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21/01/2012
Un théoricien de la couleur très influent : Ogden Nicholas Rood suite...
Par Bernard Vassor
De gauche à droite : Felix Feneon, Henri Gheon Felix Le Dantec, Emile Verhaeren, Francis Viele-Griffen, Henri-Edmond Cross, Andre Gide, Maurice Maeterlinck.
Né à Dandbury 1834, mort à New-York 1902
Les travaux de ce physicien américain sur les contrastes des couleurs, sont une syntèse des théories de Hermann von Helmoltz, de Maxwell et de Chevreul qui ont produit une très forte influence sur Dubois-Pillet, Seurat, Pissarro et Signac qui ont appliqué à la peinture les lois optiques. Ce dernier avait initié Vincent Van Gogh à ces innovations scientifiques qui conduisirent au néo-impressionnisme. C'est à mon avis plus à l'influence de Rood, qu'à celle de Charles Blanc, à laquelle il n'avait semble-t-il pas compris grand chose ? Quand il avait lu "La Grammaire du dessin" qu'il recommandait à van Rappart, il réalisait ses "Mangeurs de pomme de terre". Pour un éclairciissement de la palette, il y a mieux !!!
En 1879 paraît son livre intitulé Modern Chromatics et sous-titré « Applications pour l’art et l’industrie »C'est au cours de réunions passionnées à la brasserie Gambrinus avec des écrivains naturalistes, symbolistes anarchisants comme Paul Alexis (Trublot) Félix Fénéon, Paul Adam Jules Laforgue, Barrès, Darzens les peintres Dubois-Pillet, Pissarro, Charles Angrand, et Louis Anquetin, que sont discutées avec passion les théories divisionnistes.
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Les diagrammes mathématiques de Roods promettaient la précision dans le traitement des couleurs que Georges Seurat et les néo-impressionnistes ont utilisés. Nous savons que Seurat possédait une édition de la roue chromatique asymétrique qu'il emportait partout, même sur sa périssoire qu'il avait baptisée (clin d'oeil à Ernest Cabaner et Charles Cros) "le hareng-saur épileptique!"
Né en 1831, mort en 1902, cet américain conduisit des recherches scientifiques approfondies et fit paraître en 1879 une étude intitulée : Modern Chromatics . puis en 1881 : Student’s Textbook of Colour.,ouvrage dans lequel il simplifie les théories d’Helmut van Helmotz. Reprenant les théories de James Clerk Maxwell à l'origine de la mesure quantitative des couleurs ou : "colorimétrie". Ses livres exercèrent une grande influence sur les impressionnistes, et fut sans doute à l'origine des techniques utilisant "le mélange optique" de ceux qui furent comme les traitait Gauguin et Bernard avec ironie (et un peu de mépris) "Les Ripipoints" qui était personnifié selon Émile Bernard par Pissarro, mais qui pouvait aussi bien s'appliquer à Seurat qu'à Signac..
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Ogden Rood qui mit au point le cercle de couleurs complémentaires contrastées précises. Visitant une exposition d'art moderne avec son fils, celui-ci raconte : "nous vîmes des tableaux d'un tas de français qui se disent impressionnistes, certains d'un certain Monet, d'autres d'un type nommé Pissarro et de nombreux autres."
-"Qu'en pense-tu ?" demanda-t-il à son père.
-"Épouvantable ! Épouvantable !"
-"Je lui appris que ces peintres se réclamaient de ses théories."
-"Il était décomposé. Levant les bras d'horreur et d'indignation, il s'écria :
-"Si c'est là tout ce que j'ai fait pour l'art, je regrette d'avoir écrit ce livre !"
Né en 1831, mort en 1902, cet américain conduisit des recherches scientifiques approfondies et fit paraître en 1879 une étude intitulée : Modern Chromatics . puis en 1881 : Student’s Textbook of Colour.,ouvrage dans lequel il simplifie les théories d’Helmut van Helmotz. Reprenant les théories de James Clerk Maxwell à l'originede la mesure quantitative des couleurs ou : "colorimétrie". Ses livres exercèrent une grande influence sur les impressionnistes, et fut sans doute à l'origine des techniques utilisant "le mélange optique" de ceux qui furent comme les traitait Gauguin et Bernard avec ironie (et un peu de mépris) "Le Ripipoint" qui était personnifié selon Émile Bernard par Pissarro, mais qui pouvait aussi bien s'appliquer à Seurat qu'à Signac..
