« lun. 07 avril - dim. 13 avril | Page d'accueil
| lun. 21 avril - dim. 27 avril »
20/04/2008
PAUL ALEXIS
PAR BERNARD VASSOR
10:15 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
19/04/2008
Alain Pagès, EMILE ZOLA....
PAR BERNARD VASSOR
« Un ouvrage original,
Complet et fouillé »
Une passionnante fresque historique !
Juin 1908…Il y a tout juste cent ans, Zola entrait au Panthéon. Six ans après sa mort brutale (probable assassinat ?), c’est le dernier acte de l’incroyable procès qui lui a été fait et de l’acharnement médiatico-judiciaire qui, du 7 au 23 février 1898 divisa la France. Le 13 janvier 1898, Émile Zola relance l’affaire Dreyfus. En publiant dans L’Aurore son célèbre « J’Accuse !», l’auteur des Rougon-Macquart met le feu aux poudres. L’opinion se déchire. Procès en cours d’assises, exil en Angleterre, Zola paie cher son engagement d’intellectuel. Mais, grâce à lui, le cours de l’histoire est renversé ; plus rien, dès lors, ne pourra arrêter « la vérité en marche* ».
Spécialiste de Zola et du mouvement naturaliste, Alain Pagès, professeur de littérature française à l’Université de Paris III-Sorbonne nouvelle, agrégé de lettres, remet à plat le dossier Zola-Dreyfus, et le confronte au regard de l’Histoire. De « J’Accuse…! »jusqu’à la panthéonisation, en passant par le procès de l’écrivain, c’est la société française toute entière qui comparaît devant la justice.
Alain Pagès dirige Les Cahiers naturalistes, revue annuelle publiée par la Société littéraire des Amis d'Emile Zola, avec le concours dU CNL et des éditions Grasset. Responsable, depuis 2005, du centre de recherches sur Zola et le naturalisme qui fait partie de l'Institut des Textes et Manuscrits modernes du CNRS (ITEM). Il assure le commissariat scientifique de l'exposition Zola au Panthéon qui sera inaugurée le 4 juin 2008 et sera ouverte jusqu'en octobre 2008.
Il a notamment donné une conférence à la mairie du neuvième organisée par Nadia Prete (ancienne) déléguée à la culture et moi-même sur le thème : "Ils ont tué Zola !"
Un très bel article sur le blog de Paris neuvième....
*La formule est de Arthur Ranc, maire du neuvième arrondissement après le 4 septembre 1870, élu de la Commune de Paris dans le neuvième en 1871.
12:30 Publié dans HISTORICO-LITTERAIRE | Tags : Alain Pagès, EMILE ZOLA, Didier Vincent, Parisneuvième | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
HIROSHIGE, UTAGAWA ICHIRIJUSAL
PAR BERNARD VASSOR
"Hiroshige est un impressionniste merveilleux.
Moi, Monet et Rodin en sommes enthousiastes.
Je suis content d'avoir fait mes effets de neige
et d'inondations; ces artistes japonais me confirment
dans notre parti pris visuel"
Camille Pissarro
Hiroshige Andô vit le jour en 1797 à Edo (Tokio). Il mourut en 1858. Elève d'Utagawa Toyohiro(1773-1828), fut membre de clubs de poésie. Il exerça une influence considérable sur le mouvement impressionniste. Il produisit des surimono, estampes luxueuses avec rehauts d'or, sur papiers gaufrés, tirées à très petit nombre d'exemplaires privés, destinés à un public averti et cultivé. Ils échappaient ainsi aux règles de censure en vigueur édictées à la fin du dix-huitième siècle. Le dessin préparatoire devait avoir "l'imprimatur"de fonctionnaires du gouvernement chargés d'approuver ou de refuser l'impression de l'estampe. Un cachet potant la mention Kiwame (approuvé)devait figurer sur l'ukiyo e. La censure avait parfois du bon, car elle était calandaire, ce qui permet de dater l'oeuvre originale.
Hiroshige fut un paysagiste remarquable, il subjugua les peintres occidentaux. Wistler le tout premier, puis Monet, qui avait acheté ses premières estampes en Hollande en 1871, Manet, Pissarro, Gauguin et tous les membres de l'école de Pont-Aven, les graveurs fin de siècle, comme Henri Rivière, Signac dans ses paysages avec une utilisation particulière de la perspective. J'ai gardé pour la fin Vincent van Gogh qui se constitua une grande collection chez Bing rue Chauchat. Il avait sembe-t-il achEté sa première estampe à Anvers ?
Les marchands à Paris étaient Bing, Hayashi Tadamassa, Philippe Sichel rue Pigalle, et au tout début dans les années 1855 chez "la grosse madame Dessoye"(d'après les Goncourt) rue de Rivoli, et à "la Porte Chinoise"53 rue Vivienne ?.
