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29/02/2012
Anne Piestre, dit Fernand Cormon le père la rotule....
Par Bernard Vassor
ZoBuBuGa
L'Académie de peinture de Cormon, 104 boulevard de Clichy.
La verrière à droite comprenait une fenêtre amovible sur toute la hauteur pour pouvoir faire passer les toiles démesurément grandes de Cormon.
Photo Catherine Aventurier.
Il avait pour nom à l'état-civil Fernand-Anne Piestre, mais il prit le pseudonyme de Cormon, nom de sa grand-mère. Son père Etienne-Pierre, fut le co-auteur avec Adolphe d'Ennery des "Deux Orphelines" sous le nom d'Eugène Cormon. Anne Pièstre avait été surnommé par ses élèves "Le père la rotule" en raison de son obsession à inculquer à ses élèves l'importance de la précision anatomique des articulations de ses personnages et des animaux représentés en peinture. D'autres disent que c'est en raison de son extrème maigreur ? Né à Paris au 13 bis boulevard Saint-Martin, dans l'ancien sixième arrondissement, le 22 décembre 1845, il est mort, également à Paris, le 20 mars 1924 des suites d'un accident de la circulation, renversé par un chauffeur de taxi (alsacien) en 1924. Le malheur qui s'abatit sur sa famille fut augmenté avec l'assassinat de sa femme par des malfaiteurs venus cambrioler son appartement du 33 bis rue de Moscou peu de temps après. C'est sa fille Madeleine et son mari Emmanuel Couderc qui furent chargés de la vente de la succession au bénéfice des artistes pauvres.
La carrière de Cormon fut considérable, bien "qu'académique" il a été bien meilleur peintre que certains historiens de l'art ne le disent. Pendant de nombreuses années, il se mit à la recherche de l'homme primitif avec de nombreuses récompenses depuis 1877 jusqu'à sa mort. De nombreux musées s'arrachèrent ses oeuvres. Il décora le Musée d'Histoire Naturelle de Paris. Son succès fut éclatant, on lui confia la décoration du Petit Palais. Elu membre du comité des Artistes français dont il devint le président en 1912. Il exécuta aussi avec amour des portraits de sa femme et de sa fille chérie.
Voici une petite liste non exhaustive des différents domiciles et ateliers de Anne Pistre : vers 1870 il s'installe au 40 rue Fontaine, ensuite au 189 rue Ordener. En 1882 il s'installe 10 rue Constance il habitait au 38 rue Rochechouart, puis il achète un atelier au 13 rue d'Aumale, 104 boulevard de Clichy. Après son départ du boulevard de Clichy (entrée et date indéterminée) il va au 159 rue de Rome, puis au 4 rue Jouffroy (dans l'ancienne maison de la Guimont proxénète de son état)
Enfin, il passa les dernières années de sa vie au 33 bis rue de Moscou.
Publicité de l'exposisition à la fondation Taylor du 22 avril au 22 mai 2012.
(merci Mathilde)
16:35 | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
26/02/2012
Histoires anecdotiques : les procès de luxure bestiale et autres condamnations animales
Par Bernard Vassor
Gargouille de Notre-Dame en Beaujolais symbolisant la luxure.
"Si un homme couche avec une bête, il sera puni de mort;
et vous tuerez la bête.
Si une femme s'approche d'une bête pour se prostituer à elle,
tu tueras la femme et la bête;
elles seront mises à mort, leur sang retombera sur elles"
Lévitique XX.15-16).........
De nombreux procès mêlant l'horreur, les vices, confondant la sodomie, le viol, la flagellation et toutes les perversions concernant des rapports avec des animaux, vaches, cochons, juments et même des poules*.On relève qu'en 1550, un nommé Giron s'était perché sur un fagot pour commettre le crime de bougrerie avec une vache. Le fagot servit à allumer le bûcher qui consuma le sieur Giron et sa vache.
