09/05/2008
EDOUARD CHARTON FONDATEUR DU "MAGASIN PITTORESQUE", DE L'ILLUSTRATION, DU "TOUR DU MONDE" et de nombreux autres ouvrages de vulgarisation.....
PAR BERNARD VASSOR
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08/05/2008
MAUPASSANT suite, Dossier 1718, un article de Noëlle Benhamou et Jérôme Honorat
Cet article important donné par la revue "Histoire littéraire" répertorie des pièces d'un dossier que l'on croyait disparu de la clinique du docteur Meuriot,concernant un dossier administratif, des lettres et des télégrammes de la famille, restés pour la plupart inédits.
Pour tout ce qui cpncerne Maupassant, vous pouvez toujours consulter le site de Noëlle Benhamou : Maupassantiana, et vous abonner gratuitement à sa lettre mensuelle.
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20/04/2008
PAUL ALEXIS
PAR BERNARD VASSOR
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26/01/2008
LES FRERES MAUDITS
PAR BERNARD VASSOR
Si nous avons pu lire "Les Poètes Maudits" de Paul Verlaine, je n'ai pour ma part pas vu évoquer dans des études sur la littérature, les patronymes des frères des plus illustres écrivains au dix neuvième siècle .
Qui connait le nom de Henri, d'Alphonse, de Frédéric, d'Adrien ? Plus facile : pouvez-vous me donner le prénom du frère de Victor Hugo ? Celui de Manet ?
A SUIVRE.................
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23/01/2008
Paterne Berrichon : "L'HOMME A LA BARBE NOIRE DE MISSIONNAIRE"
Pierre dufour et son jumeau Alexandre ont vu le jour à Issoudun en 1855. Les enfants furent placés au Collège de Chezal-Benoit, puis au lycée de Chateauroux. Leur mère mourut en 1868 et le père en 1872. Alexandre s'embarqua pour l'Amérique du sud. Pierre vint à Paris pour suivre les cours de l'Ecole des Beaux Arts. A l'appel de la classe 1875, il est appelé à partir pour l'armée. Pendant son service, il est condamné à 2 ans de prison pour refus d'obéissance. Gracié au bout de seize mois, il est envoyé à Tours pour finir son temps. Revenu à Paris, il fréquenta "le Soleil d'Or"place Saint-Michel. C'est là qu'il changea son nom de Dufour en Paterne Berrichon, Paterne pour rappeler l'église Sainte-Paterne d'Issoudun, et Berrichon, parce qu'il était du Berri tout simplement. Menant une vie de bohème, il voulut être écrivain, puis artiste peintre, il tenta en vain de vendre ses tableaux. Son frère et ses soeurs l'aidèrent un peu. Sans domicile fixe, il fréquentait les cénacles, collabore à la revue Lutèce, au Décadent, au Mercure de France, au Chat Noir et à la Revue Blanche. Il participa à toutes les manifestations du Quartier latin, frondeur, antimilitariste, membre d'une "ligue des anti-propriétaires"provoquant des bagarres, il fut arrêté à deux reprises pour résistance à agent de la force publique. Ses excès, la misère financière qui le conduisait à ne pas manger tous les jours l'on mené à faire de fréquents séjours dans les hôpitaux. Poursuivi plusieurs fois en correctionnelle et en Conseil de Guerre, lui font alterner séjour hospitalier et incarcérations. On peut aussi entre temps le rencontrer dans les cabarets et les bouges de Montmartre où il eut la révélation de quelques poèmes d'Arthur Rimbaud. A cette époque, il eut une maîtresse qui l'entretenait, ils habitaient 50 rue