Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« lun. 18 févr. - dim. 24 févr. | Page d'accueil | lun. 03 mars - dim. 09 mars »

02/03/2008

Petite histoire de la rue Bonaparte

PAR BERNARD VASSOR

94ebdfe07c5ab0045843d0c3c7a06bd4.jpg
Quartier des Petits-Augustins dans le dixième arrondissement en 1789.

Au XVè siècle, un petit sentier marécageux appelée chemin de la Petite-Seine, chemin de la Noue* en 1523, chemin des Petits Augustins courrait entre les quais et le chemin du Pré-aux-Clercs(rue Jacob).. Au cours des siècles suivants, la rue fut nommée rue de Bouyn**, puis petite rue de Seine, cour des Religieux, rue Bonaparte. Débaptisée pendant la restauiration, elle devient rue de la Poste aux Chevaux, puis rue Saint-Germain-des-Prés. Elle reprit définitivement le nom de Bonaparte sous....Napoléon III en 1852.  Au XVIIIè, la rue ne comptait qu'une quinzaine de propriétaires, dont un Larochefoucault, un certain comte de Lautrec, la communauté des Petits-Augustins, l'hospice de la Charité, et un certain Carré officier de la reine. Au numéro 1, est mort en 1794 Félix Vic-d'Azir, fondateur de l'Académie de médecine. Au 3 c'est le vicomte de Beauharnais qui y habite seul, car la future impératrice se trouvait à la Martinique au chevet de sa mère.   Le numéro 5 abrita les locaux de la célèbre imprimerie Dentu. On trouve parmi les locataire un éditeur du nom de Gide !  Le 6 fut la demeure et le salon du baron Gérard. Au 8, Lacépède y élut domicile. Au 9, "l'hôtel de Persan" habitait une jeune fille, mademoiselle Claire, fille d'un sergent. Elle était plus connue au théâtre sous le nom de "La Clairon". Le géomètre Monge qui avait fait la campagne d'Egypte, sénateur, fait comte de Péluse, professeur à l'Ecole Polytechnique avait éxigé que ses élèves le tutoyassent. Radié après le retour au pouvoir de Louis XVIII, il décéda là en 1818. Le numéro 10, dépendance du couvent des Petits-Augustins avait des pièces sur l'arrière du bâtiment qui conduisaient à la chapelle dite "l'hôtel de Jacob" due à la reine Margot dont les jardins du château englobaient cette chapelle. Les 11, 13, et 15 étaient les dépendances de l'ancien hôtel de La rochefoucault sur les ruines duquel on a tracé la rue des Beaux-Arts.*. Le 20 jadis César, duc de Vendôme, fils de Gabrielle d'Estrée, et son fils le duc de Beaufort y finirent leurs existences mouvementées.  Plus loin, dans des caves du 80, qui abritaient une loge maçonniqueVoltaire fut reçu en 1778, maçon de "la loge des neuf soeurs"  

*La Noue, ou Petite Seine, était un canal qui servit à limenter les fossés creusés autour de l'Abbaye

**Du nom d'un médecin Jean Bouyn

Sources

Marquis de Rochegude et M.Dumolin A travers le vieux Paris, E.Champion 1923.

Lefeuve, Histoire des rues de Paris 1857

Archives de Paris

A SUIVRE......

