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09/05/2008

ADOLPHE JOANNE, CO-FONDATEUR DU JOURNAL L'ILLUSTRATION

PAR BERNARD VASSOR

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Dessin original au crayon de Pauline Viardot, qui sera mis en vente le mercredi 14 mai 2008
salle numéro 9 à Drouot-Richelieu.
Adolphe-Laurent Joannea vu le jouir à Dijon en 1813. Il est mort  à Paris en 1881 (année de publication de la loi sur la liberté de la presse). Il fit des études de droit avant de se lancer dans le journalisme. Il fonda avec le saint-simonien Edouard Charton, de Paulin (Jean-Baptiste) et Dubochet (Jean-Jacques) en 1843, le journal l'Illustration dont il fut le sous-directeur jusqu'en 1852. Également géographe, il entreprit la publication d'une série de guides qui obtinrent un grand succès. Nous luis devons également un très important Dictionnaire des communes de France.  Les célèbres "Guides Joanne" étaient sous la direction de son fils Paul qui prit sa suite.

10:50 Publié dans Panorama de la Presse Parisienne au XIX° siècle | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

ALFRED LE PETIT CARICATURISTE, HYDROPATHE, HIRSUTE ET INCOHERENT.

PAR BERNARD VASSOR

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Né en 1841, mort à Levallois-Perret en 1909.
Tout est dit dans le titre de cet articulet...Ancien élève des jésuites, il passa le plus clair de son temps dans les cachots pour avoir noirci les murs de sa classe de charge contre les bons pèresau lieu d'écouter les leçons qui lui étaient prodiguées. Lassé de ce système d'éducation, il s'enfuit, du pensionnat. Les Jésuites ne le regrettèrent pas.
Il mena une vie de bohème, et fut tour à tour, joueur d'accordéon, arracheur de dents sur les places publiques, horloger, serrurier et jardinier (passions qu'il garda jusqu'à la fin de sa vie).
Sous l'Empire, il fut condamné à quelques mois de prison pour un dessin dans un journal qu'il avait créé : "La Charge".
Il fonda de nombreux journaux satiriques : Le Tam-Tam, le Tambour, Le Pétard, Le Sans-Culotte, Les Pièces en vogue. Il collabora au Grelot, et au Charivari.
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09:30 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

08/05/2008

MAUPASSANT suite, Dossier 1718, un article de Noëlle Benhamou et Jérôme Honorat

LE DOSSIER 1718

Cet article important donné par la revue "Histoire littéraire" répertorie des pièces d'un dossier que l'on croyait disparu de la clinique du docteur Meuriot,concernant un dossier administratif, des lettres et des télégrammes de la famille, restés pour la plupart inédits.

Pour tout ce qui cpncerne Maupassant, vous pouvez toujours consulter le site de Noëlle Benhamou : Maupassantiana, et vous abonner gratuitement à sa lettre mensuelle. 

16:53 Publié dans Histoire littéraire | Tags : Maupassantiana | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

JEAN RICHEPIN, HYDROPATHE ? ZUTISTE C'EST CERTAIN ! DU GROUPES DES VIVANTS ET DES VILAINS-BONSHOMMES, POETE CHANOIRESQUE

PAR BERNARD VASSOR

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Sonnet bigorne
Argot classique
.........
Ho ! les Merchors, Ponciers, Bouchons,
Dévalons donc dans cette piôle
Où nous aquiggerons riole,
Et sans débrider nos pouchons.
....
Gy, marpaux, gy, nous remouchons
Tes rouillardes, et la criole
Qui parfume ta cambriole.
Ho ! salivernes et bouchons !
.......
Et si tezig tient à sa boule,
Fonce ta largue, et qu"elle aboule
Sans limace nous cambrouser.
........
Nouzailles pairons notre proie
A ta marquise d'un baiser,
A toi d'un coup d'arpion au proye. 
...........
Nous autres les Geux
Jean Richepin
Né en 1849 à Médéa, mort à Paris en 1926.
Auteur de "La Chanson des Gueux", recueil de poésie qui lui fit bénéficier d'un mois de prison en 1876. Familier du salon de Nina de Villar, qui si elle avait vécu lui aurait certainement reproché à lui, le meneur de la bohème au Quartier Latin,l'anticonformiste, l'anti-bourgeois, d'entrer à l'Académie en 1909. Ami d'Ernest Cabaner, il le précéda dans la maison du 58 rue de La Rochefoucauld. Il a toujours nié sa participation aux Hydropathes. Sa biographie ne figure pas dans la revue d'Emile Goudeau.d47fdb46cd890ef5164a1947541d5e9d.jpg
Dans un article de Louis Forestier, des lettres de Richepin à la mère de Nina de Villar sont sur le site de la revue "Histoire Littéraire", de notre ami Jean-Jacques Lefrère.

