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15/01/2012

Mon ami l'historien Laurent Bihl m'a transmis cette information capitale, qui contredit à ma grande honte toutes mes affirmations...


Enfin ! La vérité sur la mort de Vincent van Gogh

Par Laurent Bihl

Excuse-moi Bernard, mais ta version ne vaut pas mieux que les autres. Moi seul suis, pour l'heure, en mesure de révéler l'authentique fin de Van Gogh.

En fait, notre peintre était bien plus engagé qu'on ne l'a dit dans les milieux Socialistes-Révolutionnaires. En mai 1890, Van Gogh abrite à Arles un nihiliste nommé Padlewski, lequel vient d'assassiner le général russe Seliverstoff. Alors qu'on croit l'activiste passé clandestinement dans le Tessin avec Georges de Labruyère, amant de Séverine, Padlewski est en fait amené chez Van Gogh à Arles par Amilcar Cipriani, l'ancien compagnon de Garibaldi. Après une cuite mémorable, les 3 hommes s'embarquent pour les USA en avion, précisément dans l'Etat de New York, afin d'aller manifester contre la première utilisation de la chaise électrique, sur William Kemmler. C'est LA, LA ET NULLE PART AILLEURS, que Van Gogh est blessé à l'oreille par une charge policière particulièrement virulente. Il prend dès lors le premier train et revient expirer à Arles des suites des brutalités policières américaines, non sans avoir laissé de nombreuses toiles dans certains musées de la cote Est en dépôt, ce qui explique leur présence outre atlantique aujourd'hui.

OR, CES TOILES, PRETES, N'ONT JAMAIS ETE RESTITUEES par les USA!

C'est donc la raison pour laquelle les biographes yankees tentent de déguiser grossièrement la mort de Van Gogh en un duel imaginaire.

Je sais que cela va choquer, mais il fallait tout de même que la vérité soit dite.

Sur ce, je te souhaite une bonne année.

Laurent

Laurent Bihl est l’auteur d’un ouvrage récent consacré à Michel Zévaco :

De cape noire en épée rouge

Editions Ressouvenances

ISBN2 84505 110 2

Laurent Bihl


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Quand va-t-on laisser en paix Arthur Rimbaud Vincent van Gogh et les autres ?

Par Bernard Vassor

van gogh,corbeaux, champ de blé

Pour ce qui concerne Rimbaud, il ne se passe pas plus de deux ou trois ans pour que l'on découvre, une révolver, une photo où un personnage, la bouche ouverte, qui est le seul à regarder bêtement l'objectif. Régulièrement les plus grands biographes prétendent qu'Arthur était à Paris au moment de la Commune de Paris. Sauf Steeve Murphy et Pierre Brunel qui ont fait preuve d'une grande objectivité. Je ne parle pas des découverrtes "miraculeuses" d'article de journaux, sans oublier la supercherie de trois étudiants qui avaient "retrouvé" en 1945 le poème disparu  La Chasse spirituelle. Ce canular avait révélé l'ignorance crasse de tous ces spécialistes rimbaldiens qui se tordaient d'admiration devant ce chef d'oeuvre inégalé de la littérature !!!

Juste  pour mémoire le canular de trois jeunes gens de Livourne qui avaient à la hâte taillé trois morceaux de pierre, sachant que le canal de la ville allait être dragué en 1984 pour retrouver selon la légende des statues que Modigliani avait jeté dans ce canal. Bien sûr on ressortit de l'eau ces pierres à peine sculptées une à une. Bientôt, les plus grands experts mondiaux vinrent comme une volée de mouches se pencher sur ces  fabuleux trésors qu'ils authentifièrent presque tous.

...................

Spéculation !

Pour  l'affaire de Vincent, on cite toujours John Rewald qui le premier aurait émis l'hypothèse de l'assassinat sans trop insister à ma connaissance, n'ayant pas encore eu connaissance de ce texte jusqu'à présent. Une hypothèse n'a jamais été une réalité, tout juste une prétérition.

