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11/05/2008
JEAN-BAPTISTE PAULIN, CO-FONDATEUR DU JOURNAL "LE NATIONAL" ET DE "L'ILLUSTRATION"
PAR BERNARD VASSOR
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Balzac, correspondance, édition Roger Pierrot, Garnier frères 1966
Ce traité ne fut pas exécuté, Chantal Sanches a été remplacé par Charles Furne ( 55 rue Saint-André-des-Arts) dans un traité du 2 octobre 1841.
Avocat, puis libraire éditeur, associé avec Auguste Sautelet, il a participé à la création du journal le National(financé par le financier Jacques Laffitte et la caution du duc d'Orléans).dans les bureaux duquel fut rédigé par Thiers et Mignet, le texte proclamant le duc d'Orléans lieutenant général du Royaume, affiche qui fut placardée dans la nuit du 30 juillet (articles précédents)Associé d'Hetzel, Nicholas Jean-Baptiste Paulin (1793-1859) 4 rue des Jeuneurs, en 1825, figura sur la page de titre des tomes I et II de "La Comédie humaine". Son nom disparut dès le volume III.
Il fut l'éditeur des Oeuvres de Thiers et d'Armand Carrel.
10:20 Publié dans Histoire littéraire | Tags : Chantal Sanches, Charles Furne, Balzac | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
10/05/2008
JACQUES-JULIEN DUBOCHET CO-FONDATEUR DE L'ILLUSTRATION,EDITEUR DE BALZAC
PAR BERNARD VASSOR
Dubochet Jacques-Julien, né à Montreux (Suisse) en 1798, mort à Paris en 1868. A l'age de vingt deux ans, à son arrivée à Paris, il fonda la Société helvétique de bienfaisance. Il fut membre actif de la "Charbonnerie" (société secrète d'entraide issue du métier de charbonnier dont elle utilisait les codes de reconnaissance) crée en 1821 dans le Jura et en Franche-Comté.
Éditeur, il fut à l'origine de la création du journal le National avec Auguste Sautelet, éditeur lui aussi membre de la Charbonnerie, Adolphe Thiers, Armand Carrel, François Mignet et Jean6Baptiste Paulin . Puis associé avec Jean-Baptiste Paulin qui en fut le gérant après 1830. Dubochet participa avec Joanne et Charton à la fondation de l'Illustration en 1843 (deuxième semestre).
Il fit partie de la grande aventure du "Furne corrigé". Les seize premiers volumes de "La Comédie Humaine" portent son nom. Il est également du célèbre "Jérôme Paturot" de Charles Reybaud, illustré par Grandville.
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Rue Thibaut-Odet, (Rue des Boudonnais) RE-SUITE, AVEC LA RUE BERTIN POIREE
PAR BERNARD VASSOR
Rue Bertin Poirée 15 et 17.
Je ne m'étais pas rendu compte de l'étendue des dégâts quand j'ai découvert pour la première fois, rue des Boudonnais la plaque annonçant le permis de démolir. Comme indiqué sur le "Terrier de la Censive de l'Archevêché de Paris"* de 1772, qui indique que le numéro 9 (anciennes numérotations) et aussi le 10 de la rue des Bourdonnois, sans compter les n° 10, 11, et 12* de la rue des Mauvaises-Paroles (...) constituent un ensemble absolument lié. Le projet dont il est question dans l'article précédent concerne aussi le 17 rue Bertin Poirée qui va être également saccagé.
N'existe-t-il pas une association de défense du patrimoine dans le premier arrondissement ?
Publié par Jean de la Monneraye, revu et complété et mis au point par Isabelle Derens et Hélène Verlet : Terrier de la Censive de l'Archevêché de Paris, 1772, Tome second, deuxième partie
Notices 2784 à 5749, Paris Musée 2001
**Au dix-huitième siècle, la numérotation des rues était continue, elle allait jusqu'à l'extrémité de cette voie, puis repartait de l'autre côté de la rue jusqu'au point de départ. Le premier numéro se trouvait donc en face du dernier de cette rue.
18:15 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Rue Thibaut-Odet, (Rue des Boudonnais)SUITE
PAR BERNARD VASSOR
D'après de précieuses informations fournies par un lecteur vigilant, nous apprenons que : "Un projet de restructuration lourde (plus de 4500 m2 démolis, une dizaine d'escaliers proposés à la destruction, les voûtes des caves seront écrêtées) est envisagée afin d'installer une vaste surface commerciale, au-rez-de-chaussée et dans les deux niveaux du sous-sol"(...)
