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07/03/2010
Une conférence à la mairie du dixième arrondissement : Héros et héroïnes de Péplum par Claude Aziza
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Digg
8 mars 2011, 101e anniversaire de la journée internationale des femmes : Le droit des femmes et le renouveau du féminisme à la fin du XIX° siècle.
Par Bernard Vassor
"Le droit de vote aux femmes ?
Vous n'y pensez pas !"
Georges Clemenceau
C'est à Mary Wollstonekraft "L'ancêtre des féministes" que l'on doit "l'invention du droit des femmes" au XVIII° siècle...
La Journée internationale des femmes fut adoptée en 1910 par les dirigeantes des Femmes Socialistes rattachée à la II° Internationale.
Décrétée en Russie le 23 février ( correspondant au 8 mars, en raison du décalage du calendrier Julien)
La fin du XIX° a vu dans le monde, la montée de groupes de femmes revendiquer l'égalité des sexes, le droit de vote, l'émancipation, le droit de disposer de leur corps, l'abolition de la peine de mort, l'égalité des salaires hommes femmes, accès des femmes aux professions libérales, recherche de la paternité et l'opposition au mariage qui, selon Herminie Barton adepte de l'union libre :"Le mariage est une affirmation de la suprématie de l'homme sur la femme '...) si j'aime un homme, je veux l'aimer en gardant toute ma liberté"
Le droit de vote fut accordé en premier lieu dans l'Amérique du Sud, puis en Autriche en 1873, suivi par l'île de Man en 1881. Ensuite, ce furent l'Australie, le Wyoming en Amérique du nord, le Colorado, l'Utah et l'Idaho en 1894. Dans la petite ville de Beaty, les électeurs ont nommés 4 femmes conseillères municipales et mis à leur tête madame Totten, première maire de l'histoire.
Le parlement de Norvège compta trente trois membres féminins sur soixante dix-huit. La Nouvelle-Zélande portèrent au gouvernement plusieurs ministresses qui purent déclarer :"un mauvais mari n'a jamais pour lui la voix des femmes".
Aux Etats-Unis, Le "Womenn's suffrage movement" et la "Fédération féministe des Deux Mondes" présidée par miss Wilson créa des Conseils nationaux, puis internationaux à Chicago, à Anvers, à Buda-Pest, à Berlin, à Washington et à Paris. De nombreuses ligues : "L'Union pour la réalisation des droits égaux" dûe à l'initiative de madame Alice Major, "The Women's international Progressive Union", "L'International Council of Women" (en Ecosse, présidente Lady Aberdeen)"L'Humanité intégrale", "L'Amélioration du sort de la femme" de Maria Deraisme, "L'Union Universelle des femmes" avec madame Chéliga-Loewy. A Londres la ligue "La Primevère", la ligue des "Trades-Unions féminines" écrivent et manifestent.
De nombreux journaux furent créés tant en France qu'à l'étranger. A Paris, Marguerite Durand fonde le journal "La Fronde", "dirigé, administré, rédigé, composé par des femmes". Hubertine Auclert fit paraître rue de la Roquette "La Citoyenne" d'où elle déclara : "En protestant contre les lois existantes, faites sans les femmes contre les femmes, la Société a rejeté l'idée d'institutions futures élaborées sans le concours des femmes, parce que ces institutions seraient encore faites contre elles". Mademoiselle Barberousse présente son inscription sur les listes éléctorales et poursuit sa revendication jusque devant la Cour de Cassation. Madame Scmahl organise avec la duchesse d'Uzès le groupe "L'Avant-Courrière". Aline Valette rédige des cahiers de doléances féminines, est secrétaire de "La Fédération française des Sociétés féministes". En 1898 Hélène Martin demande au maire de Montmartre M. Wiggishoff, son inscription sur les listes de la Butte Montmartre. D'autres comme Paule Minck, Marie Clémence, madame Georges Martin, madame Vidal poursuivent la même démarche non couronnée de succès comme l'on peut s'en douter. Le grand congrès féministe de 1900 à Paris, reçut des délégations de nombreux pays. Juliete Adam se prononce en faveur des Espagnols en guerre contre l'Amérique. Des jeunes femmes de la société américaine "Filles de la Révolution" se cotisèrent pour offrir aux française, une statue de Washington. La princesse