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29/11/2011
Prolongation de l'exposition Marko Stupar à la galerie Roussard
Par bernard Vassor
La rue des Martyrs
L'Exposition rétrospective MARKO STUPAR
est prolongée jusqu'au 23 Décembre 2011.
The Marko Stupar's Exhibition is extended until decembre 23rd
http://www.roussard.com/artistes/nouveaux/stupar_b.html
Au 13 rue du Mont Cenis (l'ancien cabaret de Patachou où Georges Brassens chanta en public pour la première fois) Maryse et André, Sophie et Julien Roussard vous accueilleront le 27 octobre de 17 à 21 heures.
Entrée libre ous les jours de 11 h à 19 heures.
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27/11/2011
Un "ancien nouveau" président des Amis de Rimbaud...
Par Bernard Vassor
A Jacqueline Duvaudier
L'Association des Amis de Rimbaud a dans sa réunion d'hier au Procope, décidé de remplacer en attendant le vote en assemblée générale, le président James Lawler victime d'un accident douloureux, par le professeur Pierre Brunel (ancien vice-président de la Sorbonne) qui avait déjà assuré la direction pendant de longues années.
Pierre Brunel plus brillant que jamais nous a une fois de plus surpris en donnant une conférence suivie d'un débat pendant plus d'une heure et demie sans lire aucun texte préparé, a réussi à nous tenir en haleine en évoquant certains thèmes de "L'Alchimie du verbe".
Notre ami, l'érudit Claude Paulic pour notre plus grand bonheur conserve la vice-présidence.
La secrétaire, arrière petite nièce d'Arthur pointe du doigt l'endroit précis où a élu domicile au purgatoire "l'homme aux semelles de vent"
!
P.s. un petit rappel à nos amis de la Butte : Rimbaud fut un temps montmartrois, d'abord chez les Mauté de Fleurville, la belle famille de Verlaine; et surtout au Rat Mort où il blessa son ami un soir de beuverie, d'un coup de couteau à la cuisse.
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25/11/2011
Un peintre verrier montmartrois, impressionniste de la première heure : Léon-Auguste Ottin
Par Bernard Vassor
Ce vitrail encadré, est la seule oeuvre que j'ai trouvée.
Source internet : http://www.kunst-fuer-alle.de/english/art/artist/poster/l...
Léon Auguste Ottin a vu le jour à Paris en 1836 ou 1839 nous ignorons encore la date de son décès. Il est le fils du sculpteur Auguste Ottin (1811-1890)
Elève de son père et de Paul Delaroche et de Horace Lecoq de Boisbaudran, il exposa au Salon des Artistes Français de1861 à 1882. Il rencontra très tôt Henri Fantin-Latour, Alphonse Legros et Félix Régamey avec qui il eut des relations d'amitié.
Pendant la Commune de Paris, il a été un des membres de la fédération Artistique, mais ne semble pas avoir été inquiété par la suite. Elu le 17 avril au collège des artistes industriels, donc en tant que verrier.
Il reçut d'André Gill le 27 novembre 1870 une lettre à propos d'une querelle dont nous ignorons tout, seul un fragment nous est parvenu :
"De telle sorte vous avez conchié l'oeuvre issue de nos cervaux. Demain c'est mardi 28 novembre, 73° jour du siège de Paris,...attendez la victoire et mangez des rats..."
Cela n'empêcha pas Gill de se rendre acquéreur de la toile intitulée Auvergne exposée en 1876 chez Durand-Ruel lors de la deuxième exposition impressionniste.
Il exposa une toile au Salon des refusés de 1863. A l'Exposition Universelle de 1878, deux vitraux représentant des sujets religieux y furent exhibés.
En 1863, au salon des refusés, il fit l'envoi de 3 toiles :
portrait de M.L.
portrait de madame O.
une église de campagne (étude).
Il était domicilié 289 rue Saint Jacques
Il habitait et avait son atelier lors de la première et deuxième exposition impressionniste, en 1874 et 1876 (chez Durand-Ruel) à Montmartre au 9 rue Vincent Compoint.
Si il présenta 3 tableaux à la première exposition, c'est plus de seize toiles et 10 pièces diverses qu'il adressa à la galerie Durand Ruel 11 rue le Pelletier.
Je souligne l'importance de cet envoi de paysages entièrement consacré au vieux Montmartre depuis 1855.
La liste des oeuvres présentées souligne l'évocation de ce hameau de quelques centaines d'habitants. !
