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31/12/2011
Quelques danseuses et ballerines illustres de l'Opéra à Paris à l'époque où le tutu découvrait à peine la cheville.
La première fois qu'une danseuse se produisit sur la scène de l'Opéra à Paris, le 16 mai 1681 (le tutu n'existait pas encore) dans "Le Triomphe de l'Amour". C'était mademoiselle La Fontaine. Avant elle, quelques dames avaient figuré dans des ballets, comme la princesse de Conti, mademoiselle de Nantes, mais leur rôle s'était borné à réciter des vers. Mademoiselle La Fontaine, reçut le titre de "Reine de la danse", escortée de trois choryphées, Mlle Lepeintre, Mlle Fernon, et Mlle Roland. Cette dernière, devint premier sujet à son tour, et épousa le marquis de Saint-Geniès. une autre Mlle Roland occupa des rôles de premier plan quelques temps plus tard comme l'indiquent les vers suivants :
De Camargo, de Sallé de Roland,
Maint connaisseur exalte le talent,
Sallé dit l'un, l'emporte par la grâce,
Roland dit l'autre, excelle en enjoument
Et chacun voit avec étonnement
Les pas hardis, la noble la vive audace
De Camargo
Entre les trois la victoire balance,
Mais si j'étais le berger fabuleux
Je ne sais quoi de grand de merveilleux,
Me forcerait à couronner la danse
De Camargo
Au début du XVIIIème siècle Mlle Desmatins obtint un grand succès comme ballerine. Ancienne laveuse de vaisselle à la célèbre auberge du Plat d'Etain. Sa très grande beauté était compensée par son inintelligence. Son titre de reine lui permit de mener grande vie, sa sensualité et son appétit, lui procura rapidement un embonpoints prématuré. Elle termina sa carrière comme chanteuse et mourut en 1705.
la première à avoir exécuté un ballet pantomime fut Mlle Prévost. La représentation ( Horace de Corneille) mise en musique par Mouret) produisit un effet immense sur le public. Même les acteurs sur la scène pleuraient. A la même époque, Mlle Dupré trouva la célébrité grâce à son intimité avec le régent qui lui fit serment de fidélité. (promesse non tenue semble-t-il...) Mlle Quinault-Dufesne accrocha à son tableau de Chasse : Samuel Bernard, le marquis de Nesle, le régent, et finit par épouser le duc de Nevers. Mlle Guyot, reine éphémère, se retira dans un couvent.
Nous arrivons maintenant à Mlle Marie-Anne Cupis de Camargo(qui a fait déja l'objet d'un article à rechercher sur ce site) née en 1710, issue d'une famille noble espagnole elle fit ses débuts à l'Opéra le 5 mai 1726, dans "les Caractères de la danse". Sa première grande rivale fut Mlle Prévost qui la cantonna dans des rôles de figurante. Mais au cours d'une représentation, un danseur manqua son entrée, alors Camargo s'élança sur la scène et improvisa un pas qui porta à son comble l'enthousiasme du public...la Prévost fut définitivement effacée. Camargo fut aussi la première à battre des "entre-chats à quatre". C'est elle qui apporta sur scène l'usage du caleçon dont une ordonnance de police réglementât l'usage. Cet accessoire vestimentaire fut remplacé plus tard par le maillot. Maîtresse du comte de Clermont, propriétaire de six abbayes par droit de tonsure, elle connut la plus grande rivale de sa carrière, Mlle Sallé.
Celle-ci, auteur chorégraphique, et artiste de talent eut les honneurs de vers de Voltaire qui établit une hiérarchie :
Ah, Camargo que vous êtes brillante !
Mais que Sallé grand dieux est ravissante !
Que vos pas sont légers, et que les siens sont doux !
Elle est inimitable et vous êtes nouvelle !