Lhomond. On assure que François Copée lui fit un don de deux louis d'or, que la comtesse de Martel (Gyp) venait lui rendre visite dans "une horrible rue de la rive gauche, dans une maison à l'entrée de laquelle coulait un ruisseau infect." Anarchiste, il avait été compromis dans l'affaire du pillage des boulangeries avec Louise Michel. C'est dans ce contexte qu'il fit la connaissance d'Isabelle Rimbaud quelques années après la mort de celui-ci. Il était toujours en ménage avec la femme qui l'avait entretnu. Le choix ne lui fut pas difficile, la situation financière d'Isabelle et la perspective de gérer les droits d'auteur emportèrent sa décision. A ce régime, sa barbe devint grise, puis blanche, on trouvait qu'il ressemblait à Rodin. Ainsi donc, notre Berrichon commença sa conquête d'Isabelle dans le but d'enlever à Frédric Rimbaud et à ses filles les droits de succession littéraire, amnenant la soeur du popète à attacher de l'importance à l'oeuvre qu'elle avait peu de temps auparavant dénigrée. Après leur mariage, l'exploitation non seulement des oeuvres d'Arthur* "il fallait cacher certains épisodes de sa vie", le charcutage des textes, "parce que le public ne comprendrait pas" mais aussi des papier de son père le capitaine, prit de l'ampleur, ainsi que l'achat de terres jusqu'à la mort d'Isabelle en 1907. Son immense chagrin fut de courte durée; il avait écrit à un ami "qu'avec sa femme était partie son âme et qu'il lui tardait de la rejoindre dans le ciel" (il s'était entre temps converti, passant de Ravachol à Saint Arthur). sur ce, il convola en justes noces peu de temps après.....
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20/12/2007
VICTOR HUGO, QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE ÉCOLE DONT M. ZOLA EST LE CHEF ?............ UN ARTICLE DE DANIELE GASCIGLIA-LASTER
En avant-première :
Un article à paraître dans L’Écho Hugo n°7, 2007, bulletin de la Société des Amis de Victor Hugo.
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Danièle Gasciglia-Laster, qui est la secrétaire générale de
la Société des Amis de Victor Hugo, m'a fait l'honneur de me donner en avant-première sa communication donnée à l'occasion d'une table ronde organisée en 2006 dont le sujet était :
VICTOR HUGO, QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE ÉCOLE DONT M. ZOLA EST LE CHEF ?
Les rapports de Zola et de Hugo sont loin d’être sereins et ne peuvent pas être qualifiés de relations amicales. Zola a vu Hugo à l’Assemblée nationale de Bordeaux et à l’enterrement de son fils François-Victor, mais de loin, sans jamais, semble-t-il, l’avoir vraiment connu. Le souhaitait-il ? Peut-être pas : on hésite à rencontrer ceux qu’on met sur un piédestal comme ceux qu’on brûle. Or, Zola a tour a tour adoré et brûlé Victor Hugo.
Puisque je souhaite surtout m’attacher aux points de vue de Hugo sur Zola, qui sont assez tardifs, je passe le plus rapidement possible sur les rapports de Zola avec l’œuvre de Hugo et avec l’homme, qui sont fluctuants. Mais l’attitude de Zola conditionnant en grande partie ce que dira ou écrira Hugo de lui, et ses articles sur le poète étant très nombreux, je suis tout de même obligée de faire une rétrospective de ce qu’ont été les opinions de Zola sur Hugo de son adolescence à 1883.
L’auteur de Châtiments et des Contemplationsest le dieu du jeune Zola, admiration un peu éclipsée ensuite par celle de Musset puis de Michelet, mais qui reste assez vive, au moins jusqu’à la lecture du Dernier Jour d’un condamné, en 1860, qui conforte Zola dans son rejet de la peine de mort et sa volonté de la combattre. Le 8 septembre de cette année-là, il écrit une longue lettre à Hugo, accompagnée d’un poème qu’il vient d’écrire, où il lui dit qu’il l’aime et l’admire et souhaiterait son opinion sur le texte qu’il lui envoie. Quelques passages de la lettre, d’une admiration ardente, semblent presque se souvenir de l’amour de Ruy Blas pour la reine : Zola dit attendre « dans l’ombre » et cherche, non pas une étoile mais « un flambeau conducteur ». Réminiscences inconscientes ? Peut-être… À la reprise de la pièce en 1879 le romancier avouera en avoir su par cœur les vers. Les biographes de Zola semblent persuadés que Hugo ne répondit pas à la lettre du jeune auteur… mais ils omettent d’indiquer sur quoi se fonde leur certitude. Le signe « R » sur la lettre écrite par Lautréamont à Hugo en 1868 atteste bien, par exemple, qu’il lui a répondu sans qu’on ait jamais vu la réponse…
Les réactions du romancier aux œuvres de Hugo, qu’il découvre par la suite, sont sujettes à variations mais souvent conformes à celles de la majorité des critiques de l’époque. C’est ainsi qu’il se montre défavorable aux Chansons des rues et des bois dans un article de 1865 mais admiratif, en 1866, pour Les Travailleurs de la mer, tout en glissant au passage dans son article quelques traces de sa réticence à l’égard des Misérables… En 1867, il se rapproche des amis de Hugo en publiant notamment un compte rendu très élogieux de Cadio, adaptation par Meurice d’un roman de George Sand. En 1868, il fait paraître dans La Tribune des extraits des deux premiers chapitres de L’Homme qui ritassortis d’une présentation élogieuse. Un peu plus tard, il écrit à Meurice qu’il est disposé à publier dans le futur Rappel, sur le point d’être fondé par les proches de Hugo, articles et romans. Le 4 mai, Le Rappel fait son apparition à Paris et Zola compte au nombre de ses collaborateurs. Il y publiera un article en 1869 et six en 1870.
LIRE LA SUITE :
Danièle Gasciglia-Laster Hugo Zola au Panthéon.rtf
09:05 Publié dans Histoire littéraire | Tags : Danièle Gasciglia-Laster, HUGO, ZOLA, PANTHEON | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
02/12/2007
JEANNE DUVAL : LA VENUS NOIRE
PAR BERNARD VASSOR
Sed non satiata
Bizarre déité, brune comme les nuits,
Au parfum mélangé de musc et de havane,
Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,
Je préfère au constance, à l'opium, au nuits,
L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane ;
Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.
Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
Ô démon sans pitié ! Verse-moi moins de flamme ;
Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,
Hélas ! Et je ne puis, mégère libertine,
Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine
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27/11/2007
SALE TEMPS POUR LES ARTISTES QUE CE MOIS DE DECEMBRE !!!
PAR ARLETTE CHOURY, CHANTAL CHEMLA, ET BERNARD VASSOR
Quelques dates pour le mois de décembre :
Concernant la mort d'Alexandre Dumas père, notre secrétaire et amie Chantal Chemla ["Dumaso(phile) (logue) (ou lâtre) au choix") distinguée]), m'a fait parvenir ces lettres concernat la mort de son écrivain préféré :
1) Alexandre Dumas (fils) à George Sand
Puys, 6 décembre 1870]
Chère Maman,
Je vous ai écrit deux lettres auxquelles vous n’avez pas répondu, ce qui me prouve qu’elles ne vous sont pas arrivées. Mon père est mort hier lundi 5 Xbre à dix heures du soir sans souffrance. Vous ne seriez pas pour moi ce que vous êtes, que vous seriez toujours laa première personne à qui j’annoncerais cette mort. Il vous aimait et vous admirait plus que toute autre. Je vous embrasse ainsi que toute votre maison à qui la mienne envoie ses amitiés les plus tendres.
A. Dumas f. ( Puys )
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2) Alexandre Dumas (fils) à Charles Marchal * (extrait) [Puys, 8 décembre 1870]
Cher ami, au moment où votre lettre est arrivée, j’allais vous écrire pour vous annoncer le malheur qui nous a frappés et que nous voyions venir depuis quelques jours. Mon père est mort lundi soir à dix heures, ou plutôt il s’est endormi, car il n’a aucunement souffert. Il avait désiré se coucher le lundi précédent, au milieu de la journée ; depuis lors il n’avait plus voulu et à partir de jeudi, plus pu se lever. Le sommeil était presque continuel. Cependant quand nous lui parlions, il répondait clairement et en souriant toujours. Il n’a commencé à être silencieux et indifférent que le samedi. Il ne s’est plus alors réveillé qu’une seule fois, toujours avec le sourire que vous lui connaissiez et qui ne s’est pas altéré un moment. Il a fallu la mort pour l’effacer de ses lèvres.
