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09/05/2008

EDOUARD CHARTON FONDATEUR DU "MAGASIN PITTORESQUE", DE L'ILLUSTRATION, DU "TOUR DU MONDE" et de nombreux autres ouvrages de vulgarisation.....

PAR BERNARD VASSOR

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Edouard Thomas Charton (1807-1890)Il était avocat de profession, écrivain, homme politique saint-simonien.En 1848, il devint secrétaire général du ministère de l'instruction publique, député de l'Yonne, puis sénateur. Préfet de l' Oise en 1871.
 
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Il fut le premier en France à publier un magazine "panoramique" : Le Magasin pittoresque en 1833. Puis le journal l'Ilustration en 1843, L'Ami de la Maison, Le Tour du Monde, il a été le fondateur de la Bibliothèque des Merveilles. Son oeuvre est considérable, il s'est voulu un moralisateur populaire.

08/05/2008

MAUPASSANT suite, Dossier 1718, un article de Noëlle Benhamou et Jérôme Honorat

LE DOSSIER 1718

Cet article important donné par la revue "Histoire littéraire" répertorie des pièces d'un dossier que l'on croyait disparu de la clinique du docteur Meuriot,concernant un dossier administratif, des lettres et des télégrammes de la famille, restés pour la plupart inédits.

Pour tout ce qui cpncerne Maupassant, vous pouvez toujours consulter le site de Noëlle Benhamou : Maupassantiana, et vous abonner gratuitement à sa lettre mensuelle. 

20/04/2008

PAUL ALEXIS

PAR BERNARD VASSOR

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Edouard Manet
Né à Aix-en-Provence en 1847, fils d'un notaire, il est mort le 28 juillet à Levallois-Perret en 1901 Paul Alexis est l'homme de toutes les fidélités les plus contradictoires comme nous le constaterons plus loin. Journaliste et écrivain naturaliste, il fut très actif au moment de la création du groupe de Médan. Il fut l'un des fondateurs du "Théâtre-Libre" avec André Antoinedans le dixième arrondissement. Ce théâtre était destiné à la mise en valeur des jeunes écrivains naturalistes, comme Zola ou Ibsen. Il fit partie du "Groupe des cinq" qui se réunissait chez Zola 17 rue Saint-Georges, en compagnie de Maupassant, Huismans,Céard et Hennique,avant que Zola n'achète la maison de Médan.
Il se fit connaître grâce à une supercherie : il publia dans un journal un de ses poèmes intitulé "Vieilles plaies" en 1869, le présentant comme une oeuvre de jeunesse inédite de Baudelaire. Il avait connu Cézanne à Aix. Celui-ci le présenta à Zola avec qui il devint l'ami le plus fidèle jusqu'à la fin de sa vie, malgré des divergences politiques et esthétiques graves. Il devint aussi l'ami de Jules Vallès et écrivit dans son journal "Le Réveil", puis dans "Le Cri du Peuple"où Severine avait succédé au turbulent communard. Dans ce journal il signe ses articles sous le nom de Trublot , personnage du roman de Zola "Pot-Bouille". Familier du salon de Nina de Villard, il connut le docteur Gachet, le toqué Ernest Cabaner, Pissarro, Renoir, MauriceRollinat, Verlaine qui fut plus tard son voisin à Montmartre au "Chateau des Brouillards"ainsi que Georges Izambard l'ancien professeur de rhétorique de Rimbaud.
Après la Commune de Paris, Nina revenu de son exil en Suisse rouvrit son "salon" rue des Moines. Là Alexis rencontra François Coppée, ANatole France, Adolphe Racot, Catulle Mendès, Jean Richepin, Germain Nouveau Coquelin Cadet Henri, Charles et Antoine Cros, Marcelin Desboutin, Charles de Sivry le très bizarre nécromancien Henri Delaage, un des amants attitrés de Nina Edmond Bazire "Sidonie a plus d'un amant"(Franc-Lamy et Charles Cros entre autres) .
Paul fréquenta le Café Guerbois avec le groupe des Batignolles, puis après la guerre de 1870, il est l'un des habitués du café de la Nouvelle Athènes, le rendez-vous de toutes les avant-gardes. Prenant part à tous les combats pour le naturalisme en littérature, l'impressionnisme, puis le néo-impressionnisme en peinture (prenant ainsi le contre-pied de son ami Zola). Il proteste véhémentement contre les décisions des jury "qu'il souhaite voire disparaître, tout comme l'État, les marchands de tableaux et les patrons !!!! "
Après un appel "Aux peintres et aux sculpteurs" dans le journal "L'avenir national", il reçut une lettre de Claude Monet le remerciant et lui demandant son soutien quand la société qu'il devait créer serait fondée avec Pissarro, Jongkind, Sisley, Béliard, Amand Gautier etc. vous connaissez la suite chez Nadar. Il appartint aussi au groupe "des Hydropathes" avec Charles Cros et Emile Goudeau
Mon amie Noëlle Benhamou m'avait donné à lire un roman d'Alexis introuvable : "Le retour de Jacques Clouard".
Ce fut pour moi un choc...Le sujet est le retour d'un ancien insurgé de la Commune de Paris, après l'amnistie de 1880. Sa femme l'ayant cru mort avait refait sa vie. Bref, c'est l'histoire du comte Chaber (titre original de Balzac) version Commune de Paris.
Zola avait traité le même sujet avant Alexis dans un roman intitulé Jacques Damour.
Lisez les deux romans, et je vous laisse juge. Pour ma part, c'est aussi l'avis de Noëlle Benhamou,
le roman d'Alexis est bien supérieur à celui de Zola et j'en connais les raisons....
Un réédition des oeuvres de Paul Alexis me paraît urgente.
A SUIVRE..............