Les nimphes sautent comme vous,
Et les Grâces dansent comme elle
Et toujours du même : Voltaire épitre à mademoiselle Sallé. 02 pdf.pdfVoltaire épitre à mademoiselle Sallé.pdf
"La Sallé" établit la réforme dans les costumes des danseuses et les affranchit de l'usage du panier. Accusée par ses contemporains de tribadisme, la danseuse reçut des sommes condirérables dans tous les théâtresd'Europe où elle se produisit.
Mlle Mariette qui avait résisté tant qu'elle put aux avances d'un seigneur, vit sa maison incendiée par son soupirant afin d'avoir l'occasion de l'emporter dans un hôtel luxueux qu'il voulait lui offrir.
Mlle Grognet, (ou Crognet ?) danseuse de talent et amie supposée de Mlle Sallé, fut demandée en mariage par le marquis d'Argens.
Mlle Saint-Germain, adulée pour sa beauté et sa grâce, trouva un jour son boudoir tapissé de billetsde banque pour la somme colossale d'un million !
Mademoiselle Lyonnais artistes complète et doté d'un talent de mime, fut la première femme à se lancer dans la Gargouillade (pas de danse assez compliqué). Elle eut une vie agitée, et avec son amant, elle s'ennivrait "deux fois par jour chez Ramponneau".
C'est Mlle Lany qui battit pour la première fois "les entrechats à six" et Mlle Heinel qui apporta de Stutgart la pirouette à Paris. Elmle épousa Gaëtan Vestris.
Mlle Dufresne devint marquise de Fleury, mais mourut dans le plus grand abandon et la plus complète indigence.
Mlle Le Duc qui avait succédé à Camargo dans le coeur (ou le lit) du comte de Clermont fut l'objet de nombreux scandales. Déguisée en soldat pour suivre son mari à l'armée, elle fut arr^tée sur ordre du roi. Après de nombreuses péripéties, le comte sur son lit de mort, demanda de faire venir son confesseur. C'est la danseuse qui se présenta habillé en abbé....Mesdemoiselles Grandpré, Liancourt, Mlle Mazarelli, Mlle Lolotte et mademoiselle Chouchou accrochèrent un blason à leur tableau de chasse. Mademoiselle Allard, maîtresse du duc de Mazarin avait obetenu le privilège de composer et de régler ses entrées. Mlle Grandi excella dans la galenterie. Elle fit parvenir au roi du Danemark en visite à Paris une carte, où elle s'était faite représenter dans une tenue et une position très suggestive...
Mlle Audinot se ruina pour les beaux yeux du duc de Lauzun. Mlle Cléophile se promenait à Longchamp dans un atelage à six chevaux. Ses écuries étaient luxueuses et menait un train de vie somptueux qu'elle devait essentiellement à l'ambassadeur d'Espagne. Tout chez elle était somptueux, l'or brillait partout, jusque dans sa bouche où elle avait la voute palatale formée d'un dome de ce métal précieux.
Mlle Gondolié et Mlle Michelot furent toutes deux maitresses du comte d'Artois.
Mlle Dorival, très aimée du public avait eu l'audace de désobéir à Gaëtan Vestris le tout puissant maître de ballet. Pour sa punition elle fut envoyée au For-l'Evèque. Le soir de la représentation qui suivit cet exil, Vestris fut tellement sifflé par le public qui lui intima l'ordre de faire revenir la danseuse rétive. Le maître fut obligé de s'exécuter.
Mlle Dervieux, mariée au très laid très riche et grotesque Peixotte (sur lequel courent de nombreuses anecdotes graveleuses) se fit bâtir un hôtel luxueux rue Chantereine (rue de la Victoire) non loin de celui de Julie Carreau, maîtresse de Talma.
Mlle Théodore dotée d'une grande instruction et d'une intellgence rare, fut victime de son talent. et conduite à la prison de"la Force" pour quelques épigrammes spirituels et éloignée de Paris.
