard de Clichy
 (emplacement actuel de l'église Sainte-Ritapatrone des causes perdues)
Gérome vit le jour à Vesoul (comme Félix Pyat) en 1824 il mourut à Paris en 1904.
Peintre , sculpteur, membre de l'académie, il fit tout son possible pour ereinter les jenes peintres qui ne voulurent pas choisir le "bon" chemin.
LE PLUS FAROUCHE ENNEMI DES IMPRESSIONNISTES :
Un de ses biographe* pose la question suivante ; "Gérôme fut-il vraiment réactionnaire ?"
Sa réponse est catégorique, toute sa vie artistique, il vécut des commandes de l'Etat, quelque soient les régimes traversés, gouvernements : royal, revolutionnaire de 48, second Empire, et troisième République. Son extraordinaire succès et les prix exorbitants de ses oeuvres réservés à une clientèle aristocratique, le conduisirent à des prises de position répressive en matière d'art. Son influence en tant que professeur à l'école des Beaux-Arts sur les artistes de son temps ne semble pas établie sauf peut-être pour quelques étrangers qui notent  : "L'honnêteté et le perfection professionnels de Gérême bouscula la routine de l'Académie de Pensylvanie dans les années 1860, tout comme Denis Bunker et William Paxton infusèrent l'esprit et les méthodes de leur maître à l'école de Boston à la fin du XIXème siècle". Des contemporains racontent qu'Agostina Ségatori fut un temps son modèle, et peut-être même sa maîtresse. Son opposition au "legs Caillebotte", ses relations mondaines, sa parenté avec Adolphe Goupil , ne sont pas pour rien dans les difficultées rencontrées par les peintres de "l'école moderne" de la fin du XIXème.
*Gérald M. Ackerman ACR éditions Courbevoie 1997.

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Le Petit Casino du passage Jouffroy

Par Bernard Vassor

Etienne Rey Simone George,Zazou,passage Jouffroy,

Etienne Rey qui fut le fondateur (repreneur) du Petit Casino offrit ces spectacles pendant l'occupation allemande.

Cette salle exixtait depuis l'ouverture du passage Jouffroy en 1847.

Ce fut alors un théâtre d'ombres chinoises, puis un café-concert : L'Estaminet Lyrique.

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/08/...

 

Au programme en 1943 :

Programme Petit Casino.jpg

Archives privées Jacques Guieux

La salle avait été transformées. Les fauteuils placés à leur droite avaient une planche articulée percée en son centre d'un trou circulaire pour recevoir les consommations servies dans des verres prévus à cet effet.

NOTONS DANS CE PROGRAMME UNE CHANSON COURAGEUSE POUR L'EPOQUE, CHANTEE PAR LYNE JACK (?)

http://www.dailymotion.com/video/x1539u_brigitte-fontaine...

 Cette chanson, dont les paroles sont de Raymond Vinci, fut enregistrée un an plus tard (en 1944) par Andrex :

http://www.bide-et-musique.com/song/7875.html

Petit Casino tarif.jpg

 Tous aux abris !

La direction avait tout prévu, en cas d'alerte à la bombe, une liste des abris du quartier avait été établie.

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/01/...

Petit casinp Abris.jpg

Cette salle de spectacle est aujourd'hui la salle Rossini de la mairie du neuvième arrondissement.

Une porte secrète existe encore qui mène au passage Jouffroy, juste en face de la sortie du musée Grévin.

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13/10/2011

Un personnage "lunaire" : André Gill, conservateur en chef du Musée du Luxembourg durant au moins .....6 jours !

Par Bernard Vassor

André Gill,

Louis-Alexandre Gosset vit le jour le 19 octobre 1840 rue de la Bourbe (à l'emplacement actuel de la maternité de Port-Royal) de père inconnu. Plus tard, on ajouta le nom de son père (comte de Guines) sans pour autant que celui-ci ne se manifesta. Son grand-père le recueillit après la mort de sa mère.

Après de courtes études, il décida de devenir dessinateur. Un concours de circonstance le rendit célèbre du jour au lendemain. Il fonda plusieurs journaux satyriques qui avaient la particularité d'être coloriés à la main. Chaque feuille était passée séparément au pochoir ! La guerre de 1870 le laissa, sans travail sans ressource, fit de lui un presque clochard. Pendant le siège de Paris, il s'engagea dans la Garde natiolnale comme....aide-pharmacien. Le 18 mars 1871, il se promenait rue de Clichy avec Maxime Vuillaume, un des trois rédacteurs du "Père Duchêne" (blanquiste). ,Un garde national glissa quelques mots à l'oreille du journaliste : - "on se bat sur la place Pigalle !" Les deux compères décidèrent de se rendre sur les lieux. Gill avait un ami qui occupait un petit atelier rue Dupéré au quatrième étage. De là, ils furent aux premièrs loges, surplombant la place Pigalle noire de monde, occupée par des gendarmes en costumes bleus, et des "culs rouges" des soldats de ligne qui avaient mis la crosse en l'air.

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place Pigalle,culs rouges,hiver,

Place Pigalle au mois de janvier ou février 1871, nous voyons des "culs rouges" qui avaient cassé en surface la glace de la fontaine pour laver leur linge. Nous voyons aussi autour de la fontaine des traces de verglas. Cette année là, la Seine pouvait être traversée à pied  en raison du gel qui avait figé les eaux du fleuve.