10:15 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

01/03/2008

L'HOTEL DE LA REINE HORTENSE ET L'HOTEL DE PRINCESSE DE LA MOSKOWA...PARIS DISPARU

PAR BERNARD VASSOR

615535ce4b4dc58507cf26b0f8612ff4.jpg
C'est en 1899 que fut démoli "l'hôtel de la reine Hortense" construit en 1772 qui était situé 17 rue Laffitte, jouxtant "l'hôtel de la princesse de Moskowa" à l'angle de la rue de Provence au 19 rue Laffitte.
L'hôtel du 17 avait des jardins qui allaient jusqu'à la rue Taitbout, fut la propriété en 1805 de Louis Bonaparte qui avait épousé Hortense de Beauharnais. C'est là qu'est né son fils Charles-Louis-Napoléon futur Badinguet dont il n'est certain que Luois Bonaparte fut le père. L'hôtel appartint successivement au banquier Agerman, à Salomon de Rothschild, puis ce fut l'ambassade ottomane qui occupa les lieux jusqu'à sa démolition pour le percement de la rue Pillet-Will. 
Au 19 rue Laffitte, c'est le banquier marquis de Laborde (guillotiné en 1794)  propriétaire des vastes terrains de"La Grange Batelière" qui longeaient le Grand Egoût qui l'avait fait construire. Sa veuve le vendit à un banquier qui le revendit à Joseph Fouché duc d'Otrente. Après la fuite de celui-ci la maison passa de mains en mains pour aboutir dans l'escarcelle du banquier Jacques Laffitte. Après des embarras de fortune le banquier la loua à des entrepreneurs de concerts et de bals publics. Ruiné, il décida de mettre sa maison en vente, mais elle lui fut conservée grâce à une souscription nationale (Louis-Philippe n'oubliant pas qu'il détenait son pouvoir de l'influence de l'agent de change de la rue Laffitte). Après la mort en 1844 de Laffitte, c'est sa fille, la princesse de Moskowa qui en hérita.
4a4fcff861a76681daa71588fc5f2d3c.jpg
 

 

09:42 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

DATES ANNIVERSAIRE POUR LE MOIS DE MARS

PAR ARLETTE CHOURY

Comme chaque mois, notre amie Arlette Choury,

 secrétaire des "Amis de George Sand",

 nous communique les anniversaires marquants de ce mois de mars :

DATES POUR LE MOIS DE MARS

MARIE D'AGOULT, DCD le 6/03/1876

- LOUISE COLET, DCD le 8/03/1876

- HECTOR BERLIOZ, DCD le 8/03/1869

- ADRIENNE LECOUVREUR, DCD le 20/03/1730

- SOPHE COTTIN, née le 23/03/1770

- JULES VERNE, DCD le 24/03/1905

- SARAH BERNHARDT, DCD le 26/03/1923

- GEORGES HAUSSMANN, né le 27/03/1809

- ALFRED DE VIGNY, né le 27/03/1797

- VINCENT VAN GOGH, né le 30/03/1853

- PAUL VERLAINE, né le 30/03/1844

Nous reviendrons sur l'anniversaire de Vincent pour vous inviter comme chaque année à un petit rassemblement  devant le siège de l'association 14 rue Clauzel pour le dépot symbolique d'"Une Fleur pour Vincent

01:20 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

29/02/2008

ALBERT GUILLAUME, LE PLUS GRAND CARICATURISTE (1,97m)

PAR BERNARD VASSOR

4956e276f6bce843d6b2e6587903ea5d.jpg
Peintre, illustrateur, caricaturiste (1873-1942)
Il nait à Paris, dans une famille bourgeoise, son père est architecte des Palais nationaux (au château de Versailles).
Il a pour premier professeur le fils d'Eugène Lami. Il débute sa carrière de dessinateur pour un petit journal de Besançon "Les Gaudes" Son premier album est publié chez Delagrave en 1889. Il suit les cours des Beaux-Arts et l'atelier de Gérôme au boulevard de Clichy et commence une carrière d'affichiste. Il fréquente les théâtres, les cirques les café-concerts. Il est engagé au "Gil Blas illustré" en 1892. Il fonde le bal des Quat'z'Arts en 1892 dans l'enceinte du Moulin-Rouge, et obtient son premier scandale avec Sarah Brown qui se montre nue sur scène....
C'est chez l'éditeur Simonis qu'il publie son premier album.
En 1894, il fait son service militaire à la caserne Babylone au 130è régiment. Sa première grande exposition a lieu au théâtre de la Bodinière 18 rue Saint-Lazare.
En 1902, il organise un bal au Moulin-Rouge avec Léon Gérôme, pour financer l'érection d'une statue en hommage à Gavarni.
En 1907, il se marie avec Suzanne Bloch-Levalois, la fille du promoteur qui transforma Levallois-Perret
Extrait du Journal amusant :
357d39301708f9d382b26754f2867927.jpg
"Oui, ma chère Dame, la cuisinière du cintième a z'évu hier un feu d'cheminée...Heureus'ment qu'les pompiers on z'arrivé à temps pour circoncir l'incendie...."
A suivre.....................
Sources :
André Roussard Dictionnaire des lieux à Montmartre, éditions André Roussard Paris 