Marie-Madeleine Guimard vit le jour à Paris le 2 octobre 1743. Aucune danseuse jusque là, n'avait eu une carrière aussi brillante. Elle avait fait ses débuts comme doublure de Mlle Alani qui avait alors la faveur du public. Mais bientôt, la remplaçante remplaça la reine dans le coeur versatile des spectateurs, qui lui vouèrent un véritable culte. Au cours d'une représentation, un élément du décor tomba sur un de ses bras qui fut fracturé. Le lendemain, on fit dire une messe à Notre-Dame pour obtenir de Dieu une guérison accélérée. Sa maigreur extrème l'avait fait surnommer "le squelette des Grâces". Elle eut les faveurs des plus grands de ce monde, le prince de Soubise, monseigneur de Choiseul l'archevêque de Cambrai, l'évêque de Verdun monseigneur Desnos et le fermier général Delaborde, se disputaient ses faveurs. Elle se fit construire à la Chaussée d'Antin un hôtel somptueux, elle possédait uine villa d'été à Pantin, où elle avait fait installer un théâtre. Le roi Louis XVI et Marie-Antoinette voulurent la voire danser "une fricassée à Choisy" avec les danseurs d'Auberval et Despraux; ce qui lui valut une pension de 6000 livres. L'or coulait à flot entre ses mains. Pendant trente ans elle eut toujours vingt ans ! Elle mourut en 1816 toujours agée de vingt ans, mais en réalité, elle en avait 73.
A la fin de sa vie criblée de dettes, elle obtint le droit de mettre son hôtel "en loterie". C'est la comtesse de Lau, qui n'avait pris qu'un seul billet de 120 livres qui gagna la maison.
Mlle Duperret, qui fit des début prometteurs, mais elle entra en religion par dépit amoureux non partagé par Dauberval.
Mlle Beaupré fut remarquée en raison de son carrosse en porcelaine, tiré par quatre chevaux "isabelle" qui lui avaient été offerts par le prince de Montbarrey. Mlle Renard qui partageait les faveurs dudit prince, s'était associée avec lui pour faire le commerce des faveurs du roi. Cette escroquerie fut révélée par un officier général qui avait versé 50 000francs pour obtenir une décoration. Ne voyant rien venir il déposa plainte.
Mlle P.Gardel qui débuta sous le nom de Mlle Miller, fut la véritable remplaçante de la Guimard. Mime remarquable, elle eut une longue carrère, mais la postérité ne l'a pas reconnue.
Mlle Clotilde Mafleuroy était la personnification de la grâce, de la séduction et de la beauté. Le prince Pinatelli lui "monta" sa maison et lui assura une rente mensuelle de 100 000 francs, l'amiral Mazaredo pour une seule rencontre lui fit don de 400 000 francs et un banquier lui offrait 400 francs pour assister en spectateur à ses repas. Elle se maria à Boëldieu en 1802. Elle mourut à Paris en 1819.
Mlle Bigottini qui avait conquis une place importante dans le domaine de la danse, voulant marcher sur les trace de Mlle Mafleuroy, lui souffla le prince Pinatelli. Elle devint très vite millionaire. Pour sa dernière représentation au théâtre, en 1823, c'est aux côtés de Mlle Mars qu'elle joua un rôle de page dans "La Jeunesse de Henri IV"
Mlle Gosselin monta très haut dans la faveur du public, malgré l'obstruction du maître de ballet Gardel qui voyait d'un mauvais oeil, l'arrivée d'une concurente pour sa femme Mlle Miller. Tombée injustement dans l'oubli aujourd'hui, elle fut la première à "faire des pointes". exploit sans précedent, compliqué par les cothurnes alors utilisés à l'époque. Il fallut attendre l'invention du chausson de danse et le travil acharné de Marie Taglioni pour perfectionner cette tecnique. Mlle Mercandotti fut plus connue pour sa beauté que par son talent. Mlle Paul débuta dans "la Caravane", en 1827, c'est dans "La Somnambule"qu'elle atteint l'apogée de sa carrière.