Numéro 183 du catalogue, La maison Bleue (Butte Montmartre)
Numéro 184, Mont Cassin (versant sud Butte Montmartre)
Numéro 185 En plein soleil (versant sud Butte Montmartre)
Numéro 186 Sur le versant nord (Butte Montmartre)
Numéro 187 Le plateau de la Butte.
Numéro 188, La maison Lorcinier Butte Montmartre (appartient à M.L.....)
Numéro 189 La rue du Mont-Cenis.
Numéro 190 Retraite de Russie (versant ouest)
Numéro 191 La Maison Rouge (l'abreuvoir)
Numéro 192 Petite rue Saint-Denis (Butte Montmartre)
Numéro 193 La Tour Solférino (Butte Monmartre, appartient à madame O...)
Numéro 194 Au Cimetière (Montmartre)
Numéro 195
7 pièces
Le sommet
Le sommet, brouillard sur Paris.
La rue du Mont-Cenis.
L'observatoir à 10 cent.
Village Kabyle*
D'un balcon, soleil couché.
Entre les rues des Carrières et Marcadet.
Numéro 196
3 pièces
Le Parc.
Auvergne appartient à monsieur André Gill.
De la rue Ordener.
...........................
*Louise Michel dans son roman de mille pages "La Misère" évoque un quartier des Kroumirs sur la Butte occupé par des Kabyles.
Les Kroumirs étaient une tribu tunisienne qui fut pourchassée par les troups du colonel Logerot qui se livrèrent à d'atroce exactions. C'est seulement en 1882 par le traité du Bardo que prirent fin les hostilités.
.......................
.Le musée d'Orsay ne possède aucune oeuvre de ce peintre, et pour le moment je n'ai pas trouvé sa trace dans aucun autre musée.
A suivre..............
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24/11/2011
Dernières découvertes archéologiques au Pérou
Une information de nos amis du Centre Culturel Péruvien
Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou en France vous informe de la
table ronde pour les 25 ans du Centre Culturel Péruvien – Cecupe
Dernières découvertes archéologiques au Pérou
Avec la participation de Patrice Lecoq, Camille Clément,
Aïcha Bachir Bacha, Daniel Llanos
Lundi 28 Novembre 2011 à 19 h.
Mairie du 13e arrondissement, Salle des Fêtes,
1 Place d’Italie, 75013 Paris
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Marcel Leprin peintre de la bohème, de Montmartre à Marseille...
La bohème à Montmartre, Chaudois, au 12 rue Cortot. (avec l'autorisation de Franck Baille organisateur de la vente avec l'expert Marc Ottavi)
Catalogue en ligne : http://www.expertise-ottavi.fr/
(Leprin, trouva asile aux alentours de 1923 chez Chaudois, un proriétaire de la rue Cortot, également protecteur de Maurice Utrillo).
Il avait exposé avec son ami Pascin rencontré à Marseille, dans une galerie parisienne rue Victor Massé au 25, puis, rue Taitbout chez Berthe Weil. Rappelons que c'est au 25 de la rue Victor Massé que vécurent les frères van Gogh en 1886. Marcel Leprin est né à Cannes le 12 février 1891, mort à l'hôpital Tenon d'un "cancer de la vessie" comme on disait pudiquement à l'époque, le 27 janvier 1933. Elevé par un oncle qui était quincailler à Marseille, il fut confié à un orphelinat, où il a été initié à la lithographie. jusqu'à ce qu'il soit engagé comme pilotin (mousse) à l'age de douze ans. Il rencontra à Barcelonne une jeune femme Hélène, avec laquelle il se maria le 8 janvier 1916. Démobilisé en 1919, il s'aperçut en rentrant chez lui que sa femme "était partie avec un maquereau de la plaine Saint-Michel", place bien connue des marseillais.
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23/11/2011
Le Paris de François Villon, disparu : Le Boulevard Sébastopol et le passage d'Harcourt.
Par Bernard Vassor
Vue du boulevard Sébastopol (rive-gauche) prise à l'angle de la rue des Ecoles.
Au premier plan, à droite : le Café Souflet.
Et le Rommant du Pet au Diable"
Le boulevard appelé Sébastopol rive gauche, a été rebaptisé par arrêté du 26 février 1867 boulevard Saint Michel.
Le boulevard de Sébastopol actuel fut d'abord dénommé boulevard de Crimée.