Bien des fadaises ont été écrites depuis lors. Jusqu'en 2009, où un historiographe hollandais, fait paraître dans sa langue natale un mauvais livre où il indique que Vincennt  ne se serait pas suicidé, mais, serait mort en duel ! Avec des arguments d'une confondante bétise. Devant le tollé provoqué par ces niaiseries, le batave se confond en excuses et assure qu'il ne défend plus cette idée et promet que dans la réédition de son livre les choses seraient modifiées ainsi que dans la version française ce que j'ai pu constater. Il dit qu'il lui semble inutile de spéculer sur les raisons et conditions de ce décès. Il ajoute  avec un certain cynisme : "j'ai à coeur de ne pas me  mettre au service du mythe(commercial) mais du peintre". (j'ai la lettre complète au cas où)

La dernière en date est cette biographie monumentale de deux historiens américains qui remettent au goût du jour la fameuse "hypothèse".

Au passage ils salissent sans preuve la mémoire de deux jeunes frères : un qui est gentil cultivé, et l'autre qui a le rôle du méchant.

Par le plus grand des hasards, je connais très bien l'excellente traductrice qui est, ou a été membre  de mon association, ce qui démontre bien sa grande valeur (humour).

Isabelle compte bien et c'est son devoir, défendre bec et ongles la version des yankees poulitzérisés.

Bien du courage madame l'épistophile, tu va peut-être devoir réviser ton jugement sur l'une de tes idoles

L'ensemble de l'ouvrage à part ce petit phénomène promotionnel est parait-il d'une très grande qualité littéraire. Il est le fruit d'une dizaine d'années de recherches au VGM qui dans l'ensemble soutienent cette version. Pardon à eux, mais je suis en total désaccord.

Le livre d'Alain Rohan dont je vous ai déjà parlé devrait faire taire pour quelque temps encore les prétentions commercieles de certains hypothésistes.

06:52 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

14/01/2012

Le théâtre de Guy de Maupassant aux éditions du Sandre par Noëlle Benhamou

Theâtre 02.jpg

maupassant theâtre 03.jpg

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Sur le site maupassantiana

http://www.maupassantiana.fr/Oeuvre/Theatre.html

Théâtre

 

Sont données ci-dessous les pièces de théâtre écrites par Maupassant, présentées par ordre chronologique de parution ou de représentation. Certaines sont inachevées. Les titres sont suivis d'une icone Pour lire le texte. En cliquant dessus, vous pourrez accéder au texte correspondant. Une autre icone Mises en scène et représentations mènera vers les différentes mises en scène et représentations des pièces maupassantiennes.

1875
  • À la feuille de rose, maison turque Pour lire le texte Mises en scène et représentations

    1877

  • La Trahison de la comtesse de Rhune, pièce historique en trois actes et en vers. Mises en scène et représentations

    1879

  • Histoire du vieux temps, scène en vers créée en 1879Mises en scène et représentations
  • Une répétition, comédie en un acte et en vers, publiée en 1879Mises en scène et représentations

    1891

  • Musotte, pièce en trois actes en collaboration avec Jacques Normand, créée le 4 mars 1891Pour lire le texte Mises en scène et représentations

    1893

  • La Paix du ménage, comédie en deux actes et en prose créée le 6 mars 1893Mises en scène et représentations

    fragments

  • Yvette
  • La Demande

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La Geisha dans "La Chronique des choses anciennes"

Par Bernard Vassor

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http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/04/...

Dans l'histoire du  Japon romanesque, parue au VIII° siécle, une jeune fille "d'Ame no Uzume"est appelée par les dieux pour faire sortir la déesse solaire Amaterasu, nous apprend le dictionnaire des mythes féminins* paru sous la direction de Pierre Brunel.

