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21/02/2008

LA FOND'ACTION BORIS VIAN ANNONCE

Nos amis de la Fond'Action nous annoncent :

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Manifestation L’écume des Jours à La Fond’Action Boris Vian
Du 22 février au 8 mars 2008
Vendredi et samedi à 20h30

22, 23, 29 Février & 1 Mars:  Masaki Iwana (solo «Paysage Abandonné»  55’), Moeno Wakamatsu (solo «Printemps Futile» 45’)
7 & 8 Mars:  Kiyoko Kashiwagi (solo «Métamorphose» 15’), Mildred Rambaud (solo «Pot» 15’), tombo (solo «Atari» 15’) Chirstos Vlassis avec Gen Shimaoka (solo avec Shamisen «Kreonta» 15’), Moeno Wakamatsu (solo 15’)

Programme / Biographies:  www.moeno.com/bv08winter.html

Lieu:  La Fond'Action Boris Vian: 6, bis Cité Véron 75018 PARIS 01 46 06 73 56 (pas pour les réservations) M° Blanche / Parking Clichy

Tarif:  10 euros

Réservation:
Email: performance@moeno.com
tel: 06 28 32 56 00

Pour chaque spectacle il y a 30 places disponibles. Veuillez nous contacter pour la disponibilité par mail performance@moeno.com ou par téléphone au 06 28 32 56 00 (Mildred).
Pour réserver une place veuillez envoyer un chèqueà l'ordre de La Maison du Buto Blanc.
Adresse :
Mildred Rambaud
31 Avenue Georges Mandel
75016 Paris
(S'il vous plaît veuillez indiquer clairement votre nom, adresse, e-mail, numéro de téléphone, la date de spectacle, et le nombre de ticket souhaité.)
Nous vous enverrons vos e-tickets dès que le paiement sera reçu.

Nous ne serons pas en mesure de prendre des réservations pour les tickets achetés le jour même du spectacle. Le placement dépendra de la disponibilité des places. Nous sommes en mesure de créer quelques places assises et debout supplémentaires au fond de la salle (prix du ticket identique) dans l'hypothèse ou la salle est complète. Par ailleurs, nous vous encourageons fortement à acheter vos tickets à l'avance pour un meilleur placement.

For information in English:  write to performance@moeno.com


WORKSHOP by Moeno WAKAMATSU
 « Sculpting Time »

• February 1,2,3 & 8,9,10 2008  BILBAO, SPAIN  / Performance 6 February
 (for details and registration, please e-mail to:
marianelalenruiz@yahoo.es)
• March 2 to 6, 2008 PARIS, FRANCE (see below for information.  For English, visit: www.moeno.com  and go to “workshops” or write to: workshops@moeno.com)

Du 2 au 6 mars, 2008 PARIS
ATELIER-DANSE par Moeno WAKAMATSU
-- Laboratoire de danse autour de la fragilité et de la force
physique, matérielle et spirituelle.

Lieu: Fond’action Boris Vian 6 bis Cité Véron  75018 Paris, Mº Blanche / Parking Clichy
Horaire: 13h30-18h30
Renseignements/inscriptions: workshop@moeno.com   06 28 32 56 00
Tarif: 160 euro/5 jours (25 hrs)
Paiement:
Afin d'assurer votre place, veuillez s'il vous plait envoyer un
paiement par cheque avant le 22 février à l'ordre de Mildred Rambaud.
Adresse:
Mildred Rambaud,
31 Avenue Georges Mandel,
75116 Paris

For information in English:  write to workshop@moeno.com


Déroulement de l'Atelier

I partie: Les Fondamentaux:
Mise en condition physique afin de favoriser l'éveil, la force, la
flexibilité, la sensibilité, et la concentration.


II partie: Etat et Présence:
Exercices afin:
- D'augmenter la conscience sensorielle, élargir  les perceptions
temporelles et spatiales;
- D'inhiber les réflexes acquis et permettre la spontanéité;
- De retrouver un état premier;
- de mettre en pratique les mécanismes corporels au service de l'expressivité.


III partie: Effacement et Devenir:
Utiliser des images afin de :
-Effacer son soi fonctionnel et social;
-Altérer les frontières ordinaires entre soi et le monde extérieur,
acquérir une communication et une façon d'être plus directe;
- Rendre visible le temps, l'espace visible et les désirs intérieurs.