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Ogden Rood qui mit au point le cercle de couleurs complémentaires contrastées précises. Visitant une exposition d'art moderne avec son fils, celui-ci raconte : "nous vîmes des tableaux d'un tas de français qui se disent impressionnistes, certains d'un certain Monet, d'autres d'un type nommé Pissarro et de nombreux autre."
-"Qu'en pense-tu ?" demanda-t-il à son père.
-"Épouvantable ! Épouvantable !"
-"Je lui appris que ces peintres se réclamaient de ses théories."
-"Il était décomposé. Levant les bras d'horreur et d'indignation, il s'écria :
-"Si c'est là tout ce que j'ai fait pour l'art, je regrette d'avoir écrit ce livre !"
mise à jour le 23/01/2012
16:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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20/01/2012
Histoire de Paris : un curieux ouvrage qui nous renseigne sur les maisons (ou couvents de joie) très accueillantes pendant la révolution, avec les noms, adresses et tarifs de "ces dames"
Par Bernard Vassor

Ce curieuux livre de petite dimension (in-16°) porte la date d'édition 14 juillet 1790 est un veritable Bottin de la galanterie parisienne en ce temps là. Il est orné d'une gravure licencieuse en frontispice, ce qui laisse penser que les noms présentés sont fictifs tout comme la date d'édition pour égarerles recherches qui pourraient être faites pour retrouver par la police les imprimeurs et les auteurs de ces livres.
Dans la soixantaine de pages de ce livre, il y a beaucoup d'adresses existant encore aujourd'hui. Nous y trouvons les noms des maquerelles, et des appréciations sur la qualité du service rendu.
Dans certaines maisons de plaisir on pouvait y entrer pour y rire, danser et souper "d'une manière honète ( sic..). Pour pénétrer dans une aute salle, il fallait passer par un bureau où l'on vous délivrait "un billet de société" : coût, 18 livres pour ceux qui demanderaient à passer la nuit dans le couvent de joie, d'après le choix qu'ils auront fait, seront conduits dans l'appartement de la demoiselle....
Plusieurs prestations sont proposées avec le choix de "billets d'escrime" pour connaître les visages des promises, afin de passer dans "leur société" en communauté et éventuellement terminer la nuit avec elles. A dix heures du matin, tous les externes devront être partis. Alors, des équipes de médecins et chirurgiens viendront s'assurer de la bonne santé des courtisanes. Ces maisons revenant très cher, des "capitalistes" fournissent des fonds, leurs actions leur donnant un droit spécial pour leur consommation personnelle sur toutes les activités de ces clubs.
Les "conventuées" n'étaient autorisées à sortir que par congé qui ne pouvait pas dépasser 24 heures.
Il y avait dans Paris 4 maisons de la sorte, tenues par des "abbesses inspectrices" la dame Adeline, l'acrtice Julie de l'Ambigu, Rosalie Gavaudan, et la Guimard.
Il existait des bordels spéciaux : "Le bordel de négresse" chez Isabeau, rue de Montmorency, près la maison de Nicolas Flamel. Le prix n'est pas fixe, on y trouve "la négresse, la mulatresse qui peuvent être marchandées"
Publicité mensogère aussi était "le bordel des pucelles" chez la dame Morgan, juste à l'entrée du faubourg Montmartre.
Le bordel des élégantes chez la Dervieux, rue Chantereine (aujourd'hui rue de la Victoire) Ce commerce était réservé aux très riches, il fallait y être connu des actrices et danseuses et y venir avec un riche équipage," les transactions se faisant de gré à gré"
Le bordel des bourgeoises chez madame Ducrai, rue d'Amboise, n'est ouvert que de 3 heures de l'après-midi, à 9 heures du soir. On y boit, on y mange, on y couche avec la bourgeoise que l'on a demandé. La fidèle épouse devant rejoindre impérativement le domicile conjugal avant le dernier coup de 9 heures.
Difficile de démêler le vrai du faux dans ce "Who's Who" de la pornographie du XVIII° siècle.
A suivre................