09:55 Publié dans Les peintres | Tags : DELAGRAVE, SIMONIS, ALBERT GUILLAUME, LEON GEROME, GAVARNI, Suzanne Bloch-Levalois | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

28/02/2008

UN NOUVEL OUVRAGE QUI ME PARAIT DEJA INDISPENSABLE : LA CRITIQUE D'ART A PARIS, 1890-1969

PAR BERNARD VASSOR

LA PORTE ETROITE

6ab6d5fa80c3a64515d96606e4e92133.jpg

La célèbre et plus petite enseigne de librairie de Saint-Germain des Prés a publié de 1925 à 1928 une quantité de plaquettes et d'ouvrages de luxe en éditions originales dont voici les notices établies par la formidable Bibliothèque municipale de Lisieux :  Bibliographie La Porte Etroite.pdf

LA PORTE ETROITE, 10 rue Bonaparte

75006 Paris
Tel : 01 43 54 26 03
FAX : 01 40 46 06 55
d3890eba172e701a9d6df6320d37955e.jpg
La Critique d'Art à Paris, est prévue en deux volumes; d'une part la Chronologie/Bibliographie, et d'autre part le Dictionnaire à paraître. Ces ouvrages concernent la critique de la peinture, de la sculpture et des arts graphiques. Il ne traite ni de l'architecture, ni des arts décoratifs.
Une chronologie divisée en deux parties (1747-1889) est un rappel succinct des principaux évènements concernant la critique d'art à Paris (je connais certains thésards qui auraient aimé disposer d'un tel outil). La seconde partie (1890-1969) , offre pour chaque année une chronologie détaillée et une liste des principales publications sur l'art, livres et revues. La Bibliographie regroupe les ouvrages cités en abrégé, des anthologies
d'écrits d'artistes, des recueils de critique d'art. Ce travail est
complété par trois index : noms, titres et thèmes.
Emile Zola est mentionné de très nombreuses fois dans la Chronologie : 1840, 1868, 1870, 1879, 1886, 1895, 1896, 1898, 1902, 1959, 1960, 1966, et  dans des rubriques diverses : impressionnisme, littérature et peinture, romans sur l'art, recueils de critique d'art ... 
0b75bca3ce60bc1c85ce68b0d1d2fb47.jpg
Bon de commande en fichier pdf : bon de commande La critique d'Art à Paris.pdf
..............................................
Extrait par Claude Schvalberg d'une
 Notice historique
sur
 La Porte Etroite
"1921. Yvonne Vierne crée dans une ancienne remise au 10 rue Bonaparte, près de l'Ecole des Beaux-Arts, une librairie qui porte son nom.
1924. Madeleine Feuchtwanger reprend le fond et lui donne le nom de LA PORTE ETROITE avec l'accord d'André Gide : "Votre proposition me touche exquisement. Permettez-moi de vous offrir ce petit livre [La Porte Etroite] dont je retrouve par miracle encore un exemplaire (certainement réservé pour vous) Je voudrais qu'il porta bonheur à votre nouvelle maison ....Je l'accompagne de mes voeux les plus sincères"
André Gide , 12 mars 1924.
2730806664f0e5a39233827190c560a0.jpg
Devenue l'épouse de Pierre de Harting, directeur de la librairie Champion Madeleine de Harting publie selon la mode bibliophilique de l'époque une collection de plaquettes (...)La librairie connaît un certain succès dont témoignent Maurice Sachs, Vercors, qui y rencontrait Jean Tardieu, Jean Prévost, Eluard, Desnos, Jean Aurenche, Roger Vitrac, René Crevel, Antonin Artaud, Aragon, Cocteau et Jean Giraudoux".
Vercors
Saint-Germain-des-Prés (1945-1950) 
En 1975, Claude Schvalberg devient le nouveau gérant de la librairie,(...)
 "Il l'oriente vers la critique et l'histoire de l'art avec une prédominance pour la littérature artistique.
D'innombrables témoignages d'historiens d'art du monde entier,
témoignent  de la qualité,  de  " l'érudition  et de la disponiblité du gérant"
 (Federico  Zeri,  1995).