Un an plus tard Jacques Prenault qui avait abusé d'une vache noire subit un châtiment identique. Jean de la Soille au cours d'un procès reconnut avoir abusé d'une façon abominable d'une ânesse qu'il avait pourtant choyée plus que les autres. A Baugé en 1698, Antoine Batailles fut convaincu de crime de sodomie et de péché contre nature pour habitation charnelle avec une jument. La même année, Sébastien Barillet, avait abusé de sa femme volage qui refusait depuis longtemps le devoir conjugal, l'avait fort préssé contre l'ordre de la nature à se laisser connaître charnellement. Elle avait d'ailleurs consenti aux infâmes volontés maritales, tout en s'en plaignant à son confesseur. Barillet fut brûlé vif en 1699.
* Au cour d'un procès, Vijon un maître d'école parisien, valet de chambre du duc de Gramont, fut pendu et brûlé vif en place de Grève pour avoir abusé d'une poule blanche, ce qui donna lieu à cette chanson satyrique :
"Lorsque Vijon vit l'assemblée
Qui l'assistoit dans son malheur
D'une voix haute et troublée
Il luy dit : vous me faîte honneur...
Vraiment ! voilà bien de la foule
Pour un simple fouteur de poules
..................
En 1266, un pourceau fut brûlé à Fontenay-aux-Roses pour avoir dévoré un enfant, en 1394, c'est à Mortain qu'un porc fut condamné pour les mêmes raisons à la pendaison. En 1040, trois petits cochons furent suppliciés à Rouvres en Bourgogne pour avoir dévoré un bébé dans son berceau.
Des dizaines d'autres condamnations pendant le moyen-âge furent prononcées sur la race porcine. Parfois, on revêtait en habits d'homme les animaux avant leur exécution.
A Moisy-le-Temple, un taureau fut pendu pour avoir transpercé un homme de ses cornes en 1314.
A Montbar (vville natale de Buffon) c'est un cheval qui fut pendu pour avoir "occis" un homme. Accusé de sorcellerie, un coq fut mis au bucher, avec son oeuf ! Selon la croyance populaire, des oeufs malformés était pondus par des coqs. Des insectes furent excommuniés. Les rats, les souris et même des limaces ont éété aussi l'objet de jugements ecclésiastiques. Au Portugal, ce sont des fourmis qui subirent le même sort.
On raconte que Saint-Bernard,inaugurant une abbaye à Frogny, fut interrompu par une invasion de mouches faisant un bruit assourdissant, mais, Bernard, sans se troubler prononça la phrase suivante : "Je les excommunie" alors aussitôt les mouches tombèrent mortes à terre, si bien qu'il fallut les évacuer avec des pelles. Une expression naquit de cette histoire : "Tomber comme des mouches à Frogny".
Au onzième siècle, à Aix-les-Bains, des paroissiens se plaignirent à l'évèque de l'invasion de serpents dans leur ville. L'évèque pronça aussitôt l'excommunication des reptiles qui ne moururent pas, mais, cessèrent d'être venimeux.
..........
A SUIVRE
11:48 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Réouverture de l'auberge Ravoux à Auvers-sur-Oise
Par Bernard Vassor
http://www.maisondevangogh.fr/
C'est le 1 mars, que l'auberge Ravoux fait sa réouverture annuelle dans le cadre historique des derniers jours de Vincent van Gogh.
Auberge Ravoux dite Maison de Van Gogh
Place de Mairie
95430 Auvers-sur-Oise
Tel. : 33-(0)1.30.36.60.60
Fax : 33-(0)1.30.36.60.61
Ouverture hebdomadaire : du mercredi au dimanche inclus et vendredi et samedi soir
Ouverture saison 2012 :1mars - 28 novembre inclus
08:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
25/02/2012
L'ASILE SAINTE-ANNE : une création de Georges Eugène Haussmann
par bernard vassor
ASILE SAINTE-ANNE, VUE GENERALE
Il y avait déjà à Paris, au moment de la création de cet asile (en 1867) de nombreux asiles privés, en plus de Bicètre, Charenton et la Salpétrière.
Le surpeuplement de ces hôpitaux conduisit à l'ouverture d'un nouvel établissement psychiatrique. Haussmann a voulu que son Paris moderne eut un asile moderne. La construction a commencé en 1864, sur l'emplacement d'une ferme dont elle a pris le nom, située à gauche de la gare de Sceaux. Après trois ans de travaux,l'asile a été inauguré le premier mai 1867. Il occupait une superficie de 14 hectares.