 

Le terme Geisha n'est apparu semble-t-il qu'en 1768 dans le quartier "réservé "d'Edo,( nom ancien de Tokio), de jeunes femmes exerçant un art de divertissement musique, art, poésie et danse. Des hommes aussi exerçant ces fonctions entre art et prostitution étaient parfois désignés sous ce même vocable.A l'origine, le nombre d'hommes "Geisha" dépassait largement celui des femmes qui étaient une toute petite minorité.Contrairement à la prostituée, la Geisha était  une dame de compagnie de tradition sophistiquée initiée à toues les formes d'art de la peinture à la musique et à la poésie.

........................

Une loi en 1779 créa un bureau d'enregistremen des Geisha leur interdisant de se livrer à la prostitution.

Trois beautés célèbres KITAGAWA UTAMARO

Les romans de Nagai Kafü sont très souvent des évocations de sa vie tumultueuse dans les bas-fonds de Tokio, où les courtisanes jouent un rôle prépondérant.

http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2010/03/...

Nagai Kafû : Le Maupassant japonais.

永井荷風 (1879-1959)

Nagai Kafû, (plutôt connu sous son prénom, Kafû), fortement influencé par les auteurs français (Zola, Maupassant ...) comme un grand nombre de ses compatriotes écrivains du début du vingtième siècle, a été l'un des fondateurs du naturalisme à la Japonaise. Dans un roman publié en 1918, son expérience libertine lui servit de support pour décrire le monde des maisons de thé, des geishas, des artistes et des marchands d'art.

 Mise à jour le 14/01/2012

*dictionnaire des mythes féminins* paru sous la direction de Pierre Brunel, éditions du Rocher 2002.

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Le restaurant PAVARD de la rue Notre-Dame-de Lorette

Mise à jour le 14/01/2012
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EDOUARD MANET 
Par Bernard Vassor
C'est chez le père Pavard que se donnaient rendez-vous Baudelaire, Nadar et le commandant Lejosne. Alfred Delvau dit que Pavard était le Dinochau de la rue Notre Dame de Lorette (au numéro 60 actuel). Tous deux se ressemblent un peu comme clientèle et comme cuisine, avec cette différence que les gens de lettres de Pavard sont des peintres, et que les peintres de Dinochau sont des gens de lettres, et que chez l'un, il n'y a qu'une salle au premier étage, tandis que chez l'autre, il y en a plusieurs au rez de chaussée. Cette rôtisserie était située à côté de l'atelier de Delacroix, en face presque du "Laroche" fréquenté par les "académiques", et de la maison de rendez-vous de la rue de La Rochefoucauld qui a servi de modèle à Dumas fils, pour sa pièce "Le Demi-monde"  C'était devenu un petit peu plus tard une rôtisserie fréquentée par Toulouse-Lautrec.
 
On pouvait y rencontrer attablée avec sa mère à la terrasse d Pavard, Nina de Callias, l'égérie de Charles Cros, quand elle avait changé de monde, à l'heure de la "fée verte".
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08:48 Publié dans CAFES ET RESTAURANTS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

13/01/2012

Une courtisane de haut vol : JEANNE DE TOURBEY CONNUE AUSSI SOUS LE NOM DE JEANNE DESTOURBET

 Par Bernard Vassor 

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PRINCE JEROME NAPOLEON
Jeanne Tourbey, comtesse de Loynes est née en 1837 de père inconnu et d’une mère ouvrière à Reims. A l’age de quatorze ans, elle fugue, pour venir à Paris où elle fréquente les bals publics et rencontre Marc Fournier directeur du théâtre de la Porte Saint-Martin qui la prend sous sa « protection ». Elle devient rapidement une prostituée  de haut vol !
Le prince Jérôme Napoléon l'a installée 18 rue de l'Arcade où elle recevait le vendredi. Elle eut une liaison avec le diplomate Turc Khalil-Bey venu à Paris soigner une syphilis qui aurait dépensé plusieurs millions en trois ans pour entretenir Jeanne Tourbey. Le prince Jérôme lui a donné une maison au « Parc des Princes » avec des remises, des écuries etc.. On peut compter parmi ses amants : Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Sainte-Beuve,  Girardin, Flaubert. Elle épousa religieusement en 1871 le comte Edgar de Loynes. Son salon était un centre du mouvement boulangiste et plus tard du mouvement nationalisteau 152 avenue des  Champs-Élysées. Elle légua la moitié de sa fortune à Jules Lemaitre