22:25 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : Maurice Sachs, Vercors, Jean Tardieu, Jean Prevost, Eluard, Desnos Jean Aurenche, Roger Vitrac | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

9 RUE CLAUZEL : L'Oeuf....Concept-store

Par Bernard Vassor

22648287bf6356d7f9c1fbc63dbd61f2.jpg

Concept -store, Déco vêtements objets,

conseil en décoration et scénographie

Un espace d'exposition évènementiel, lieu d'échanges dédié

 à tous les modes de création d'hier et d'aujourd'hui,

Conçu par Pierre Hespel,

contact presse Hélène Hespel

9 rue Clauzel

75009 Paris

Tel : 01 40 16 41 39

Mobile : 06 11 85 51 43

http://www.loeufparis.com/

78ff9d07dc1b887292e86bdce6c20664.jpg

Je me permet d'ajouter que c'est un endroit cher à mon coeur. C'était la dernière boutique du père Tanguy, lieu de foisonnement artistique, de l'avant-garde picturale du dix neuvième siècle. C'était la seule galerie au monde où l'on pouvait contempler et acheter (pour une bouchée de pain) des tableaux de Cézanne. C'est là qu'Ambroise Vollard, sur les conseils de Renoir acheta ses premières toiles du peintre d'Aix.

21:45 Publié dans Chez le père TANGUY | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Un cent cinquantenaire passé sous silence !!!

PAR BERNARD VASSOR

6f7612f01148ccc97509a75d606c8a23.jpg
C'est en 1858,qu'un certain Drake, en Pensylvanie, colonel selon les fermier selon d'autres. Voulant creuser un puits artésien pour y chercher une source d'eau, il fut surpris par un jet liquide d'une grande violence qui faillit noyer les ouvriers puisatiers. L'heureux pseudo colonel Drake fit une fortune immédiate en exploitant un débit de 4000 litres d'huile de pétrole  par jour. La nouvelle se répandit comme une traînée de pour dans toute l'Amérique. La fièvre de l'or fut alors remplacée par la "fièvre d'huile". On se mit à faire des forages partout et la fièvre se transforma en folie. Des nappes furent découvertes dans tous les états du nord au sud.
150 ans seulement ! et certains spécialistes pessimistes annoncent la fin des approvisionnements pour dans quelques décénies pour une matière a été la résultante de millons d'années de transformations.
Une première aventure avait eu lieu pourtant 28 ans auparavant dans le Kentuky, un riche fermier avait fait creuser un puits profond pour chercher de l'eau salée, mais, c'est sur un gisement d'huile inflammable que notre cow-boy reçut sur la tête, et le jet de 4 mètres se répandit dans la rivière Cumberland, où le liquide huileux fut enflammé pour se distraire par des badauds. Les flammes embrasèrent alors les arbres qui bordaient les rives. C'est ainsi que l'on s'empressa de reboucher le puits, source de tant de malheurs !