11:15 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

06/05/2008

Rue Thibaut-Odet, partie de la rue des Bourdonnais,

PAR BERNARD VASSOR

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Cette maison a échappée à la démolition poutant autorisée en 1776.
Va-t-elle disparaître demain ?
Appelée tantôt rue Thibautodé, Thibaut-Odet, trésorier d'Auvergne en 1242, orthographiée Thibault-aux-Dez au treizième siècle.
Amputée lors du percement de la rue de Rivoli, elle fut ajoutée à la rue des Bourdonnais en 1852. La maison faisait l'angle de l'impasse des Trois-Visages, fermée par une grille.
Un passage mettait directement en communication directe avec l'ancien "hôtel des Monnaies". Sous l'Empire, le général baron de Biéville, aide-de-camp de l'Empereur, fut en épousant une demoiselle Tiolier, l'heureux propriétaire de la partie actuelle du 24 (qui était le 18) partie qui venait d'être surélevée par rapport au 22. 
Au dessus de la porte à clous deux panneaux annoncent l'un un permis de démolir, l'autre un permis de construire...
Je ne peux pas croire qu'une telle chose soit possible !
C'était à l'origine un petit manoir, le 22 et le 24 ne faisaient qu'un, et le numéro de cette ruelle était le 16.. La tradition orale au dix-neuvième siècle, veut que cette maison fut celle des commanderies de la Reine Blanche, il y avait encore une borne, appelée "Le Pas de la Reine" dont elle se servait pour monter sur son âne. Un prévôt des marchands au dix-huitième siècle nommé Charron, et un élu parisien était locataire du numéro 20, ainsi qu'un procureur au grand-conseil monsier de Froisy. A l'époque, madame de la Bonne en était la propriétaire.
Un peintreNoël Hallé (1711-1781) y vécut*. Son fils Jean-Noël Hallé devint médecin Napoléon 1er, puis de Louis XVIII. Dans la cour, il y avait un arbre maigrelet. L'escalier remarquable du 24 est toujours là dont les marches, portent l'empreinte de ce passé historique.
Mon emploi du temps ne me permet pas pour le moment des vérifications sur la destination de ces travaux de démolition, et si tous les recours ont été observés, si la Commission du Vieux Paris a été informée, bref toutes des démarches qui devraient permettre de lever un doute sur ce qui serait un nouvel acte de vandalisme....
A SUIVRE (de près)
*Violemment critiqué par Diderot qui lui reproche de manquer de noblesse, de caractère et d'inventivité et qui conclut sa critique par :
"Vous m'ennuyez Monsieur Hallé, tout cela est misérable"

19:05 Publié dans Histoire des rues de Paris | Lien permanent | Commentaires (6) | | | | Digg! Digg

COQUELIN CADET "CADET 1er Président de la République des monologues" CLOWN EN HABIT NOIR, LE CADET DE LA RUE CADET

PAR BERNARD VASSOR

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Ernest-Alexandre-Honoré Cadet (1848-1909)
.....
S'il n'a pas la gaieté bruyante de son frère,
Au masque de Scapin pour Molière sculpté,
Il possède, du moins, la marque singulière
Du vrai comédien : l'originalité
.....
Mime éloquent, concis, sa diction exquise
Nuance le langage à son rôle prêté;
Son accent juste évoque et son geste précise
Le caractère exact du type interprété.
........
Son talent réalise, en sa sobre éloquence,
Cet art fécond : le naturel dans la nuisance,
Stigmate glorieux des Prévillle et des Got.
JULES JOUY 
A suivre....................

