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13/04/2008

BAUDELAIRE ET LES LESBIENNES

PAR BERNARD VASSOR

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En 1846, Baudelaire voulut publier un recueil de ses poésies qui paraissaient de temps en temps dans diverses revues.
Il annonça dans son "Salon de 1846, l'annonce suivante :
"Pour paraître prochainement : "LES LESBIENNES, poésies par Baudelaire Dufays--LE CATHECHISME DE LA FEMME AIMEE, par le même".
Le Cathéchisme de la femme aimée ne parut jamais, bien qu'annoncé une seconde fois dans le livre de son ami Champfleury "Chien Caillou" paru en 1847. Mais cette fois l'annonce mentionnait un pseudonyme de Baudelaire : Pierre de Fayis, avec cette précision LE CATHECHISME DE LA FEMME AIMEE, roman psychologique sur l'amour moderne--LES LESBIENNES, poésies, volume grand in-4°....( rien que celà !)
Du roman annoncé, ne parut qu'un seul fragment dans "Le Corsaire-Satan" sous le titre de : Maximes consolantes sur l'amour". Le titre provocateur pour l'époque "Les Lesbiennes" fut abandonné quand Baudelaire publia des poésies intitulées "Les Limbes".
Ce n'est qu'en 1857 que sur les conseils de son ami Hippolyte Babou, au café Lemblin que Charles Baudelaire opta finalement pour "Les Fleurs du Mal". La plus grande difficulté fut de trouver un éditeur. Après bien des difficultés, c'est  finalement Poulet-Malassis (que les lecteurs de ce blog doivent connaître maintenant par coeur) qui eut la lourde tache de publier ce recueil qui devait être accompagné d'un livre en prose intitulé "Bric à brac esthétique".
Nous connaissons la suite.......
Je ne remercierais jamais assez René Fayt  DONT VOUS TROUVEREZ LES OEUVRES EN CLIQUANT SUR CE LIEN le grand érudit belge, le biographe incontesté de Poulet-Malassis et d'Alfred Delvau

12:15 Publié dans Les écrivains | Tags : LES LESBIENNES, LE CATHECHISME DE LA FEMME AIMEE, Poulet-Malassis, Bric à brac esthétique, Baudelaire, Champfleury, Pierre de Fayis | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

UN TAILLEUR ORIGINAL EN 1853 : LUTTERBACH

PAR BERNARD VASSOR

La mode au début du dix-neuvième siècle était aux "Physiologies". Physisologie de ceci de cela, les éditeurs en étaient friand. Balzac lui-même en commit plusieurs, de l'épicier du journaliste, Théorie de la démarche, L'Art de nouer sa cravate, etc...En 1853, un petit tailleur de la rue Saint-Honoré, décida de changer de profession, et se baptisa "Professeur de marche et d'exercices physiologiques, hygiéniques et confortables". Pour donner davantage de poids à sa notoriété, il fit paraître un ouvrage intitulé "Les différentes manières de respirer". Il prit contact avec Karr, l'auteur de "Voyage autour de ma chambre". Celui-ci, fort impressionné lui rendit visite et lui consacra un article élogieux.

Lutterbach(dont nous ne connaissons pas le prénom) connut un certain succès. De professeur de marche, il s'attaqua à un traité  sur "La statique pour ne plus boiter sans le secours des orthopédistes" puis sur sa lancée : "Les moyens naturels pour entretenir la chaleur aux pieds et aux mains", ensuite "La révolution dans la marche; où cinq cents moyens naturels pour ne pas se fatiguer en marchant, et exercices physiologiques d'hygiène et d'agrément pour se conserver et s'améliorer les cinq sens. Prix 5 francs". Le bonhomme fut d'abord la risée des journaux, qui en parlèrent beaucoup mais, c'était tout de même de la publicité. Il fut interrogé sur ses théories Lutterbach se plia à toutes les demandes de la presse, des réunions furent organisées où on lui demanda d'exécuter les manoeuvres qu'il préconisait dans ses écrits. Il fit la tourniquette, la talonnette, la moulinette, l'ondoyante, enfin toutes les figures les plus insolites. Même les typographes de l'imprimerie Voitelinoù il venait corriger ses épreuves eurent droit au spectacle vivant...

Mais, pour ce grand homme, le titre de professeur de de marche trouvant que ce titre ne correspondait plus à la hauteur de son oeuvre, s'auto-proclama "Professeur de médecine naturelle spontanée".

Sa dernière qualification lui permet d'écrire "Physilogie hygiénique pour bien se nourrir avec peu de nourriture, bien se désaltérer en buvant peu et éviter l'indigestion en cas de surabondance".

Après avoir écrit un traité de "Mécanique générale en trois leçons :" de beauté, d'impression agréables et de santé", il mourut après avoir donné le moyen de guérison le plus certain pour un poitrinaire....d'une angine de poitrine.