Le Journal des Goncourt cite  à de nombreuses reprises « la Tourbey »

Ces deux lettresde Gustave Flaubert ont été mises en vente il y a deux ans :

Gustave Flaubert [Paris, juin 1872, à Jeanne de Tourbeycomtesse de Loynes].
"Jeudi soir, 9h. [13? juin 1872]. Il viendra la voir samedi ou dimanche, et la remercie: "Comme le billet que je reçois est gentil et bon! Comme je vous aime! Oui, votre pauvre vieil ami a été fortement secoué. Il en reviendra! Mais c’est dur." Il baise "vos deux belles mains infiniment"…

 Flaubert a été "secoué" par la mort de sa mère, le 6 avril..
"Mardi, 2 h. "Je vous dis adieu, ma chère amie. J’aurais bien voulu aller vous embrasser mais je suis exténué et de plus j’ai un re-clou au visage»

09:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

12/01/2012

目次へ 次ページへ HAYASHI TADAMASSA ET LE JAPONISME A PARIS

PAR BERNARD VASSOR

Envoyé à Paris pour servir de traducteur à l'exposition universelle de 1878 pour le pavillon japonais, Hayashy Tadamassa se plut tellement à Paris qu'il s'installa comme correspondant d'une société commerciale japonaise et dirigea à Paris une boutique rue de la Victoire qui fit concurrence à  Samuel Bing qui était installé à deux pas de la, à l'angle de la rue Chauchat et la rue de Provence.e3619eb804106c1934f042dab0fcb1d7.jpg
 
Samuel Bing avait rassemblé les plus grands spécialistes pour sa revue : "Le Japon artistique"
Hayashy Tadamassa, Louis Gonse, Philippe Burty, Théodore Duret, Edmond de Goncourt, Justus Brinckman, Marcus Huish, William Anderson, professeur de chirurgie à Tokio en 1880, qui réunit une importante collection qu'il légua au British Muséum.... 
Théodore Duret fut un des premiers défenseur de l'art japonais en France. C'est lui qui inventa le mot japonisme, et qui initia les frères Goncourt à l'art d'extrème-orient.  Edmont de Goncourt faisait l'aller et retour entre les deux galeries, se faisant prêter par Bing des estampes ou objets d'art qu'il faisait expertiser par Tadamasa.
Mise à jour le 12/01/2012

09:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

L'Hôtel des Haricots.

Par Bernard Vassor

 Hôtel des haricots rue de Boulainvilliers.jpg

Le cauchemar du garde national.
..........

 

Il faut remonter au XIV° siècle, pour raconter l'histoire. En 1314, on édifia au sommet de la Montagne Sainte Geneviève, à l’emplacement de l’actuelle bibliothèque, le « collège de Montaigu » qui avait reçu de ses élèves le surnom de "collège, ou Hôtel des Haricots" en raison de la pauvreté de la nourriture, composée le plus souvent d’une soupe de haricots qui faisait partie de la pédagogie : « rendre le corps atone pour faire vibrer l’esprit ». Cette institution a été en butte à tous les sarcasmes, au cours des siècles, depuis Erasme, jusqu’à Rabelais qui appelait les « pôvres éscoliers du Collège de la Pouillerie »

Le collège en raison de ses orientations religieuses fut supprimé en 1792, et servit de prison militaire pendant la révolution. Elle fut aussi maison d’arrêt de la Garde nationale, pour punir les infractions à la discipline, et les manquements aux obligations militaires. Le public lui redonna tout de suite le nom de

« prison des haricots ».