13:26 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

UNE PETITE HISTOIRE DE LA RUE LA FAYETTE

PAR BERNARD VASSOR

3e76d42fa515b1adfa9c80a7cff9d3f4.jpg
L'arcade que nous voyons, se trouvait faceà la rue comte d'Artois (rue Laffitte) en direction des boulevards
Les passants aujourd'hui seraient bien surpris de savoir que l'hôtel somptueux, construit par Ledoux, une des merveilles de Paris représenté sur cette gravure se trouvait au croisement actuel des rues Saint-Georges, La Fayette et Laffitte**
Jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, la portion de la rue comprise entre la Chaussée d'Antin et le faubourg Montmartre, (suivant le tracé actuele de la rue de Provence) n'était qu'une zone marécageuse, traversée par le Grand Egoût (à ciel ouvert) qui déversait son flot d'immondices, mais dont les alluvions servaient à fertiliser les cultures maraîchaires qui le bordaient. Il y avait là quelques cabarets où l'on buvait du "guinguet" du "briolet" ou du "vin de Montmartre" (qui en boit une pinte en pisse quatre)  appelation,  non contrôlée des vignes de la Courtille, de Pincourt ou des Pannoyaux. Il n'était pas rare de retrouver au petit matin, quelques noceurs revenus des guingettes de Montmartre ou de Menilmontant,  des noceurs tombés dans le canal, quand ils n'avaient pas été victimes des bandes d'assassins ou de voleurs qui, une fois leurs méfaits accomplis, se cachaient dans les carrières de gypse de Montmartre. Après l'égoût, à la Chaussée d'antin, à "La Croix Blanche" de nombreux petits bals, d'estaminets et de cabarets attiraient le petit peuple en fin de semaine. La rue Blanche, accueillait les "petites maisons" du duc de Richelieu et du Fermier général de la Popelinière. Il y avait pour le peuple "le bal des gens de maisons", et le "cabaret de la mère Roquille" dont j'ai déjà évoqué l'histoire dans des articles précédents, de nombreuses anecdotes y sont associées. La mauvaise réputation existait déjà au temps de la Fronde, où "le Grand Turenne" attaqué à l'égoût de la Croix Cadet avait été délesté de sa bourse, et pour avoir la vie sauve,  été engagé sur l'honneur, de fournir le lendemain une somme considérable qu'il était allé cherché chez lui rue Saint-Claude. . Le quartier de la Nouvelle-France qui devait son nom à une guinguette occupe aujourd'hui l'emplacement du faubourg Poissonnière, était occupé par des terres cultivées, et dès le mileu du XVIIIè, des maisons furent construites, dont celle du bourreau Sanson (voir l'article sur ce blog) rue d'Enfer (aujourd'hui rue Bleue et les jardins rue Papillon). Un caserne (de la Nouvelle-France) fut construite en 1772 (Bernadotte y était caserné en 1789).
Vers la rue de Belfond, sous la restauration, un immense jardin construit à grands frais où l'on pouvait parmi les amusements assister à des courses de chars descendant une montagne de 1200 pieds, avec des remontées mécaniques.... des allées avec des bosquets, un café mondain, des pisstes de danse et un immense bâtiment décoré à "l'Egyptienne" qui donna son nom à l'endroit : "Les Promenades Egyptiennes",
La rue La Fayette qui prolongeait la rue d'Allemagne pouvait se diviser en quelques  parties : la première qui faisait partie de l'ancienne rue du-chemin-de-Pantin, de l'ancien boulevard extérieur à la rue du faubourg Saint-Martin, fut allongée en 1851. La deuxième percée en 1828 partait du faubourg Saint-Martin pour se terminer au faubourg Poissonnière, prit d'abord la nom de rue Charles X. Cette portion n'eut qu'un coût modeste, traversant des terrains sans construction, faisant partie de l'ancien enclos des Lazaristes.La dernière fraction du faubourg Montmartre à la Chaussée d'Antin a occasionné des dépenses pharaoniques. 14 millions d'expropriations d'hôtels et d'immeubles somptueux, les innombrables boutiques et les millers de locataires.  
  
*Thélusson (richissime banquier associé de Necker)avait pour l'amour de sa femme fait bâtir cette somptueuse demeure pour la somme colossale de deux millons de livres
**Le prolongement de la rue LaFayette en 1862 mis à bas non seulement les vestiges de cet hôtel, qui avait déjà été amputé en 1823 par un ancier tailleur nommé Berchuf (qui la démolit en partie pour prolonger la rue comte d'Artois jusqu'à la rue de la Victoire) mais aussi l'hôtel Laffitte, les deux hôtels Rothchild les jardins de l'hôtel de la reine Hortense. De nombreuses personalités depuis ce temps ont occupé ce lieu : le prince Murat, l'ambassadeur de Russie, Talma, le comte de Chabrol, la grand-mère des Goncourt, Bernard Vassor, Edgard De Gas y est né etc... 

11:05 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : guinguet, briolet, laPopelinière, Promenades Egyptiennes, Sanson | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

25/02/2008

AUTOUR DE « WANN-CHLORE »

Nicole Mozet du GIRB me communique la parution d'un ouvrage scientifique à destination des chercheurs ou des balzacophiles passionnés
 VIENT DE PARAITRE  : Autour de Wann-Chlore‏
PETER LANG - Éditions Scientifiques Internationales

Nous avons le plaisir de vous présenter une nouvelle publication de

Mariolina Bertini / Patrizia Oppici (éds)

AUTOUR DE « WANN-CHLORE »
Le dernier roman de jeunesse de Balzac

Bern, Berlin, Bruxelles, Frankfurt am Main, New York, Oxford, Wien, 2008. X,
234 p.
Franco-Italica. Vol. 5
Directeurs de collection : Luca Badini Confalonieri et Daniela Dalla Valle