Après sa mort Alphonse Karr, dans un de ses ouvrages : En fumant, Michel Lévy 1862. lui a consacré l'article suivant : LUTTERBACH l'art de respirer Alphonse Karr.pdf 

10:25 Publié dans Les originaux, les excentriques, les fous litterra | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

11/04/2008

ATELIER JAMIN, 20 rue des Martyrs

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En plein coeur du quartier des impressionnistes, à un jet de pinceau de la boutique du père Tanguy, au bas de la rue des Martyrs se trouve L'atelier Jamin
C'est à cette adresse 20 rue des Martyrs que vécut  à la fin du dix-neuvième siècle, François Richard de Montholon.
Cet artiste né le 23 juin 1856à Paris, exposa au Salon à partir de 1879. Il obtint le "Prix Morlot" en 1908. Il fit de nombreux envois qui furent reçus dans différents salons, dont le Salon des Artistes français en 1914, jusqu'en 1935. Nous ignorons la date de son décès.
J'allais oublier un détail....François Richard était né sans bras avec une seule jambe !*
Ses oeuvres sont conservées dans de nombreux musées de province.
Cette maison était aussi habitée, mais ne le répétez à personne par une dame qui dirigeait un petit commerce de proximité qui employait plusieurs femme que l'on appelait à l'époque "des insoumises"....
Source : Dictionnaire des peintres à Montmartre aux XIX & XX siècles

10:40 Publié dans Les peintres | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

09/04/2008

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

 

Reservé aux membres de l'association:

ASSOCIATION « AUTOUR DU PÈRE TANGUY »

14 rue Clauzel

75009 PARIS   

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 

Les membres de l’Association « Autour du père Tanguy »,  sont invités à participer à l’Assemblée générale qui aura lieu

Mercredi 23 avril 2008

de  18 heures 30 à 19 heures 30

au café-restaurant BOCATA, 31 rue Milton, 75009 Paris  

Ordre du jour :

  • Allocution du Président
  • Rapport d’activités de la secrétaire générale
  • Examen de la situation financière
  • Questions diverses 

------------------------------------------------------------------------------------------------------------

BULLETIN RÉPONSE 

A compléter et à renvoyer à la secrétaire

Chantal Chemla 14 rue Auguste Perret 75013 PARIS  01 53 94 08 66 / 06 60 83 07 65

cchemla@free.fr   

M., Mme, Mlle  

o             Participera à l’Assemblée Générale le mercredi 23 avril  à 18h30 au café Bocata 31 rue Milton

75009 Paris. o         Ne peut être présent(e), mais donne pouvoir à                                              , membre de l’association « Autour du Père Tanguy » de le (la) représenter et voter en son nom. (1)  
Si vous donnez votre pouvoir, ne manquez pas de dater et signer et de faire précéder votre signature de la mention manuscrite « Bon pour pouvoir »

08:56 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (6) | | | | Digg! Digg

08/04/2008

HONORE DE BALZAC... INVENTEUR DE LA PUBLICITE REDACTIONNELLE

PAR BERNARD VASSOR

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Gravure de Laurent Gsel du magasin de mode du tailleur Buisson
à l'angle rue de Richelieu, boulevard Montmartre.
Pour payer ses dettes envers son tailleur, Balzac avait trouvé un procédé pour se libérer de ses obligations : faire de la réclame.... Il fut aussi logé dans un appartement loué par Buisson, sous les combles quand, poursuivi par des créanciers, il se cachait. De sa fenêtre, il observait les mouvements du boulevard Montmartre. C'est là qu'il écrivit "Les Parents pauvres".
Voici quelques romans dans lesquels Buisson est "promotionné" :
Le Cabinet des Antiques,
"(..)Non, non, il n'a pas de groom, dit Rastignac en interrompant de Marsay; il a une manière de petit paysan qu'il a amené de son endroit, et que Buisson, le tailleur qui comprend le mieux les habits de livrée, déclarait inhabile à porter une veste.."
Une autre étude de femmes :

(...)"et dit à son ami habillé par Buisson, chez qui nous nous habillons tous, et monté sur vernis comme le premier duc venu:-"

Eugénie Grandet :

(...)"Il emporta toutes les variétés de cols et de cravates en faveur à cette époque. Il emporta deux habits de Buisson, et son linge le plus fin. Il emporta sa jolie toilette d'or, présent de sa mère. Il emporta ses colifichets de dandy, sans oublier une ravissante petite écritoire donnée par la plus aimable des femmes, pour lui du moins, par une grande dame qu'il nommait Annette, et qui voyageait(...)"
Plus loin (....) " Il doit être bien fatigué, se dit-elle en regardant une dizaine de lettres cachetées, elle en lut les adresses: A messieurs Farry, Breilman et Cie, carrossiers*.-- A monsieur Buisson, tailleur, etc. (...)
Physiologie du mariage (roman dans lequel il semble avoir aussi des factures criantes chez le maroquiner Boivin !)

(...)"Mais les bagages de l'amour sont les charmes de la jeunesse; Mais un habit dû à Buisson, une paire de gants prise chez Boivin, des bottes élégantes que l'industriel tremble d'avoir fournies, une cravate bien nouée, suffisent à un homme pour devenir le roi d'un salon; Mais enfin les militaires, quoique l'engouement pour la graine d'épinards et l'aiguillette"

*J'ai dans mes archives la facture d'un carrosier loueur de calèche rue Bergère, un certain Panhard....Dans cette lettre de relance, il réclame son dû pour la location d'une voiture que Balzac avait louée pour se rendre au procès Peytel.

 

10:45 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : BALZAC, BUISSON, PEYTEL | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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