Elle fut ensuite transférée en 1800, rue des Fossés Saint-Bernard (actuel n° 30). De nombreux artistes et littérateurs y furent incarcérés, dont Musset, Gautier, Banville Sue, Balzac qui y fit plusieurs séjours, ainsi que Devéria, Nanteuil etc….

Les murs furent couverts d’inscriptions et de dessins que les collectionneurs d'autographes et les marchands d’art, s’arracheraient aujourd’hui à prix d’or. La maison fut détruite en 1837, et les terrains livrés à l’entrepôt des vins. La nouvelle prison était située près du quai d’Austerlitz au 92 rue de la Gare (aujourd’hui 55 quai d’Austerlitz) dans une ancienne grange à blé, dépendance du « grenier d’abondance » du quartier de l’Arsenal. Elle fut à son tour démolie en 1864 et transférée dans une somptueuse villa rue de Boulainvilliers à Passy jusqu’en 1871.  Et, comme le «Théâtre érotique de la rue de la Santé », elle fut remplacée par une institution pour jeunes filles.

Hôtel des haricots polka largeur.jpg
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Mise à jour le 12/01/2012

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10/01/2012

Un historien occasionnel du Paris insolite : Le docteur Gachet

Par Bernard Vassor

Gachet école de médecine hauteur.jpg
Ce que l'on sait peu, c'est que Paul Gachet fut pendant près de trente ans membre de la "Société des Éclectiques" composée d'aquafortistes et d'historiens de Paris. Ils se réunissaient chaque mois. On voit sur l'eau-forte ci-dessus, la publicité du restaurant Blot qui accueillit longtemps leurs "dîners mensuels". Chaque participant écrivait un article, et publiait une gravure pour illuster la notice historique d'un de ses compagnons.
Je donnerai dans un prochain article une eau-forte du "docteur Safran" surnommé ainsi en raison de la couleur de ses cheveux.
En attendant, voici l'article teinté d'anticléricalisme qu'il écrivit sur la rue de l'École de Médecine:
École de Médecine et la faculté :
(Quartier latin)
......
Vers l'an 774, Charlemagne, de retour de Rome jette les premiers plan d'une sorte d'Université embryonnaire, en rendant publique l'étude des arts libéraux, jusque là monopole exclusif des collèges de moines des couvents. Cette sorte d'enseignement libre dont les professeurs, souvent étrangers, étaient nomades et dissertaient au grand air, depuis les hauteurs de la montagne Sainte-Geneviève, jusqu'aux rives de la bièvre, avaient fort à faire avec les religieux qui les traquaient de tous côtés, et au besoin les brûlaient comme de simples hérétiques !
Cette impulsion vers les sciences fut entrayée par les guerres et la théologie, qui naturellement y sentaient un ennemi.
Ce que l'on appelait les arts libéraux embrassait le trivium, qui comprenait la grammaire, la dialectique, la rhétorique, et le quatrium, l'arithmétique, l'astronomie, la géométrie et la musique. La résultante de tout cela était la philosophie, plus proprement appelée théologie; tout ce qui passait sous silence les dogmes de l'église, étant taxé d'hérésie et de magie, était impitoyablement livré la juridiction des évêques.
Abelard paya cher son imprudente et scientifique éloquence entachée de scepticisme à l'endroit des mystères de l'église. "Il sentit le fagot" comme on disait alors (...) Abélard est véritablement l'ancêtre des étudiants ou escholiers et le véritable initiateur du pays latin.
Philippe-Auguste en fondant l'Université, c"est à dire en donnant un même corps à l'ensemble des connaissances humaines, avait, de plus, fondé une nouvelle ville sur la rive gauche de la Seine. Cette ville était entourée de murailles depuis le Petit-Port, contournant la Montagne Sainte-Geneviève, partant de la Tournelle et comprenant tous les terrains qui constituent la halle aux Vins, domaine d'escholiers, planté d'arbres et arrosés par la Bièvre. (...) Les livres d'Hippocrate étaient sous scellés dans les Abbayes, tout juste prononçait-on le nom d'Aristote.
Les abords de Saint-Séverin, de Saint-Germain-des-Prés, de Saint-Germain-l'Auxerrois étaient un véritable cour des miracles.