IV partie: danses en solo
Danses avec thème/improvisation.





17:32 Publié dans Evènement | Tags : BORIS VIAN, FOND'ACTION | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

20/02/2008

PETITE HISTOIRE DES RUES DE PARIS, SUITE : Les enseignes

PAR BERNARD VASSOR

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9 Rue Montorgueil, anciennement rue comtesse d'Artois. 

Parmi les rares ouvrages consacrés aux enseignes de Paris,

 Balzac avait imprimé le petit ouvrage suivant : 

Petit dictionnaire critique et anecdotique des enseignes de Paris, par un batteur de pavé.- [M. Brismontier].

- Chez les marchands de nouveautés, 1826.

 Certains balzaciens disent qu'il en fut l'auteur.

Ce petit article n'a pas la prétention de retracer toute l'histoire des enseignes de Paris, parmi, les milliers recencées aux Archives nationales? Je comprend qu'au XIXè personne ne se soitt attaqué à un travail aussi colossal. Je n'ai pas connaissance de thèses au XXè et je serai heureux d'en connaître l'existence.

Nous ne savons pas à quelle époque remonte l'usage des enseignes, mais on sait qu'il existe depuis des temps anciens. A Paris, le premier repaire que nous ayons date du règne de Philippe le Bel dans un document intitulé "le livre de la taille".Avant le numérotage des rues, l'enseigne était un des moyen de repérage topographique, avec les églises les tours, les demeures nobiliaires, les fours collectifs, les bains, les étuves, les piloris etc.... C'est ainsi que bon nombre de rues prirent le nom des enseignes situées  en leur sein. Au XVIè siècle,  ceux qui voulaient ouvrir une auberge ou un commerce, devaient "faire connoitre leurs noms prénoms, demeurance, affectes et enseignes". L'enseigne fut réglementée sous Henri III en 1577. Les aubergistes qui jusque là se contentaient de suspendre le long d'une perche un bouquet de feuillage ou de fougères, d'où le nom de bouchon, ces cabaretiers furent donc obligés d'accrocher une enseigne à leur fronton. Le calembourg était de mise pour frapper l'imagination du passant on avait parfois recours à des rébus imagés. C'est ainsi que naquirent le bon coing, l'épi- scié (un épi de blé coupé), la rue du bout du monde, (un bouc, un grand duc et une mappemonde), le Puissant Vin, (un puit où l'on tirait de l'eau), la Vieille science (une vieille qui scie une anse) la rue de l'arbre sec devait son nom à une enseigne inspirée par la Croix du Trahoir qui était le pilori de la rue Saint-Honoré et avait été le sinistre gibet à l'épopque où il, était situé aux limites de la Ville*. Le chat qui pêche, dont le rébus est toujours gravé, que l'on peut voir encore aujourd'hui quand la rue du même nom n'est pas trop encombrée.... (Ecrivez-moi pour avoir le numéro) Les multiples "Lions d'or" représentés par un voyageur couché ( au lit on dort)  Le chat qui pelotte, qui fut mise en scène par Balzac. L'histoire des cabarets des hôteliers et estaminets est liée à l'histoire des enseignes dans toute l'Europe. A côté de l'enseigne, on pouvait lire parfois : Ici on loge à pieds et à cheval, ce à quoi certains poètes farceurs ajoutaient :

"Tout passant ici peut s'ébattre

Qu'il ait deux pieds ou qu'il en ait quatre

*Dans une maison vis-à-vis la Croix du Trahoir rue Saint-Honoré, pendait une enseigne "Le Signe de la Croix" c'était le moins que l'on puisse faire ! Un épicier (marchand de couleurs était établi là)De l'autre côté, dans la rue de l'Arbre Sec, une autre enseigne avait un nom aussi sinistre "Le Pilier Vert",  sur 33 toises et six pieds,un corps de logis de quatre étages appartenant  à la fin du XVIIIè au sir Broutier pour la partie avant aux nommés Gasnier et Minot par derrière.

a suivre.....................