(...)Les pétionnaires ont fourni un diagnostic architectural, mettant (en) valeur le potentiel commercial du pied de l'immeuble (...) L'assise de ces constructions (les trois premiers niveaux, fera l'objet de travaux que la commission qualifie de "façadisme" En dépit des demandes du DHAAP, aucune étude historique n'a été à ce jour présentée, à l'exception de documents généraux de seconde main, parfaitement connus des historiens et sans grande valeur"
Juste une petite question : qui sont ces historiens qui ne se déplacent même pas aux Archives de Paris, ou aux Archives nationales qui possèdent toutes les informations voulues ????
Bien qu'ils soient inscrits au titre des Monuments historiques les bâtiments devront subir les lois de la rentabilité commerciale. Les lois en discussion au parlement actuellement devraient grandement accélérer les choses.
La Commission du Vieux Paris qui n'a qu'une voix consultative s'est opposée vivement à ce funeste projet.
Une fois encore, un permis de démolir et un permis de construire ont été délivrés sur un terrain dont des vestiges de l'époque mérovingiennes vont disparaître sous la pioche des démolisseurs, au profit de la valeur potentielle d'une enseigne commerciale dont on ignore encore le nom.
Merci encore aux édiles responsables de ce carnage. Est-il encore trop tard pour arrêter le massacre ?
Les deux maisons concernées
22 et 24 rue des Bourdonnais
10:55 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
09/05/2008
EDOUARD CHARTON FONDATEUR DU "MAGASIN PITTORESQUE", DE L'ILLUSTRATION, DU "TOUR DU MONDE" et de nombreux autres ouvrages de vulgarisation.....
PAR BERNARD VASSOR
Edouard Thomas Charton (1807-1890)Il était avocat de profession, écrivain, homme politique saint-simonien.En 1848, il devint secrétaire général du ministère de l'instruction publique, député de l'Yonne, puis sénateur. Préfet de l' Oise en 1871.
Il fut le premier en France à publier un magazine "panoramique" : Le Magasin pittoresque en 1833. Puis le journal l'Ilustration en 1843, L'Ami de la Maison, Le Tour du Monde, il a été le fondateur de la Bibliothèque des Merveilles. Son oeuvre est considérable, il s'est voulu un moralisateur populaire.
17:00 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
ADOLPHE JOANNE, CO-FONDATEUR DU JOURNAL L'ILLUSTRATION
PAR BERNARD VASSOR
Dessin original au crayon de Pauline Viardot, qui sera mis en vente le mercredi 14 mai 2008
salle numéro 9 à Drouot-Richelieu.
Adolphe-Laurent Joannea vu le jouir à Dijon en 1813. Il est mort à Paris en 1881 (année de publication de la loi sur la liberté de la presse). Il fit des études de droit avant de se lancer dans le journalisme. Il fonda avec le saint-simonien Edouard Charton, de Paulin (Jean-Baptiste) et Dubochet (Jean-Jacques) en 1843, le journal l'Illustration dont il fut le sous-directeur jusqu'en 1852. Également géographe, il entreprit la publication d'une série de guides qui obtinrent un grand succès. Nous luis devons également un très important Dictionnaire des communes de France. Les célèbres "Guides Joanne" étaient sous la direction de son fils Paul qui prit sa suite.
10:50 Publié dans Panorama de la Presse Parisienne au XIX° siècle | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
ALFRED LE PETIT CARICATURISTE, HYDROPATHE, HIRSUTE ET INCOHERENT.
PAR BERNARD VASSOR
Né en 1841, mort à Levallois-Perret en 1909.
Tout est dit dans le titre de cet articulet...Ancien élève des jésuites, il passa le plus clair de son temps dans les cachots pour avoir noirci les murs de sa classe de charge contre les bons pèresau lieu d'écouter les leçons qui lui étaient prodiguées. Lassé de ce système d'éducation, il s'enfuit, du pensionnat. Les Jésuites ne le regrettèrent pas.
Il mena une vie de bohème, et fut tour à tour, joueur d'accordéon, arracheur de dents sur les places publiques, horloger, serrurier et jardinier (passions qu'il garda jusqu'à la fin de sa vie).
Sous l'Empire, il fut condamné à quelques mois de prison pour un dessin dans un journal qu'il avait créé : "La Charge".
Il fonda de nombreux journaux satiriques : Le Tam-Tam, le Tambour, Le Pétard, Le Sans-Culotte, Les Pièces en vogue. Il collabora au Grelot, et au Charivari.
09:30 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/05/2008
MAUPASSANT suite, Dossier 1718, un article de Noëlle Benhamou et Jérôme Honorat
LE DOSSIER 1718
Cet article important donné par la revue "Histoire littéraire" répertorie des pièces d'un dossier que l'on croyait disparu de la clinique du docteur Meuriot,concernant un dossier administratif, des lettres et des télégrammes de la famille, restés pour la plupart inédits.
Pour tout ce qui cpncerne Maupassant, vous pouvez toujours consulter le site de Noëlle Benhamou : Maupassantiana, et vous abonner gratuitement à sa lettre mensuelle.
16:53 Publié dans Histoire littéraire | Tags : Maupassantiana | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
JEAN RICHEPIN, HYDROPATHE ? ZUTISTE C'EST CERTAIN ! DU GROUPES DES VIVANTS ET DES VILAINS-BONSHOMMES, POETE CHANOIRESQUE
PAR BERNARD VASSOR
Sonnet bigorne
Argot classique
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Ho ! les Merchors, Ponciers, Bouchons,
Dévalons donc dans cette piôle
Où nous aquiggerons riole,
Et sans débrider nos pouchons.
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Gy, marpaux, gy, nous remouchons
Tes rouillardes, et la criole
Qui parfume ta cambriole.
Ho ! salivernes et bouchons !
.......
Et si tezig tient à sa boule,
Fonce ta largue, et qu"elle aboule
Sans limace nous cambrouser.
........
Nouzailles pairons notre proie
A ta marquise d'un baiser,
A toi d'un coup d'arpion au proye.
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Nous autres les Geux
Jean Richepin
Né en 1849 à Médéa, mort à Paris en 1926.
Auteur de "
La Chanson des Gueux", recueil de poésie qui lui fit bénéficier d'un mois de prison en 1876. Familier du salon de
Nina de Villar, qui si elle avait vécu lui aurait certainement reproché à lui, le meneur de la bohème au Quartier Latin,l'anticonformiste, l'anti-bourgeois, d'entrer à l'Académie en 1909. Ami d'Ernest Cabaner, il le précéda dans la maison du 58 rue de La Rochefoucauld. Il a toujours nié sa participation aux Hydropathes. Sa biographie ne figure pas dans la revue d'Emile Goudeau.
Dans un article de Louis Forestier, des lettres de Richepin à la mère de Nina de Villar sont sur le site de la revue
"Histoire Littéraire", de notre ami Jean-Jacques Lefrère.
11:15 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
06/05/2008
Rue Thibaut-Odet, partie de la rue des Bourdonnais,
PAR BERNARD VASSOR
Cette maison a échappée à la démolition poutant autorisée en 1776.
Va-t-elle disparaître demain ?
Appelée tantôt rue Thibautodé, Thibaut-Odet, trésorier d'Auvergne en 1242, orthographiée Thibault-aux-Dez au treizième siècle.
Amputée lors du percement de la rue de Rivoli, elle fut ajoutée à la rue des Bourdonnais en 1852. La maison faisait l'angle de l'impasse des Trois-Visages, fermée par une grille.
Un passage mettait directement en communication directe avec l'ancien "hôtel des Monnaies". Sous l'Empire, le général baron de Biéville, aide-de-camp de l'Empereur, fut en épousant une demoiselle Tiolier, l'heureux propriétaire de la partie actuelle du 24 (qui était le 18) partie qui venait d'être surélevée par rapport au 22.
Au dessus de la porte à clous deux panneaux annoncent l'un un permis de démolir, l'autre un permis de construire...
Je ne peux pas croire qu'une telle chose soit possible !
C'était à l'origine un petit manoir, le 22 et le 24 ne faisaient qu'un, et le numéro de cette ruelle était le 16.. La tradition orale au dix-neuvième siècle, veut que cette maison fut celle des commanderies de la Reine Blanche, il y avait encore une borne, appelée "Le Pas de la Reine" dont elle se servait pour monter sur son âne. Un prévôt des marchands au dix-huitième siècle nommé Charron, et un élu parisien était locataire du numéro 20, ainsi qu'un procureur au grand-conseil monsier de Froisy. A l'époque, madame de la Bonne en était la propriétaire.
Un peintreNoël Hallé (1711-1781) y vécut*. Son fils Jean-Noël Hallé devint médecin Napoléon 1er, puis de Louis XVIII. Dans la cour, il y avait un arbre maigrelet. L'escalier remarquable du 24 est toujours là dont les marches, portent l'empreinte de ce passé historique.
Mon emploi du temps ne me permet pas pour le moment des vérifications sur la destination de ces travaux de démolition, et si tous les recours ont été observés, si la Commission du Vieux Paris a été informée, bref toutes des démarches qui devraient permettre de lever un doute sur ce qui serait un nouvel acte de vandalisme....
A SUIVRE (de près)
*Violemment critiqué par Diderot qui lui reproche de manquer de noblesse, de caractère et d'inventivité et qui conclut sa critique par :
"Vous m'ennuyez Monsieur Hallé, tout cela est misérable"
19:05 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (6) | | | | Digg
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