(...) Les premiers chirugiens disséquaient les cadavres au charnier des Innocents et à la butte Montfaucon. L'école paroissiale Saint-Côme et Saint-Damien dépendance de l'église de ce nom, occupait avec l'église-charnier-cimetière-Abbaye, un vaste emplacement par la porte Saint-Michel, la rue de Vaugirard, la rue de la Harpe, la rue Sainte-Hyacinthe, la rue d'Enfer, la rue Monsieur-le-Prince, la rue de l'observance avec le couvent des Cordeliers, la rue du Paon, la rue du Jardinet, la rue du Battoir et la rue Mignon.
Le premier jeudi de chaque mois, dans un petit bâtiment construit sur l'emplacement du charnier, plusieurs chirurgiens visitaient et pansaient les malades qui se présentaient. En 1352, l'enseignement de la médecine est tout à fait constituée sous la désignation suivante : Faculté de Médecine de l'Université de Paris (...) "Contre les ignares, hommes et femmes de la ville ou de la campagne, apothicaires ou herboristes prescrivant des remèdes ou des potions et administrant aux Parisiens de la ville et des faubourgs prescrivant  des lavements trop laxatif (Clysteria multum laxatina)."
Parmi les fondations anciennes qui abritaient l'enseignement dans des semblants d'écoles, nous devons mentionner :
1° Le collège de Bourgogne ou des Cordeliers, sur l'emplacement consacré en 1329, sous la dénomination de Maison des Écoliers de Madame Jeanne de Bourgogne, reine de France, qui primitivement devait être construit sur l'emplacement de son ancien hôtel de Nesle (1331)
Ce collège, en face des Cordeliers fut réuni à l'Université de Paris en 1766.
2° L'École paroissiale Saint-Côme et Saint-Damien*, déja nommée.
3° Dans le faubourg Saint-Jacques, la rue du Fouarre, des leçons orales avaient lieu sur de bottes de foin.
Les examans de bâchelier et de docteur en médecine se passaient dans un cloître rue Saint-Benoît, à Notre-Dame, ou à Saint-Julien-le-Pauvre.
Rue de la Bûcherie 22, on trouve encore des vestiges de ce qui fut le premier amphithéâtre de Médecine fondé par Guy Patin. L'acquisition de cette maison, appartenant aux Chartreux fut faite en1472, et dès 1505 on y tint école. Il y avait un jardin contenant les plantes médicinales qui servaient au cours.
La rue de l'École de Médecine, appelée à cette époque rue des Cordeliers, a successivement pris le nom de Marat, qui y a habité à côté de la tourelle qui faisait l'angle de la rue Larrey, en face de la fontaine des Cordeliers. Tout cela n'existe plus.
En 1793, la rue Marat prit le nom de rue de l' École de Santé et finalement, de nos jours celui qu'elle porte maintenant.
Dans la rue de l'École de Médecine ou des Cordeliers était située l'église Saint-Côme et Saint-Damien, dont il a été question plus haut, à propos de la confrérie des chirurgiens.
Le collège de Daimville, fondé en 1380 et réuni à l'Université en 1762, était situé rue des Cordeliers.
La porte Saint-Germain, porte des Frères-Mineurs, porte des Cadèles, qui faisait partie de l'enceinte de Philippe-Auguste, occupait l'emplacement de la fontaine de la rue Larrey. La plus ancienne, sinon la première loge de francs-maçons fut établie dans le prolongement de la rue des Cordeliers, appelée alors rue des Boucheries, par lord Dervent-Waters, en 1721***.
Le cordonnier Simon**, géolier de Louis XVII, occupait, en 1792 la maison du 38 de la rue des Cordeliers."
Paul Gachet.
......
La Nomenclature des rues de Paris, bien incomplète par rapport à ce texte, ajoute cependant qu'en 1300, d'après Guillot, c'était la rue des Cordèles. Le Dictionnaire Historique des frères Lazare, précise que c'est au cours de la séance du 25 juillet 1793, qu'une députation du Théâtre-Français, demandât que la rue soit appelée du nom de Marat.
............
*Fondées en 1255, selon Sauval
**Simon fut guillotiné après la chûte de Robespierre le 28 juillet 1794.
*** Chez un traiteur nommé Hure !!!
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Rue de l'École de Médecine et des Boucheries vers 1860.
 Mise à jour  le 10/01/2012
C'est en 1790 que la rue de l'Ecole de Médecine prit définitivement son nom, sauf pendant une courte période elle porta le nom de rue Marat. De 1672 à 1790, elle était la rue des Cordeliers.
Une ruelle attenante a porté un certain temps le nom de rue Gaugain !