 

23:50 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg! Digg

PETITE HISTOIRE DES RUES DE PARIS, SUITE, l'éclairage

PAR BERNARD VASSOR

L'ECLAIRAGE DES RUES DE PARIS

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Jusqu'à la fin du Moyen âge, l'éclairage des villes a été totalement ignoré. A Paris, le mode de vie était calé sur sur la clarté du jour. Dès le lever du soleil, les rues se remplissaient, les tribunaux et les administrations fonctionnaient parfois à partir de quatre heures du matin. Le déjeuner avait lieu à dix heures, et le souper à quatre heures. Le couvre-feu était à 8 heures ou neuf heures selon les saisons. Dès la tombée de la nuit, des hordes de brigands se répandaient dans la ville et il ne faisait pas bon se  retrouver face aux bandes de rodeurs que ce soit ceux que l'on appelait "la bande des mauvais garçons", ou "la bande des coquillards*".
Louis IX, avait autorisé une milice bourgeoise, le droit de faire le guet "pour la sûreté de leurs biens et pour remédier aux périls qui surviennent toutes les nuits dans Paris par feu, vols, larcins, rapts (..)". Les "chevaliers du guet" étaient tenu de faire des rondes à l'aide de falots ou pots de poix placés à l'angle de chaque rue. 
Il fallut attendre deux siècles pour qu'un arrêt royal ordonne qu'une chandelle devrait être placée en permanence à la porte du palais. Deux siècles plus tard en 1524 le parlemnt ordonne aux habitants de Paris de mettre devant leurs fenêtres donnant sur la rue à neuf heures du soir une chandelle allumée. Ordre qui ne fut pas suivi car la dépense incombait aux habitants. 
Les premières lanternes datent du Moyen âge, elles étaient fabriquées chez les peigniers-tabletiers qui étaient les seul autorisé à travailler la corne. La lanterne était une enveloppe de métal avec une lame transparente renfermant une chandelle, avec pour écran une lame translucide de corne, elle se portait à la main, et quelques unes étaient placées la nuit sous des statuettes de la vierge devant certaines maisons religieuses. Les chandelles étaient fabriquées par des bouchers qui fondaient les graisses des animaux, et trempaient une mèche de coton dans le suif fondu. L'odeur dégagée était plutôt âcre !
Il fallut attendre le règne de Louis XIV pour que le ville concéda à un napolitain Laudati Caraffa le privilège d'établir lettres patentes de 1862 dans les rues de Paris un éclairage volant "il serait nécessaire d'établir en nostre ville et faubourg de Paris et autres villes de nostre royaume, des porte-flambeaux et porte-lanternes pour conduire et éclairer ceux qui voudront aller et venie par les rues" L'éclairage était fixé à quatre mois par hiver et il devait y avoir tous les huit cents pas des porte-flambeaux. C'est le lieutenant de police La Reynie qui imposa avec fermeté aux bourgeois d'entretenir dans les rues des lanternes. Le signal de l'allumage était donné par des sonneurs qui faisaient résonner dans les rues une petite cloche. Les chandelles devaient brûler jusqu'à deux heures du matin. Puis, c'est monsieur de Sartine le lieutenant de police de Louis XV qui prit fit prendre en charge par la municipalité l'entretien et le matériel d'éclairage. Un nouvel appareil fut mis en service après un concours dont l'académie des sciences approuva le système d'un certain Bourgeois de Chateaublanc inventeur d'un réverbère à huile. Ces appareils étaient suspendus au milieu des rues à vingt pieds en l'air, fixé de chaque côté au moyen d'une corde qui le soutenait, passant dans un tube de fer noyé dans les murs. Ceux qui étaient surpris à les briser étaient passibles de condamnation aux galères.
 