Mlle Duvernay eut son heure de célébrité en raison de son caractère versatile. Après avoir eu recours au poison pour se suicider, elle annonça son entrée dans les ordres. De nombreuses anecdotes concernant certains de ses soupirants montrent le caractère impitoyable de la danseuse.
Mlle Noblet eut une grande carrière pendant une vingtaine d'année.
Marie Taglioni, débuta à l'Opéra de Paris en 1827. à qui l'on attribue à tort l'invention du tutu, des chaussons de danse et de la technique des pointes, qu'elle porta cepandant à la perfection. Elle fut néanmoins, en raison de son travail acharné sous la férule de son père, la reine incontestée du ballet romantique
A SUIVRE..........................
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Paris disparu : La rue Taillepin, ou plutôt Taille-pain.
Par Bernard Vassor
La très ancienne rue Taille-Pain fut nommée ainsi parce que les moines du cloitre Saint Merri y faisaient des distributions de pain aux pauvres. L'étymologie de la rue Brise-Miche qui en faisait l'angle, avait la même origine. Certains historiens indiquent qu'au V° siècle, sainte Pulchérie aurait vécu dans une maison communiquant de la rue Brise-Miche à la rue Taille-Pain ! Ces ruelles ne portaient pas encore ces noms.
En plein centre de ce plan du XVII° siècle, la rue Taille-Pain en équerre avec la rue Brise-Miche, toutes deux aboutissant au cloitre Saint-Merri.
La rue Taille-Pain qui avait pour nom "cul de sac Bailloe ou Baille-Heu" fut démolie en 1900. La rue Brise-Miche qui existe toujours, portait quand à elle le nom de "rue des Bouvetins."
Une ordonnance du prévôt de Paris ordonnat, sur demande du curé de Saint-Merri, l'expulsion de certaines ribaudes ivrognesses de leurs corps en ces ruelles attenantes au cloitre. Mais les bourgeois et commerçants ne l'entendirent pas de cette oreille, la disparition de ces diablesses risquait fort de compromettre les bénéfices de leurs activités. Le parlement se prononça contre le prévôt le 21 janvier 1388, et les gentes dames purent retrouver ainsi leur petit commerce de proximité.
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Un peintre précurseur, pionnier de l'aviation : GEORGES DE FEURE (GEORGES JOSEPH VAN SLUYTERS)
PAR BERNARD VASSOR
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30/12/2011
L'ACADEMIE : un repaire d'ivrognes invétérés
Par Bernard Vassor
C'était dans la rue Saint-Jacques au 275, qu'un établissement de distilateurs ne comprenait qu'une seule salle, des tonneaux et des bouteilles cernant le lieu. Une unique grande table des chaises en bois brun, un comptoir en zinc étaient le seul mobilier. Parmi la clientèle, d'anciens artistes peintres ayant remplacé la peinture par l'absinthe. Un autre client nommé Paragot est un étudiant ayant dépassé les 78 ans ! Il était adoré des étudiants qui lui offraient forces rasades d'absinthe, en moyenne plus de 17 verres par jour.
Poète à ses heures, il ne fallait pas beaucoup le pousser pour qu'il n'entonne
un de ses poèmes dont le sujet était l'Académie elle-même :
Quand je viens le soir à l'Académie,
Que j'damlande un verr', on me le sert gaîment,
Et j'entend causer droit, anatomie,
Par des homm's qui caus', mais caus' savamment.
Il a également écrit des chansons dont les étudiants reprennaient les couplets en coeur. N'oublions pas le garçon Hilaire, connu dans le quartier latin pour sa force hérculéenne, et la facilité avec laquelle il empoignait les clients récalcitrants pour les jeter sur le trottoir.
Le tableau ne serait pas complet si nous n'y ajoutions pas deux compères qui avaient rebaptisé l'endroit en :
"ACADEMIE D'ABSOMPHE"
Voiici un article écrit en 2007 en compagnie de mon amie Jacqueline Duvaudier aujourd'hui disparue
PAR JACQUELINE DUVAUDIER ET BERNARD VASSOR
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29/12/2011
Une saison de Nobel, par Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou en France
Par Bernard Vassor
Le Service Culturel de l’Ambassade du Pérou en France
vous informe de la prochaineprésentation de
Une saison de Nobel
Lecture deTante Julia et le scribouillard
de Mario Vargas Llosa
parNicolas Martel, comédien, en français,
et JoaquinaBelaunde, comédienne, en espagnol
Présentation par Albert Bensoussan
Jeudi 26 janvier à 20h30
à l’Hôtel de Massa
38 rue du Faubourg Saint Jacques
75014 Paris
Entrée Libre
Confirmation: lecture33@free.fr
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L'or rend pauvre, de John Sutter à "la loterie du lingot d'or", de Sacramento au boulevard Montmartre.
Par Bernard Vassor
Vue générale de San-Francisco vers 1850
Les premiers chercheurs d'or en Californie.
C'est en janvier 1848, que dans une petiite scierie perdue (à l'embouchure de la rivière SACRAMENTO) appartenant à un nommé John Sutter, que le charpentier James W. Marshal découvrit une pépite au milieu de graviers.
Dès que la nouvelle fut connue, l'endroit vit déferler vers ce nouvel eldorado des milliers d'argonautes venus par terre, traversant les montagnes, par navires entiers loués pour l'occasion. Un désordre indescriptible règne dans cette région qui devient la Californie en 1850.
Blaise Cendrars a décrit une biographiie romancée dans son livre intitulé "L'or"
A la lecture de ce roman, nous voyons la décadence et la mort de John Sutter que la fièvre de l'or a rendu misérable
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Pendant ce temps, en France la nouvelle va générer de nombreux espoirs, et bon nombre de profiteurs vont sauter sur l'occasion pour organiser une vaste fumisterie.
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Alexandre Dumas fils avait vendu sans vergogne sa plume pour cette escroquerie politico-financière.
La ficelle était un peu grosse, on découvrit qu'il y avait beaucoup de billets portant le même numéro, et personne ne gagna le fameux lingot. !
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23/12/2011
Une bonne affaire à faire : à vendre, une maison avec terrein dans "le marais" entre la rue du Désert, et la rue Chantereine.
Par Bernard Vassor
Sur cette carte de 1812, seule, la rue Chantereine est devenue la rue de la Victoire, et la révolution étant terminée, la rue Lazare a retrouvé son Saint.
La lecture d'un plan "pour l'enfant amoureux de cartes et d'estampes" est souvent aussi instructive qu'un livre d'histoire.
La vente aura lieu le mercredi 17 octobre 1792.
Septième section Mirabeau :
Une maison ayant une entrée avec porte charrière est à vendre, avec un grand terrein en marais, derrière ladite maison rue Saint-Lazare & dernière portion d'une maison voisine ayant ledit terrein, entrée par une porte dans la rue des Trois-Frères (aujourd'hui absorbée par la rue Taitbout)
Cette vente est au bénéfice des hériers Thibault.....
La rue des Trois Frères avait été ouverte en 1778, c'est Le Peletier du Houssay qui la fit percer en même temps qu'une ruelle qui porta le nom de... rue du Houssay, on est jamais si bien servi...
La rue des Trois-Frères était parallèle à la petite rue Saint-Georges, que bien des historiens ont confondu pour y faire naître Henri Murger.
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17/12/2011
Les ancêtres de Baudelaire, Claude, Joseph, François et les autres au lieu-dit "Le trou Rimbault" à une quarantaine de kilomètres de Charleville.
Par Bernard Vassor
En 1767, un nommé Claude Baudelaire, vigneron, se rendit acquéreur à Nauville-au-Pont, (près de Sainte-Ménéhould) village où il demeurait, d'une maison au lieu-dit "le trou Rimbault". Nous voyons apparaître dans l'acte de vente le nom du couple Guilaume Janin, intermédiaire en faveur de Claude Baudelaire.
