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18/05/2008
UNE FEMME ARTISTE : JEANNE GONZALES
PAR BERNARD VASSOR
Étrange destinée, à l'ombre de sa soeur, elle fut aussi son modèle quotidien. Née en 1852 au 18 rue de Laval(Victor Massé) elle est de trois ans la cadette d'Eva. Elle fut baptisée à Notre-Dame-de-Lorette en 1857, Eva fut sa marraine. Comme nous avons pu le constater, la famille Gonzales-Guerard a beaucoup déménagé, mais dans un périmètre très restreint, allant de la rue de Laval, avenue Frochot, puis rue Bréda(Henry Monnier ) à plusieurs adresses, au 5, au 15, et au 11. En 1875, Eva et Jeanne donnèrent des oeuvres au profit de l'Ecole libre et gratuite du 54 rue Blanche (curieusement, ce sera aussi une des adresses à Paris d'Andries Bonger, le beau-frère de Théo van Gogh, qui sera chargé par sa soeur Johanna de gérer les toiles de Vincent dans la boutique du père Tanguy au 9 rue Clauzel). Le mariage d'Eva et de Henri Guerard a eu lieu à la mairie du neuvième, avec pour témoins, entre autres, l'éditeur Dentu, le docteur Gachet et Edouard Manet. Après le décès d'Eva, Jeanne épouse Henri Guerard toujours à la mairie du neuvième. Ils sont domiciliés dans un bel hôtel particulier au 4 avenue Frochot.
Elle exposa aux salons de 1878 à1889 et en 1882 à l'exposition spéciale des oeuvres des artistes femmes, 7 rue Volney..
Le 31 octobre 1924, Jeanne meurt au château de Coubloup à Vic-sur-Nahon
Source essentielle :Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, Denoël Paris 1980
20:50 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
MAUPASSANT NON-CANDIDAT A L'ACADEMIE FRANCAISE
PAR BERNARD VASSOR
Dans ce billet humoristique inédit du 17 mai 1888, Maupassant s'engage auprès de la comtesse Potocka sur papier timbré, à ne jamais se présenter à l'Académie.
Dans une autre lettre à la belle napolitaine, il indique qu'il a acheté un Yacht, "le Bel-Ami, (qui) est un poisson de mer comme son nom l'indique et il danse en promenant son propriétaire, un vrai cancan de bal de barrière. Lui et moi, sommes en ce moment dans le port de Cannes où nous a jeté avant-hier un terrible coup de Mistral et où nous demeurons bloqués. Depuis que je commande ce bateau symbolique, j'ai pris le nom de Capitaine Tellier, et les employés de la poste d'Antibes ne comprennent pas quel est ce mystérieux officier qui reçoit tant de lettres pour remettre à monsieur Guy de M."
20:20 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
AVANT-PROJET POUR LA POSE D'UNE PLAQUE COMMEMORATIVE AU 8 RUE DES MARTYRS
PAR BERNARD VASSOR
Hippolyte, Léon, Denisard Rivail, dit ALLAN KARDEC.
(1804-1869)
Notre intention, si le projet aboutissait, serait en dehors de toute récupération sectaire ou politicienne, (nous ne croyons pas une seconde aux thèses défendues par "le Maître") de marquer la présence à partir de 1856 au 8 rue des Martyrs de cet homme qui eut de son vivant un énorme succès.
Le problème est de trouver un financement pour la gravure et la pose de la plaque. Mais nous n'en sommes pas encore là. Les autorisations préalables sont nécessaires.
Nous éviterons soigneusement, l'expérience aidant, de contacter le maire du neuvième, qui dans des circonstances analogues nous a bloqué un dossier et fait perdre plus d'un an !
8 rue des Martyrs
Sa sépulture, un dolmen au Père Lachaise est avec celle de Victor Noir la plus fréquentée.
