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03/03/2010

Nagai Kafu, le premier "naturaliste" japonais.

Par Bernard Vasssor

Nagai Kafû cadre.jpg

永井荷風 (1879-1959)
Nagai Kafû, (plutôt connu sous son prénom, Kafû), fortement influencé par les auteurs français (Zola, Maupassant ...) comme un grand nombre de ses compatriotes écrivains du début du vingtième siècle, a été l'un des fondateurs du naturalisme à la Japonaise. Dans un roman publié en 1918, son expérience libertine lui servit de support pour décrire le monde des maisons de thé, des geishas, des artistes et des marchands d'art. On y suit avec amusement les pérégrinations d'un mauvais peintre, Uzaki Kyoseki, intendant subalterne et obséquieux d'un grand peintre, Uchiyama Kaiseki, et du fils de ce dernier, Kan, un garçon oisif, fauché et débauché. Entraîné malgré lui par ce fils de bonne famille, Uzaki tente en vain de le remettre sur le droit chemin, tout en tombant lui-même dans les pièges d'une vie de plaisirs et dans les bras des geishas.  (kafû avait longuement fréquenté le "Yoshiwara"quartier interdit d'Edo). Satirique et rocambolesque, ce récit est aussi destiné à illustrer le déclin d'une époque : la beauté et les talents des geishas ne sont plus qu'un mythe et les descriptions des maisons de thé sont souvent sordides. Complétant le portrait de personnages libertins, une nouvelle bourgeoisie arriviste s'impose, dont la façade conventionnelle dissimule mal les scandales financiers ou sexuels. Aucun des personnages ne sort indemne ou ennobli de ce roman au dénouement tragi-comique.B.Longre : http://www.sitartmag.com/kafu.htm

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http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&...

Nagai Kafu (1879-1959)medium_NagaiKafu_03.jpg est considéré un des auteurs japonais les plus importants de ce siècle. Il est le plus connu en Amérique pour un conte étrange "A l'est du fleuve", qui est inclus dans Kafu, d'Edouard Seidensticker le Scribbler.

« Élégant, érotique, aristocratique, l'écriture de Kafu a une saveur spéciale et complexe» est écrit dans le guide d'un lecteur de la littérature japonaise. « Séduisant, antisocial pourtant capable du grand enthousiasme, Kafu demeure une voix unique et personnelle. »
Informations biographiques
Chantre du quartier des plaisirs, Nagaï Kafû (1879-1959) est l'un des écrivains japonais les plus anticonventionnels de sa génération. Ayant appris en France,en 1902 le goût de la liberté, et découvert Emile Zola il refusa son inscription à "L'association des écrivains japonais" de tandance fasciste, émettant le vœux d'être enterré au cimetière des prostituées et ne cessant jusqu'à sa mort (viveur impénitent) de fréquenter les petites danseuses d'Asajusa qu'il a su dépeindre dans ses romans et ses nouvelles bien dignes des estampes d'Hiroshige et Kunisada qu'il admirait tant.
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Présentation de l'auteur et de ses œuvres disponible à la page 197 du Dictionnaire de littérature japonaise de Jean-Jacques Origas et à la page 158 d'Un siècle de romans japonais de Georges Gottlieb.
Liens Internet
•Mise à jour le 03/03/2010

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