Nous retrouvons cette famille Janin quelques années plus tard quand Joseph Francois épousa en 1797, Jeanne Justine Rosalie Janin. Le contrat de mariage indique que les futiurs époux avaient donné leur qualité professioonnelle d'artistes peintres. De leur union naquit un garçon, Claude Alphonse Baudelaire.
Après le décès de sa femme, Joseph François épousa en 1819 Caroline Dufays, une jeune orpheline (adoptée par son ami Pierre Pérignon)
Pierre Joseph avant son premier mariaghe avait été séminariste et était peut-être devenu prêtre ? Fort heureusement pour la littérature, il quitta les ordres ! Il n'aurait jamais donné le jour après son second mariage à un enfant prénommé Charles........
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14/12/2011
Jeanne Esmin, une fidélité rimbaldienne de plus d'un demi-siècle. Une exposition à la galerie des éditions Laurence Mauguin.
Exposition d'une oeuvre gravée de Jeanne Esmein.de 3 gravures d'un ouvrage d'artiste inspiré du texte de Rimbaud.
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Cette pièce est le prétexte pour Arthur de justifier ses goûts pour la littérature libertine et même licencieuse du XIII° siècle, une sorte de rêve érotique frustrant....
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La galerie Laurence Maugin est située à l'emplacement même du chemin qui bordait le mur d'enceinte de Charles V.
Sa fondatrice Laure Mauguin, poursuit inlassablement sa vocation au service de la poésie.
http://www.editionslmauguin.fr/Accueil
C'est en 1953, je crois que Janne Esmeina a exposé pour la première fois des dessins à l'encre de chine, puis une série de dix eaux fortes illustrant les poèmes d'Arthur Rimbaud. En 1986, elle réalisa une serie de dix planches couleurs avec des "marges harmoniques" pour le centenaire de la parution des "Illuminations" dans la revue "Vogue".Pour le cent cinquantenaire de la naissance d'Arthur, elle a lithographié une "Troisième suite pour cent cinquante ans", série de 15 albums de 15 planches, qui ont été présentés à la "Fondation Taylor", et pendant la célébration que j'avais organisée à la mairie du neuvième avec notre amie, la regrettée Jacqueline Duvaudier, et Jean Laurent, le directeur la revue "Rimbaud vivant"
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12/12/2011
Hommage à Bruno Leclercq.
Par Bernard Vassor
Draco Semlich 2011 DR.
J'étais sans nouvelle de Bruno Leclerq depuis le 7 août, jour où il annonçait son hospitalisation, et qu'il suspendait sa page facebook. Vaguement inquiet, j'ai lancé une demande sur ma page et la réponse terrible est tombée sans appel sur le blog d'un de ses amis :
http://www.lekti-ecriture.com/blogs/alamblog/index.php/po...
J'avais avec lui des liens, et surtout des affinités littéraires, fréquentant les mêmes auteurs. Il m'avait fait le don d'un article élogieux, je n'ai pas eu le temps de lui rendre la pareille, et de témoigner mon admiration pour son immense érudition.
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J'ai découvert aujourd'hui seulement, dans le bel article cité plus haut que je l'avais connu à l'époque où il devait quitter "La Vouivre" il m'avait laissé ses coordonnées personnelles.
Il laisse tout de même ce que l'on peut appeler une oeuvre sur son blog depuis 2007, un nombre considérable d'études de revues de la fin du XIX° siècle et sur son auteur de prédilection Rémy de Gourmont "le magnifique" comme il aimait le rappeler.
C'est un coup dur de plus, car Bruno annonçait la reprise des activités de Christine Serin après une maladie qui l'avait obligée à suspendre aussi son site consacré à Jean Lorrain :
http://www.paperblog.fr/3620781/quoi-de-neuf/
Depuis cet article écrit en 2010, Christine a de nouveau cessé de donner de ses nouvelles !
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