09:40 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

05/05/2008

L'ETRANGE ET MACABRE MAURICE ROLLINAT

PAR BERNARD VASSOR

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LE RIRE, AUX PLEURS
à Maurice Rollinat
.....
Plus qu'Hugo; le Décor Géant; musant la vie;
Plus que Balzac, l'esprit, Lamartine, Amoureux
Sans amour; Baudelaire, Eclair du ténébreux,
Mais qui ne chante point; plus que la rêverie
........
De Schumann, de Schubert, de Chopin, ce fièvreux,
J'aime....et ma passion d'autres sera suivie,
Le frisson de vos vers et de votre harmonie,
L'ampleur, sans procédé, de vos chants douloureux
.........
Le miroir ou le Spleen trouve un frère, c'est vous
Et celui-là, seul, peut-être encor, j'ose le dire :
C'est pourquoi, devant vous,, je tais un jour mon rire
CABRIOL
Joseph-Auguste-Mauriceest né en 1846 à Chateauroux,, mort en 1903 à Ivry. Il était "le filleul littéraire" de George Sand. 
A SUIVRE
..............

18:05 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

03/05/2008

LUIGI LOIR HYDROPATHE PEINTRE, INCOHERENT, SEMI-AUTRICHIEN AVEC L'ACCENT ITALIEN

Par BERNARD VASSOR

Je l'ai classé arbitrairement dans la catégorie de "La Bohème littéraire"pour qu'il se retrouve en compagnie de ses amis Hydropathes de la première heure.

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A LUIGI LOIR
Mais tu vas prendre enfin ta volée,
Fin papillon dont l'aile, à l'arc-en-ciel volée,
Prodigue son pollen en ravissants croquis
.......
Et tous verront bientôt, d'un oeil qui s'émerveille
Que chaque oeuvre de toi, recèle une merveille
L'habileté, de goût et de savoir exquis.
CABRIOL
Né en Autriche, à Goritz mais nous ne saurions lui en vouloir, il ne l'a pas fait exprès en 1845*, mort à Paris en 1916.
Il a étudié la peinture à l'école des Beaux-Arts de Parme, où fleurissent les violettes. Il a exposé au salon en 1879 une toile où figurent plusieurs hydropathes portraicturés : André Gill, Henri Villain le comédien,Coquelin-Cadet, Sarah Bernhardt, Georges Lorin (Cabriol), Achile Mélandri, Alphonse Allais, et Félicien Champsaur. Cette oeuvre : Bercy pendant l'inondation, a été achetée par l'Hôtel de Ville de Paris. Il avait déjà en 1870 été consacré "peintre des boulevards". Il a créé un genre : le parisianisme; Banville disait de lui : "Béraud fait les parisiens de Paris et Luigi Loir le Paris des parisiens".
Il a laissé une oeuvre considérable dont lmes toiles ornent les musées et galeries de France et de l'étranger.
Il fréquenta également les "Les Incohérents".
Il illustra de nombreux ouvrages, dont le "Paris Rose" de Lorin, des livres de monologues de Coquelin-Cadet. Il fit aussi des chromolithographies et la publicité bien avant Mucha, pour les "BISCUITS LU"**dans l'atelier de Amédée Pastelot.
Une autre hydropathe, Sarah Bernhardt, à qui l'on fera dire : « Je ne trouve rien de meilleur qu'un Petit LU, oh si ! deux petits LU. »
De plus, il était unexcellent pianiste, le Dictionnaire des Contemporains dit même qu'il était un virtuose...
................
*Emile Goudeau: Les Hydropathes.
**Diminutif, du nom du fondateur, le pâtissier Jean-Romain Lefèvre Utile,venu tout droit de Lorraine en 1846. Installé à Nantes, il vendait les biscuits sortis de son four, directement dans sa cour. (Partick Thibault, La belle histoire de LU, éditions CMD, s.d.)

 

10:25 Publié dans La bohème littéraire | Tags : Jean-Romain Lefèvre Utile, André Gill, Henri Villain | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

