Référencement gratuit

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« lun. 02 avril - dim. 08 avril | Page d'accueil | lun. 16 avril - dim. 22 avril »

15/04/2007

LE DEMI-MONDE, ALEXANDRE DUMAS FILS

medium_Alexandre_Dumas_fils_portrait_05_cadre_sepia.jpg
Par Bernard Vassor
«La femme la plus niaise est cent fois plus rusée que l'homme le plus spirituel.»
Alexandre Dumas fils - Le demi-monde
La pièce, jouée au théâtre du Gymnase, le 20 mars 1850, obtint un immense succès. Dans une préface à une édition de son théâtre complet, Dumas tiensà préciser la signification de ce néologisme qu'il venait d'inventer et qui était utilisé à tort selon lui à tort et à travers par l'erreur ou l'insouciance de ceux qui l'emploient : "La classe des femmes que j'avais voulu séparer celles-là, ou tout au moins  à confondre en une seule deux catégories très distinctes et même très ennemies l'une de l'autre.
Etablissons donc ici, pour les dictionnaires à venir que le demi-monde ne représente pas comme on le croit, comme on l'imprime, la cohue des courtisanes, mais la classe des déclassées. N'est pas du demi-monde qui veut. Il fau avoir fait ses preuves pour y être admise. Madame  d'Ange le dit au deuxième acte ; Ce monde est une déchéance pour celles qui sont parties d'en haut, mais, c'est un sommet pour celles qui sont parties d'en bas. Ce monde se compose en effet de femmes, toutes de souche honorable, qui, jeunes filles, épouses, mères, ont été de plein droit accueillies et choyées dans les meilleurs familles et qui ont déserté. Les noms qu'elles portent sont portés simultanément par le vrai monde qui les a exclupar des hommes, des femmes, des enfants pour qui vous et moi professons l'estime la plus méritée (...) Ce monde commence où l'épouse légale finit, et il finit où l'épouse vénale commence." 
A SUIVRE...................... 
 
  • Je n'aime guère le talent de M. Alexandre Dumas fils. C'est un écrivain extrêmement surfait, de style médiocre et de conception rapetissée par les plus étranges théories. J'estime que la postérité lui sera dure. [1876] Il a été un des ouvriers les plus puissants du naturalisme contemporain. Puis, il s'est déclaré en lui une sorte d'accès philosophique, qui a empoisonné et détraqué ses œuvres. ( Émile Zola 1879)

01:30 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

14/04/2007

PRADO STANISLAS

Par Bernard Vassor

medium_PRADO_05_SEPIA.jpg
Prado 
medium_MARIE_AGUETANT.jpg
Marie Aguétant 
 

 

medium_Guillotine_05_sepia.jpg
Stanislas Prado, dit Linska de Castillon. C'est sous un faux état-civil qu'il fut éxécuté le 28 décembre 1888. Le juge chargé de cette affaire, ne réussit pas à mettre de l'ordre dans l'existence de cet étranger. Il avait tué la fille Marie Aguétant d'un coup de poignard japonais en forme d'éventail pour la dépouiller de son argent. Les preuves morales étaient accablantes. Il fut cependant libéré une première fois, puis repris, jugé et exécuté. 

18:55 Publié dans LES ASSASSINS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

L'ILLUSTRE SAPECK

Par Bernard Vassor

medium_SAPEK_09_SEPIA.jpg

 

Eugène-François-Bonaventure Bataille  dit Arthur Sapeck

Né le 7 mai 1853 au Mans, mort le 20 juin 1891à l'asile de Clermont-de-l'Oise. Ventriloquue, musicien, Ami et complice d'Alphonse Allais. Il était au quartier latin le chef de file des Fumistes puis des Hirsutes, des Incohérents avec Goudeau et Melandri des Hydropathes. Il se lia avec Richepin, Paul Bourget, prit  des cours de dessin avec André Gill. Il menait une double vie, fréquentait le Sherry Cobbler du boulevard Saint Michel le soir, où venaient Catulle Mendès, Coppée, Mallarmé Villiers etc... Le jour, il était Conseiller de la Préfecture de l'Oise. En 1881 il fonda un journal avec Jules Jouy: L'Anti-Concierge, organe officiel de la défense des locataires qui paraîssait le jour du terme !