17:08 | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
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477ème anniversaire de la fondation de Lima
Nos amis du Service Culturel de l’Ambassade du Pérou en France vous informe de
l’exposition de la céramiste Nicole Hiribarne
Vision post-colombienne de l’art précolombien
......
a l’occasion du 477ème anniversaire de la
fondation de Lima
du 17 janvier au 28 janvier
du lundi au samedi de 10h00 a 18h00
Galerie de la Maison du Pérou
20 - 22, rue Saint Rémi
3300 Bordeaux
05:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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19/01/2012
Un carnet de croquis d'Emile Bernard, un peu....spécial
Par Bernard Vassor

Nous savons tous que Toulouse-Lautrec fit découvrir à Vincent van Gogh tous les mauvais lieux de Montmartre, dont le Perroquet gris (tu avais raison Laurent Bihl) au 2 rue de Steinkerque. Mais ce que beaucoup ignorent, c'est que le jeune Emile Bernard, avant de devenir ultra-catho, fréquenta ces lieux de luxure, et consacra un carnet de croquis, conservé au VGM dont les représentations sont plutôt lestes....
La légende du dessin de couverture est :
"A mon ami Vincent ce croquis bête"
Signé Emile Bernard, 88 (1888).
15:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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Un tourment supplémentaire pour le père Tanguy !
Par Bernard Vassor

Le ponton "La Provence"octobre 1871.
Comme tous les articles concernant le père Tanguy, je n'autorise pas la reproduction d'images ou d"articles provenants de mon blog. Un parasite m'ayant sommé pour mon bien de lui donner toutes mes sources pour "améliorer mon blog" et pour un travail personnel !
.......................
Mai 1871, le garde national Julien Tanguy, membre du 61° bataillon de Montmartre est appréhendé le 23 mai alors qu'il tentait d'échapper aux soldats versaillais qui l'avaient délogé du cimetière Montmartre d'où il tentait de retarder l'avancée des troupes du général Montandon. Conduit au sommet de la Butte Tanguy passant devant une cour prévôtale improvisée, est conduit après un jugement sommaire à être emprisonné à Versaille (chantier). Après quelques jours, toutes les prisons étant surchargées il fut conduit sur un ponton (prison flottante) à Brest. Le navire avait pour nom "La Provence". Il fut extrait de sa cage metallique du ponton, pour être entendu par un juge d'instruction à Versaille, et aussitôt réincarcéré en attente d'un jugement. Un évènemennt incongru va survenir qui va le plonger dans le plus grand désarroi. Un de ses amis, croyant lui faire plaisir, lui fit parvenir une carte portant juste ces quelques mots : "TOUT VA BIEN" Craignant un vaste complot communard, c'est aussitôt le branle-bas de combat (terme de marine) chez les enquêteurs versaillais, et les autorités militaires de Brest Julien Tanguy est conduit à fond de cale (l'équivalent du mitard) ET MIS AUX FERS, puis soumis à une enqête approfondie. Tout va bien ! un mot de passe annonçant un soulèvement général ?
Fort heureusement, les militaires bornés se sont rendu à l'évidence, Julien Tanguy n''était pas homme à préparer une émeute et fut remis au régime "normal" dans sa cage de fer sur le pont du navire jusqu'à la fin de sa peine.
10:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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18/01/2012
Paris disparu : emplacement de l'ancien couvent des Capucines.
Par Bernard Vassor

Ces immeubles, démolis vers 1910, étaient les seuls vestiges de l'ancien couvent ouvert à cet endroit en 1686. Le bâtiment fut déplacé sous Louis XIV, lors de la construction de la place Vendôme. Devenu bien national de la section des Piques pendant la révolution le couvent devint l'Hôtel des monnaies, puis un lieu de spectacles divers. Le cirque Franconi, avant de s'installer boulevard du Crime, y donna là des représentations. Ces quelques maisons situées à l'époque au numéro 84, occupaient l'emplacement actuel de la rue Danielle Casanova.
15:54 Publié dans A l'ombre des moulins et des guinguettes | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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Canulars plagiats supercheries et autres fariboles
Par Bernard Vassor
Michel Chasles (1793-1880), mathématicien, membre de l'Académie des Sciences et de la Royal Society.
Depuis la renaissance, l'histoire fourmille de petites mystifications et de grandes escroqueries littéraires.