*Une voie partant de la rue Cujas jusqu'à la place Saint-Michel fut ouverte (décret du 11 août 1855), détruisant au passage la rue des Deux-Portes Saint-André, le passage d'Harcourt, la rue de Mâcon, la rue Neuve-de-Richelieu, la rue Poupée, une partie de la rue de la Harpe, de la rue d'Enfer, une partie de la place Saint-Michel et de la rue de l'Est. L'emplacement de la porte d'Enfer est compris dans le boulevard Saint-Michel près du débouché de la rue Cujas.
Mairie de Paris : Nomenclature officielle des voies publiques et privées :
BOULEVARD DE SEBASTOPOL- (25 septembre 1855)
Par décret en date du 25 de ce mois, Sa Majesté a décidé que la grande voie formée du boulevard de Strasbourg, du boulevard du centre et de son prolongement à travers les quartiers de la rive gauche de la Seiine à Paris, porterait désormais le nom de boulevard Sébastopol.
Dénomination par arrêté préfectoral, vu les délibérations du conseil municipal du 9 décembre 1864 et du 2 novembre 1866, la première relative à la dénomination du boulevard dit de Sébastopol (rive gauche) arrête :
ARTICLE PREMIER : les voies publiques ci-après désignées, recevront les dénominations nouvelles portée au tableau ci-après : voies nouvellement ouvertes ou en cours d'exécution :
(...)
Cinquième et sixième arrondissement.
Boulevard dit de Sébastopol (rive gauche)........Boulevard Saint-Michel.
Arrêté préfectoral du 26 février 1867
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14/11/2011
Gaston Couté à Montmartre, suite...
Par Bernard Vassor
Source : Gallica
LES COPAINS D'ABORD.
"Couté gardait farouchement
la pudeur de ses émotions"
Pierre Mac Orlan
Les lieux fréquentés et domiciles à Montmartre :
Citons d'abord son adresse la plus insolite ; un gros tuyeau en ciment de la compagnie du gaz ! (article précédent) Le bougnat de la rue Norvin, l'Hôtel Bouscarat place du Tertre, (endroit où il retrouva son ami du lycée d'Orléans Pierre Mac Orlan) quand il avait de l'argent, et quand il n'en avait pas, c'était à "l'hôtel des courants d'air" couché sur une botte de foin entre deux rangées de pieds de vigne. Il coucha une journée ou deux rue Caulaincourt rue Lamarck, et parfois plus longtemps rue Marcadet chez des amis ou clients rencontrés dans des cabarets et parfois chez des marchands de vin. La vaste prairie de la place Saint-Pierre qui sentait bon l'odeur du foin coupé, servait parfois d'asile aux geux et aux désherités. Il y avait aussi des hôtels à dix centimes la nuit, ou bien des fond de cabarets infâmes ou l'on pouvait dormir "à la corde" mais pour cela, il fallait descendre jusqu'aux halles et au quartier latin..
Les Cabarets en ce temps là était l'endroit où les chansonniers se produisaient, allant de l'un à l'autre, parfois même plusieurs dans la même soirée. Pierre Mac Orlan se souvient :"Quand j'essaye de me rappeler les paysages montmartrois tels qu'ils étaient en 1900, je ne vois que foins, jardins et de petites maisons déjà anciennes ( des chaumières perdues dans d'immenses jardins un peu sauvages, des ruelles de sous-préfecture bourguignones et des prairies où l'on pouvait flaner. On pouvait aussi se coucher dans les herbes hautes (..) les foins mis en meules embaumaient le SacréCoeur (alors en construction) que ses échafaudages rendaient populaires"
..................
Puis une liste de cabarets où il se produisit. Al Tartaine (la tartine) 88 boulevard de Rochechouart, l'Ane rouge, avenue Trudaine à côté de l'Auberge du Clou. Les Quat'z-arts, 62 boulevard de Clichy (où il remplaça Jehan Rictus qui lui vint parfois en aide et lui laissa sa place pour faire entendre des textes jugés par lui splendide), au sous-sol des Funambules (aux côtés de Xavier Privas qui fit son éloge funèbre, Théodore Botrel, Marcel Legay, Gabriel Montoya etc..) 25 rue Fontaine puis au rez-de-chaussée quand Jules Mévisto repris l'affaire et porta à 5 francs le cachet de Gaston. Notons aussi le Lapin Agile, le Conservatoire de Montmartre, au Carillon de la rue de la Tour d'Auvergne "à l'angle de la rue des Martyrs" dit la publicité, en réalité à l'emplacement de ce qui devint l'Ecole dentaire, aujourd'hui une école maternelle. Il se produisit aussi au Pa-cha-noir, à l'Alouette, au Grillon, à la Maison du Peuple de Paris, impasse Pers donnant rue Ramey. On le vit aussi rue Notre-Dame-de-Lorette le cabaret dont le nom évoque bien sûr François Villon : La Truie-qui-file..