26/01/2008

LES FRERES MAUDITS

PAR BERNARD VASSOR

Si nous avons pu lire "Les Poètes Maudits" de Paul Verlaine, je n'ai pour ma part pas vu évoquer dans des études sur la littérature, les patronymes des frères des plus illustres écrivains au dix neuvième siècle .

Qui connait le nom de Henri, d'Alphonse, de Frédéric, d'Adrien ? Plus facile : pouvez-vous me donner le prénom du frère de Victor Hugo ? Celui de Manet ?

A SUIVRE.................

23/01/2008

Paterne Berrichon : "L'HOMME A LA BARBE NOIRE DE MISSIONNAIRE"

Pierre dufour et son jumeau Alexandre ont vu le jour à Issoudun en 1855. Les enfants furent placés au Collège de Chezal-Benoit, puis au lycée de Chateauroux. Leur mère mourut en 1868 et le père en 1872. Alexandre s'embarqua pour l'Amérique du sud. Pierre vint à Paris pour suivre les cours de l'Ecole des Beaux Arts. A l'appel de la classe 1875, il est appelé à partir pour l'armée. Pendant son service, il est condamné à 2 ans de prison pour refus d'obéissance. Gracié au bout de seize mois, il est envoyé à Tours pour finir son temps. Revenu à Paris, il fréquenta "le Soleil d'Or"place Saint-Michel. C'est là qu'il changea son nom de Dufour en Paterne Berrichon, Paterne pour rappeler l'église Sainte-Paterne d'Issoudun, et Berrichon, parce qu'il était du Berri tout simplement. Menant une vie de bohème, il voulut être écrivain, puis artiste peintre, il tenta en vain de vendre ses tableaux. Son frère et ses soeurs l'aidèrent un peu. Sans domicile fixe, il fréquentait les cénacles, collabore à la revue Lutèce, au Décadent, au Mercure de France, au Chat Noir et à la Revue Blanche. Il participa à toutes les manifestations du Quartier latin, frondeur, antimilitariste, membre d'une "ligue des anti-propriétaires"provoquant des bagarres, il fut arrêté à deux reprises pour résistance à agent de la force publique. Ses excès, la misère financière qui le conduisait à ne pas manger tous les jours l'on mené à faire de fréquents séjours dans les hôpitaux. Poursuivi plusieurs fois en correctionnelle et en Conseil de Guerre, lui font alterner séjour hospitalier et incarcérations. On peut aussi entre temps le rencontrer dans les cabarets et les bouges de Montmartre où il eut la révélation de quelques poèmes d'Arthur Rimbaud. A cette époque, il eut une maîtresse qui l'entretenait, ils habitaient 50 rue Lhomond. On assure que François Copée lui fit un don de deux louis d'or, que la comtesse de Martel (Gyp) venait lui rendre visite dans "une horrible rue de la rive gauche, dans une maison à l'entrée de laquelle coulait un ruisseau infect." Anarchiste, il avait été compromis dans l'affaire du pillage des boulangeries avec Louise Michel. C'est dans ce contexte qu'il fit la connaissance d'Isabelle Rimbaud quelques années après la mort de celui-ci. Il était toujours en ménage avec la femme qui l'avait entretnu. Le choix ne lui fut pas difficile, la situation financière d'Isabelle et la perspective de gérer les droits d'auteur emportèrent sa décision. A ce régime, sa barbe devint grise, puis blanche, on trouvait qu'il ressemblait à Rodin. Ainsi donc, notre Berrichon commença sa conquête d'Isabelle dans le but d'enlever à Frédric Rimbaud et à ses filles les droits de succession littéraire, amnenant la soeur du popète à attacher de l'importance à l'oeuvre qu'elle avait peu de temps auparavant dénigrée. Après leur mariage, l'exploitation non seulement des oeuvres d'Arthur*  "il fallait cacher certains épisodes de sa vie", le charcutage  des textes, "parce que le public ne comprendrait pas" mais aussi des papier de son père le capitaine, prit de l'ampleur, ainsi que l'achat de terres jusqu'à la mort d'Isabelle en 1907. Son immense chagrin fut de courte durée; il avait écrit à un ami "qu'avec sa femme était partie son âme et qu'il lui tardait de la rejoindre dans le ciel" (il s'était entre temps converti, passant de Ravachol à Saint Arthur). sur ce, il convola en justes noces peu de temps après.....

