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22/04/2007

Henri Bauër fils naturel d'Alexandre Dumas

Par Bernard Vassor

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UN OUVRAGE DE MON AMI MARCEL CERF
Paris, septembre 1975.
Alexandre Dumas (père) en 1850, mène une vie sentimentale bien compliquée. Tois femmes  se partagent alors ses attentions : Mme Guidi, Isabelle Constant, et une jolie badoise et Anna BaÜër.
C'est Marie, la fille de Dumas qui gère le calendrier des rencontres....
Anna, qui est mariée à un commissionnaire en marchandises autrichien, tombe enceinte d'Alexandre.
Henri Bauër nait à Paris, le mars 1851 20 rue d'Enghien. Il est baptisé à Saint-Vincent de Paul le 9 avril.
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Je vous conseille de lire la suite dans cet ouvrage que vous aurez peut-être la chance de trouver en bibliothèque, ou bien
 

 

15:44 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg! Digg

LA COUR DES MIRACLES SAINT-SAUVEUR

Par Bernard Vassor

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Entre la Butte-aux-Gravois, ( tas d'immondices peuplée de rat et de vermine) la rue Dussoubs, la rue du Nil, ancienne rue de la Cour des Miracles, puis, rue Neuve Saint-Sauveur. La rue de Bourbon (d'Aboukir) remplaça le mur d'enceinte de Charles V.

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Robin-Trapu, le roi des Polissons dans son carrosse
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Rue Thévenot (Réaumur), entrée de la Cour des Miracles

11:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

GUISEPPE CAGLIOSTRO JOSEPH BALSAMO

Par Bernard Vassor

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LA MAISON DE CAGLIOSTRO RUE DE CLERY 96 
Guiseppe Cagliostro est né à Palerme en 1743. Placé chez les Frères de la Miséricorde, il apprend la botanique, la chimie, et fait office d'infirmier puis de médecin. Il est chassé de l'ordre pour iescroquerie. Il part pour Messine, rencontre et épouse Lorenza Feliciani, très riche fille d'un fondeur de métaux agée de seize ans. Le couple va voyager dans toute l'Europe. Au cours de ses voyages, il va rencontrer Casanova.
Il aura de nombreux noms d'emprunt :   Comte Pellegrini,Fenice,Chevalier de la Sainte Croix...
Il vint à Paris vers 1780 où son expérience, ses secrets d'alchimiste lui donneront un statut spécial dans la haute société parisienne. Il possédait parait-il des remèdes miraculeux, Sa perte fut causée dans l'affaire du collier de la reine dans laquelle il avait joué un rôle aux côtés du cardinal de Rohan. Franc-maçon, c'est lui qui importa en France la "Franc-maçonnerie Egyptienne dite de Memphis Misraïm

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  On ne peut pas évoquer Joseph Balsamo sans citer Alexandre Dumas :

02:50 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

20/04/2007

GUSTAVE CAILLEBOTTE, un enfant du 10°

 

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mai : Lecture - concert autour du peintre « Gustave Caillebotte, un enfant du 10e » avec la participation des associations « Autour du père Tanguy » et « Atelier Porte Soleil » dans leur local, 57-59 rue des Vinaigriers (18h), tarif : 8€, attention places limitées (50), s’inscrire à l’atelier Porte-Soleil : 01 46 74 62 48 ou par mail à : atelierportesoleil@tele2.fr  - métros : Jacques-Bonsergent ou gare de

l’Est.

Présenté par l’Association Autour du Père Tanguy avec la participation d'Histoire et Vies du 10e, société historique de l'arrondissement http://www.hv10.org/ Et l' Atelier Porte Soleil 

LECTURE-CONCERT « GUSTAVE CAILLEBOTTE »

20 mai 2007 à 18 heures

57 RUE DES Vinaigriers

75010 Paris 

Gustave Caillebotte, l’exposition imaginaire…

Cette lecture-concert se propose d’évoquer le peintre Gustave Caillebotte : ses attaches avec le 10e arrondissement et son œuvre sous forme d’une exposition imaginée…

Les tableaux présentés seront projetés sur écran pendant le spectacle. Notre Exposition imaginaire va nous faire découvrir plusieurs toiles de Gustave Caillebotte, et les repeindre non pas avec des couleurs, mais avec des musiques, des récits et des poèmes. -          La musique, avec des pièces choisies pour leurs climats et leurs tonalités, cherche à traduire l’univers et la palette du peintre. 