Certains de ses ouvrages, furent édités à Barcelonne par un libraire, Maurice Lachâtre, qui fut également l'éditeur pour l'édition française du "Capital" de Karl Marx (traduction de Joseph Roy).....
Kardec nous raconte lui-même son initiation :
« A quelque temps de là, vers le mois de mai 1855, je me trouvai chez la somnambule Mme Roger, avec M. Fortier, son magnétiseur ; j’y rencontrai M. Pâtier et Mme Plainemaison, qui me parlèrent de ces phénomènes dans le même sens que M. Carlotti, mais sur un tout autre ton. M. Pâtier était un fonctionnaire public, d’un certain âge, homme très instruit, d’un caractère grave, froid et calme; son langage, posé, exempt de tout enthousiasme, fit sur moi une vive impression, et, quand il m’offrit d’assister aux expériences qui avaient lieu chez Mme Plainemaison, rue Grange-Batelière n° 18, j’acceptai avec empressement. Rendez-vous fut pris pour le mardi mai à huit heures du soir. Ce fut là, pour la première fois, que je fus témoin du phénomène des tables tournantes, sautantes et courantes, et cela dans des conditions telles que le doute n’était pas possible(…)J’y vis aussi quelques essais très imparfaits d’écriture médianimique sur une ardoise à l’aide d’une corbeille. Mes idées étaient loin d’être arrêtées, mais il y avait là un fait qui devait avoir une cause. J’entrevis, sous ces futilités apparentes et l’espèce de jeu que l’on faisait de ces phénomènes, quelque chose de sérieux et comme la révélation d’une nouvelle loi que je me promis d’approfondir. L’occasion s’offrît bientôt d’observer plus attentivement que je n’avais pu le faire. A l’une des soirées de Mme Plainemaison, je fis connaissance de la famille Baudin, qui demeurait alors rue Rochechouart. M. Baudin m’offrit d’assister aux séances hebdomadaires qui avaient lieu chez lui, et auxquelles je fus, dès ce moment, très assidu. (…)En 1856, M. Rivail suivit les réunions spirites qui se tenaient rue Tiquetonne, chez M. Roustan, avec Mlle Japhet, somnambule, qui obtenait comme médium des communications très intéressantes à l’aide de la corbeille à bec ». Nous trouvons dans "La Comédie Humaine"de nombreuses références à des voyantes et des somnanbules dans :
La Fausse Maîtresse
(Volume 1) Études de moeurs. Scènes de la vie privée
Ursule Mirouët
(Volume 5) Études de moeurs. Scènes de la vie de province
Illusions perdues - Troisième partie
(Volume 8) Études de moeurs. Scènes de la vie de province
Gambara
(Volume 15) Études philosophiques.
Les Parents pauvres - La Cousine Bette
(Volume 17) Études de moeurs. Scènes de la vie parisienne
Splendeurs et misères des courtisanes - Quatrième partie
(Volume 18) Études de moeurs. Scènes de la vie parisienne
A SUIVRE........
17:48 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
CAMILLE CLAUDEL "L'INSOUMISE" RETROSPECTIVE AU MUSEE RODIN
PAR BERNARD VASSOR
"Ce titre du supplément du Figaro est particulièrement mal choisi ! Les insoumises à l'époque de Camille, étaient les prostituées qui n'étaient pas inscrites à la préfecture de police, et soumises au contrôle sanitaire, dans les "maisons" ou bien à l'infirmerie Saint-Lazare"
Du 15 avril au 20 juillet 2008 le musée Rodin organise une superbe rétrospective Camille Claudel, où sont réunies plusieurs expérimentations réalisée par Camille, bronze, plâtre patiné, marbre-onyx et bronze etc. comme "La Valse"par exemple (dont la céramique avait été exposée à l'exposition Bing en 1895, puis prêtée au van Gogh muséum par Reine-Marie Paris pour la superbe exposition BING) )
11:05 Publié dans Evènement | Tags : CAMILLE CLAUDEL | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
UN SPECTACLE CAMILLE CLAUDEL
PAR BERNARD VASSOR
Je n'ai pas vu la nouvelle mouture de cette pièce, mais la première que j'avais contribué après des démarches incessantes pour permettre l'organisation à la mairie du neuvième d'une "mise en espace", était déjà une ébauche émouvante.