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20/12/2007

VICTOR HUGO, QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE ÉCOLE DONT M. ZOLA EST LE CHEF ?............ UN ARTICLE DE DANIELE GASCIGLIA-LASTER

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En avant-première : 

Un article à paraître dans L’Écho Hugo n°7, 2007, bulletin de la Société des Amis de Victor Hugo. 

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Danièle Gasciglia-Laster, qui est la secrétaire générale de

 la Société des Amis de Victor Hugo, m'a fait l'honneur de me donner en avant-première sa communication donnée à l'occasion d'une table ronde organisée en 2006 dont le sujet était :

Conversation au Panthéon :

Une Chambre pour trois.    

VICTOR HUGO, QUE PENSEZ-VOUS DE LA NOUVELLE ÉCOLE DONT M. ZOLA EST LE CHEF ?

Les rapports de Zola et de Hugo sont loin d’être sereins et ne peuvent pas être qualifiés de relations amicales. Zola a vu Hugo à l’Assemblée nationale de Bordeaux et à l’enterrement de son fils François-Victor, mais de loin, sans jamais, semble-t-il, l’avoir vraiment connu. Le souhaitait-il ? Peut-être pas : on hésite à rencontrer ceux qu’on met sur un piédestal comme ceux qu’on brûle. Or, Zola a tour a tour adoré et brûlé Victor Hugo.

Puisque je souhaite surtout m’attacher aux points de vue de Hugo sur Zola, qui sont assez tardifs, je passe le plus rapidement possible sur les rapports de Zola avec l’œuvre de Hugo et avec l’homme, qui sont fluctuants. Mais l’attitude de Zola conditionnant en grande partie ce que dira ou écrira Hugo de lui, et ses articles sur le poète étant très nombreux, je suis tout de même obligée de faire une rétrospective de ce qu’ont été les opinions de Zola sur Hugo de son adolescence à 1883.

L’auteur de Châtiments et des Contemplationsest le dieu du jeune Zola, admiration un peu éclipsée ensuite par celle de Musset puis de Michelet, mais qui reste assez vive, au moins jusqu’à la lecture du Dernier Jour d’un condamné, en 1860, qui conforte Zola dans son rejet de la peine de mort et sa volonté de la combattre. Le 8 septembre de cette année-là, il écrit une longue lettre à Hugo, accompagnée d’un poème qu’il vient d’écrire, où il lui dit qu’il l’aime et l’admire et souhaiterait son opinion sur le texte qu’il lui envoie. Quelques passages de la lettre, d’une admiration ardente, semblent presque se souvenir de l’amour de Ruy Blas pour la reine : Zola dit attendre « dans l’ombre » et cherche, non pas une étoile mais « un flambeau conducteur ». Réminiscences inconscientes ? Peut-être… À la reprise de la pièce en 1879 le romancier avouera en avoir su par cœur les vers. Les biographes de Zola semblent persuadés que Hugo ne répondit pas à la lettre du jeune auteur… mais ils omettent d’indiquer sur quoi se fonde leur certitude. Le signe « R » sur la lettre écrite par Lautréamont à Hugo en 1868 atteste bien, par exemple, qu’il lui a répondu sans qu’on ait jamais vu la réponse…