02/05/2008

LES CHIFFONNIERS, LES BIFFINS, LES CHIFTIRES A PARIS

PAR BERNARD VASSOR

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Depuis des siècles, les chiffoniers eurent un rôle important dans la vie parisienne. Leur utilité était reconnue par  les lieutenances puis des préfectures de Police où un statut spécial leur était réservé. Un crochet, une hotte, un secteur et une plaque (comme pour les taxis aujourd'hui) leur était attribués. Il effectuaient ce que l'on peut appeler aujourd'hui un tri sélectif. Bon nombre de livres anciens que nous pouvons lire aujourd'hui proviennent des chiffons sélectionnés chaque matin par les chiffonniers qui en récupérant aussi des objets permettaient le recyclage de matériaux les plus divers.
Quand la municipalité de Paris, réduisit en 1832 le secteur des biffinspour en confier une partie à une société de ramassage. Il y eut une révolte de plus de deux milles hommes armés de crochets. Cette histoire fut ignorée par l'histoire, l'épidémie de choléra qui sévit à ce moment là, et les émeutes du 5 juin après l'enterrement du général Lamarck firent que cette révolte passa inaperçue. Félix Pyat et Eugène Sue évoquèrent dans un roman populaire, puis dans une pièce de théâtre, les Chiffonniers de Paris.
Privat d'Anglemont , le prince des historiens des bas-fonds et des curiosités parisiennes rendit souvent hommage aux hommes avec qui il partageait parfois( quand il avait épuisé la pension envoyée par ses parents)  le boire, le manger et le coucher.....
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Privat d'Anglemont La cité des chiffoniers.
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Barrière de Clichy, cabaret des chiffoniers
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Vers 1900, voiture de chiffonnier.
Aujourd'hui, ces hommes et ces femmes sont pourchassés comme des parias.
Une association de défense des plus démunis d'entre tous s'est crée pour défendre "Les Biffins de la Porte Montmartre"
Vous pouvez consulter et vous associer si vous le souhaitez à l'action de SAUVE-QUI-PEUT :
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En version PDF, pour ceux (comme moi) qui ont la vue basse :LES BIFFINS DE MONTMARTRE 02.pdf
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Le Marché aux Puces aux alentours de 1900
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LUIGI MOIR, le Marché aux Puces

11:00 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

EMILE GOUDEAU "Le premier père fondateur des hydropathes"

PAR BERNARD VASSOR

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"Sa barbe est noire, noire, et son front haut, austère,
Son nez est ordinaire et son oeil est hagard,
Il a l'esprit alerte et prompt comme un pétard,
L'hydropathe le craint, mais se tait et vénère.
........
Il est bavard comme un portier de monastère,
Mais n'aime pas le bruit des autres, et sait l'art
D'apaiser la tempête avec un bolivard
Dont il couvre à propos son crâne apre et sévère.
........
Il tient un peu de l'ours et du bâton noueux,
Oh! c'est qu'un imbécile et moi cela fait deux.
Dit-il, et, devant lui, l'hydropathe frissonne.
.........
Il fait des vers, qui sont beaux, si beaux que personne
Ne comprend, il est dur mais noble, zinc et beau.
Sur nos lèvres son nom vole. Hein ? Oui...C'est Goudeau."
Paul Vivien
La biographie d'Émile Goudeau devrait paraître prochainement dans un dictionnaire, un article de Michel Golfier
doit retracer la vie et les oeuvres de ce périgourdin né en 1850.
Je me contenterai donc de raconter brièvement la création du premier "Cercle des Hydropathes"vers 1873.
Le premier café à accueillir une bande d'artistes, de poètes, de musiciens et d'étudiants, fut le "Sherry-Cobbler"dont il a été beaucoup question dans les articles précédents. C'est au premier étage du 50 boulevard Saint-Michel à côté du lycée Saint-Louis, que cette brasserie (de filles) devint le lieu de réunion des premiers Hydropathes, le nom était bien trouvé, simple coïncidence avec le mot Goudeau ? Une explication plus alambiquée si l'on peut dire fut donnée à l'origine du patronyme de l'association.
Le Sherry-Cobbler était aussi un cocktail inventé par les "hydropathes" dans le café du même nom, quand un jour, sur une boutade, ils commandèrent à la serveuse trois Sherry-Cobbler ! Celle-ci se rabattit sur la caissière qui lui fit répondre qu'il n'y en avait plus. Après plusieurs tentatives, les jeunes gens obtinrent un breuvage qui fit le tour du Quartier Latin, dont je vous donnerai la recette si la ligue anti-alcoolique me le permet.....
........................ 
Goudeau fut employé au ministère des finances, comme beaucoup d'écrivains et de poètes pour assurer leur pitance trouvaient dans l'administration des cinécures qui leur laissait beaucoup de temps pour se livrer à leur création. Il se servait du paier du ministère pour écrire ss poésies. C'est ainsi que "Fleurs de Bithume" fut composé au ministère des finances ! Sur le papier à en-tête dudit ministère.

10:10 Publié dans La bohème littéraire | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg! Digg