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Retif de la Bretonne, Les Nuits de Paris
 En 1787 un inventeur suisse nommé Argand mit au point en 1787 une lampe à double circulation d'air avec cheminée de verre, mais sa découverte lui fut dérobée par un pharmacien du quartier des Halles et un marchand épicier nommés Quinquet et Lange qui s'enrichirent considérablement, et seul le nom de Quinquet fut associé à l'invention dunouvel appareil d'éclairage. Profitant d'un voyage à Londres d'Argand, parti faire fabriquer sa lampe par un ferblantier, le couple d'escrocs fit éclairer la rue des Capucines un soir d'hiver97761eaa6ac225d611ec3efe89ac9d29.jpg.
"Voyez-vous cette lampe, où muni d'un cristal,
Brille un cercle de feu qu'anime l'air vital ?
Tranquile avec éclat, ardente sans fumée,
Argand la mit au jour, et Quinquet l'a nommée"
L'huile des réverbères était une huile de tripes bouillies, fabriquée dans l'île des Cygnes selon Sébastien Mercier.
Les plus grands progès furent apportés grâce aux découvertes de l'ingénieur Philippe Lebon en 1791. Son premier brevet datant de 1799 est " la manière de trouver les nouveaux systèmes d'éclairage produits par des combustibles minéraux chauffés en vase clos produisant des vapeurs suceptibles de brûler au contact de l'air". 
Un "Moravien" au nom de Winsorqui était venu à Paris étudier la découverte de Lebon, fonda une société à Londres pour créer une compagnie qui prit le nom de London and Wesminster Charteres gas light coke Company. Revenu à Paris  en 1817, il obtint par contrat, l'éclairage du passage des
Panoramas. Des candélabres furent installés rue de la Paix en 1829. Le préfet de la Seine, le comte de Chabrol fit installer sur un terrain appartenant à l'hôpital Saint-Louis une usine destinée à éclairer l'hôpital tout entier. Puis, c'est la palais du Luxembourg et le théâtre de l'Odéon en 1820 qui sont éclairés par une usine construite aux frais du royaume. Bientôt, six compagnies se sont partagées la capitale. On ouvrit partout des tranchées. Louis- Philippe décida plus tard que les compagnies devraient payer un loyer pour l'occupation du sous-sol.
Une grande révolution eut lieu avec l'arrivée à Paris de Jablochkoff,un physicien russe en 1875. Il inventa l'ancètre de l'ampoule électrique, qui fut nommée "la bougie Jablochkoff"qui eut l'idée d'accoler des charbons en les séparant par une matière isolante le passage d'un courant éléctrique alternatif produisait un éclairage satisfaisant. L'usure des charbons interdisait cependant un usage prolongé. Une machine inventée à cet effet permit l'association de nombreuses "bougies". Pendant l'Exposition universelle de 1878 après la construction d'une petite usine, on éclaira la place de l'Opéra, l'avenue, et la place du Théâtre-Français. Un pavillon des Halles et la place de la Bastille, le parc Monceau et le parc des Buttes-Chaumont furent à leur tour illuminées par ce procédé. L'exploitation de la société créée pour l'exploitation à cette occasion disparut en 1882, faute de rentabilité.
En 1881, un certain Thomas Edison présenta une innovation : un filament de bambou carbonisé  à l'interieur d'une ampoule en verre dans laquelle on a fait le vide et qui ne nécessite aucune manoeuvre. Il suffit d'actionner un interrupteur. Le succès va être foudroyant, les installations vont se développer à la vitesse de la lumièreL'Hôtel de Ville fut éclairé ainsi dès 1883.Mais, l'éclairage public électrique ne fut pas mis en oeuvre tout de suite. La complication venait du fait qu'il fallait creuser d'innombrables tranchées...Enfin l'exploitation fut confiée à 6 compagnies dans Paris. La Compagnie Continentale Edison, obtint la concession de Montmartre à la place Clichy.J'ai eu le plaisir de pouvoir faire conserver, lors de la démolition d'un café de la place Pigalle, un compteur électrique en fonte "Edison" qui se trouve aujourd'hui au Musée de Montmartre. Deux bec de gaz datant de l'époque du remplacement et qui avaient été conservés, glissés sous les banquettes du café, ont malheureusement disparus.

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LES ARCHIVES DIPLOMATIQUES : Une bonne nouvelle pour les chercheurs

Le bâtiment devant accueillir les archives diplomatiques vient d'être terminé à La Courneuve.

La bonne nouvelle est aussi l'offre accrue offerte aux chercheurs, le regroupement sur un seul site d'archives dispersées, l'ouverture de la bibliothèque et la simplification des moyens d'accueil. La mauvaise nouvelle, c'est qu'en attendant la consultation "au quai" qui n'était déjà pas très commode, va être encore  un petit peu plus compliquée.