Déja, au seizième siècle, le savant de Modène, Sigonio (1520-1584) avait découvert quelques fragments d'un traité de Cicéron au moyen duquel il recomposa un ouvrage entier. Ce n'est qu'à la fin du dix-huitième siècle que l'on découvrit la supercherie dans une lettre où Sigonio avouait être l'auteur de "de Consolation" supposé être de la main de Cicéron. Pourtant, un de ses élèves Ricoboni, avait découvert la fraude et s'était empressé de la signaler, mais personne ne lui accorda aucun crédit.
Joseph Scaliger, un des plus grands érudits du seizième, fut la victime d'un de ses amis qui lui avait donné à publié de supposées pièces de comiques anciens "Attius et Trabéas" qui n'existaient que dans l'imagination de Marc-Antoine Muret.
L'histoire de la peinture en Italie, Stendhal plagiaire !!!
"Tout ce que disait Lanzi, ne se trouve pas
dans Stendhal, mais tout ce qu'écrivait
Stendhal, se trouve dans Lanzi"
C'est la deuxième publication donnée par Henri Beyle qui est le plagiat d'un ouvrage de l'abbé Luigi Lanzi (1732-1810), directeur du Musée de Florence : "Storia picturia dell'italia" paru en 1795-1796. Dans l'introduction Stendhal utilise de larges extraits de Richardson du "Trattato della pittura". Il envoie son manuscrit à son éditeur le 30 mai 1817. "A l'époque où il commence à écrire, il ne connait pas grand chose à la peinture. Il emprunte aux auteurs qu'il consulte, et s'approprie des pages entières, auxquelles il ne fait subire que de minimes changements. Il coupe, condense ou allonge, mêlant à plaisir le bien d'autrui et ses réflexions personnelles"(Henri Martineau). Dans sa première étude sur Haydn, en 1815, Henri Beyle avait "oublié" de mentionner que le livre était traduit de l'italien; car Carpiani son véritable auteur protesta. Mais Beyle qui s'était caché sous le pseudonyme de Bombet, échappa de peu à la disgrâce de voir son nom éclaboussé.
......
L'affaire Vrain-Lucas
"Billet d'Alexandre le Grand à Aristote : A son très aimé Aristote : Mon amé, ne suys pas satisfait de ce qu'avez rendu public aucun de vos livres, que deviez garder sous le scel du mystère ; car c'est en profaner la valeur... Quant à ce que m'avez mandé d'aller faire un voyage au pays des Gaules, afin d'y apprendre la science des druides, non seulement vous le permets, mais vous y engage pour le bien de mon peuple, car vous n'ignorez pas lestime que je fais d'icelle nation que je considère comme étant ce qui porte la lumière dans le monde. Je vous salue. Ce XX des kalendes de mai, an de CV Olympiade."
Signé - ALEXANDRE
Coup de tonnerre à l'académie des Sciences, le grand savant Michel Chasle, dans une communication en 1867, révèle que ce n'est pas le chétif et maladif Newton qui a découvert les lois de la gravitation. En effet, c'est le Français Blaise Pascal qui ,en est à l'origine !
"Je détiens les preuves de cette abominable escroquerie" déclare l'éminent académicien. Il a pour preuves, une dizaine de lettres de Pascal, adressées à un jeune étudiant nommé Newton, en lui indiquant l'avancement de ses travaux sur le sujet. L'auteur des Pensées évoquait, dans ces lettres, en 1648, du système des lois d'attraction dont Newton ne devait avoir la révélation que vingt ans plus tard ! Donc, Newton ne fit que recopier ces éléments qui vont bouleverser l'histoire de la physique et des sciences.
Cocorico !!! La France entière, le gouvernement impérial qui a le privilège de détenir la garde de ces saintes relique, la presse souligne l'évènement, des chansonniers composent des hymnes à la gloire à la fois de Pascal et de Chasles, en n'oubliant pas de démontrer "la superiorité des Français, face à ces stupides Anglais.
Trois années plus tard, un procès s'ouvrit devant le tribunal correctionnelle de la Seine. Le faussaire, fournisseur des documents vendus à l'académicien comparait pour avoir fabriqué des faux. Au lieu de nier, un certain Denis Vrain-Lucas, se prête complaisamment aux questions des accusateurs.
Il décrit les difficultés de son métier...comment se procurer du papier ancien, comment pour donner un aspect ancien, roussir les feuilles une à une à la flamme de chandelles.
Le nombre de faux documents, plus de 27 000, est examiné par la cour. On y trouve pêle-mêle dans les travaux du stakanoviste Vrain-Lucas des lettres de Socrate à Euclide, d'Héloïse à Abélar, de Saint-Eloi à Dagobert, de Jules César à Vercingétorix, de Charles Quint à Rabelais.