Le service médical a été assuré par monsieur Girard de Cailleux.
Le traitement par l'hydrothérapie.
L'endroit qui se voulait résolument moderne avait une salle de concert pour les malades pas trop agités. Un salle d'hydrothérapie, des cours de promenade.
L'asile pouvait recevoir plusieurs centaines de malades. Le service était assuré par les soeurs de Saint-Joseph.
Il y avait des cellules capitonnées pour les malades suicidaires.
Mise à jour le 25/02/2012
15:51 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : bicètre, charenton, la salpétrière, girard de cailleux, haussmann | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
22/02/2012
Vient de paraître : Par Alain Rohan : Vincent van Gogh Aurait-on retrouvé l'arme du suicide ?
Par Bernard Vassor
Ce livre est le fruit d'un travail commencé il y a environ 25 ans ppar Madame Claude Millon, membre fondateur de l'Office de tourisme d'Auvers-sur-Oise.
Elle confia à Alain Rohan le soin de poursuivre les recherches concenant l'arme retrouvée dans un champ de blé, derrière le château d'Auvers en 1959-1960.
Méticuleuement, Alain Rohan va se livrer à une véritable enquête policière pendant plus de 3 ans, enquête historico-journalistique et scientifique.
Avec prudence, Alain Rohan évoque toutes les hypothèses émises depuis l'origine jusqu'à nos jours concernant la mort de Vincent. Il n'est pas question de la dernière version des écrivains américains, le livre ayant été achevé il y a plusieurs mois. J'en avais d'ailleurs fait parvenir un exemplaire au Van Gogh muséum en septembre 1970 en vue d'une publication, demande étant restée sans réponse.
L'ouvrage comprend une étude historique sur l'histoire des révolvers pendant la période des années 1850 à 1890. L'étude médico-légale de la blessure par le docteur Mazery et le docteur Gachet.
Les différents témoignages souvent contradictoires des témoins du drame, 20, 30 ou 60 ans après les évènements sont mentionnés.
Ce qu'il y a de passionnant, c'est que l'auteur n'est pas péremptoire, et laisse au lecteur le soin de conclure. J'ai entendu maintes fois dire : "on ne saura jamais la vérité". Pour ma part, ma religion est faite : il y en a assez de tous ces révisionnistes en quête de publicité et des mille versions fantaisistes à ce sujet.
L'article qui avait mis le feu aux poudres si l'on peut dire, est celui du docteur Doiteau, bien méprisable à certains égards, un mélange de vérités et de racontars scabreux.
La maquette a été réalisée par
Madame Marie-Claude Delahaye, directrice du MUSEE DE l'ABSINTHE
à Auvers-sur-Oiise
........
ISBN 978 2 7466 4251 5
Pour tous renseignements :
www.lemysterevangogh.com
14:02 | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
21/02/2012
Un nouveau livre d'Alain Pagès consacré à la correspondance d'Emile Zola
Par Bernard Vassor
Photomontage de Virginie Berthemer d'après une photo d'Emile Zola (copyright Flamarion)
"Je n'ai pas de secrets,
les clés sont sur les armoires,
on peut publier toutes mes lettres un jour :
elles ne démentiront ni une de mes amitiés,
ni une de mes idées"
Emile Zola.
Cette anthologie va devenir indispensable à tous les chercheurs et à tous les admirateurs de l'auteur des Rougon-Macquart.
Zola Correspondance
Choix de textes
et présentation
par Alain Pagès
ISBN 978 2 0812 3826 8.
Alain Pagès (membre du comité scientifique de notre association) est professeur de littérature à l'université de la Sorbonne nouvelle (Paris 3) auteur de nombreux ouvrages de référence sur Zola et le naturalisme. Il a participé à l'édition de la Correspondance de Zola aux Presses de l'université de Montréal (10 volumes, 1978-1995) et a édité avec Brigitte Emile-Zola les lettres à Jeanne Rozerot (Gallimard 2004)
Alain Pagès est en outre le directeur des Cahiers naturalistes.
http://www.cahiers-naturalistes.com/
Adresse postale :
Société littéraire des amis d'Emile ZOLA
Cahiers Naturalistes, B.P. 12 - 77580 Villiers sur Morin (France).