Les poèmes et les récits d’auteurs, qui tous ont été les contemporains de l’artiste, font renaître des lieux qui l’ont inspiré et donnent vie à des personnages, frères de ses modèles… Les critiques de son époque – ceux qui l’ont aimé et ceux qui l’ont vilipendé – et surtout -           l’écrivain J.-K. Huysmans, qui a été un des premiers admirateurs de son génie, -          nous redonnent un écho des polémiques qui ont accompagné les premières manifestations impressionnistes. Les auteurs qui accompagneront la promenade au cœur des tableaux :

Jules Renard, Paul Verlaine, Charles Cros, Guy de Maupassant     

14:45 Publié dans Conférence-débat | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

LE MACON GERVAIS TRAHI PAR UN PERROQUET

Par Bernard Vassor

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Le maçon Gervais, veuf et propriétaire d'une maison à Bois-Collombes, vivait avec la veuve Bonnerue, beaucoup plus agée que lui. Le maçon entreprit de se débarrasser d'elle pour la dépouiller de ses bijoux. Il creusa un trou dans la cave, et l'ayant enivrée, il l'y enterra vivante. La femme Bonnerue était seule au monde avait un superbe perroquet. A ses voisins, Gervais avait dit : "Ma maîtresse est partie pour Saverne, elle ne veut plus d'autres  compagnons que son oiseau, et je vais en profiter pour me remarier"
Le maçon se remariat, mais le jour de ses noces, la mariée raconta que son mari avait vendu 50 francs le perroquet de la veuve Bonnerue. Ces paroles furent rapportées au procureur de la République qui mena une enquête qui conduisit à la découverte du corps de la victime nue, les poings liés et crispés par l'attitude de la résistance.
Gervais fut exécuté le 12 août 1876.

11:35 Publié dans LES ASSASSINS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

19/04/2007

LES BALS ET GUINGUETTES PUBLICS ENTRE 1830 ET 1900

Par Bernard Vassor

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Pour les cafés concerts, ils étaient établis depuis le début du siècle, la règle, est que l'on doit entendre des airs sérieux ou comiques qui ne peuvent être empruntés aux répertoires des principales scènes lyriques. Le prix d'entrée se payant en consommations et ne pouvant nulle part être inférieur à 50 centimes.

Voici une liste des principaux établissements :

CAFES-CONCERTS

Café -Concert des Champs-Elysées;-Eldorado (boulevard de Strasbourg;-Casino Français (galerie Montpensier 18 Palais Royal);- Café des Aveugles ou du Sauvage, péristyle de Valois;- Café Aublin (rue Contrescarpe Dauphine 5 c'est également

l'adresse du Cheval Blanc);- Café-Concert des Folies (16 boulevard de Strasbourg) Auberge du Cheval-Blanc (16 faubourg Saint-Denis; - Café-Concert du Cadran (86 rue Montmartre) ;-Le Café des Arts (47 boulevard du Temple) 

LES BALS PUBLICS OU SALONS DANSANT :

Cellarius Henri, rus Vivienne 

Cellarius fils et neveu, successeur, passage de l'Opéra 

Markowski, de son véritable nom Joseph Mayer, bal 12 rue Buffault 

Bal Perrin, chez ce professeur de danse, ces bals sont très fréquentés par des femmes légères.