ISBN 978-3-03911-592-1 br.

sFr. 69.– / EUR* 47.10 / EUR** 48.40 / EUR 44.– / £ 28.60 / US-$ 56.95
* comprend la TVA – uniquement valable pour l’Allemagne
** comprend la TVA – uniquement valable pour l’Autriche

Ce volume reprend la plupart des exposés faits lors de la journée d’études «
Autour de ‘Wann-Chlore’ », organisée à Macerata le 27 avril 2006. Depuis les
travaux fondateurs de Pierre Barbéris, André Lorant et Roland Chollet, la
critique a attribué à « Wann-Chlore » un rôle privilégié : première «
esquisse d’une vie privée », selon les mots mêmes de l’auteur, ce roman
psychologique est sans aucun doute le plus personnel et le plus réussi du
jeune Balzac. Les études réunies dans ce volume ont adopté différentes
perspectives pour en faire ressortir la complexité. On découvrira la
richesse des résonances intertextuelles qui caractérisent « Wann-Chlore »,
de même que les multiples facettes de cette œuvre novatrice : une œuvre
marquée par la rencontre de l’élément romanesque et de l’esthétique
théâtrale ; riche en thèmes éminemment balzaciens, comme l’énergie et la
mélancolie ; l’objet de plusieurs réécritures, jusqu’ici peu explorées ; une
œuvre enfin qui, pendant près de deux siècles, a connu une fortune critique
aux vicissitudes souvent surprenantes et peu connues.

Contenu :
---------
Daniela De Agostini : De « Wann-Chlore » à « Albert Savarus ». Réminiscences
de Tristan – Antonella Gargano : « Stella » et les autres. Un conflit non
résolu de Goethe – Patrizia Oppici : « Delphine », « Corinne », «
Wann-Chlore » – Francesco Fiorentino : « Wann-Chlore » et l’esthétique du
roman sentimental – Mariolina Bertini : Les deux orphelines : « Wann-Chlore
» entre mélodrame et roman de mœurs – Rinaldo Rinaldi : « Physiologie des
fantômes ». A propos de « Wann-Chlore » d’Honoré de Balzac – André Lorant :
Balzac et la mélancolie : le cas d’Eugénie d’Arneuse – Marie-Bénédicte
Diethelm : « Wann-Chlore » : quelques éléments nouveaux – Stéphane Vachon :
L’accueil de « Wann-Chlore » (1825) et l’accueil de « Jane la Pâle » (1836)
– Marco Stupazzoni : « Jane la Pâle » (et autres « Romans de jeunesse »)
dans la censure de l’Index ecclésiastique – Marco Stupazzoni : Bibliographie
raisonnée.

Les responsables de la publication :
------------------------------------
Mariolina Bertini enseigne la littérature française à l’Université de Parme.
Elle a édité plusieurs ouvrages de Proust et de Balzac et est également
l’auteur de quelques volumes sur Proust dont « Introduzione a Proust »
(1991) et « Proust e la teoria del romanzo » (1996).

Patrizia Oppici enseigne la littérature française à l’Université de
Macerata. Elle est l’auteur de volumes consacrés à la littérature du XVIIIe
et XIXe siècles dont « L’idea di ‘bienfaisance’ nel Settecento francese »
(1989) et « Un filo di pietà. Aspetti della compassione nella narrativa
francese da Flaubert a Proust » (2001). Sur Balzac elle a publié « ‘La
gloire des sots’. Il problema dell’altruismo nell’opera di Balzac » (1996).

------------------------------------------------------------------------
Vous pouvez commander ce livre online en cliquant sur le lien ci-après :
------------------------------------------------------------------------

Commande directe :
http://www.peterlang.com/index.cfm?vLang=F&vID=11592


------------------------------------------------------------------------
Ou envoyer votre commande à :
------------------------------------------------------------------------

PETER LANG SA
Éditions Scientifiques Internationales
Moosstrasse 1
Case postale 350
CH-2542 Pieterlen
Suisse

Tél +41 (0)32 376 17 17
Fax +41 (0)32 376 17 27

e-mail :
mailto:info@peterlang.com

Internet :
http://www.peterlang.com

17:55 Publié dans ETUDES LITTERAIRES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

All the posts