Je conseille ce spectacle, malgré l'ingratitude et l'incroyable légèreté de la "metteur en scène" qui avait annulé une représentation au dernier moment sans nous prévenir, nous laissant dans le plus grand embarras.
Je crois aussi qu'elle devrait remercier aussi Nadia Prete, ancienne déléguée à la Culture, qui s'était aussi dépensée sans compter, sans qui ce spectacle n'aurait jamais vu le jour.
CINE 13 THEATRE
1 avenue Junot 75018 Paris
Métro lamarck-Caulaincourt
Tel : 01 42 54 15 12
10:10 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
EVENEMENTS A LA BIBLIOTHEQUE MARGUERITE DURAND
PAR BERNARD VASSOR
Le moi de mai est riche en manifestations à la bibliothèque Marguerite Durand , la seule bibliothèque publique française exclusivement consacrée à l'histoire des femmes, au féminisme, et depuis quelques années, aux études du genre. Bien connue des chercheuses et chercheurs en France et à l'étranger. Abritée depuis sa fondation jusqu’en 1989 dans la mairie du 5ème arrondissement, elle est maintenant située dans le 13ème arrondissement.
Bibliothèque Marguerite Durand
79 rue Nationale
75013 Paris
Tel : 01 53 82 76 77
La nouvelle station de métro Eole (Station OLympiades), vous conduit sur le pas de la porte de la bibliothèque....
Autobus : 64, 62, 83
Exposition du 14 au 31 mai 2008 :
Les femmes artistes dans la cité,
histoire d'une conquête.
Concue par Marie-Jo Bonnet, historienne d'Art, écrivaine et conférencière, qui présente une conférence débat le samedi 17 mai à 17 heures.
......................
Le jeudi 22 mai 2008 à 18 heures
Conférence-débat
Avec Elisabeth Lebovici et Catherine Gonnard
auteurs de : Femmes artistes, artistes femmes. Paris, de 1880 à nos jours
Editions Hazan 2007
.................................
Horaires d’ouverture de l’établissement au public : |
Lundi : fermé |
Mardi : 14 h - 18 h |
Mercredi : 14 h - 18 h |
Jeudi : 14 h - 18 h |
Vendredi : 14 h - 18 h |
Samedi : 14 h - 18 h |
Dimanche : fermé |
09:30 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/05/2008
LE PETIT MARGUERY DE LA RUE DES QUENOUILLES, AUJOURD'HUI 3LA TOQUE SAINT-GERMAIN, 4 RUE BERTIN-POIREE
PAR BERNARD VASSOR
Il faut avoir de très bons yeux pour distinguer dans cet atlas, la rue des Quenouilles (du nom d'une enseigne au seizième siècle "Les Trois Quenouilles") dans le prolongement de la rue Bertin Poirée.
La rue des Fuzeaux, et la rue des Quenouilles étaient deux ruelles qui furent réunies en 1839
C'est tout ce que je sais pour le moment de cette enseigne.
En 1772, la maison appartenait à Maître Paul Gaulthier, avocat au parlement, lui étant échue par le partage des biens de son père, qui l'avait acquise de Claire Pleigerat, veuve de Jean Denemont. Elle était répertoriée quai de la Mégisserie attenant à la rue des Quenouilles et la rue des Fuzeaux.