Le prévenu fut condamné à deux ans de prison et une amende. Le savant Michel Chasles qui avait fini par saisir la justice fut déconsidéré à jamais.
La Chasse spirituelle :
Stupéfaction dans le landerneau rimbaldien !
Le journal "Combat", en 1949, annoncait avoir retrouvé le manuscrit légendaire d'un texte de Rimbaud de 34 pages intitulé :"La Chasse spirituelle" et l'avoir fait publier dans le "Mercure de France". Branle-bas de combat, les rimbaldolâtres, comme toujours ne tarissaient pas d'éloge sur cette pièce digne du génie d'Arthur. Ce manuscrit, "miraculeusement retrouvé chez un collectionneur" fut authentifié par nombre de "spécialistes éminents" de Rimbaud.
Cela n'empêche pas aujourd'hui encore, de retrouver "miraculeusement" chaque année photographies, texte inédits, révolver de Verlaine avec la caution de rimbaldophiles patentés.
Ce texte fantôme, qui avait été oublié par Rimbaud, rue Nicolet chez les Mauté, Matilde, la femme de Verlaine disait l'avoir donné à Philippe Burty. Depuis, 1872, personne n'avait retrouvé la trace de ce texte mythique.
Mais, quelques semaines plus tard, deux comédiens, Nicolas Bataille et Mme Akakia Viala, qui avaient monté "Une Saison en enfer" furent éreintés par ces mêmes "spécialistes rimbaldiens", ils levèrent le voile, en reconnaissant être les auteurs de cette supercherie, pour confondre et démontrer l'incompétence des prétendus spécialistes.
Seul André Breton s'était indigné : " «Combat" présente aujourd’hui un document littéraire exceptionnel que l’on croyait perdu depuis 1872.»
Aujourd'hui encore, chaque année voit des photos retrouvées miraculeusement, le révolver de Rimbaud, des poèmes ou des textes inédits retrouvés tout aussi miraculeusement, avec la caution de rimbaldophiles patentés. Cela fait beaucoup de miracles pour un homme qui
avait dit :"Merde à Dieu"
Le même André Breton fut pris dans les filets de Jean Dutourd qui avait dans un article inventé un philosophe allemant Ludwig Schnorr, qui aurait rendu visite à Victor Hugo à Guernesey. Breton tomba à pieds joints dans le panneau, et publia un article à la gloire de Schnorr (le texte de Breton fut vendu lors de la dispersion de son atelier)
mise à jour le 18/01/2012
A suivre............
04:38 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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17/01/2012
Paris disparu : les maisons du quai des Orfèvres
Par Bernard Vassor

Maisons à démolir en 1908, pour l'agrandissement du Palais de Justice.
A suivre....
10:53 | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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16/01/2012
Le peyotl des indiens Huichols : voyage initiatique au pays des rêves colorés et destruction d'une culture pour des raisons mercantiles une nouvelle fois..
Par Bernard Vassor,
LE TRESOR DE LA SIERRA MADRE DES INDIENS HUICHOLS
Un chamane Huichol
Pétition :
Le territoire sacré, propriété ancestrale du peuple Huichol va être dévastée par l'octroi par le gouvernement mexicain à un société canadienne pour l'exploitation de mines d'or récemment découvertes.
Je n'ai pas encore trouvé de pétition en français ?
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Argent pour les marchés, destruction pour les Huichols au Mexique
Depuis le 08.03.2011 834 personnes ont signé la pétition
- Huicholes à Wirikuta
Les sociétés minières encaissent des bénéfices records grâce à l'explosion du prix de l’argent. Les retombées économiques pour une société transnationale canadienne ne peuvent justifier la destruction de la Sierra de Catorce, dans l’Etat de San Luis Potosi au Mexique, lieu irremplaçable pour la communauté amérindienne Huichol (ou wixarica). Pour cette dernière, la Sierra de Catorce est le lieu de naissance du Soleil, le site où se trouvent les sources sacrées.
La page d’accueil de la société minière First Majestic Silver Corporation fait référence à un « plan de développement et d’acquisition dynamique » axé sur le Mexique. Le peuple Huichol peut le confirmer car 22 des concessions minières de la société sont situées à l’intérieur de leur désert sacré « Wirikuta », grand de 6.326 hectares aux alentours de la ville de Real de Catorce.
Les plans publiés évoquent l’exploitation minière en profondeur et à ciel ouvert, et l’intoxication au cyanure afin de séparer l’argent du minerai. L’obtention d’un gramme d’or ou d’argent nécessite le broyage d’une tonne de minerai et la consommation de 2.000 litres d’eau douce.
Le beau et fragile désert de Wirikuta est non seulement un site sacré pour les amérindiens mais aussi un écosystème unique au monde. La pollution de ses rivières et aquifères, du sol et de l’air affectera tous les habitants actuels et les générations futures. Elle menace des espaces en voie de disparition animales et végétales, dont certaines endémiques à l’image d’une grande variété de cactus présents uniquement à cet endroit du globe. L’aigle, qui est le symbole national du Mexique, est un des animaux les plus menacés par l’exploitation minière.
Chaque année, les Huichols font un pélérinage dans le Wirikuta, pour maintenir active la « Route de la Sierra Huichol », pour implorer leur Dieu de donner pluie, santé et moyens de subsistance à la population. Selon leurs porte-parole, les Huichols sont un des peuples méso-américains ayant conservé sa cosmogonie, ses coutumes, ses savoirs ancestraux, ses lieux sacrés « de génération en génération à travers les millénaires ». Les concessions minières sont considérées comme cause de dommages irréparables pour cet héritage. « Il est bien plus important que toute la richesse promise par l’activité minière » selon les Huichols.
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"La plante, Peyotl, sorte de Nopal de terre, est blanche.
Elle croît dans les régions septentrionales
et provoque chez ceux qui la mangent ou la boivent
des visions effrayantes ou risibles. L'ivresse dure deux ou trois jours, puis disparaît.
Les Chichimèkes font de cette plante une consommation considérable.
Cela leur donne des forces, les excite au combat,
leur enlève la peur, es empêche de ressentir les effets de la faim et de la soif.
On dit même que cela les met à l'abri de tous dangers"
Bernardino de Sahagun Historia general de las Cosas de Nuova España.
Une utilisation de ce cactus est ancrée dans la tradition de tribus précolombiennes, remontant à plus de trois mille ans.
Lesindiens Huichols, et
les Tarahumaras, ayant survécu et conservé leur culture cérémoniale, par la tradition orale, malgré l'influence de la civilisation chrétienne qui interdit les pratiques de "sorcellerie". Le P
eyotl ou
cactus sacréfait partie d'un rituel chamanique permettant d'entrer en contact avec les esprits.C'est la partie laineuse et sèche (qui contient
plus de 30 alcaloïdes différents,dont la mescaline(trimethoxyphenethylamine), l'anhalamine, l'anhalinine et la peyotline) quiest mâchonnée au cours de cérémonies incantatoires par les chamanes. Les effets hallucinogènes permettent "
le passage" dans le monde des Esprits. La léthargie qui s'ensuit dure plusieurs jours transportant les individus
dans un monde très couloré.
Les lieux de culture (et d'un véritable culte) sont maintenus secrèts. Dans les années 1960, beaucoup de hippies ayant fait "le pèlerinage" au pays du Peyotl, dans le désert de la Sierra Madré, avaient saccagé et presque fait disparaître cette espèce de la seule région où elle s'était acclimatée. Rappelons que dans un article précédent, Antonin Arthaud avait écrit avoir vécu les plus beaux moments de sa vie, il partit pour le Mexique en 1936 à la recherche du peyotl et publia le récit de ses voyages chez les Tarahumaras en 1937 (D'un voyage au pays des Tarahumaras) et en 1943 (Le rite du peyotl chez les Tarahumaras) une tribu ayant conservé la mémoire des ancètres.
Henri Michaux,utilisateur de la mescaline nota ses expériences dans :Misérable Miracle, 1956 ; Connaissance par les Gouffres, 1957 ; L'Infini Turbulent, 1961.
Carlos Castaneda, L'herbe du diable et la petite fumée , Le Soleil Noir, 1976.
Aldous Huxley The Doors of Perception.
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Sous l'emprise du cactus sacré de véritables oeuvres d'art sont créées à partir de fils colorés collés sur un support dont la beauté est stupéfiante. Les indiens, sans connaître les théories de la couleur font "vibrer" les couleurs à la manière des impressionnistes.
Le Peyoltl possède aussi le nom botanique grec
Lophophora williamsii . Ce nom signifie
: qui porte aigrette en raison de la touffe laineuse
qui entoure les aréoles
. On l"appelle aussi :
Bouton de Mescal.
Par ailleurs beaucoup de cactées contiennent des alcaloïdes parfois utilisés en médecine. La Lophophora en possède plus de trente ! Dont bien sûr la mescaline.
Culture
Depuis un arrêté du 18 août 2004 modifiant l'arrêté du 22 février 1990 fixant la liste des substances classées comme stupéfiants, la détention, la culture ou la vente du "peyotl ou peyote", et donc de toutes les espèces du genre Lophophora, sont interdites en France.
La France rejoint ainsi la Suisse et l'Italie
...........
Pour les scientifiques, on pourra se reporter utilement au site suivant :
par T. Alexander Shulgin.
Il va sans dire que l'utilisation du "bouton de mescal" présente de graves risques de voyage sans retour au réel !!!
*Synopsie : phénomène lié à la perception de sensations liées à un autre sens, provoquant des visions colorée.
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Une réponse de la traductrice du livre des deux historiens américains, auteurs d'une biographie magistrale de Vincent van Gogh.
Voici sans aucune retouche la réponse de la traductrice. Je reste pour ma part sur mes positions, le livre d'Alain Rohan devant bientôt faire litière de certaines suppositions "hypothétiques", ......mais, attendonns la parution de ce livre..
Je suis bien sûr d'accord avec elle sur certaines affirmations vaseuses et pleunichardes de certains historiens de l'art (ou pas) donnant à penser que Vincent a vécu dans la misère la plus noire abandonné de tous. J'ai dans mes petits articles à plusieurs reprises critiqué par exemple son attitude envers les femmes et son "égoïsme" en certaines circonstances. Mais j'en ai déjà trop dit, je lui laisse la parole.
.............................
Mon cher Bernard, (pas Emile, hein, sinon, j’aurais dit “mon cher petit Bernard” -- non, je dis bien, mon cher grand Bernard...)
Il faut avoir lu. J’ai eu ce privilège. Rien, dans cette hypothèse — qui ne se veut qu’une hypothèse, au même titre que celle du suicide — n’est avancé sans être étayé par des éléments solides qui, sans se présenter comme des “preuves indiscutables”, proposent une alternative possible à la théorie du suicide, en exposant les failles et incohérences de la théorie admise (qui manque, elle aussi de "preuves indiscutables"). Rien n’est inventé. Aucun élément “nouveau” non plus. Tout s’appuie sur des faits concrets et sérieusement documentés, qui, dans un cas comme dans l’autre, demandent à être analysés, étudiés et interprétés, plus de 120 ans après les faits (exercice périlleux, s’il en est — il n’est qu’à voir les remous et les passions qu’ont pu susciter la révision du procès Seznec). J’attends bien entendu de lire le livre d’Alain Rohan qui, lui, semble apporter des éléments nouveaux, pour me faire un avis – et non un jugement, car il ne s’agit pas de moi, piètre ignorante qui ne suis ni chercheuse, ni universitaire, ni spécialiste. En tant que telle, je me garderai bien d’entrer dans la polémique; en lectrice quelque peu avertie cependant, je maintiens que la théorie est très intéressante et plausible, mais voilà: elle dérange et bouscule des certitudes bancales et vaseuses, sur lesquelles on a bâti le mythe du “peintre maudit” fort opportun et vendeur (et maintes fois démenti par ailleurs), - qui a fait couler autant d’encre que de larmes. Pour ma part (une fois encore, du haut de mon mini-marchepied) je reste aussi sensible aux trois versions: celle du suicide, celle de la mort accidentelle, et celle du suicidé de la société d’Artaud. C’est aux auteurs qu’il a fallu du courage pour avancer cette théorie (qui, par son sérieux intellectuel, a séduit beaucoup d’éminents spécialistes de Vincent de par le monde) — moi, je me ferai un plaisir de la présenter (et non de la défendre bec et ongles, car il ne s’agit pas de cela et je n’en ai d’ailleurs pas les moyens intellectuels). Cela étant, elle ne change rien à la valeur du peintre, de l’écrivain et de son œuvre – mais dévoile peut-être une générosité de cœur méconnue de l’homme.
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