A propos de l'affaire Liabeuf, Gaston Couté écrivit une chanson prenant sa défense dans le journal anarchiste de Gustave Hervé La Guerre sociale.
Un procès fut engagé contre le journal et le chansonnier. Il se déroula le 6 juillet 1911.
Après un réquisitoire très virulent de l'avocat général contre Gaston Couté, se tourna vers son avocat commis d'office et lui posa la question rituelle :
"- Maître, avez-vous quelque chose à ajouter ?
-Oh, peu de chose en vérité....Et, se tournant vers le président :Toutefois, voulez-vous me permettre de vous dire que vous poursuivez un mort"
Gaston Couté s'était éteint une semaine plus tôt le 28 juin à l'hôpital Lariboisière, rongé par la tuberculose, aggravé par l'abus de Pernod (de l'absinthe à l'époque) la misère et l'abus d'alcools frelatés ou non.
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/03/...
....................
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2007/03/...
Gaston mesurait environ 1, 54 m, d'après une anecdote à son sujet : Pour ne pas faire son service militaire il s'obligea à porter de lourdes charges sur son dos et de monter et descendre le sommet de la Butte.afin de perdre le petit centimètre qui le ferait réformer et semble-t-il il y parvint. L'armée, ce n'était pas pour lui !
LES COPAINS D'ABORD :
Jules Depaquit, le fondateur de la Commune libre de Montmartre, Pierre Mac Orlan et lui-même formèrent un trio d'inséparables. Citer le nombre de ses amis d'enfance restés fidèle, ou bien des montmartrois avec qui il eut des liens d'amitié véritable, dépasserait largement les limites de ce blog.
Je ne peux que vous recommander de trouver sur d'autres blogs ou sites internet des textes et des chansons de Gaston Couté, vous ne le regretterez pas.....
Merci au Musée de Montmartre, à Daniel Rolland et Raphaëlle Martin-Pigalle pour l'aide qu'ils m'ont apportée dans la facilitation de mes recherches.
15:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/11/2011
Gaston Couté, poète rebelle, solognois de naissance, montmartrois d'adoption : "C'est l'histoire d'un p'tit gâs qu'arrive de son patelin"..."
Par Bernard Vassor
Il dût à son maître d'école le jugement suivant :
"Toué !...T'en vien'ras à mal tourner"
Gaston Couté par Jules Depaquit.
Beaugency le 23 septembre 1880 - Hôpital Lariboisière 28 juin 1911.
C'est en octobre 1898, le 31 octobre, que Gaston Couté prit un billet de train depuis la gare de Meug à destination de Paris. Il avait l'ambition de devenir secrétaire de député... Avec 100 francs en poche que lui avait remis son père en guise de viatique et quelques textes de sa composition pour toute fortune, il partit à la conquête de la capitale.
Parcourant les cabarets du quartier latin et de Montmartre, il fit la connaissance de Léon de Bercy, le chansonnier du cabaret des Quat-z'-arts qui le recommanda auprès de Taffin patron d'un cabaret du 88 boulevard Rochechouart " Des soirées chantantes de Al Tartaine" (la tartine) qui embaucha Gaston Couté afin de réciter des poèmes, pour le salaire exorbitant d'un café-crème par jour.
Parmi la clientèle se trouvait Maurice Lucas et André Joyeux qui avaient pris la succession de Gabriel Salis à l'Ane Rouge de l'avenue Trudaine. Ils invitèrent à leur table le jeune beauceron de dix-huit ans et lui proposèrent de venir se produire gratuitement dans leur cabaret. C'est là sans doute qu'il créa "Le Champ de naviots" chanson un brin misanthrope et mélancolique. Puis il passa aux Funambules, avec pour la première fois, un salaire de 3 francs cinquante par soirées. Il vécut ainsi, passant les trois quart de ses journées à trouver un toit pour la nuit. Bien souvent il couchait à la belle étoile, sur des meules de foin. Une nuit, un fêtard aviné frappa de sa canne un tuyau de ciment sur un chantier de la compagnie du gaz. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit sortir un homme hirsute, vociférant des injures. Le quidam un peu déssoûlé lui proposa de lui offrir un gîte pour quelques jours. Cet homme était marchand de vin, ce qui ne déplut pas au chansonnier qui profita de l'aubaine, sa chambre nétant située près d'un tonneau de vin à qui il rendit les honneurs....Parcourant les cabarets, il avait pris comme tête de turc Gabriel Montoya, (médecin à ses heures, poète à la mémoire prodigieuse, mort pendant quelques jours, puis ressucité)
Gaston Couté lors de son passage aux Quat'z-arts, commençait son tour en ridiculisant par une chanson désobligeante (le docteur) Gustave Montoya, celui qui ayant lu le matin un texte de 12 000 mots, était capable de le restituer sans erreur le soir même.
Quelques mots sur le parcours de Couté : tout comme Jean Baptiste Clément et Clovis Hugues, autre girouette élu et réélu dans le 18° en 1885, il vira boulangiste en 89.
Sept siècle le séparent de Jean de Meung "son pays", auteur au XIII+ siècle de la seconde partie du Roman de la Rose, et de son maître François Villon qui eut l'honneur de goûter les geoles du Chateu de Meung-sur Loire, condamné par l'Evêque d'Assigny, pris la main dans le sac, à la suite d'une volerie. Gaston visitait souvent le château, et avait obtenu l'autorisation de descendre "aux oubliettes" pour y communiquer avec l'âme de Villon.
« Meung-sur-Loire au riche passé
Au long des Mauves écoute le Moulin
Qui chanta, chanta tout le jour
Son refrain tout blanc, tout câlin,
En faisant son oeuvre d’amour »
Admis au lycée Pothier d'Orléans, il rencontra Pierre Demachey qu'il retrouva ensuite à Montmartre sous le nom de Pierre Mac Orlan.
Gaston avait pour père un meunier, mais seulement simple métayer contrairement à ses aînés qui étaient de riches propriétaires. Rappelons aux montmartrois que Jean Baptiste avait pour famille les Compoint dont montmartre s'enorgueuillit d'avoir donné trois nom de rues à son village. Que son père possédait le moulin de Monfermeil, que Vincent Compoint son parent, avait été maire de Saint-Ouen dont il possédait les trois quart des terres, et bonne une partie Est de la commune de Montmartre. Ses oncles tantes et cousins possédaient les moulins de Chelles, Lagny, Nogent-sur-Marne. Sa grand-mère "Charlotte" quand à elle possédait sur l'île du Châtelier à Saint-Ouen un "moulin de la galette" où Jean Baptiste passa une partie de son enfance. C'est aussi le lieu où se situe l'action du crime dans "Thérèse Raquin"
Fin de la parenthèse...
Archives du musée de Montmartre. Juillet 1911
Ce journal de l'anarchiste(girouette) Gustave Hervé rendit hommage dans ce numéro à Gaston Couté dans les quatre pages in-folio de cet exemplaire conservé aux archives du musée de Montmartre.
our consulter de beaux sites consacrés à Gaston Couté :
...................
A SUIVRE : UNE LISTE NON EXHAUSTIVE DE BARS CABARETS ET DOMICLES ET AUTRES LIEUX INSOLITES FREQUENTES PAR GASTON COUTE A MONTMARTRE.
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11/11/2011
Oke We Me, au cimetière Montmartre : "Ours femelle qui marche sur le dos"
Par Bernard Vassor : ZoBuBuGA
Remerciements à Willam
de la librairie
l'atelier 9
de la rue des martyrs.
...........................................
Ce petit article est remis à jour depuis juin 2006 au fur et à mesure de la découverte de nouvelles informations qui me parviennent.
Après une nouvelle visite à la conservation du cimetière Montmartre concernant la sépulture de la jeune indienne inhumée en 1845, dans le but d'organiser une cérémonie traditionnelle. La super-Sherlock-Homes des archives du cimetière, madame Krieg, après des heures de nouvelles recherches a découvert que la concession avait été reprise en 1862, Alexandre Vattemare ne l'ayant pas renouvelée*
A la conservation du cimetière on l'inscrivit sous le nom de : Pisse d'Ours, l
. J'ai pu obtenir grâce à la gentillesse et le sérieux d'une employée de la conservation des photocopies d'actes, et à l'accueil aimable de la conservatrice du cimetière du Nord. C'est le 28 février 1851 qu'une concession fut accordée à Nicholas Alexandre Marie Vattemare, demeurant 58 rue de Clichy. Nous ignorons encore à quelle date elle prit fin. Un recueil des dessins de Delacroix a été acheté il y a deux ans environ par le musée du Louvre. La suite figure sur l'album de "la quatrième expédition au cimetière Montmartre"
A suivre....
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10/11/2011
Du quartier latin à Montmartre : Grisettes, Lorettes et Brédas
Par Bernard Vassor
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