Wiszniewska dirige "La Ligue des Femmes pour le désarmement et pour la paix universelle" qui regroupe plusieurs sociétés dans différents pays, Autriche, Italie, Suède, Allemagne, Russie. Une invitaion est envoyée au tsar, elle est restée sans réponse. Avant 1905, il n'y eut pas de mouvement féministe en Russie en raison du despotisme écrasant qui y régnait à l'époque. Il y eut toutefois de grandes grèves où les femmes prirent une part primordiale à la "révolte d'avril" 1895 à l'usine Yaroslav, grève menée par les tisserandes. Les grèves de 1896 à Saint-Petersbourg des ouviers du textile vit une très forte participation des femmes. La révolution de 1905 marqua l'essor des mouvements féministes. Dès l'origine contrairement à l'Angleterre, les femmes sont admises dans les syndicats ouvriers. Pour la première fois des réunions sur le droit des femmes on été organisées à Moscou, à Saint-Pétersbourg, à Minsk, Odessa, Yalta, Vilnius ou Saratov. "Le plus souvent, les revendications des travailleuses reflétaient les revendications de congé de maternité payé, des pauses pour l'allaitement des enfants et la mise en place de crèches dans les usines" (Alexandra Kollontaï)
Au congrès féministe de Paris en 1896, Clotilde Dissard (fondatrice de "La Revue féministe") constate : "L'infériorité de la France au point de vue féministe tient à deux causes : aux tendances franchement révolutionnaires de certains de ses partisans et à l'indiférence, pour ne pas dire l'hostilité de la bourgeoisie catholique" Cependant, madame Bogelot, chevalier de la Légion d'Honneur à la suite de l'exposition de Chicago où elle représentait les femmes françaises de madame Schmahl et de madame Vincent qui ont agité l'opinion en faveur de la loi Goirand* ( appelée loi Schmahl par les féministes).La communication de l'allemande Mlle Kathe Schirmacher à ce même congrès renseigne sur les tendances du féminisme allemand et Mlle Maikki Friberg sur le féminisme finlandais. L'allemande et la finlandaise semblent plus préoccupées par l'éducation des femmes, les anglaises sur leur émancipation économique, la française poursuit plutôt un rêve d'égalité des droits entre les deux sexes. Marya Chiliga (France) crée à Paris en 1896 "L'Alliance Universelle des Femmes pour la Paix par l'éducation"
En 1904, fut fondée "L'Alliance Universelle pour le vote des femmes", présidée par madame Chapmann (Etats-Unis) et Mlle Anita Angspurg (Allemagne) dont le but est la propagande internationale pour les droits politiques des femmes etc...
Je voudrai terminer provisoirement par citer les noms de femmes admirables comme Rosa Luxemburg (née le 5 mars 1871, morte assassinée par des "corps-francs" le 15 janvier 1919), Eleonor Mury (Angleterre) Clara Zetkine et Alexandra Kolontaï (Russie) Paule Mink (France) Gatti de Gamond (Belgique)
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*Léopold Goirand avait déposé le 8 juillet 1894 un projet de loi ayant pour objet d'assurer à la femme mariée, la libre disposition des fruits de son travail. Un an plus tard, le 4 novembre 1895, il intervient pour soutenir une proposition de Louis Jourdan pour protéger la femme contre certains abus de la puissance maritale.
Mise à jour le 28/02/2011
10:08 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : hubertine auclert, marguerite durand, clotilde dissard, maria deraisme | Lien permanent | Commentaires (1) | | | |
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06/03/2010
Octave Mirbeau et Vincent Van gogh
Octave Mirbeau et Tanguy suite…. :
La préface de ce « roman de l’automobile", publié aux éditions du Boucher par la Société Octave Mirbeau, Pierre Michel* indique clairement l’importance que « L’imprécateur au cœur fidèle* » accordait aux peintres de la rue Clauzel, entre Claude Monet et Vincent Van Gogh. Dans le chapitre « En Hollande » Mirbeau, sur les traces de Vincent, évoque la curieuse coïncidence entre la ville de sa naissance (entre Anvers et Bréda), et le quartier Bréda où le peintre hollandais fit sa métamorphose artistique. ( Au musée du Prado à Madrid, il y a une grande toile intitulée : La Reddition de Bréda ).