17:30 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/05/2008
900ème article de ce blog....LES CHEVALLIER, PERE ET FILS OPTICIENS, A L'ORIGINE DE LA DECOUVERTE DE LA PHOTOGRAPHIE
PAR BERNARD VASSOR
Place du Pont-Neuf
Cette famille d'opticiens était établie depuis le dix-huitième siècle sur le quai de l'Horloge. Jean-Gabriel-Augustin CHEVALIER (avec un seul L) avait été surnommé "l'ingénieur Chevalier" né à Nantes en 1778, mort à Paris en 1848.
Nous lui devons de nombreux perfectionnements et d'inventions dans la fabrication des instruments d'optique.
Il a publié de nombreux ouvrages scientifiques dont : "Mémoires sur les cadrans solaires", "la chambre obscure", "Essai sur l'art de l'ingénieur en instruments de physique en verre"
L’opticien qui approvisionnait Daguerre était un des fils, Vincent Chevallier, celui-là même chez qui Nicéphore Niépcecommandait ses lentilles. C’est Chevallier qui avait recommandé Daguerre et mis en relation avec Niépce.
C'est l'opticien Charles-Louis Chevallier (1804 - 1859) qui créa une chambre pliante avec mise au point à crémaillère. Cette invention fut suivie, en 1841, par le premier appareil en cuivre muni d'un objectif de focale F:3/6 qui donna des daguerréotypes circulaires de 94 mm de diamètre alors que l'autrichien Pierre-Guillaume Voïgtländer (1812 - 1878) fabriquait un objectif avec un double système de lentilles.Le fils de Charles-Louis, Louis-Marie-Arthur, né en 1830, mort en 1859, inventa l'ophtalmoscope, et publia des ouvrages sur les techniques de la photographie.
En déménageant du quai de l'Horloge à la place du Pont-Neuf, Chevalier prit deux L..... COMME NOUS POUVONS LE CONSTATER SUR LA PHOTOGRAPHIE.
11:40 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : Daguerre, Vincent Chevallier, Nicéphore Niépce, Pierre-Guillaume Voïgtländer, Louis-Marie-Arthur | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
12/05/2008
AUGUSTE SAUTELET LIBRAIRE-EDITEUR,
PAR BERNARD VASSOR
Philibert Auguste Sautelet vit le jour en 1800 à Lancié, dans le Rhône, mort à Paris d'un chagrin d'amour, et peut-être de mauvaises affaires, qui le conduisirent à se tirer une balle dans la tempe le 13 mai 1830.
Il fut le condisciple de Balzacaux cours de Victor Cousin. Il fut l'éditeur associé avec Paulin de "La Comtesse Gazul"*, de Stendhal : "D'un nouveau complot contre les industriels". Il fut l'éditeur des oeuvres de La Fontaineque Balzac préfaça.
Il fréquenta aussi les Cénacles du salon de Delécluze et celui d'Albert Stapfer, avec Etienne Arago, Mérimée, Beyle, Violet-leDuc, Ampère fils, Sainte-Beuve, Elisa Dilon, la femme de Guizot, Marc Girardin etc.
C'est lui qui provoquait et organisait habilement des lectures de manuscrits de jeunes auteurs, devant un auditoire de critiques influents, dans le but de publier leurs ouvrages. C'est ainsi qu'il donna une soirée où les invitations furent nombreuses au rang desquels on trouvait : Armand Bertin le propriétaire du Journal des Débats, Duvergier de Hauranne, de Mignet, Beyle, Dunoyer, Dubois, Viguier, Ampère (fils), Mérimée, Rémusat, Ditmer, Cavé, Stapfer etc...
*C'est ainsi que Stendhal surnommait son ami Prosper Mérimée, auteur anonyme du "Théâtre de Clara Gazul" livre dans lequel en frontispice, figurait un portrait de Mérimée travesti en femme. Il était domicilié en 1825 au place de la Bourse
09:50 Publié dans Les Cénacles | Tags : Journal des Débats, Duvergier de Hauranne, de Mignet, Beyle, Dunoyer, Dubois, Viguier | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
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