Marié en 1888, il eut deux enfants. En 1889, il sombra dans la folie, et fut interné à l'asile de Clermont-de-l'Oise jusqu'à sa mort le 20 juin 1891. 

13:43 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

L'AUBERGE GANNE A BARBIZON

Par Bernard Vassor

medium_Auberge_Ganne_Barbizon_charles_jacques_09_sepia.jpg
L'entrée  de l'auberge par Charles Jacque (1813-1894)
Il était installé là avec Jean-François Millet 
medium_GANNE_05_SEPIA.jpg
 
Les frères Goncourt Journal,  à la date du 28 juillet 1863 :
"Revu Marlotte, à côté d'ici que nous n'avions pas vu depuis dix ans, nous y allâmes avec Peyrelongue, le marchand de tableaux, sa maîtresse, Murger et sa Mimi, etc.. (...)Nous allons dîner à l'autre auberge Chez Saccault, cet homme qui avec Ganne a mal logé et mal nourri pendant dix ans toutes les gloiresq de notre paysage moderne.(...)
En 1854, il se rendirent à Barbizon pour y écrire Manette Salomon GONCOURT_Manette_salomon_extrait.pdf
medium_GANNE_GONCOURT_05_SEPIA.2.jpg
 

 Marie-François Ganne, est né le 11 février 1797 à Chailly-en-Bière et mort à Barbizon le 1er février 1861. Avant 1820, les seules auberges de la région se trouvaient à Chailly. L'ouverture de l'auberge date de 1822 ou 1824. C'est dans cette auberge que vont se réunir ceux que l'on a appelé les peintres de Barbizon. L'endroit est maintenant le "Musée de l'école de Barbizon"

dont voici quelques représentants :  Ledieu,Brascassat,Corot,Rousseau,Diaz,Nanteuil,

Les Amis de la forêt de Fontainebleau 

Murger, quand à lui ira ensuite loger à l'auberge du Père Antony dans la forêt de Marlotte. 

10:00 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Tags : Ledieu, Brascassat, Corot, Rousseau, Diaz, Nanteuil, Goncourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

13/04/2007

UN HOMME D'INFLUENCE TRONCIN-DUMERSAN

Par Bernard Vassor

medium_Troncin-Dumersan_enveloppe_30_carton_II_05_cadre_sepia.jpg
J'avais évoqué lors d'un article précédent, le rôle joué par un personnage très influent pendant la Commune de Paris, émissaire occulte d'Adolphe Thiers. J'ai retrouvé depuis dans des mémoires d'un ancien Préfet de Police, une biographie peu reluisante "d'un de ces hommes d'une moralité douteuse, mais dont l'intelligence pouvait lui être utile, dont l'ancien Président de la République avait l'habitude de s'entourer" 
Troncin était médecin de profession, né en 1824 après son mariage en 1858 avec la veuve de Mouriez qui le mit en possession d'une grosse fortune, il accola le nom de jeune fille de son épouse au sien. Il avait des relations étendues dans le monde industriel et financier, le monde de la presse, et des théâtres. Seul le monde médical le tenait à l'écart en raison de soupcons malveillants  qui avaient courus au moment du décès de Mouriez, le directeur légendaire des Folies-Dramatiques.  Tronçin aurait aidé Mouriez à passer de vie à trépas, la Dumersan étant sa maîtresse...Toujours est-il qu'il quitta la médecine, et prit en 1867, avec Varcolier, la direction du théâtre des Bouffes-Parisiens, où il avait fait débuter une vieille connaissance Emma Cruch plus connue sous le nom de Cora Pearl.
Le préfet de Police poursuit :
"Sans aucune espèce d'opinion politique, Troncin-Dumersan a exercé des fonctions administratives, la plupart assez mal définies, sous l'empire, puis après le 4 septembre 1870 avec Gambetta, Thiers et Mac-Mahon, que de fonds secrets passèrent par ses mains ! Cependant on a souvent constaté que le sens moral lui manquait....(...) M. Thiers le décora de la légion d'honneur, il était déjà commandeur d'un ordre espagnol et chevalier d'un ordre portugais. 
Cet agent du pouvoir exécutif a constament abusé de la signature de sa femme, ainsi que de celle de ces amis; et s'il n'a pas été poursuivi, c'est à cause du crédit que lui ouvrait monsieur Thiers. De 1864 à1874, il a reconnu avoir commis plus de 200 000 francs de faux en écriture." 
Pour la période de la Commune de Paris, j'ai déjà raconté comment sous le couvert de l'ambassade du Danemark, il faisait la navette entre Paris et Versailles.
Poursuivi pour escroquerie le 7 août 1874, avec Hugelmann (un autre homme de confiance de Thiers) il fut condamné à 5 ans dze prison. Sa peine fut beaucoup abrégée et son incarcération fut particulièrement douce. 

 

18:30 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LA CLOSERIE DES LILAS

 Par Bernard Vassor

medium_closerie_05_sepia.jpg

LA CLOSERIE DES LILAS OU JARDIN BULLIER

QUI PREND EN HIVER LE NOM DE PRADO... 

plein quartier latin, à l’angle du boulevard  du Montparnasse à l’extrémité du Luxembourg, emprunte son nom à l’ancien bal Bullier.

C’était une sorte de guinguette où le voyageur pouvait prendre une chambre à l’étage, un lieu de plaisir concurrent de la Grande Chaumière son aînée. On y voit beaucoup d’étudiants, mais aussi des gandins et comme le dit Alfred Delvau « des petits messieurs de Vestoncourt, étudiants ou non » C’est aussi le domaine des grisettes, donc, à la Closerie des Lilas comme ailleurs, de jolies oies du frère Philippe ; de pures grues, qui viennent là deux ou trois fois par semaine pour y faire ce qu’elles y font ailleurs. Les Louis du quartier latin sont aussi bons que ceux du quartier Bréda. Un  des premiers clients est Chateaubriand quand il habitait son ermitage de la rue d'Enfer, avec son chat ramené du Vatican. Au début, dès l'ouverture de La Closerie, il y avait une salle de billard, des tonnelles, et des terrasses ombragées.

Daudet décrit ainsi le bal : "Il nous arrivait, par les soirs d'été, d'y boire un verre de bière ou de limonade. Le public était composé d'étudiants, de bourgeois du quartier, et aussi de révolutionnaires russes qui parlaient bas, avec des mines de conspirateurs à une table située à l'écart. L'un d'entre eux chauve avec un faciès de Kalmouk, nous frappait par l'étincèlement de son regard sombre.

Dans les années 1880, 1890, Jean Richepin, Paul Fort, Roland Dorgelès étaient des habitués. La "Closerie était Dreyfusarde à l'époque" contrairement au Café de Flore, qui était le rendez-vous de "l'Action Française"

Puis, c'est Francis Carco qui va exercer son influence et attirer bon nombre d'écrivains.   

A SUIVRE............. 

 

 

08:55 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

12/04/2007

LES DERNIERS JOURS DE VAN GOGH

medium_auvers_sur_oise.jpg
Un document de France 5 de Peter Knapp 
medium_peter_Knapp.jpg
Wouter van der Veen qui a travaillé sur la correspondance de Vincent sur les manuscrits du Musée Van Goghmedium_chambre_de_Vincent.jpg d'Amsterdam et qui vient de terminer une thèse que nous vous avons déjà présentée , nous décrit les derniers jours de Vincent Van Gogh à Auvers-sur-Oise  à l'auberge Ravoux. qui avait réservé un accueil chaleureux aux membres de notre association.
Un projet dont nous vous réservons une surprise, qui devrait concerner le passage à Paris des frères Van Gogh, des cabarets, des  domiciles, des marchands de couleurs, et des lieux fréquentés pendant leurs séjours à Paris.  
 

22:25 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

Henri-JACQUES ERNEST PRANZINI, LA SAINTE, l'ASSASSIN ET LA PROSTITUEE

 Par Bernard Vassor

medium_pranzini_cadre_05.jpg

Né en 1856 à Alexandrie, Henri, Jacques, Ernest PranziniI, après avoir été employé des Postes Egyptiennes,  il connaissait huit langues. Il assista à l'inauguration du canal de Suez. Aventurier, soldat, il entra dans l'Armée des Indes et fit la guerre en Afghanistan. C'était un séducteur, un aventurier. Au fil des ans, il avait volé escroqué diverses personnes et vécu de proxénétisme. Marie Régnault, originaire de Chalon, qui se faisait appeler Régine de Montille avait fui la province dans l'espoir de faire fortune à Paris, eut le malheur de croiser son chemin. Pranzini fut accusé de l' assassinat ainsi que celui de la fille et la  bonne de Marie Regnault, tous les trois égorgés le 17 mars 1887.. Il se rendit à Marseilles, et comme un imbécile, il vendit les bijoux qu'il avait volé rue Montaigne. Dénoncé par la sous-maîtresse de l'établissement, il fut inculpé du  triple assassinat de la rue Montaigne, à Paris, dans la nuit du 19 au 20 mars 1887. Puis, il fut décapité le 31 août 1888. 

medium_MARIE_REGNAULT_05_SEPIA.jpg
MARIE REGNAULT
L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais... Le journal La Croix paru au lendemain de son exécution devait se faire l'écho de sa "conversion". "L'aumônier se met devant lui pour lui cacher la sinistre machine. Les aides le soutiennent: il repousse et le prêtre et les bourreaux. Le voici devant la bascule. Deibler le pousse et l'y jette. Un aide, placé de l'autre côté, lui empoigne la tête, l'amène sous la lunette, le maintient par les cheveux.Mais avant que ce mouvement se soit produit, peut-être un éclair de repentir a-t-il traversé sa conscience. Il a demandé à l'aumônier son crucifix. Il l'a deux fois embrassé.Et quand le couteau tomba, quand un des aides saisit par une oreille la tête détachée, nous nous disons que si la justice humaine est satisfaite, peut-être ce dernier baiser aura satisfait aussi la justice divine, qui demanda surtout le repentir.".Au Carmel de Lisieux, une jeune fille ayant lu cet article se mit à prier pour la conversion de cet assassin puis :  "Puis, c’est la conversion de Pranzini , un assassin condamné à mort pour crimes ;

Thérèse veut le sauver, prie pour lui, fait dire une messe à son intention ,
et demande un signe au Seigneur attestant la conversion de son « pécheur »

medium_ste_therese_05.jpg
Sainte Thérèse de Lisieux
Pranzini est exécuté.
Thérèse, en cachette de son père, lit dans la Croix le récit de l’exécution de Pranzini et raconte :

"Pranzini ne s'était pas confessé, il était monté sur l'échafaud et
s'apprêtait à présenter la tête,
quand tout à coup, saisi d'une inspiration subite, il se retourne,
saisit un Crucifix que lui présentait le prêtre et baise par trois fois ses plaies sacrées !...'

Thérèse s’écria :
" J'avais obtenu «le signe demandé » ;
Ah ! depuis cette grâce unique,
mon désir de sauver les âmes grandit chaque jour,
il me semblait entendre Jésus me dire comme à la samaritaine : « Donne-moi à boire ».

 Le désir de Thérèse de rentrer au Carmel se creuse et s’affirme ; elle a 15 ans ;
les obstacles se dressent devant elle…
Lors d’un pèlerinage en Italie ,
elle demande même un dérogation en se jetant aux genoux du pape Léon XIII lors d’une audience ;
 

Selon l'abbé Faure, aumônier de la prison de la Roquette, Pranzini parlait correctement huit langues et occupait son temps à la traduction d'extraits de l'oeuvre d'Alexandre Dumas .