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C'est alors une grande joie, un grand aair de liberté, une sorte de kermesse, une procession populaire en  arme qui s'empara de Montmartre. Pour fêter l'évènement le caricaturiste décida de se faire offrir un repas au Rat Mort par son ami. Après un festin que l'on suppose arrosé les deux amis errèrent sur le boulevard pour assister à la suite des évènements. C'est ainsi qu'ils virent boulevard Ornano (cette partie est aujourd'hui le boulevard Barbès) l'arrestation d'un grand vieillard qui fut identifié comme étant le général Clément Thomas surnommé le boucher de juin 48 en raison de la répression sanglante qu'il conduisit à cette date. La foule suivit les soldats qui le conduisait au sommet de la Butte pour, disaient certains y être fusillé.  Le spectacle n'était pas du goût de notre ami, qui préféra retourner sur la rive gauche. à la "pension Laveur"

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2012/11/...

......................

Le Comité Central de la Commune décida de rétablir les musées de Paris dans un régime national.

Une autoriisation était donnée à Gustave Courbet de créer une Fédération des artistes constituée de peintres, de sculpteurs et d'artiste plasticiens réunis dans une salle de l'Ecole de médecine. Gill fut élu dans la section de lithographie en compagnie de Braquemont, Huot, Pothey, Flameng....

Une petite précision, parmi les représentants de cette fédération, les historiens citent toujours Manet (qui était absent de Paris) et Millet qui, de sa maison de La Hague, écrivit au Journal officiel pour protester et rectifier cette information. Mais, rien n'y fit, il y a toujours quelqu'un reprenant les informations d'un autre historien qui rabache les mêmes erreurs.

......

Le 15 selon certains, ou le 17 mai 1871 selon d'autres, André Gill était nommé conservateur du musée du Luxembourg flanqué de conservateurs adjoints Jean Chapuis pour les sculptures et un certain Gluck.

Le musée, qui depuis uin an servait d'ambulance pour les soins aux blessés et de cantine pour les employés, fut rendu  à sa destination première. La première décisison du nouveau conservateur fut de prier tout ce petit monde d'aller porter ses pénates ailleurs.

En arrivant, il ménagea l'ancien conservateur , Charle-Emile  Vacher de Tournemine. Celui-ci le lui rendit bien quand les carottes furent cuites pour André Gill, au loment de son départ fit la déclaration suivante :

"Monsieur, je garderai quoi qu'il arrive le  souvenir d'avoir vécu en compagnie d'un parfait gentilhomme"

 Complètement novice en la matière, Gill eut comme obssession : l'accrochage, l'accrochage et encore l'accrochage. Il se rendit dans les réserves du musée Louvre dirigé par Jules Dalou, pour en tirer quelques peintres oubliés. Travaillant sans relache, l'arrivée de versaillais le mardi 23 mai mit un terme à cette expérience. Les coups de feu sur le Luxembourg et les bruits de la bataille interrompirent le travail à 4 heures de l'après-midi. Gill pensait retourner chez lui, mais il rencontra un ami, le peintre Ernest Pichio, candidat aux éléctions complémentaires à la mairie du neuvième arrondissement qui refusa de siéger car il n'avait pas obtenu le huième de voix des inscrits votants. Pichio lui propos de se cacher dans les caves du théâtre de Cluny où ils demeurèrent 3 jours dans l'obscurité la plus totale.

Le matin du quatrième jour, André Gill se risqua à sortir. Sur le boulevard Saint-Michel il rencontra Léon Cladel qui fit plus tard le récit de cette rencontre. Des amis le recueillir pour le cacher rue du Four. Les enragés du Figaro, Villemessant en tête s'acharnèrent sur lui, faaisant circuler de fausses informations, comme celle de son arrestation. 

Jugements et exécution,s sommaires

Dans une aile du palais du Luxembourg s'éait installée une cour prévôtale où quatre militaires jugeaint à la louche : coupable grave,: fusillé-sur-le champ, ou bien envoi à Satory en attente d'un jugement des Conseils de Guerre.

Les murs de l'enceintre qui cerne le bassin du Luxembourg portent encore aujourd'hui les traces des balles qui n'avaient pas atteintes les corps des suppliciés.

A suivre

Emile Cohl,andré Gill,Charenton

Les derniers jours d'André Gill à l'hospice Saint-Maurice.

André Gill esr mort "définitivement" le 30 avril 1885. Il fut hinumé au cimetière de Saint-Maurice. Une souscription pour mettre sur sa tombe une statue d'Henri Chapu fut lancée.

Quelques années plus tard, son corps fut transféré au Père Lachaise, où la statuaire Laure Coutan-Montorgueil réalisa un sperbe buste qui  a été posée directement sur la dalle en comblanchien au ras du sol.

Ces informations sont extraites de la belle hagiographie de Jean Valmy-Baysse qui comprend par ailleurs quelques inventions farfelue. De nombreux détails dans cet ouvrage sont empruntés à la publication de "Mes Cahiers rouges, Souvenirs de la Commune"  parus en feuilletons dans les Cahiers de la Quinzaine et réécrits, élagués et enjolivés par Maxime Vuillaume près de trente ans plus tard.

Une édition complète et inédite avec un important appareil critique vient de paraître aux Editions "la Découverte".

Mon ami Marcel Cerf, grand historien de la Commune (toujprs prêt à aider les chercheurs) arrière petit-neveu de Maxime Vuillaume, n'a pas eu l'occasion de le lire, il est mort il y a un an....

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