VIVEMENT DEMAIN

En perspective : une offre plus riche, un meilleur service

La nouvelle salle de lecture, c’est :

  • un accès dans le même espace à des fonds d’archives plus nombreux (archives conservées aujourd’hui à diverses adresses parisiennes... et à Colmar),
  • l’ouverture d’une bibliothèque de 430.000 volumes, du XVIe siècle à nos jours, jusque là réservée aux seuls diplomates,
  • une salle d’inventaires, un large panel d’usuels disponibles en salle de lecture,
  • la collection de microfilms en libre accès,
  • la proximité accrue des conservateurs grâce à un bureau d’orientation mitoyen à la salle des inventaires,

C’est aussi :

  • des modalités d’inscription et d’accès simplifiées : entrée libre à toute heure de la journée de 9h à 18h, suppression de l’accompagnement par groupe de lecteurs,
  • un mobilier de qualité dessiné par l’architecte Henri Gaudin

En résumé, des conditions d’accueil sans commune mesure avec la situation actuelle !

Chercheurs, restez à l’écoute !

Les travaux préalables au déménagement obligent déjà à restreindre l’ouverture de la salle de lecture du Quai d’Orsay, actuellement fermée les 10 premiers jours de chaque mois jusqu’au mois de juin 2008. De nouvelles périodes de fermeture à partir de juin 2008 seront vraisemblablement programmées. Les dates vous en seront communiquées par un numéro spécial de cette lettre d’information dès qu’elles seront connues.

Par ailleurs, les fonds d’archives encore non classés ou conservés dans d’autres dépôts que celui du Quai d’Orsay ne pourront plus être communiqués en salle de lecture.

Nous contacter : projet.ar@diplomatie.gouv.fr

17:05 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

PETITE HISTOIRE SIMPLIFIEE DES ENCEINTES DE PARIS

PAR BERNARD VASSOR

Il est difficile de s'y retrouver dans les modifications du périmètre de Paris. Mais pour aller vite, on peut dire qu'il y eut au cours des siècles, depuis l'occupation romaine, 8 enceintes de Paris. Les raisons de ces fortifications furent d'abord commandées par l'idée de défense de Paris. Ensuite, de plus en plus, ce sont des préoccupations fiscales qui commandèrent l'édification de barrières. La septième, fut l'enceinte dite de Thiers qui en 1841 entoura Paris de fortifications au delà des limites des barrière de Ledoux. C'est après l'anexion de 1860, que l'enceinte de Thiers fixa les limites de l'octroi et de la huitième enceinte. Ce dernier ne disparut qu'en 1943.

A l'origine, Luttetia Parisiorum  était un tout petit village dans une île de la Seine. Les habitants, les Parisii étaient un peuple brave et fier qui préférerent brûler les pont et leurs maisons pour résister au lieutenant de César Labiénus.

A la tête des soldats qui défendirent Lutèce, le chef Camulken (Camulogène) fut vaincu et tué dans la plaine de Villejuif.

César fit rebatir la cité qui fut appelée de 50 avant J.C jusqu'en l'an 360,  la ville de César. Ce n'est qu'en 361 que Lutèce devint Paris apparu sous le nom de Parisea Civitas. C'est sous le règne de Louis le Gros que fut construite la première enceinte. Au delà de ces murs, de vastes terrains cultivés portaient le nom de clos. Philippe trouvant insuffisantes la protection par cette enceinte, décida en 1190 de reculer les limites à partir de l'endroit où s'élevait une grande tour appelée "la tour qui fait le coin"approximativement au niveau du pont des Arts. La construction se poursuivit jusqu'en 1211. Après la bataille de Poitier, il fallut construire une nouvelle enceinte. C'est le prévôt des marchands Etienne Marcel qui fut chargé de bâtir cette troisième enceinte appelée "enceinte de Charles V".

La quatrième fut édifiée après la bataille de Pavie sous François premier, achevée sous Henri II en 1547.

En 1626 Louis XIII fit entourer Paris d'une nouvelle enceinte, la cinquième. Les fermiers généraux obtinrent après la démolition des remparts et le comblement des fossés, de faire construire un mur tout autour de Paris de 1783 à 1786. Ce qui fit écrire cet épigramme :

 "Pour augmenters son numéraire,  

Et raccourcir notre horizon,

La ferm a jugé nécéssaire

De mettre Paris en prison"

16:54 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : Camulogène | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MADEMOISELLE CELESTE VENARD DITE CHABRIAND

PAR BERNARD VASSOR

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Le comte Lionel de Chabriand était le petit-fils par sa mère du comte de Choiseul, il fut ambassadeur à Constantinople, consul en Autriche puis après son mariage avec Céleste, consul à Melbourne. De son séjour en Australie, Céleste Mogador a tiré un roman "Les Voleurs d'or" qui fut publié à son retour la même année que la remise en vente de "ses Mémoires" à la Librairie nouvelle" boulevard des Italiens à l'angle de la rue de Gramont. Elle présenta son roman à Alexandre Dumas père qui en fit une adaptation pour en faire une pièce à grand succès.

de l'édition de ces "Mémoires de Celeste Mogador »est assez savoureuse. Mademoiselle Céleste devenue Mogador après  avoir connu la gloire en tant que danseuse à Mabille à la Chaumière, écuyère à l'Hippodrome, actrice aux Délassements comiques, à Beaumarchais, aux Folies dramatiques et au théâtre des Variétés etc... Céleste fit paraitre en 1853 plusieurs volumes d'une série qui devait en compter 9, selon le traité passé avec messieurs Jacottet et Bourdillat libraires-éditeurs. Dans cet ouvrage, elle raconte ses débuts, recueillie par une maquerelle dans un bordel, ses relations tumultueuses avec l'auteur de Rolla et..., ajoute-t-elle, de Gamiani.

Après la parution des deux premiers tomes, elle fit la "connaissance" du comte de Chabriand, un débauché notoire qu'elle épousa.

Jacottet et Bourdillat traitèrent avec un imprimeur à Fontainebleau. Céleste Mogador Chabriand suivit son mari en Australie, et à son retour en 1857, engagea une procédure contre ses éditeurs.

Le traité qui les liait donnait toute propriété aux éditeurs et autorisation à eux conférée de changer et modifier les passages qui leur paraîtraient dangereux. Le bénéfice devait être partagé par moitié. Sept volumes avaient été mis sous presse, les manuscrits des deux derniers volumes n'avaient pas été livrés. Les autorités firent saisir tout ce qui se trouvait chez l'éditeur, chez les libraires et chez l'imprimeur tous les exemplaires qui s'y trouvaient. Madame Chabriand prétextant une non-exécution du traité demanda 10 000 francs de dommages-intérêts. La femme Chabriand fut déboutée de ses demandes, condamnée aux dépens, mais obtint la restitution des exemplaires non vendus.

En 1858, une remise en vente refondue de l'ouvrage, parut en 4 volumes à la Librairie nouvelle.

Elle exploita des années plus tard une boutique passage de l'Opéra dans la galerie du Thermomètre, non loin du Théâtre Réaliste de Chirac, que vous devez maintenant connaître. Elle écrivit plusieurs romans et drames. Malade, elle fit plusieurs séjours à la Maison de Santé Dubois que vous ne devez pas ignorer si vous êtes lecteur de ce blog.

 Vous trouverez également dans le bulletin de la Société historique du dixième arrondissement un article très détaillé sur l'existence de cet établissement qui eut un rôle important dans la vie artistique et littéraire au XIXè siècle.

Céleste Mogador Chabriand est morte rue des Martyrs à la maison de retraite "l'Asile de la Providence" qui existe toujours entre le cabaret "Madame Arthur" et "chez Michou" juste en face de la place André Gill....

00:50 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

18/02/2008

MONSIEUR DE CHIRAC ET "LE THEATRE REALISTE" DU PASSAGE DE L'OPERA EN 1890.

PAR BERNARD VASSOR

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Les historiens s'accordent pour dire que l'ancètre des spectacles de streep-tease était Maxime Lisbonne. Moins connu est Monsieur de Chirac qui avait donné des représentations ultra-réalistes sur une microscopique scène du passage de l'Opéra. Des acteurs et des actrices nus comme des vers mimaient les gestes de l'amour devant des spectateurs ébahis.
Le passage de l'Opéra était la nuit un lieu de rencontres furtives, comme beaucoup de passages des boulevards. Situé sur le boulevard des Italiens après l'Hôtel de Russie (qui avait été construit sur l'emplacement du café de Mulhouse) en venant de la rue Drouot, et conduisant à l'Opéra Le Peletier dont on apercevait le pignon, dépassant les toits des maisons du boulevard. On y rencontrait des chanteuses, des ballerines attirés par la présence dans les cafés des artistes les plus en vue de Paris.

07:45 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg

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