Les réactions du romancier aux œuvres de Hugo, qu’il découvre par la suite, sont sujettes à variations mais souvent conformes à celles de la majorité des critiques de l’époque. C’est ainsi qu’il se montre défavorable aux Chansons des rues et des bois dans un article de 1865 mais  admiratif, en 1866, pour Les Travailleurs de la mer, tout en glissant au passage dans son article quelques traces de sa réticence à l’égard des Misérables… En 1867, il se rapproche des amis de Hugo en publiant notamment un compte rendu très élogieux de  Cadio, adaptation par Meurice d’un roman de George Sand.  En 1868, il fait paraître dans La Tribune des extraits des deux premiers chapitres de L’Homme qui ritassortis d’une présentation élogieuse. Un peu plus tard, il écrit à Meurice qu’il est disposé à publier dans le futur Rappel, sur le point d’être fondé par les proches de Hugo, articles et romans. Le 4 mai,  Le Rappel fait son apparition à Paris et Zola compte au nombre de ses collaborateurs. Il y publiera un article en 1869 et six en 1870.

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LIRE LA SUITE : 

Danièle Gasciglia-Laster Hugo Zola au Panthéon.rtf

 

02/12/2007

JEANNE DUVAL : LA VENUS NOIRE

PAR BERNARD VASSOR

Sed non satiata

Bizarre déité, brune comme les nuits,
    Au parfum mélangé de musc et de havane,
    Œuvre de quelque obi, le Faust de la savane,
    Sorcière au flanc d'ébène, enfant des noirs minuits,
   
    Je préfère au constance, à l'opium, au nuits,
    L'élixir de ta bouche où l'amour se pavane ;
    Quand vers toi mes désirs partent en caravane,
    Tes yeux sont la citerne où boivent mes ennuis.
   
    Par ces deux grands yeux noirs, soupiraux de ton âme,
    Ô démon sans pitié ! Verse-moi moins de flamme ;
    Je ne suis pas le Styx pour t'embrasser neuf fois,
   
    Hélas ! Et je ne puis, mégère libertine,
    Pour briser ton courage et te mettre aux abois,
    Dans l'enfer de ton lit devenir Proserpine 

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Ce portrait a été réalisé à l'encre et au crayon par Baudelaire.  jeanne Duval, que Charles Baudelaire avait rencontrée pour la première fois en 1843, en revenant de l'île de la Réunion. Elle fut la première et la plus grande inspiratrice du poète, qui, après des hauts et des bas, la soutint materiellementjusqu'en 1864.
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La maîtresse de Baudelaire, par Manet
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A suivre

27/11/2007

SALE TEMPS POUR LES ARTISTES QUE CE MOIS DE DECEMBRE !!!

PAR ARLETTE CHOURY, CHANTAL CHEMLA, ET BERNARD VASSOR

Quelques dates pour le mois de décembre :

Concernant la mort d'Alexandre Dumas père, notre secrétaire et amie Chantal Chemla ["Dumaso(phile) (logue) (ou lâtre) au choix") distinguée]), m'a fait parvenir ces lettres concernat la mort de son écrivain préféré :

1) Alexandre Dumas (fils) à George Sand

Puys, 6 décembre 1870]

Chère Maman,

Je vous ai écrit deux lettres auxquelles vous n’avez pas répondu, ce qui me prouve qu’elles ne vous sont pas arrivées. Mon père est mort hier lundi 5 Xbre à dix heures du soir sans souffrance. Vous ne seriez pas pour moi ce que vous êtes, que vous seriez toujours laa première personne à qui j’annoncerais cette mort. Il vous aimait et vous admirait plus que toute autre. Je vous embrasse ainsi que toute votre maison à qui la mienne envoie ses amitiés les plus tendres.

A. Dumas f. ( Puys )

………………………………………..

………………..

2) Alexandre Dumas (fils) à Charles Marchal * (extrait) [Puys, 8 décembre 1870]

Cher ami, au moment où votre lettre est arrivée, j’allais vous écrire pour vous annoncer le malheur qui nous a frappés et que nous voyions venir depuis quelques jours. Mon père est mort lundi soir à dix heures, ou plutôt il s’est endormi, car il n’a aucunement souffert. Il avait désiré se coucher le lundi précédent, au milieu de la journée ; depuis lors il n’avait plus voulu et à partir de jeudi, plus pu se lever. Le sommeil était presque continuel. Cependant quand nous lui parlions, il répondait clairement et en souriant toujours. Il n’a commencé à être silencieux et indifférent que le samedi. Il ne s’est plus alors réveillé qu’une seule fois, toujours avec le sourire que vous lui connaissiez et qui ne s’est pas altéré un moment. Il a fallu la mort pour l’effacer de ses lèvres.