Bal Saint-Georges 18 rue Neuve-Bréda (rue Clauzel, archives B.V) 

Le bal Mabille (allée des Veuves) prix d'entrée 3 francs, dame 50 centimes

Le Château des Fleurs,(rue dess Vignes, près des Champs Elysées) cavalier 2 francs, dame 50 centimes avec abonnement, sans abonnement 1 franc 

La Grande Chaumière, (201 à209 boulevard Raspail et 112 à 136 boulevard du Montparnasse)

La Closerie des Lilas ou jardin Bullier qui prend en hiver le nom de Prado entrée 1 franc pour les cavaliers  seulement.

Le Château Rouge (Chaussée de Clignancourt près de la barrière Rochechouart) 2 francs par cavalier

Le jardin du Pré-aux-Clercs (chaussée du Maine)

Les bals d'Asnières, prix d'entrée 3 francs pour les cavaliers, de 3 à 5 francs les jours de fête.

Le bal Valentino; 251-255 rue Faubourg Saint-Honoré

Le Vauxhall (24 rue de la Douane, derrière le Château d'Eau)

La salle Barthélémy (20 rue du Château d'Eau du nom de l'architecte)

Bal de la rue Aumaire (dans une boutique de cette rue) 

Bourg-Tibourg, dans la salle à manger d'un restaurant.

Rue du Vert-Bois idem

Bal des Savoyards, rue Montorgueil 

Le Casino Paganini rue de la Chaussée d'Antin, (1838) dont l'illustre virtuose se retira dès son ouverture, ce qui provoqua la faillite deux mois plus tard.

Bal Desnoyer avant 1830 à Belleville 

Les Armes de France, à Belleville 

Le Bal Favié à Belleville 

Le Bal des Chiens au Château d'Eau

Le Bal des Nègres, boulevard Saint -Denis 

Le Bal Dourlans au Ternes 

Le Bal de la Reine Blanche près du cimetière Montmartre à la barrière Blanche (qui sera remplacé par le Moulin Rouge en 1890)

Les Folies-Robert,( par Gilles Robert) ouvert en 1856  rue des Acacias (Abbesses à Montmartre) , puis, 58 boulevard de Rochechouart. 

Le Bal des Barreaux Verts, à Ménilmontant 

Bal Ragache, Bal Constant, Elysées-Ménilmontant...  

Ne pas confondre avec le Bal de la Reine Blanche dans Paris dans le Marais qui changea de nom en Bal des Acacias,  mais les clients continuaient de l'appeler le Bal de l'Astic. Fréquenté par des israélites, les peintres Daubigny, Messonnier, Daumier, Delaroche, venaient y chercher des modèles.

Le Grand Bal du Pavillon du Mail dans le quartier de l'Arsenal 

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Le Bal Cadet à Montrouge 
L'Ermitage-Montmartre, barrière des Martyrs 
La Boule Blanche devenue Boule Noire,  
Salle Lévis, aux Batignolles 
Sources, Le Guide Parisien  Paris 1850 
Archives personnelles
François Gasnault : Guinguettes et Lorettes Aubier 1986

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CHARLES MARCHANDON

 Par Bernard Vassor

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Marchandon Charles dit Martin Henri, né le 21 octobre 1863 à Neauphle-le-Château arrêté le 25 juin 1885, fut exécuté le 10 août 1885. Jeanne Blin , sa maîtresse obtint un non-lieu (elle était indicatrice de police d'après le préfet de police).t Marchandon agé de vingt deux ans, était valet de chambre. Il égorgea dans la nuit du 15 au 16 avril 1885 Mme Cornet, épouse d'un riche filateurétabli aux Indes chez laquelle il avait été engagé la veille. Il fut guillotiné le 10 août  1885.