Ce roman de voyage vaut aussi par les anecdotes, et par un étrange chapitre dans l"édition princeps, supprimé sans explication dans les éditions suivantes intitulé : « Avec Balzac » où Octave Mirbeau, sur la foi d'une anecdote que lui avait raconté Rodin, qui lui même les tenait du peintre Gigoux, amant de la femme de Balzac Evelyne Hanska qui a un lien avec les derniers instants de Balzac.........
Bonne lecture…..
*Pierre Michel, réédition de la 628 E 8, éditions du Boucher . http://www.leboucher.com/
** Biographie e Mirbeau par Jean-François Nivet et Pierre Michel :
*Jean-François Nivet et Pierre Michel : Octave Mirbeau, L’imprécateur au cœur fidèle, librairie Séguier, Paris 1990
Mise à jour le 06/03/2010
18:18 Publié dans Vincent Van Gogh | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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05/03/2010
Octave Mirbeau protecteur de la famille Tanguy
Par Bernard Vassor
Mirbeau Octave-Marie-Henri, 16/02/1848 à Trévière (Calvados)_21/01/1917 rue Beaujon
Domicles montmartrois : 4 rue de Laval (aujourd'hui rue Victor Massé) et rue Bochart de Saron au siège du journal "L'en Dehors"
*Journaliste écrivain, dramaturge, critique d’art au flair exceptionnel. Après des études chez les jésuites de Vannes, il « monte » à Paris ou il s’installe dans un logement de la Chaussée d’Antin pour y terminer des études de droit. Bals, soupers fins, aventures galantes, occupent la majeur partie de son temps, résultat : couvert de dettes, dans l’impossibilité de se présenter aux examens de fin d’année, il se résout à réintégrer le logis familial. Ayant tiré le mauvais numéro au tirage au sort, il est enrôlé dans le 49°régiment de mobiles de l’Orne au 4°bataillon. Il est nommé lieutenant, et sera entraîné pendant la guerre franco-prussienne dans la débâcle, malade épuisé, il sera soigné à l’hôpital du Mans puis errera de ville en ville pendant la durée de la guerre et la Commune. Accusé de désertion, il sera blanchi, mais gardera pour le reste de sa vie une rancoeur envers les institutions. Sur le moment, il n’eut pas de grande sympathie pour la Commune, dont il jugeait les chefs « qui étaient des bandits et des farceurs comme tous les hommes politiques » mais sa sympathie allait à »la masse si mélancolique et silencieuse qui avait cru en elle et qui y voyait un peu de bonheur et de justice ». Quand à Thiers, caricaturé sous les traits de monsieur Quart ( les trois autres fractions vivant en Harmonie, étant madame Dosne sa belle-mère, et ses deux filles dont l’une était sa femme.) le portrait comme celui que Balzac à fait de lui trente ans auparavant n’est guère flatteur : « dépourvu d’âme, de cœur et de sensibilité, (…)quelque chose qui marche, marche, digère, gesticule et pense selon des mécanismes soigneusement calculés » Grâce à un ami rencontré dans un bastringue pendant sa jeunesse studieuse, il obtient un poste d’employé de préfecture. Il fait ses débuts journalistique dans une feuille bonapartiste « L’Ordre de Paris » en 1872. Ses début de dramaturge, une pochade pornographique, cosignée avec Maupassant, sera jouée le 19 avril 1875 chez le peintre Maurice Leloir en présence de Flaubert et de Tourgueniev, et qui fera rougir de honte, la "chaste" Valtesse de la Bigne.
Protégé d’Arthur Meyer il collaborera à tous les journaux de « l’homme au caniche ». malgré son anticléricalisme, jusqu’à « l’Affaire », ou leurs opinions divergèrent. Il dissèqua avec une lame acérée la société de cette fin de siècle. Protecteur des impressionnistes, visionnaire, il a été un des premiers à acheter des Van Gogh en 1891. Les Iris et Les Tournesols, (vendus 240 millions de francs en 1987) pour 600 francs. Pour ne pas subir les foudres de sa Xanthippe* de femme, il demande au père Tanguy d’aller toucher de sa part chez son éditeur Charpentier, en prenant la précaution de lui envoyer une lettre dans laquelle il lui expliqueait que ces toiles lui étaient offertes en remerciement des articles qu’il avait accordés a Vincent.
Des milliers d’articles de journaux, une éphémère carrière politique, des dizaines de romans, d’innombrables pièces de théâtre, des revirements multiples ……
Après sa mort, sa veuve, avec la complicité de la girouette Gustave Hervé, fit paraître un « Testament Patriotique » ultime trahison d’Alice-Mirbeau-Xanthippe.
Voici une lettre de la veuve Tanguy adressée à Andries Bonger, frère de Johanna, la femme de Théo. Bonger avait été quand il habitait Paris l’intermédiaire entre sa sœur et les époux Tanguy (orthographe respectée :
**Paris le 15 Février 1894
Mon cher Monsieur Bonger je vous écrit cette petite lettre pour vous avertir que mon proprietaire veut me forcer a continuer mon bail. comme vous avez que c etaient mon mari qui fesaient la couleur pour ses peintres et ni etant plus tout est mort cher monsieur si vous vouliez bien m envoyer la liste des tableaux qui sont a vous le plutot possible car cependant je ne dois rien au proprietaire mais je dois lui faire savoir que les tableaux que jaie ne m apartiennent pas
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Mon cher Monsieur Bonger
J aimerai bien que vous veniez a Paris si sa vous étaient possible mais si non vous serez bien aimable de m envoyer la liste car de mon coté je ne l'aie pas trouvé nul part et ne sais si vous lavez remise a mon pauvre mari tant qu'a la vente des tableaux
Nous voyons toujour de temps en temps quelque curieuxqui viennent les voir mais point acheteur si vous voulez bien en faire part a madame Vanghog et dites moi ce que vous décidez ou si Monsieur Bernard père veut bien se charger de prendre la responsabilité tant qu'à moi je me débats vis a vis du propriétaire le plus que je peut mais il parait d'après les renseignement que j aie pris auprés d un homme d affaire il est en droit de me faire continuer le bail encore trois ans vue que ne connaissant pas les affaire j ai signé le bail avec mon mari.
cher Monsieur Bonger
vous savez qu'en perdant mon mari j aie tout perdu et je suis a la vieille de tomber dans la plus profonde misère car vous savez que nous n avons pas déconomie Je crois avoir pour protecteur Monsieur Octave mirbeau qui comme vous allez le voir a fait un si bel article au sujet de mon mari Dans lecho de paris car c'est trés genti de sa part et je vous envoie le journal pour que vous en preniez lecture jaie eue l'honneur d'avoir eue la visite de Madame Mirbeau et elle m a promis que son mari s'interresserai a moi Je vous pris de croire monsieur que j aie beaucoup de chargrin et que je perd bien mes forces mais heureusement que jaie mes enfants avec moi dont jen aie pas a me plaindre je suis toujours moins seul cher Monsieur a bientot le plaisir De vous voir ou sinon une réponse le plutot possible bien des choses a votre dame ainsi qua madame Vangohg. je ne lui ait pas écrit vue que je naie pas son adresse recevez Mr mesrespect bien sincère votre toute Devouée Veuve Tanguy 9 rue Clauzel.
*Xanthippe était le surnom donné par Vincent à l'épouse du père Tanguy. Faisant référence à la femme de Socrate qui avait la réputation d’être une mégère
SOURCES :
La formidable biographie de Mirbeau :
*Jean-François Nivet et Pierre Michel : Octave Mirbeau, L’imprécateur au cœur fidèle, librairie Séguier, Paris 1990
L’Écho de Paris, 31 mars 1891
L’Écho de Paris 13 février 1894 : chronique nécrologique du père Tanguy
Avec l'autorisation de Pierre Michel.
**Don du musée Van Gogh d’Amsterdam
Archives personnelles
mise à jour le 05/03/2010
16:50 Publié dans Vincent Van Gogh | Tags : pierre michel, van gogh, andries bonger, johana bonger, octave mirbeau | Lien permanent | Commentaires (2) | | | |
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04/03/2010
Henri Gervex : "Un marchand de couleurs" qui pourrait bien être le père Tanguy ?
Par Bernard Vassor
Cette pierre noire avec rehauts de craie blanche sur papier bistre est intitulée Nana. Le modèle, amante de coeur de Gervex (1852-1929) n' était autre que la fameuse Valtesse de la Bigne qui est la principale inspiratrice de Nana l'héroïne du roman synonyme de Zola. Gervex comme nous l'avons déjà signalé, avait inspiré le personnage de Fagerolles dans le roman de Zola "l'Oeuvre" ...
Henri Gervex (1852-1929), appartient à la famille des peintres de la Nouvelle Athènes.