07:00 Publié dans LES PRECURSEURS | Tags : hiroshige, utajawa ichirijusal, utagawa toyohiro | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
18/04/2008
JIPPENSHA HIKKU, LE ALFRED DELVAU JAPONAIS
PAR BERNARD VASSOR
On ignore tout des débuts de Jippensha Hikku. 1765-1831,au siècle du shogunat Tokugawa( son véritable nom était Shigeta Tadakazu) Il avait passé sa jeunesse à Edo (Tokio) tout en étant né dans la province de Suruga. Il vécut surtout à Osaka. Il exerça beaucoup de petits métiers : marchand de bois, marchand d'encens, auteur dramatique à Osaka sous le pseudonyme de Chikamatsu Yoshichi. Il laissa dans l'histoire du Japon la réputation du plus grand original qui ait jamais existé. Un caractère indépendant, rebelle à toute convention sociale, il écrivit plus de deux cents oeuvres pleines de surprises, de folies, mais aussi de débauches.Décrivant le compôrtement de courtisanes et de leurs clients dans les maisons réservées des quartiers "chauds" En 1804, un livre présentant de manière insolente des personnages politiques lui valut une condamnation aux fers... Le livre qui le rendit célèbre "Le Hiza Kurige" (A pieds sur le Tôkaïdo) narre l'histoire de deux touristes stupides Yaji et Kidachi dont les aventures drôlatiques faisaient rire aux larmes les japonais. Ce en quoi on peut le comparer à "l'aimable faubourien*" qu'était Alfred Delvau, est la description humoristique, presque un guide, de la région de Edo à Osaka par la route du Tôkaïdo.
* C'est le titre de l'étude que Réné Fayt a consacré à Alfred Delvau : René Fayt Un aimable faubourien Alfred Delvau (1825-1867) The Romantic Agony et Emile Van Balberghe Libraire 1999
10:00 Publié dans Les écrivains (1) 永井荷風 | Tags : Jippensha Hikku | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LES TROIS BARBUS KARL MARX PIERRE JOSEPH PROUDHON ET MICHEL BAKOUNINE COTE A COTE CHEZ LE BARC DE BOUTEVILLE 47 RUE LE PELETIER
PAR BERNARD VASSOR
Quelle curieuse galerie ! Quel curieux bonhomme ce Le Barc de Bouteville ! Chez lui se sont réunis les "écoles"les plus hétéroclites et opposées. Les réunions dans sa galerie devaient être animées. C'est dans une atmosphère de totale liberté et de la plus grande anarchie parfois que se confrontaient des disciples d'Ingres (et oui, il en restait!) des amis de Georges Seurat, de Péladan, du Rose-Croix, Goeneute voisinait avec Raffaelli et Verlaine. Emile Bernard et Charles Angrand le mystérieux, Charles Filiger le mystique honteux présentant ses oeuvres en forme de vitraux du XVème siècle. Gauguin en "fumiste", Félix Valloton avec ses gravures sur bois, Cézanne avec sa barbe grise, Lugné Poë peint par Vuillard. Le "génial toqué"regretté et malheureux Vincent, coiffé d'un bonnet hollandais fumant sa pipe, la tête enveloppée d'une mentonnière en raison du cadeau qu'il avait fait à la gentille Rachel du bordel de la rue du"Bout d'Arles", un petit peu perdu, faisait face à Karl Marx, fort mécontent de se retrouver en vitrine à côté de Proudhon et de Bakounine ! Il faudra attendre 1968 pour que ces deux derniers fassent mettre un genou à terre à l'autoritaire philosophe allemand.
Un portrait peint par Schuffenecker, celui de Rachilde par Guiguet et pour couronner le tout Zo d'Axa réalisé par le peintre de la rue Clauzel (au 8) Louis Anquetin, un autre ancien ami de Vincent. L'encore anarchiste Laurent Tailhade représenté en pape luttant avec un dragon, l'écrivain Paul Adam déguisé en Robert Macaire avec dans le dos les armes de la Rose-Croix. Gabriel Randon qui sera connu plus tard sous le nom de Jehan Rictus au visage cadavérique, et un peintre inconnu à l'époque Georges de Feure. On peut aussi ajouter les peintres et caricaturistes anarchistes Andhré Ibels, Maximilien Luce, l'alluciné poète anarchiste Adolphe Retté avant qu'il ne se convertisse, en dévôt béat.
On peut ajouter à cette assemblée l'acteur Lagrange du "Théâtre d'Art Social". Quelles empoignades, et quels cris ont dû retentir dans cet angle de la rue Le Peletier de la rue de Provence et LaFayette en 1893. Emile Viochot de la "Revue Anarchiste", venait se frotter à Maurice Purot de "L'Art et la Vie" tandis que Emile Blémont le poète de la "Revue du Nord", venait soutenir son ami Romain Coolus de "La Revue Blanche" tandis qu'Alexandre Boutique de "la Revue Européenne" y défendait son dernier ouvrage "Le Bréviaire du Bouddhiste".
Il n'était pas rare que les conversations ne se terminent à coup de poings dans la sombre rue de Provence.
00:40 Publié dans Les marchands de tableaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
17/04/2008
UN SITE DEDIE A DUBUST-DE-LA-FOREST
PAR BERNARD VASSOR.
09:35 Publié dans Les écrivains | Lien permanent | Commentaires (3) | | | | Digg
16/04/2008
UNE INFORMATION DE DERNIERE MINUTE DE NOELLE BENHAMOU SUR MAUPASSANTIANA
Il ne faut pas manquer si vous aimez Maupassant "LA MAISON TELLIER" avec Catherine Jacob sur France 2 LE 29 avril 2008. Un des textes les plus savoureux à mon avis.
Le site de Noëlle Benhamou MAUPASSANTIANA
11:16 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
LES PEINTRES ET ECRIVAINS ANARCHISTES A LA FIN DU DIX-NEUVIEME SIECLE
PAR BERNARD VASSOR
09:42 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/04/2008
FELIX REGAMEY, Peintre, Illustrateur, dessinateur, caricaturiste
PAR BERNARD VASSOR
13:25 Publié dans LES PRECURSEURS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
CHARLES BAUDELAIRE ET "SA NOIRE SAPHO"
PAR BERNARD VASSOR
02:55 Publié dans LES COURTISANES LES MODELES ET LES ACTRICES | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg