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15/04/2007
LE DEMI-MONDE, ALEXANDRE DUMAS FILS
- Je n'aime guère le talent de M. Alexandre Dumas fils. C'est un écrivain extrêmement surfait, de style médiocre et de conception rapetissée par les plus étranges théories. J'estime que la postérité lui sera dure. [1876] Il a été un des ouvriers les plus puissants du naturalisme contemporain. Puis, il s'est déclaré en lui une sorte d'accès philosophique, qui a empoisonné et détraqué ses œuvres. ( Émile Zola 1879)
01:30 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/04/2007
PRADO STANISLAS
Par Bernard Vassor
18:55 Publié dans LES ASSASSINS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
L'ILLUSTRE SAPECK
Par Bernard Vassor
Eugène-François-Bonaventure Bataille dit Arthur Sapeck
Né le 7 mai 1853 au Mans, mort le 20 juin 1891à l'asile de Clermont-de-l'Oise. Ventriloquue, musicien, Ami et complice d'Alphonse Allais. Il était au quartier latin le chef de file des Fumistes puis des Hirsutes, des Incohérents avec Goudeau et Melandri des Hydropathes. Il se lia avec Richepin, Paul Bourget, prit des cours de dessin avec André Gill. Il menait une double vie, fréquentait le Sherry Cobbler du boulevard Saint Michel le soir, où venaient Catulle Mendès, Coppée, Mallarmé Villiers etc... Le jour, il était Conseiller de la Préfecture de l'Oise. En 1881 il fonda un journal avec Jules Jouy: L'Anti-Concierge, organe officiel de la défense des locataires qui paraîssait le jour du terme !
Marié en 1888, il eut deux enfants. En 1889, il sombra dans la folie, et fut interné à l'asile de Clermont-de-l'Oise jusqu'à sa mort le 20 juin 1891.
13:43 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
L'AUBERGE GANNE A BARBIZON
Par Bernard Vassor
Marie-François Ganne, est né le 11 février 1797 à Chailly-en-Bière et mort à Barbizon le 1er février 1861. Avant 1820, les seules auberges de la région se trouvaient à Chailly. L'ouverture de l'auberge date de 1822 ou 1824. C'est dans cette auberge que vont se réunir ceux que l'on a appelé les peintres de Barbizon. L'endroit est maintenant le "Musée de l'école de Barbizon"
dont voici quelques représentants : Ledieu,Brascassat,Corot,Rousseau,Diaz,Nanteuil,
Les Amis de la forêt de Fontainebleau
Murger, quand à lui ira ensuite loger à l'auberge du Père Antony dans la forêt de Marlotte.
10:00 Publié dans AUBERGES ET CABARETS. | Tags : Ledieu, Brascassat, Corot, Rousseau, Diaz, Nanteuil, Goncourt | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/04/2007
UN HOMME D'INFLUENCE TRONCIN-DUMERSAN
Par Bernard Vassor
18:30 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LA CLOSERIE DES LILAS
Par Bernard Vassor
LA CLOSERIE DES LILAS OU JARDIN BULLIER
QUI PREND EN HIVER LE NOM DE PRADO...
plein quartier latin, à l’angle du boulevard du Montparnasse à l’extrémité du Luxembourg, emprunte son nom à l’ancien bal Bullier.
C’était une sorte de guinguette où le voyageur pouvait prendre une chambre à l’étage, un lieu de plaisir concurrent de la Grande Chaumière son aînée. On y voit beaucoup d’étudiants, mais aussi des gandins et comme le dit Alfred Delvau « des petits messieurs de Vestoncourt, étudiants ou non » C’est aussi le domaine des grisettes, donc, à la Closerie des Lilas comme ailleurs, de jolies oies du frère Philippe ; de pures grues, qui viennent là deux ou trois fois par semaine pour y faire ce qu’elles y font ailleurs. Les Louis du quartier latin sont aussi bons que ceux du quartier Bréda. Un des premiers clients est Chateaubriand quand il habitait son ermitage de la rue d'Enfer, avec son chat ramené du Vatican. Au début, dès l'ouverture de La Closerie, il y avait une salle de billard, des tonnelles, et des terrasses ombragées.
Daudet décrit ainsi le bal : "Il nous arrivait, par les soirs d'été, d'y boire un verre de bière ou de limonade. Le public était composé d'étudiants, de bourgeois du quartier, et aussi de révolutionnaires russes qui parlaient bas, avec des mines de conspirateurs à une table située à l'écart. L'un d'entre eux chauve avec un faciès de Kalmouk, nous frappait par l'étincèlement de son regard sombre.
Dans les années 1880, 1890, Jean Richepin, Paul Fort, Roland Dorgelès étaient des habitués. La "Closerie était Dreyfusarde à l'époque" contrairement au Café de Flore, qui était le rendez-vous de "l'Action Française"
Puis, c'est Francis Carco qui va exercer son influence et attirer bon nombre d'écrivains.
A SUIVRE.............
08:55 Publié dans BALS ET GUINGUETTES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
12/04/2007
LES DERNIERS JOURS DE VAN GOGH
22:25 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Henri-JACQUES ERNEST PRANZINI, LA SAINTE, l'ASSASSIN ET LA PROSTITUEE
Par Bernard Vassor
Né en 1856 à Alexandrie, Henri, Jacques, Ernest PranziniI, après avoir été employé des Postes Egyptiennes, il connaissait huit langues. Il assista à l'inauguration du canal de Suez. Aventurier, soldat, il entra dans l'Armée des Indes et fit la guerre en Afghanistan. C'était un séducteur, un aventurier. Au fil des ans, il avait volé escroqué diverses personnes et vécu de proxénétisme. Marie Régnault, originaire de Chalon, qui se faisait appeler Régine de Montille avait fui la province dans l'espoir de faire fortune à Paris, eut le malheur de croiser son chemin. Pranzini fut accusé de l' assassinat ainsi que celui de la fille et la bonne de Marie Regnault, tous les trois égorgés le 17 mars 1887.. Il se rendit à Marseilles, et comme un imbécile, il vendit les bijoux qu'il avait volé rue Montaigne. Dénoncé par la sous-maîtresse de l'établissement, il fut inculpé du triple assassinat de la rue Montaigne, à Paris, dans la nuit du 19 au 20 mars 1887. Puis, il fut décapité le 31 août 1888.
Thérèse veut le sauver, prie pour lui, fait dire une messe à son intention ,
et demande un signe au Seigneur attestant la conversion de son « pécheur »
Pranzini est exécuté.
Thérèse, en cachette de son père, lit dans la Croix le récit de l’exécution de Pranzini et raconte :
"Pranzini ne s'était pas confessé, il était monté sur l'échafaud et
s'apprêtait à présenter la tête,
quand tout à coup, saisi d'une inspiration subite, il se retourne,
saisit un Crucifix que lui présentait le prêtre et baise par trois fois ses plaies sacrées !...'
Thérèse s’écria :
" J'avais obtenu «le signe demandé » ;
Ah ! depuis cette grâce unique,
mon désir de sauver les âmes grandit chaque jour,
il me semblait entendre Jésus me dire comme à la samaritaine : « Donne-moi à boire ».
Le désir de Thérèse de rentrer au Carmel se creuse et s’affirme ; elle a 15 ans ;
les obstacles se dressent devant elle…
Lors d’un pèlerinage en Italie ,
elle demande même un dérogation en se jetant aux genoux du pape Léon XIII lors d’une audience ;
Selon l'abbé Faure, aumônier de la prison de la Roquette, Pranzini parlait correctement huit langues et occupait son temps à la traduction d'extraits de l'oeuvre d'Alexandre Dumas .
Au musée de la Police, le moulage de la tête décapitée de Pranzini est exposé dans une vitrine
Exposition 4 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, Hôtel de Police du 5ème arrondissement Tel 01 44 41 52 50
08:10 | Tags : Sainte Thérèse de Lisieux, Pranzini | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
10/04/2007
PARIS RIDICULE, CLAUDE LE PETIT
Par Bernard Vassor
12:25 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LES BRASSERIES DE FEMMES
Par Bernard Vassor
C'est rue Champolion que fut ouverte en 1867 la première brasserie de femmes, au nom prometteur, :
"La Brasserie de l'espérance" . La particularité de ces établissements consistait à faire servir en costumes nationaux plus ou moins déshabillés, où l'on pouvait demander une blonde à une brune ou vice-versa. Les jeunes femmes étaient munies d'une sacoche, et avaient toute liberté de "poursuite" (des chambres à l'étage étaient réservées aux "conversations particulières) avec les clients, sans avoir de contrainte ni de règles comme dans les maisons closes.La mode se répandit dans Paris à une vitesse fulgurante la concurrence poussant à la surenchère. On vit ainsi La Brasserie des Amours, La Brasserie de la Vestale, la Brasserie des Belles Marocaines, des Polonaises, du Caprice, des Apothicaires, Le Paradis de Mahomet, Au Vermoulu, où l'on était servi par des femmes déguisées en chiffonnières.
La plus chère à notre coeur étant :
09:00 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg