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10/08/2008
UN "TRAITE DES HERMAPHRODITS: Où sont expliquez la figure des laboureur et verger du genre humain, signes de pucelage, défloration, conception, et la belle industrie dont use Nature en la promotion du concept et plante prolifique "
PAR BERNARD VASSOR
Cet ouvrage, est de loin bien supérieur à celui d'Ambroise Paré. Ecrit par un médecin, le seigneur d'Hectomare et de Houvel,né en 1555, c'est de l'avis de spécialistes le plus complet pour l'époque pour ce qui concerne l'anatomie, l'accouchement, de la reproduction humaine et de la description et des légendes concernant les hermaprodites.
Portrait de l'auteur mort en 1615, peut de temps après que son livre ne soit saisi.
Il écrivit plusieurs ouvrages scientifique, mais, l'histoire, hélas n'a pas retenu son nom...
Divisé en 442 chapitres, émaillé d'histoires cocasses et parfois fantaisistes du premier chapitre :
"Des causes qui induit l'auteur à faire l'exposé du corps humain destiné à la propagation de l'espèce"
Jusqu'à "l'approbation faite par les médecins ordinaires du Roi", suivi du "Privilège du roi",
ce qui n'empêcha pas le couperet de la censure du parlement.
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09/08/2008
L'EXPOSITION DES FEMMES ARTISTES DANS LA GALERIE GEORGES PETIT RUE DE SEZE
PAR BERNARD VASSOR
Le 11 janvier 1898, la galerie Georges Petit organisait L'exposition annuelle des femmes artistes.
Jean Lorrain, dans "Poussières de Paris"en fit une critique assez sévère. Mais, il épargna Louise Desbordes qui était son amie, et celle de Sarah Bernhardt (article précédent)
Lorrain ironise sur les beaux cadres et les beaux noms. "Des noms connus même, du moins par les maris, Brouardel, Fleury, Métra, Dampt et Séailles, et que de Madeleines, comme si toutes aspiraient à signer Lemaire"
Il déclare ensuite que sur les quarantepeintressesreprésentées par une moyenne de six envois, il n'y en a que trois qui aient retenues son attention. Madeleine Carpentier, Hélène Gertrude Cohen, et il devient dithyrambique quand il s'agit de Louise Desbordes :
Les fleurs regardent, les yeux fleurissent
"le mystère de l'eau, l'attirance et le sourire ambigus des profondeurs glauques, des ténèbres mouvantes des étangs et de la mer. Des luminosités les traversent et, dans de l'or en fusion, de la chair ou de l'ivoire s'irradie découpé, déchiqueté, enroulé autour de souples tiges, ivoire ou chair qui sont des visages de nymphes ou de fleurs.
Et c'est le printemps, et c'est "Méduse, légende des algues", ou tout simplement des fleurs. A côté de ces fantasmagories un précieux, un hallucinant paysage représente les quais de Paris vus du pont de Sully, un Paris des brumes et de rêve à l'heure où s'allument les premiers réverbères et cette élève de Stevens me fait pour la première fois songer à Whistler"
Notre ami Jean Lorrain n'y va pas avec le dos de la palette quand il s'agit de faire de la réclame à celle qui illustra si bien un de ses livres.
10:35 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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08/08/2008
UNE POLEMIQUE FAIT RAGE DANS LE MONDE SCIENTIFIQUE, A PROPOS DE LA DECOUVERTE DU MACHU PICHU, SUITE
PAR BERNARD VASSOR
La cité perdue des Incas sur le site :
Le scientifique français, Alain Gioda*, m'a communiqué les informations suivantes :
Concernant la découverte du Machu Pichu par l'américain Hiram Bingham en 1911, après des recherches à Paris,notre équipe est parvenue à la conclusion que cette découverte avait eu lieu quarante ans plus tôt par un aventurier Augusto R. Berns.
Un médecin, collectionneur passionné d'antiquités, José Mariano Macedo, organisa à Paris dans le deuxième semestre 1881, une grande exposition dans un hôtel du 38 rue Laffitte (hôtel Meckenbourg).
Le conservateur du musée Ethnographie du Trocadéro le docteur Ernest Théodore Hamy en fit un compte rendu qui fut publié en janvier-février 1882.
Epaulé par Alain Gioda, Carlos Carcelén de l’Université de San Marcos de Lima et Alex Chepstow Lustyde l’IFEA (UMIfr 17 CNRS), l’historien de la mine qui étudie Cusco et sa région depuis 3 décennies Paolo Greer est parvenu à cette conclusion :
Il est vraisemblable que la collection exposée à Paris, soit celle qui se trouve actuellement à Berlin
au Musée
Ethnologique. Cette collection de 1881 n'a pas de relation avec des fouilles systématiques à Cuesco et donc du
Machu Pichu car elles comportent surtout celles du Trujillo. En revanche, il est légitime de penser que sa soif de pallier cette importante lacune dans ses collections a fait que le docteur Macedo se soit associé quelques années plus tard avec Augusto R. Berns, grand connaisseur de la région du Cusco où il avait travaillé dès les années 1860-1870 comme ingénieur. Le but de leur société était de récupérer les trésors du coeur de l'empire Inca.
Il est à noter qu’ Augusto R. Bernsavait réussi, dans le cadre d’une grande expédition de 1888 visant à récupérer les trésors du Machu Picchu et du Cusco Inca en général, à créer en 1887 la Compagnie Anonyme de las Huacas del Inca. Dans cette société, cet ingénieur allemand avait pour principal partenaire et actionnaire le docteur José Mariano Macedo, une personnalité de la haute bourgeoisie de Lima. S’y ajoutait le soutien ou l’intérêt économique de membres de la communauté économique germanique, d’intellectuels célèbres et même de l’Etat péruvien au plus haut niveau.
*Chercheur à l'UR032 , Climatologue, Hydrologue ,Département Milieux et environnements (DME)
Sources :
Macedo, J. M., 1881 - Catalogue. Objets archéologiques du Pérou de l’ancien empire des Incas. Librairie Hispano-Américaine, Paris, 73 pages.
Hamy, E.-T., 1882- Les collections péruviennes du docteur Macedo. Revue d’Ethnographie, Paris, vol. 1, n°1, pp. 68-71.
Ces deux références sont consultables à la Médiathèque du Musée du Quai Branly.
Alain Giodame signale que son travail a éte facilité par Pascal Riviale des Archives Nationales de France.
12:45 Publié dans HISTOIRE | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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LES TABLEAUX DE LA VENTE APRES DECES DE GUY DE MAUPASSANT
Par Bernard Vassor
Rene billotte
Dans le dernier numéro de la revue
Maupassantiana, j'ai trouvé le catalogue de la vente après décès de Maupassant.
Curieusement, des artistes figurant sur cette liste sont cités dans Bel-Ami , figurant dans l'appartement boulevard Malesherbes de la femme du directeur de Georges Duroy à "La Vie Française" Madame Walter !
......................
Voici la liste, avec une petite note. Les noms soulignés figurent dans le roman.
Bellangé Hyppolite, élève de Gros
Billotte René 1846-1915
Gervex Henry 1852-1929 du groupe de la Nouvelle-Athènes, portraituré (caricaturé) par Zola dans « L’œuvre »
Guillemet Antoine, 1842-1913, voisin de Maupassant rue Clauzel. Documenta Zola dans ses « dossiers préparatoires pour L’œuvre »
Harpignie Henri Joseph 1819-1916. Peintre de l’Ecole de Barbizon, précurseur de l’impressionnisme, expose au salon des refusés de 1863.
Jeanniot Pierre Georges 1848-1934, ami de Manet Forain Degas. Il illustra « Les contes choisis de Maupassant » (et Germinie Lacerteux)
Leloir Maurice 1851-1940, peintre de costumes anciens il a illustré « Une Vie » de Maupassant
Frascati L.B……… ?
Le Poitevin Louis, cousin de Maupassant (atelier rue Montchanin)
Nozal Alexandre 1852-1929 : Au temps de Maupassant, catalogue d'exposition, Château-Musée de Dieppe, 19 juin - 31 oct. 1993, Musée de Dieppe, 1993
Riou Edouard ? 1833-1900 élève de Daubigny peintre illustrateur.
Raffaëlli Jean-François 1850-1924, lié aux impressionnistes, peintre naturaliste, estimé par Zola, Goncourt et Maupassant
Michel ????
Olivier Léon ???
Bosc Jeanne artiste statuaire, épousa Jean-Louis Forain en 1891.
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07/08/2008
HARRY ALIS, FONDATEUR DE NOMBREUX JOURNAUX, AMI DE MAUPASSANT, HYDROPATHE DE LA PREMIERE HEURE
PAR BERNARD VASSOR
Mise à jour le 7 août 2008
Mort à trente huit ans sur un billard du restaurant le Moulin Rouge, sur l'île de la Grande Jatte, le 1 mars 1895.
Verso
Archives de la préfecture de Police, M. Huet...
Un éditeur courageux aurait le mérite de faire redécouvrir cet écrivain injustement méconnu.
Rien que l'ouvrage dont est reproduite la page de faux-titre, donne la preuve des qualités peu communes de cet écrivain malchanceux.
Dans un chapitre intitulé Genie posthume, l'auteur dans un récit que l'on croirait écrit par Edgard Poë en proie au délire le plus sinistre, raconte une expérience scientifiquedestinée à démontrer avec un luxe de détails que la tête d'un guillotiné pouvait vivre après deux minutes et demie au moins après la section. *Un médecin, le docteur Ralph Verly, utilisait pour cela les moyens les plus modernes que n'avait pas pû utiliser le siècle précédent le docteur Cabanis. La photographie pour témoigner de l'instant ultime, l'appareil étant actionné par un procédé mécanique ingénieux prenait des images pendant deux minutes et demie et accusait des clignements d'yeux. Le phonographe ensuite pour enregistrer la parole du supplicié :
SOUFFRE PAS....SECOUSSE ENORME....MAL AU COEUR....
Un appareil penthographique avait "en caractères viollâtres extravasés" transmis sur une plaque une phrase d'abord nettement tracée, puis finie dans utremblement : J'ECRIS APRES LA SECTION DU...
...............
Plus stuféfiant encore le chapitre intitulé : "Les Cinq sens".
Dans ce chapitre que l'on croirait écrit aujourd'hui, décrit minutieusement ce qui n'avait pas de nom à l'époque, que les scientifiques appellent aujourd'hui "La Synesthésie". Ce don de la nature chez un individu qui associe plusieurs sens l'ouieà la fois, le goût, l'odorat, le toucher , la perception des couleurs. Phénomène étudié depuis Aristote, et qui aujourd'hui encore est un mystère pour bon nombre de savants, est expliqué simplement par Harry Alis ! Stupéfiant !
De son véritable nom Jules-Hippolyte Percher, il vit le jour le 7 octobre 1857 à Couloeuvre dans l'Allier.
Après des études studieuses à Moulin où il rencontra Maurice Guillemot son aîné, professeur et homme de lettres.
C'est lui qui le conduisit au Quartier Latin, fréquenta les cafés et les brasserie littéraires (le jour, un peu moins la nuit).
Il écrivit dans sa chambre sous les combles, des poèmes, des débuts de romans restés inachevés, faute de trouver un journal où les publier. Seuls les écrivains arrivés trouvaient place dans des journaux inféodés à diverses cabales politiques ou religieuses.
La terreur qui avait suivi la répression sanglante de la Commune, n'encourageait pas les patrons de presse à ouvrir leurs colonnes à de jeunes gens souvent des révoltés. "Seuls les Daudet, Zola, Goncourt (Edmond), Dumas fils, Sardou, Augier, Meilhac et Halévy accaparaient les pages des revues des journaux. Ces gens posés, donnaient le ton et faisait les réputations**".
C'est au fameux Sherry-Cobbler, boulevard Saint-Michel qu'il rencontra Goudeau, Gill, Sapeck, les frères Cros, Richepinet ceux qui furent les premiers Hydropathes.
Les circonstances de sa mort furent aussi tragiques que l'avaient été certaines périodes de sa vie qui seront développées dans un prochain article. Sa biographie dépasse largement le cadre de ce petit blog.
Pour d'obscures raisons, il fut provoqué en duel par un de ses camarades du Comité de l'Afrique française. Une lettre fut jugée offensante par son ami Le Chatelier qui lui envoya ses témoins. Le duel à l'épée eut lieu le 1 mars 1895 à 11 heures trente du matin à l'île de la Grande Jatte, dans la salle de bal du restaurant "Le Moulin-Rouge'. Le tenancier vint le chercher dans sa voiture et le conduisit bras-dessus-bras-dessous dans la salle de bal, où en lettres d'or, s'étalait une inscription extraite de vers de Dante : "Vous qui passez, venez vous réjouir"
Les deux hommes montèrent l'escalier à double rampe qui conduisait à la salle de restaurant, vide pour la circonstance.
Le Chatelier était déja là avec ses témoins. Les combattants, en manches de chemises avec un plastron se mirent en garde. Le combat dura peu, Harry fut touché sous l'aisselle droite. Il chancela, porta la main à sa poitrine. Les témoins l'aidèrent à s'asseoire sur une chaise. Des médecins posèrent un tampon d'ouate sur la plaie. L'épée avait transpercée la poitrine. Alis murmura : "je suis perdu'", il ferma les yeux, il était mort. En attendant le commissaire de police de Levallois, on transporta son corps au rez-de-chaussée sur un billard que l'on avait recouvert d'un drap.
Les journaux ne firent pas beaucoup d'écho en parlant de son oeuvre. Les écrivains et les critiques pas davantage.
Seul, Charles Mauras rendit hommage au talent de l"écrivain :
"Je reste fidèle au souvenir que nous laissa en 1889 ou 1890, un petit recueil de nouvelles signé Harry Alis intitulé : "Quelques fous". On y voyait passer mille personnages étrangesmais très beaux de logique et dessinés avec une grande énergie. J'avoue que je fus sur le point de me demander si l'auteur du livre ne serait pas notre Edgard Poë.
**Auriant, déjà cité.
A SUIVRE.................
22:30 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (1) | | |
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SUR LA MORT DE GERARD DE NERVAL,
PAR BERNARD VASSOR
Ce dernier portrait,fin 1854, début 1855, peu avant sa mort par Félix Nadar, ou Adrien Tournachon son frère,113 rue Saint-Lazare.
Après de nombreuses versions déjà publiées sur ce blog, voici celle d'Alexandre Dumas, qu'il semble avoir écrite en 1866, 11 ans après le "suicide" de la rue de la Vieille Lanterne. Cette version bien sûr, contredit les documents officiels (procès-verbal du commissariat de police Saint-Merri) dont nous avons lecture dans
une note précédente. Notre ami Alexandre, conteur impénitent, a mis sa patte à cette nouvelle histoire.
C'est dans un texte intitulé Nouveaux Mémoires, Sur Gérard de Nerval, Edtions Complexe, 1990.
Dans ces Mémoires "inédits", Dumas raconte que le vendredi matin 26 janvier, il fut réveillé par une note d'Arsène Houssaye lui annonçant la mort de Gérard dans un accès de folie, et lui demandant de venir le rejoindre rue de la Vieille Lanterne.Ce que fit Alexandre en toute hâte. Arrivé sur place, il décrit les lieux :
"Alors la rue se rétrécit. On lit en grosses lettres sur un mur en face :
BAINS DE GESVRES
et au dessous :
BONDET (sic)
entrepreneur de serrurerie.
Au pied du mur sur lequel sont inscrites ces deux affiches, commence un escalier avec une rampe de fer.
Escalier visqueux ,étroit, sinistre, un prolongement de la rue conduit à la boutique d'un serrurier qui a pour enseigne une grosse clé peinte en jaune.(...)dans l'obscurité au fond, vous découvrez une fenêtre cintrée avec des barreaux de fer pareils à ceux qui grillent les fenêtres des prisons. Vous y êtes, c'est à ce croisillon de fer que le lacet était attaché. Un lacet blanc comme ceux dont on fait des cordons de tablier. (...)C'est là, les pieds distants de cette marche de deux pouces à peine que le vendredi 26 janvier 1855 au matin, à sept heures trois minutes, ( notez la précision !) juste au moment où se lève cette aube glaciale des nuits d'hiver que l'on a trouvé le corps de Gérard encore chaud et ayant son chapeau sur la tête.(...)Les gens qui les premiers le virent, n'osèrent pas le détacher, quoique l'un d'eux fit observer qu'il n"était pas mort puisqu'il bougeait encore la main (...) On alla chercher le commissaire de police, M. Blanchet, et un médecin dont j'ignore le nom. Le corps était encore chaud. Le médecin pratiqua une saignée, le sang vint; mais Gérard ne rouvrit pas les yeux. Nous allâmes de la rue de la Vieille Lanterne à la morgue où le corps avit été déposé. De l'endroit où Gérard s'était pendu, jusqu'à la morgue, il n'y avait qu'un pas.
Le récit se poursuit avec la description du cadavre de Nerval, vêtu seulement d'un pantalon, le torse nu, puis les démêlés sordides dans ces circonstances avec Gautier et Houssaye à propos des funérailles, et de l"élévation d'une stèle sur sa tombe.
Cette estampe de son ami Célestin Nanteuil fut publiée dans "L'Artiste" avec la légende suivante :
"N'est-il pas étrange de penser que Gerard de Nerval, qui a marqué de l'empreinte de son pied hardi, au haut des cascades de Tivoli, des glaciers du Saint-Gothard et des dangers du Vésuve soit venu se briser à ce sombre écueil"
La ruelle sera démolie peu de temps après la mort de Gérard.
LA MORGUE DU MARCHE-NEUF
C'est Asselineau qui fut prévenu de la mort de Gérard par la Morgue ou la police. Un fragment de carte de visite avait été retrouvé dans la poche de Nerval.
ARCHIVES DE LA PREFECTURE DE POLICE
REGISTRE DE LA MORGUE :
"Arrivée du corps à 9 heures et demie du matin de Labrunie Gérard dit Nerval, demeurant 13 rue des Bons-Enfants; vêtements et objets :
un habit noir, deux chemises en calicot, deux gilets de flanelle, un pantalon en drap gris vert, des souliers vernis, des chaussettes en coton roux, des guêtres de drap gris, un col noir en soie, un chapeau noir, un mouchoir blanc.
Genre de mort : suspension (..) suicide; cause inconnue (..) cadavre trouvé sur la voie publique rue de la Vieille-Lanterne (..) cet homme était connu avant son entrée à la Morgue (..) le corps a été réclamé par la Société des Gens de Lettres(...)."
Procès-verbal du commissariat de police de Saint-Merri :
"Ce matin, à sept heures et demie (26 janvier 1855) le dénommé a été trouvé pendu aux barreaux de la boutique d'un serrurier (Boudet) rue de la Vieille Lanterne, déclaration de Laurent, sergent de ville du quatrième arrondissement; l'individu était déjà mort, transporté au poste de l'Hôtel de Ville, secouru par deux médecins, mais en vain. Il, s'est pendu avec un ruban de fil, son corps était attaché aux barreaux avec le lien, aucune trace de violence sur le cadavre"
Le 29 janvier 1855, le préfet de Police, donnait l'autorisation de remettre la dépouille de Gérard à Balard, délégué de la Société des Gens de Lettres.
Le même jour, le commissaire de Police donnait l'autorisation au sculpteur Auber, de mouler ou daguerréotyper les traits de Gerard de Nerval. D'après une lettre d'Auguste Luchet**, il semblerait que le masque et la photographie aient été réalisés un jour avant que l'autorisation ne lui fut accordée. Jusqu'à ce jour, nous n'avons aucune trace de ces éléments....
D'après les chroniqueurs de ce temps,la température cette nuit-là, était de moins dix-huit degrés.
*Archives de la préfecture de Police
**Auguste Luchet, maçon, de la loge Saint Vincent de Paul, avait annoncé la mort de Gérard de Nerval à Godfroy, Louis Ulbach François Favre en ces termes : "M. Auber sculpteur distingué à tous les titres, a bien voulu se charger de reproduire les traits de notre malheureux frère...".C'est moi qui souligne ce passage. Tous ces noms cités sont ceux des futurs (en 1858) créateurs de la revue "Le Monde Maçonnique". Il semblerait donc que Gérard fut du nombre des frères de la loge 113 ???
BnF (Smith-Lesouëf. Res 3683 )
13:00 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
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06/08/2008
LES HERMAPHRODITES DANS LE TRAITE DES MONSTRES D'AMBROISE PARE
PAR BERNARD VASSOR
Dans le chapitre XI, Ambroise Paré, dansle chapitre consacré aux monstres, aborde le sujet suivant:
"Des Hermaprodites, ou androgynes, c'est à dire, qu'en un même corps est trouvé deux sexes'
L'étude d"Ambroise Paré est assez fantaisiste, ses descriptions sont nébuleuses.
Dans ce chapitre, il décrit l'histoire suivante :
"L'an mil quatre cens quatre vingt & dsix on vit naistre au Palatinat, assez pres de Heidelberg, en un bourg nommé Robarchie, deux enfants gemeaux s'entretenans & joint ensemble dod à dos, qui estoient hermaphrodites, comme on les peut voir par ce portrait"
11:50 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | |
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05/08/2008
UNE POLEMIQUE FAIT RAGE DANS LE MONDE SCIENTIFIQUE, A PROPOS DE LA DECOUVERTE DU MACHU PICHU
Exclusif: le Machu Pichu découvert 40 ans plus tôt qu'on ne croyait
Par Alain Gioda (IRD) et Carlos Carcelen (Université San Marcos et IFEA) Le site sacré des Incas n'a pas été découvert en 1911 par un Américain mais dans les années 1860 par un Allemand. C'est ce qu'a découvert Paolo Greer, historien et explorateur, comme l'expliquent pour Futura-Sciences ses collègues Alain Gioda (de l'IRD) et Carlos Carcelen (université San Marcos et IFEA). La découverte en 1911 du célébrissime site du Machu Pichu au Pérou est toujours attribuée à l’archéologue nord-américain Hiram Bingham(1875-1956), de l’université de Yale. Mais le travail de bénédictin de Paolo Greer remet en cause ce fait acquis.
Un article du journal Le Point sur internet ............................
Un article d'Alain Gioda et Carlos Carcelen en exclusivité
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A suivre.......
13:25 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (2) | | |
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