Responsable de l'association : Alain PAGES
La « Société littéraire des Amis d'Emile Zola »
http://www.cahiers-naturalistes.com/la_societe_litteraire...
09:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/02/2012
Des petits Théâtres de société sous Louis-Philippe et le second empire.
Par Bernard Vassor
Une représentation de "Pierrot photographe"
....
A la fin du règne de Louis-Philippe, et sous le second empire, de nombreux particuliers faisaient représenter chez eux des pièces ou des pantomimes. Aussi bien dans le grand monde, que dans le milieu de la bohème. Chaque salon voulait avoir son "petit théâtre". Chez madame Orfila, chez le comte de Nieuwerkerke, chez les Sellières dans une salle contenant plus de 900 personnes, des amateurs, comme le marquis de Morny qui jouait le rôle d'Henri III dans un costume qui avait coûté 7000 francs. Les répétitions avaient été dirigées par le comte de Morny, assisté de Sanson de la Comédie-Française, et madame Plessy sa consoeur qui dirigeaient la princesse de Beauvau, le corsage couvert d'émeraudes la baronne de Laurenceau. Le duc de Morny avait un certain talent d'écriture, il fit donner un opéra-bouffe sous le pseudonyme de "Saint-Rémy", intitulé : "Monsieur de Choufleury restera chez lui" et en 1862, une comédie :"Les Bons conseils"
.........
Etienne Carjat, qui avait ses ateliers et le bureau de son journal "Le Boulevard"au 56 rue Laffitte fit représenter une pantomime qui eut un succès considérable.
Dans certains de ces petits théâtres, les acteurs étaient le jour, banquiers, agents de change, financiers, boursiers, ou négociants; Ils se transformaient le soir en saltimbanques.
Le marquis de Massa, donna même une revue au château de Mouchy en 1863, jouée par le duc de Mouchy, Emmannuel Bocher, Sellières, le marquis et la marquise Georgina Laffitte, épouse de Gaston Gallifet, qui alimentèrent la chronique mondaine se cocufièrent mutuellement. Luis, Gaston, qui s'illustra dans sa carrière militaire, entretenait plusieurs demi-mondaines célèbres, au premier rang desquelles la très belle Coro Pearl. La marquise était la fille du banquier Charles Laffite. Ils vécurent séparés. Ils eurent trois enfants, dont une fille qui épousa le baron François de Sellière. La marquise fut la marraine adoptive de Marie-Ernestine Antigny, dite Blanche d'Antigny, un des modèles qui a inspiré Zola pour le personnage de Nana.
Selon des sources policières, la marquise qui était liée avec Mme de Richemont, chacune d'elle avait des amants qu'elles choisissaient dans l'armée. Au château de Mauduit, où elle habitait, elle faillit être surprise avec son amant le comte de Gallois, par son mari, revenu plus tôt
qu'on ne l'attendait. A paris, elle demeurait 5 rue Basse du Rempart, où "elle recevait des tribades, notamment Mme Alphonse de Rothschild" surnommée Léonora ou bien Laure
Mise à jour le 08/02/2012/
11:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Anniversaire de la mort du père Tanguy, il y a 128 ans.
Par Bernard Vassor
Ce dessin d'Henri Gervex, porte la mention au crayon :"Un marchand de couleurs".
ZoBuBuGa
Cela porrait bien être la représentation de Julien Tanguy, qui avant la guerre de 1870, était marchand colporteur.. Avec la "pacotille" que l'on voit à ses pieds, il allait visiter les peintres dans leurs ateliers, ou bien "sur le motif" en pleine nature, pour y vendre ses fournitures.
C'est dans sa petite échoppe du 9 rue Clauzel, que Julien Tanguy est mort des suites d'un cancer de l'estomac.
Hospitalisé à l'hôpital Lariboisière où on lui avait prodigué aucun soin, il avait préféré rentrer chez lui pour mourir auprès des siens après une longue agonie,.
Julien Tanguy a été inhumé le 8 février 1894 au cimetière de Saint-Ouen dans la tranchée gratuite numéro 14 (tranchée des pauvres).
10:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
03/02/2012
Marie Ernestine Blanche Antigny autrement dit : Blanche d’Antigny
Par Bernard Vassor
"Blanche d'Antigny" fut une des deux "lionnes" ayant servi de modèle à Emile Zola pour le portrait de Nana, l'autre étant Valtesse dze la Bigne
Voici la description presque photographique d’un témoin de son temps :
« C’était une belle, bonne, blonde, réjouie et plantureuse fille aux yeux bleu saphir, à la chair couleur de lait, toujours en gaité et en santé.. Elle avait un buste superbe, une gorge opulente, modelée et arrogante, qui contrastaient légèrement avec la partie inférieure de son corps, relativement grêle. Au total, ragoûtante au possible et ne manquant que d’une seule chose, la distinction. (…)Elle fut un moment une des reines de Paris. Elle se promenait au bois avec un curieux atelage russe et des trotteurs de l’Ukraine, conduite par un moujik en blouse de soie, qui attirait tous les regards. (…) Les hommes à la mode, les jeunes seigneurs les plus courrus, les nababs les plus étincelants, les parvenus les plus cossus lui faisaient une cour acharnée et rivalisaient à son égard de générosité et de passion. »
Elle était parmi les dames galantes, parmi celles qui ont consommé le plus de livres. Elle était une habituée de la « Librairie Nouvelle » du boulevard des Italiens, où tout ce qui se passe et tout ce qui se dit à Paris est raconté et commenté parfois par des témoins oculaires.
Elle vit le jour en 1840, et fréquenta dès l'age de 15 ans le bal Bullier. Elle a été engagée comme écuyère au Cirque d'Hiver en 1856. A 18 ans, elle se fit remarquer par sa façon de danser au bal Mabille et obtint ainsi un engagement au théâtre de la Porte Saint Martin. Elle remporta de nombreux succès, et sa notoriété devint immense. En 1862, elle pris pour secrétaire le jeune Arthur Meyer (futur fondateur de journaux et du musée Grévin) lui permettant ainsi grâce à ses relations, une ascension rapide dans le monde du journalisme. Curieusement, Arthur Meyer fut également secrétaire du préfet Janvier de la Motte !!! En 1863, un prince russe l'emmena à Moscou où elle devint la maîtresse du très riche et très puissant préfet de Police du tsar Mesentof qui en fit la plus recherchée et la plus chère à entretenir des courtisanes du royaume. Revenue à Paris elle occupa les plus grands rôles dans les salles parisiennes et des tournées en province.
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Pendant la guerre franco-prussienne, elle accueillit les blessés dans son hôtel particulier de l'avenue Friedland. Elle passe la période de la Commune de Paris dans sa maison de Saint Germain en Laye. En 1872, au cours d'un voyage à Londres, elle fréquenta d'anciens communards pros un crits auxquels elle accorda une aide discrète. Jean Baptiste Clément, fou amoureux lui decicacede Parise chanson. Son amour n'étant pas récompensé, par dépit, il modifiia sa dédicace au profit de la Commune de Paris.... Pour échapper à ses créanciers, elle partit pour l'Egypte en 1873 où elle contracta une maladie infectieuse. De retour à Paris, complètement ruinée, elle est hébergée par son amie Caroline Letessier qui lui donna asile et la fit soigner t) Elle figurait dans le carnet de notes préparatoires de Zola pour Nana page 311 avec ces indications : "laide, agée. Esprit. Très mordantes" elle était née vers 1837 Zola en 1840 !). Dans la roman de Zola le portrait de Nana est double : Blanche de Sivry blonde au visage charmant et un peu gras. Le fin du récit est directement inspiré de la mort douloureuse de Blanche d'Antigny. Pour le reste, c'est surtout Valtesse de La Bigne qui est l'inspiratrice du romancier.
Blanche d'Antigny est morte le 28 juin 1874, d'une fièvre typhoïde 93 boulevard Haussman.Elle fut inhumée dans le caveau de Caroline Letessier au Père Lachaise. Suivaient le convoi, des banquiers ou agents de Change : Dolfus, Guntzbourg, Alequier, et des "collègues" de Blanche : Hortense Schneider, Alice Régnault, Lucie Verneuil, Lucie Levy et les acteurs Train et Dupuis
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Sources : Archives de la préfecture de Police
Archives de Paris
Mise à jour le 03/02/2012
11:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
01/02/2012
Louise ou Albertine Chalvet dite Léontine Massin créatrice au théâtre du rôle de NANA
Par Bernard Vassor
Gervex, Valtesse de la Bigne, un des modèles du personnage de Nana . N.