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La thèse de l'assassinat de Vincent van Gogh prend l'eau ! Un livre enquête qui va paraîtree ces jours-ci dse l'historien d'Auvers-sur-Oise

Par Bernard Vassor

Cet ouvrage de notre ami Alain Rohan qui devait paraître il y a quelques mois va enfin voire le jour très prochainement.

 

Fargeau éditions

 

Le Mystère van Gogh


Résumé par Alain Rohant :

VINCENT VAN GOGH ET SA PERIODE AUVERSOISE

Du 20 mai au 30 juillet 1890 :

Théo par l’intermédiaire de Pissarro, a arrangé l’accueil de son frère à Auvers par le Docteur Gachet ami des impressionnistes et peintre lui-même.

Ce docteur exerce à Paris, et depuis 1872 dans sa maison de campagne d’Auvers il y reçoit : Cézanne, Renoir, Guillaumin, Sisley,… Comme médecin et peintre il pourra comprendre Vincent.

Vincent prend pension chez l’Auberge Ravoux, place de la mairie, il déjeune le dimanche chez le Docteur  Gachet.

Il peint avec ardeur, de nombreux paysages, (Toits de chaume et vigne, Marronniers rose en fleurs, L’escalier d’Auvers, Rue du village à Auvers, Champs de blé aux corbeaux…)  L’église d’Auvers, Portraits du Docteur Gachet et de sa fille, etc…

Il se levait à 5 h. peignait toute la journée et rentrait à la tombée de la nuit, se couchait très tôt, mais l’angoisse ne le quittait pas, peut-être le retour possible de ses crises ou encore d’être à la charge de son frère, qui lui même était malade et avait des soucis d’argent

C’est alors que le 27 juillet, il se tire un coup de revolver dans les champs derrière le château, blessé, il rentre tard le soir à l’auberge. Ravoux appelle le Docteur Gachet qui fait un pansement et ne peut rien de plus, vu l’état des hôpitaux et de la médecine en cette année de 1890.

Théo, prévenu le lendemain matin, arrive et passe le reste de la journée et la nuit prés de son frère qui s’affaiblit de plus en plus et s’éteint le 29 juillet à 1h 30 du matin, l’enterrement a lieu le 30 juillet dans le cimetière d’Auvers-sur-Oise.

Théo, très malade, décède 6 mois plus tard. Aujourd’hui, on voit les deux tombes jumelles, recouvertes du même lierre.

L’œuvre de van Gogh est un mélange de mysticisme et de réalisme, d’exaltation et de recueillement, dans la solitude et la passion frémissante. 

En moins de dix ans, il a exécuté plus de 800 œuvres (les plus connues étant Les Iris, Les Tournesols, La nuit étoilée, Le Docteur Gachet, L’homme a l’oreille coupée)

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