Mise à jour le 04/03/2010
11:23 Publié dans Le marchand de couleurs タンギー爺さん を巡って | Lien permanent | Commentaires (1) | | | |
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03/03/2010
Nagai Kafu, le premier "naturaliste" japonais.
Par Bernard Vasssor
永井荷風 (1879-1959)
Nagai Kafû, (plutôt connu sous son prénom, Kafû), fortement influencé par les auteurs français (Zola, Maupassant ...) comme un grand nombre de ses compatriotes écrivains du début du vingtième siècle, a été l'un des fondateurs du naturalisme à la Japonaise. Dans un roman publié en 1918, son expérience libertine lui servit de support pour décrire le monde des maisons de thé, des geishas, des artistes et des marchands d'art. On y suit avec amusement les pérégrinations d'un mauvais peintre, Uzaki Kyoseki, intendant subalterne et obséquieux d'un grand peintre, Uchiyama Kaiseki, et du fils de ce dernier, Kan, un garçon oisif, fauché et débauché. Entraîné malgré lui par ce fils de bonne famille, Uzaki tente en vain de le remettre sur le droit chemin, tout en tombant lui-même dans les pièges d'une vie de plaisirs et dans les bras des geishas. (kafû avait longuement fréquenté le "Yoshiwara"quartier interdit d'Edo). Satirique et rocambolesque, ce récit est aussi destiné à illustrer le déclin d'une époque : la beauté et les talents des geishas ne sont plus qu'un mythe et les descriptions des maisons de thé sont souvent sordides. Complétant le portrait de personnages libertins, une nouvelle bourgeoisie arriviste s'impose, dont la façade conventionnelle dissimule mal les scandales financiers ou sexuels. Aucun des personnages ne sort indemne ou ennobli de ce roman au dénouement tragi-comique.B.Longre : http://www.sitartmag.com/kafu.htm
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http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&...
Nagai Kafu (1879-1959) est considéré un des auteurs japonais les plus importants de ce siècle. Il est le plus connu en Amérique pour un conte étrange "A l'est du fleuve", qui est inclus dans Kafu, d'Edouard Seidensticker le Scribbler.
« Élégant, érotique, aristocratique, l'écriture de Kafu a une saveur spéciale et complexe» est écrit dans le guide d'un lecteur de la littérature japonaise. « Séduisant, antisocial pourtant capable du grand enthousiasme, Kafu demeure une voix unique et personnelle. »
Informations biographiques
Chantre du quartier des plaisirs, Nagaï Kafû (1879-1959) est l'un des écrivains japonais les plus anticonventionnels de sa génération. Ayant appris en France,en 1902 le goût de la liberté, et découvert Emile Zola il refusa son inscription à "L'association des écrivains japonais" de tandance fasciste, émettant le vœux d'être enterré au cimetière des prostituées et ne cessant jusqu'à sa mort (viveur impénitent) de fréquenter les petites danseuses d'Asajusa qu'il a su dépeindre dans ses romans et ses nouvelles bien dignes des estampes d'Hiroshige et Kunisada qu'il admirait tant.
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Présentation de l'auteur et de ses œuvres disponible à la page 197 du Dictionnaire de littérature japonaise de Jean-Jacques Origas et à la page 158 d'Un siècle de romans japonais de Georges Gottlieb.
Liens Internet
•Mise à jour le 03/03/2010
17:27 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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01/03/2010
LE CIRQUE MINIATURE FERDINAND CORVI DU BOULEVARD DE CLICHY
PAR BERNARD VASSOR
Le Voyageur forain, organe de la chambre syndicale des voyageurs forains, Les bureaux de ce journal étaient installés boulevard Henri IV, au fond d'une cour, au-dessus d'une écurie. Les Correspondances, toute la partie technique du journal. Le reste du numéro se composait d’articles des membres du conseil syndical. Et des diatribes d'une violence de mots tout à fait divertissante pour les curieux de langue verte contre le parti des « bourgeois » qui font bande à part. Ces «bourgeois», dont nous lisons les noms en tête du premier numéro du journal, à la date du 8 mai 18S7, étaient, au moment où la Société fut constituée : Président : M. François Bidel, propriétaire-directeur d'un grand établissement zoologique, Vice-présidents : M. J. B. Revest, industriel, propriétaire associé; M. Ferdinand Corvi, propriétaire et directeur d'un cirque (miniature).
Mise à jour le 1 mars 2010
11:15 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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