* Charles François Marchal (1825 – 1877), peintre, aman de George sand, amené à Nohant par Alexandre Dumas fils en 1861. Il a laissé des portraits de George Sand et de son fils. Devenu aveugle, il se suicida..
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- Edmond Rostand, DCD le 02/12/1918
- Alexandre Dumas père, DCD le 05/12/1870
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LA BELLE ITALIENNE EMMANUELLA POTOCKA ET GUY DE MAUPASSANT
PAR BERNARD VASSOR
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18/09/2007
UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES : RENE FAYT
La deuxieme bonne nouvelle de la semaine
A PROPOS DE RENE FAYT :
"Bibliophile par amour du livre,
et bibliomane déclaré, sans mystère,
épanoui, fort de la conviction
que l'amour véritable ne va pas sans excès"
Paul Delsemme
Je viens de recevoir gracieusement de la Réserve Précieuse de la biblothèque de l'Université Libre de Bruxelles, deux ouvrages qui me manquaient cruellement dans mes recherches sur deux personnages hors du commun dont je vous ai déjà parlé abondamment sans trop dire de bêtises je l'espère. Je serai impardonnable aujourd'hui si je commettais la moindre erreur concernant Alfred Delvau et Poulet-Malassis. Je dois ce grand bonheur à un savant érudit, Prix Léopold Rosy en 1994, René FAYT, conservateur honoraire de cette énorme bibliothèque qui a recueilli les publications clandestines des éditeurs établis (et parfois réfugiés) en Belgique au dix-neuvième siècle.
Merci encore mille fois
Bernard Vassor
Je signale au passage à nos amis dixneuvièmistes qu'une exposition Félicien Rops a failli avoir lieu à Montmartre, mais en raison de la frilosité (ou bien de la méconnaissance de l'importance de cet artiste) d'un ou d'une responsable de musée, ce projet a été abandonné au profit d'un autre peintre plus à la mode dont je ne veux même pas parler.
03:30 Publié dans Histoire littéraire | Tags : RENE FAYT, FELICIEN ROPS, POULET-MALASSIS, ALFRED DELVAU | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
08/08/2007
BAUDELAIRE, LE CONTRAT DES FLEURS DU MAL AVEC POULET-MALASSIS
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03/08/2007
JEANNE ROZEROT, LA FEMME DANS L'OMBRE
PAR BERNARD VASSOR
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17/07/2007
NOELLE BENHAMOU, cahier de recherche des instituts néerlandais de langue et de littérature française
Noëlle BENHAMOU : Maupassant dans le monde aujourd’hui
Adrian RITCHIE : Maupassant en 1881 : entre le conte et la chronique
Marc SMEETS : Huysmans, Maupassant et Schopenhauer : note sur la métaphysique de l’amour
Kelly BASILIO : Trilles et frétillements. L’écriture « impressionniste » du désir dans Une partie de campagne de Maupassant
Hans FÄRNLÖF : De la motivation du fantastique
Concepción PALACIOS : Maupassant et Clarín, face à face
Karl ZIEGER : Arthur Schnitzler – un « Maupassant autrichien » : le rôle de Maupassant pour l’insertation d’un auteur étranger dans le champ littéraire français
Galyna DRANENKO : L’histoire de l’héritage maupassantien en Ukraine
Alexandra VIORICA DULAU : La réception de Maupassant en Roumanie
Arselène Ben FARHAT : La réception de Maupassant dans les pays arabes : étude des stratégies paratextuelles dans les récits traduits
René GODENNE : Le monde de la nouvelle française du XXe face à Maupassant
Leisha ASHDOWN-LECOINTRE : Maupassant à l’écran : The Golden Braid (1990) de Paul Cox, adaptation filmique de La Chevelure
Noëlle BENHAMOU : Il Diavolo (2005) d’Andrea Lodovichetti : du conte noir à la fable métaphysique
Documents, présentés par Noëlle Benhamou (4 lettres inédites de Guy de Moupassant)
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