* Charles François Marchal (1825 – 1877), peintre, aman de George sand, amené à Nohant par Alexandre Dumas fils en 1861. Il a laissé des portraits de George Sand et de son fils. Devenu aveugle, il se suicida..

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- Edmond Rostand, DCD le 02/12/19185d4b5167bbde2c32c1b1e19776f4c54b.jpg

- Alexandre Dumas père, DCD le 05/12/1870261aad81fe8129473ddd8c3084ff1d35.jpg

- Mozart, DCD le 05/12/179157480d406b13bdfea2e153030d878889.jpg
- Louis Blanc, DCD le 06/12/1882
-- Camille Claudel, née le 08/12/1864
- Alfred de Musset, né le 11/12/1810c17bb80dbaa723991650c5393eb43115.jpg
- Hector Berlioz, né le 11/12/1803b8189a6396e531c57fc721409a062070.jpg
- Paul Meurice, DCD le 12/12/19058fc51ca3c248e14aa5f9da3d1b99fc0f.jpg
- Alphonse Daudet, DCD le 16/12/1897
- Martin Nadaud, DCD le 2012/1898
- Charles Michel, Abbé de l'Epée, DCD le 23/12/1783
- Adam Mickiewicz, né le 24/12/1798
- Maurice Utrillo, né le 26/12/1883
- Liane de Pougy, DCD le 26/12/1950a32f5aa299a01c8a0fcda7531cebfe70.jpg
- Louis Pasteur, né le 27/12/1822f7542738b0fc3d7328aecdef2feabcc1.jpg
- Maurice Rollinat, né le 29/12/1846a06bc8dc943cc3b350ae1c052e29b6eb.jpg
- Marie d'Agoult, née le 30/12/1805b71535293fb543346e5d7f206c43ccb1.jpg

LA BELLE ITALIENNE EMMANUELLA POTOCKA ET GUY DE MAUPASSANT

PAR BERNARD VASSOR

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Emmanuella Potocka, née Pignatelli, d'une riche et célèbre famille napolitaine, vit le jour en 1852. Ses relations avec Maupassant sont mystérieuses et ambiguës. A l'époque où Guy de Maupassant l'avait rencontrée au cours d'un dîner chez l'épouse du comte Felix-Nicolas Potocki. Elle tenait salon dans son hôtel de l'avenue de Friedland, et avait une cour de soupirants dont elle entretenait la flamme amoureuse. C'est ainsi que l'on pouvait y rencontrer Paul Bourget, Jacques-Emile Blanche, Jean-Louis Forain, Frédéric Mistral, et Montesquiou-Fézensac. Maupassant aussi, succomba au charme de la beauté Italienne que l'on avait surnommée "La Gamine". Elle apparaît dans les romans de Maupassant sous les traits de Christiane Andermatt dans Mont-Oriol, et dans Notre Coeur sous ceux de la baronne de Frémines.
Dans une vente d'autographes en 1993, (Alain Nicolas expert,) 110 lettres provenant des archives "Potocka", ont eté mises en vente le 2 décembre...
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Cette photographie réalisée par Georges Mélandri (l'hydropathe), qui avait été son voisin au 19 rue Clauzel (au cinquième étage). Depuis leur rencontre en 1882, il entretint une correspondance jusqu'à ses derniers jours. On peut ainsi suivre l'évolution de sa maladie, ses nombreuses migraines, et la descente aux enfers, il se croit "possédé".
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Vous pouvez consulter le site très savant de Noëlle Benhamou, la spécialiste de Maupassant : MAUPASSANTIANA

18/09/2007

UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES : RENE FAYT

La deuxieme bonne nouvelle de la semaine

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AUGUSTE POULET-MALASSIS, DIT "COCO MAL-PERCHÉ"


A PROPOS DE RENE FAYT : 

"Bibliophile par amour du livre,

et bibliomane déclaré, sans mystère,

épanoui, fort de la conviction

que l'amour véritable ne va pas sans excès"

Paul Delsemme

Je viens de recevoir gracieusement de la Réserve Précieuse de la biblothèque de l'Université Libre de Bruxelles, deux ouvrages qui me manquaient cruellement dans mes recherches sur deux personnages hors du commun dont je vous ai déjà parlé abondamment sans trop dire de bêtises je l'espère. Je serai impardonnable aujourd'hui si je commettais la moindre erreur concernant Alfred Delvau et Poulet-Malassis. Je dois ce grand bonheur à un savant érudit, Prix Léopold Rosy en 1994, René FAYT, conservateur honoraire de cette énorme bibliothèque qui a recueilli les publications clandestines des éditeurs établis (et parfois réfugiés) en Belgique au dix-neuvième siècle.