Née le 28 février 1848 ou bien le 29 avril 1853*** ? On la confond peut-être avec sa soeur ? Elle vit le jour à Barbey, près Fontainebleau fille de René Chalvet et Prudence Lorillon. A l'age de treize ans, elle s'enfuit de chez elle pour suivre un amant à Constantinople. Elle revient à Paris avec un petit pécule. Elle a le prince Paul Démidoff pour entreteneur. Elle est engagée aux Folies-Marigny dans "La Vivandière", puis au Gymnase de 1865 à 1872. En 1866, ellecrée le rôle de madame de Folle-Verdure Vie ParisienElle fut mêlée à l'affaire de la proxénète Bru, dite Piteau, où elle figure sur son carnet d'adresses. Rendue à ses parents en raison de son âge, elle fugue à nouveau. Elle est également "en affaire" avec la proxénète Marie Gauchet. Pendant le siège de Paris, elle s'engage comme vivandière* au 10°bataillon de la Garde nationale (dans le deuxième arrondissement.)
Le 4 décembre 1872, elle est arrêtée avec sa soeur Constance pour raccolage rue Drouot, elle donne de faux renseignements sur son état-civil* lors de son interrogatoire au poste de police de la mairie du neuvième arrondissement. Conduite à la précture de police, elle décline sa véritable identité, déclare être artiste dramatique aux Folies-Bergères habiter rue Neuve des Mathurins, et être entretenue par un banquier, sans doute Frédéric Pillet-Will*. elle obtient un engagement au Vaudeville une fois libérée, et par pour la Russie où elle fait une petite fortune. De retour à Paris en 1881, elle est choisie pour jouer le rôle de Nana tirée du roman de Zola, adaptée par Willam Busnach, iliam Busnach,
une pièce en cinq actes et 7 tableaux représentée pour la première fois le 29 janvier 1881
*La vivandière attachée à un bataillon est chargée de fournir de la nourriture, et des objets de première necessité aux gardes nationaux. Trouvée errante, mourrant de faim et de froid dans la rue, elle est conduite à la maison de santé de Charenton où elle meurt quelques jours plus tard en 1901.
**Mémoires de Paulus : Parmi les actrices des théâtres, accourues pour applaudir, il y avait la délicieuse Léontine Massin, alors dans tout l'éclat de sa double renommée, d'artiste jouant ses rôles avec succès et de belle courtisane semant, à pleines mains, l'or que déposait à ses pieds, une foule d'adorateurs.
Sources
Archives de la préfecture de Police...............................
Archives de Paris...........................................................
***C'est un véritable mic-mac ! Le père de Léontine a varié trois fois sur cette date de naissance. Gabrielle Houbre, qui semble pencher pour la date de 1853, ce qui est peu probable, :elle aurait eu douze ans lors de la création de la Vie-Parisienne, dans un rôle important, et n'aurait pas pu être à Constantinople en même temps.d'Offenbach"
**Mémoires de Paulus : Parmi les actrices des théâtres, accourues pour applaudir, il y avait la délicieuse Léontine Massin, alors dans tout l'éclat de sa double renommée, d'artiste jouant ses rôles avec succès et de belle courtisane semant, à pleines mains, l'or que déposait à ses pieds, une foule d'adorateurs.
Sources
Archives de la préfecture de Police...............................
Archives de Paris...........................................................
***C'est un véritable mic-mac ! Le père de Léontine a varié trois fois sur cette date de naissance. Gabriellle Houbre, qui semble pencher pour la date de 1853, ce qui est peu probable, :elle aurait eu douze ans lors de la création de la Vie-Parisienne, dans un rôle important, et n'aurait pas pu être à Constantinople en même temps.
MISE A JOUR LE 01/02/2012
Deuxième mise à jour le 19/12/2015
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