Au musée de  la Police, le moulage de la tête décapitée de Pranzini est exposé dans une vitrine 

Exposition  4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, Hôtel de Police du 5ème arrondissement Tel 01 44 41 52 50

 

08:10 | Tags : Sainte Thérèse de Lisieux, Pranzini | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg! Digg

10/04/2007

PARIS RIDICULE, CLAUDE LE PETIT

Par Bernard Vassor

medium_place_de_greve_gibet_05_sepia.jpg
LA MAISON-AUX-PILIERS AVANT LA CONSTRUCTION DE L'HÔTEL DE VILLE, LA PLACE DE GREVE 
L'HÔTEL DU BOCADORE 
Toutefois, n'allez  pas, goguenard dangereux
Faire Dieu le sujet d'un badinage affreux;
A la fin, tous ces jeux que l'athéisme élève
Conduisent tristement le plaisant à la Grève.
Boileau : "l'art poétique" 
Claude Le Petit (1635 ?-1667 ?), avant d'être lui-même brulé vif sur cette place (en 1667), avait composé un sonnet sur un nommé Chausson, sodomite convaincu après avoir assisté au supplice du malheureux, il célébra ainsi son attitude courageuse :
SONNET DE LE PETIT SUR LA MORT DE CHAUSSON 
Amis, on a brûlé le malheureux Chausson,
Ce coquin si fameux, à la tête frisée,
Sa vertu par  sa mort s'est immortalisée ;
Jamais on expira de plus noble façon.
................
Il chanta d'un air gai la lugubre chanson,
Et vêtit sans pâlir la chemise empsée,
Et du bûcher ardent de la paille embrasée,
Il regarda la mort sans crainte et sans frisson.
.................
L'infâme vers le ciel tourna sa croupe immonde;
Et pour mourir enfin comme il avait vécu,
Il montra le vilain son cul à tout le monde. 
Claude Le Petit dénoncé par son libraire ,un certain Loyson Pépingué et trahi par un singe*....  pour des écrits marqués d'athéisme dont on prétend qu'il y avait un sonnet intitulé "Le Bordel des Muses" (tiré à douze exemplaires), mais qui ne serait pas de Le Petit selon Tallemant des Réaux, mais de l'abbé d'Estelan...medium_SAINT_AMANT_ROME_RIDICULE_05_SEPIA.jpg
Ignorant qu'il serait conduit au supplice sur cette place, Claude Le Petit brocarde l'hôtel de Ville :
Ridicule cornue , copie
D'une coque de limaçon,
chef d'oeuvre d'un aide-maçon,
Pilloté sur de l'eau croupie
Les rats tiennent chez toy bordel
Et tu sens plus l'Hostellerie
Que tu ne parais un Hostel 
Le "PARIS RIDICULE" écrit vers 1655 n'épargnait personne, ni la religion, ni le roi et ses ministres, ni Dieu, ni Diable, était en rébellion contre tout ordre établi. C'est à l'imitation de Saint-Amant que son Paris Ridicule faisait le pendant de La Rome Ridicule de son maître. 
Les singes domestiques étaient nombreux à l'époque. C'est un de ces animaux qui fut la cause de la triste fin de Le Petit, en jetant par la fenêtre des vers impies !!! 

12:25 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LES BRASSERIES DE FEMMES

Par Bernard Vassor

medium_brasserie_de_femmes_05_sepia.jpg

 

C'est rue Champolion que fut ouverte en 1867 la première brasserie de femmes, au nom prometteur, :

"La Brasserie de l'espérance" . La particularité de ces établissements  consistait à faire servir en costumes nationauxmedium_Brasserie_de_la_victoire_05_sepia.jpg  plus ou moins déshabillés, où l'on pouvait demander une blonde à une brune ou vice-versa. Les jeunes femmes étaient munies d'une sacoche, et avaient toute liberté de "poursuite" (des chambres à l'étage étaient réservées aux "conversations particulières) avec les clients, sans avoir de contrainte ni de règles comme dans les maisons closes.La mode se répandit dans Paris à une vitesse fulgurante la concurrence poussant à la surenchère. On vit ainsi La Brasserie des Amours, La Brasserie de la Vestale, la Brasserie des Belles Marocaines, des Polonaises, du Caprice, des Apothicaires, Le Paradis de Mahomet, Au Vermoulu, où l'on était servi par des femmes déguisées en chiffonnières.   

La plus chère à notre coeur étant :

medium_segatori_tambourin_05_sepia.jpg

09:00 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

All the posts