Merci encore mille fois

Bernard Vassor

Je signale au passage à nos amis dixneuvièmistes qu'une exposition Félicien Rops a failli avoir lieu à Montmartre, mais en raison de la frilosité (ou bien de la méconnaissance de l'importance de cet artiste) d'un ou d'une responsable de musée, ce projet a été abandonné au profit d'un autre peintre plus à la mode dont je ne veux même pas parler.

08/08/2007

BAUDELAIRE, LE CONTRAT DES FLEURS DU MAL AVEC POULET-MALASSIS

PAR BERNARD VASSOR

Dans ce contrat, les trois premières lignes sont de la main de Baudelaire, les trois suivantes de Poulet-Malassis 
Ces corrections manuscrites montrent l'exigence et le coup d'oeil de Baudelaire. 

 

03/08/2007

JEANNE ROZEROT, LA FEMME DANS L'OMBRE

PAR BERNARD VASSOR

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JEANNE ROZEROT EN COMPAGNIE DE L'AMI DES ZOLA : ALFRED BRUNEAU
Elle a vingt et un ans quand elle entre, engagée par Alexandrine la femme d'Emile Zola, comme lingère. Jeanne devint la maîtresse de l'écrivain quelques temps après. Il est partagé entre l'amour de sa femme et son autre amour pour celle qui lui appporte la jeunesse et la fraicheur. Jeanne s'installa au 66 rue Saint-Lazare et eut deux enfants avec
Emile : Denise et Jacques.
Les éditions Gallimard ont publié : Émile Zola, Lettres à Jeanne Rozerot 1892-1902 . Édition de Brigitte Émile-Zola
et d’Alain Pagès. 
A lire aussi : Evelyne Bloch-Dano, Madame Zola, éditions Grasset, 1999. 
Parution à l'automne de la traduction américaine de Madame Proust, par l'écrivain Alice Kaplan, chez University of Chicago Press. Tournée de trois semaines aux USA, sur invitation du service culturel de l'Ambassade, organisée par l'Alliance française.

 

17/07/2007

NOELLE BENHAMOU, cahier de recherche des instituts néerlandais de langue et de littérature française

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Extrait de la présentation, site Rodopi :
"Ce volume réunit les contributions de douze chercheurs français et étrangers, enseignant aux quatre coins du globe. Chacun à sa manière souligne la diversité des études sur l’œuvre de Maupassant dans les pays francophones (Belgique, Tunisie) et non francophones (Espagne, Grande-Bretagne, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Portugal, Roumanie, Suède, Ukraine). A travers différentes approches critiques (narratologie, poétique, stylistique, étude de la réception, comparatisme, analyse filmique…),"
Table des matières
Noëlle BENHAMOU : Maupassant dans le monde aujourd’hui
Adrian RITCHIE : Maupassant en 1881 : entre le conte et la chronique
Marc SMEETS : Huysmans, Maupassant et Schopenhauer : note sur la métaphysique de l’amour
Kelly BASILIO : Trilles et frétillements. L’écriture « impressionniste » du désir dans Une partie de campagne de Maupassant
Hans FÄRNLÖF : De la motivation du fantastique
Concepción PALACIOS : Maupassant et Clarín, face à face
Karl ZIEGER : Arthur Schnitzler – un « Maupassant autrichien » : le rôle de Maupassant pour l’insertation d’un auteur étranger dans le champ littéraire français
Galyna DRANENKO : L’histoire de l’héritage maupassantien en Ukraine
Alexandra VIORICA DULAU : La réception de Maupassant en Roumanie
Arselène Ben FARHAT : La réception de Maupassant dans les pays arabes : étude des stratégies paratextuelles dans les récits traduits
René GODENNE : Le monde de la nouvelle française du XXe face à Maupassant
Leisha ASHDOWN-LECOINTRE : Maupassant à l’écran : The Golden Braid (1990) de Paul Cox, adaptation filmique de La Chevelure
Noëlle BENHAMOU : Il Diavolo (2005) d’Andrea Lodovichetti : du conte noir à la fable métaphysique
Documents, présentés par Noëlle Benhamou (4 lettres inédites de Guy de Moupassant)