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CAMPI, L'ASSASSIN DE LA RUE DU REGARD

Par Bernard Vassor

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Le 10 août 1883 à trois heures de l'après-midi,, un individu maigre, au teint basané pénétrait au domicile de
M. Ducrot de Sixte, 7 rue du Regard. en se servant du nom de la domestique qu'il savait absente.
Au moment où la soeUr de monsieur Ducrot allait remettre le secours d'argent demandé, cet homme sortant de la poche de son paletot, une massette à l'usage des casseurs de pierre, fractura le crâne de la pauvre femme. Le frère de Mlle Ducrot accourut et subit le même sort, mais les cris poussés par les victimes alèrtèrent le concièrge, et l'assassin arrêté en flagrant délit ne répondit que par des signes au commissaire de police Dumanchin qui l'interrogeait.
Quel était cet homme couvert de vêtements sordides et sur lequel on avait saisi le bagage du vagabond : un couteau à virole, un peigne édenté, une mauvaise brosse, une petite glace dite "mirette" et un morceau de savon? 
L'acusé ne s'appelait pas Michel Campi, le tribunal le condamna sous ce nom et il fut exécuté le 30 avril 1884. Il a refusé jusqu'au dernier moment de révéler sa véritable identité. Seul semble-t-il son avbocat Maître Laguerre, tenu par le secret professionnel n'ignorait pas le pédigrée de son client. 
Gabriel Macé, Mon musée criminel Paris Charpentier 1890.

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MARTIN LE BROCANTEUR DE LA RUE SAINT-LAZARE

Par Bernard Vassor

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En 1878, le nommé Martin brocanteur rue Saint-Lazare, vers deux heures, dans sa boutique, il enfonçait son couteau genre yatogan dans la poitrine d'un garçon de recette Sebalte qui avait 18 000 francs dans sa sacoche. Il fut condamné le 8 juillet 1870 aux travaux forcés. 

17:24 Publié dans LES ASSASSINS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

LA MAISON DES TROIS PUCELLES 31 RUE GALANDE

Par Bernard Vassor

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Maison des Trois Pucelles, puis des Trois Porcelets 31 rue Galande 
Un article de la Commission du Vieux Paris, nous renseigne sur le sort des maisons de la rue Galande qui rescapées de la démolition des percements de la rue Dante. Elle était mitoyenne des maisons de "La Levrette"  anciennement sous l'ancien régime "La Croix Blanche" 33-33bis rue Galande.
Les Garlande, posédaient à Paris sous Louis VI un clos important couvert de vignes. Vers 116, Etienne de Garlande fait une donation sur cette terre en faveur d'une chapelle dédiée à Saint-Agnan. En 1134, les Garlande tombés en disgrâce, le roi donne à Notre-Dame de Paris et aux deux chanoines la maison et les vignes attachées à la terre.
Au cours des siècles, la rue va s'appeler successivement rue Gueurlande, Guellande, puis Gallande. En 1292, la rue comporte, 3 cordonniers, 2 pelletiers, 3 cuisiniers, 2 gainiers, 6 taverniers ou hôteliers, i marchand de chevaux, i oublier, i fripier, Sédile"la coeffière" et maître Thomas le "citoléeur"*
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La maison du 31, porte d'abord une enseigne "Aux Trois Pucelles" qui deviendra les "Trois Pourcelets"
trois étages aux fenêtres assymétriques témoignent de restauration au cours du temps difficiles à dater. Une baie décentrée a été ouverte sous le pignon. Des bandeaux frustres réalisés sans doute au XVII° siècle sont sur la façade sur rue. L'entrée se fait par un couloir qui longe une ancienne boutiqueet débouche sur un escalier dont la vis est de bois.. En revanche, sa continuation vers la cave, voutée de simples berceaux, s'appuie sur une vis de pierre dont les dernières marches sont taillées avec soins.
"C'est la vis potoyère au-dessus de l'escalier de devant à côté de l'allée du passage"  dont parle une description en date du 25 février 1688 qui décrit le deuxième corps de logis sur cour (Archives nationales , S.83 A)
 
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En revanche, cette maison étayée extraite d'une gravure du XIXème siècle comme étant rue Galande n'a pas encore été identifiée.
 * H.Gueraud, Paris sous Philippe le Bel d'après les manuscrits contenant lr rôle de la taille imposée sur les habitants de Paris en 1292. "Collection des documents inédits sur l'Histoire de France. Paris 1837" 

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