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18/03/2007

RUE DES MARTYRS, ANTONIN DUBOST, dit : "Le père la pudeur"

Par Bernard Vassor

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Antonin Dubost 1842-1921
Sénateur de l'Isère, président du Sénat de 1906 à 1920, il fut ministre de la justice en 1892 et 1894.
A ce titre, il fit voter ce que l'on a appelé "Les lois scélérates" sous Casimir Perier.
Il fut le Président des vertueux Pères-la-Pudeur en 1906. Gerard de Lacaze-Duthiers* nous apprend que ce brave homme qui aurait pu finir président de la République comme Felix Faure, a succombé comme lui en charmante compagnie le 16 avril 1921 dans une maison close du bas de la rue des Martyrs (10) parfaitement tenue par une certaine Mlle Jeannine. La presse bien sûr fit silence sur cet évènement dont je n'ai trouvé nulle trace dans les différentes histoires de la troisème République. L'histoire ne dit pas non plus si la belle hôtesse de la rue des Martyrs aura eu droit elle aussi à un bureau de tabac comme Mme Steinheil  (Meg pour les intimes) !!!
La base de donnée de l'Assemblée nationale, nous donne les renseignements biographiques suivants :  
ETAT CIVIL :
M. Henri, Antonin Dubost
Né le 06/04/1842 à L'Arbresle (Rhône)
Décédé le 16/04/1921 (Paris)
*Lacaze Duthiers, C'était en 1900, La Ruche Ouvrière, sans date 
Pour ceux qui aimeraient connaître le numéro de la rue des Martyrs de cette noble maison fermée en 1945, peuvent se reporter à un article précédent
Extraits de L'Histoire sociale au Palais de Justice, plaidoyers philosophiques d'Émile de Saint-Auban, A. Pedone, éditeur, 1895
en relation avec les lois susnommées :

16:45 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Jean Grave, Clemenceau, Mirbeau, Bernard Lazare, Paul Adam, Saint Grégoire de Nysse, Fénéon | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

MARIO VARGAS LLOSA, COLLOQUE INTERNATIONAL

CONGRES INTERNATIONAL MARIO VARGAS LLOSA

AMORES, UTOPIAS, INFIERNOS

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Marie-Madeleine Gladieu 

de

L'UNIVERSITE DE REIMS CHAMPAGNE ARDENNESmedium_Marie-madeleine_gladieu_05.jpg

UFR Lettres et Sciences humaines

Organise du 17 au 19 septembre 2007 : 

SUITE 

 COLLOQUE_Mario_Vargas_Llosa.pdf

11:10 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

VICTOR HUGO, 66 RUE DE LA ROCHEFOUCAULD L'HOTEL ROUSSEAU

Par Bernard Vassor

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HOTEL ROUSSEAU 66 RUE DE LA ROCHEFOUCAULD

C'est en 1776 que l'architecte de l'hôtel de Salm (pavillon de la légion d'honneur)Pierre Rousseau se construisit ce petit hôtel. medium_HOTEL_ROUSSEAU_05_sepia.jpgIl s'agit d'un pavillon carré, agrandi par la suite. Le peintre Edouard Picot en fit son atelier, Eugène Isabey prit sa suite après 1830.

............

L'aspect extérieur n'a pas changé, sauf les deux révèrbères encadrant la porte d'entrée, qui ont été enlevés. Il ne doit pas en être de même pour l'intérieur. L'hôtel, qui avait il y a deux ou trois ans avait été mis en vente, a subi de nombreux travaux. Inquiet de l'avenir de cette maison, j'ai suivi les travaux et vu des marteaux-piqueurs attaquer  le sol carrelé d'époque. Le 25 septembre 1871, Paul Meurice  (le secrétaire de Victor Hugo) loua pour lui, dans l'immeuble du 66 rue de La Rochefoucauld le premier étage sur cour. Mais comme l'appartement n'était pas prêt, Hugo s'installa pendant les travaux à l'hôtel Byron, rue Laffitte. C'est le 9 octobre 1871 qu'il emménagea.  Juliette Drouet  y loua un petit appartement 55 rue Pigalle, la maison juste en face. Totor vint l'y rejoindre plus tard.

http://vassorama.spaces.live.com/blog/cns!C32C7FF1FE41996...

10:15 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : victor hugo, rousseau, paul meurice, juliette drouet | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

17/03/2007

LES PLEYEL, 9 RUE CADET, L'HOTEL CROMOT DUBOURG

Par Bernard Vassor

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MARIE  PLEYEL
........................
 

9-11, rue Cadet - hôtel Cromot du Bourg  (succession Dutuit)l'hôtel construit en 1766, a une façade à deux étages, sans sculptures ni clés de fenêtres avec seulement une corniche à modillons. La propriété en 1824, était entourée de jardins. C’est d’abord Ignace Pleyel, né le 18 juin 1757 à Ruppersthal en Basse-Autriche, qui va faire parler de lui. Il était l’élève privilégié de Joseph Haydn. En 1787, Maître de Chapelle de la cathédrale de Strasbourg, il épousa Gabrielle Lefèbvre, la fille d’un ébéniste strasbourgeois.

LIRE LA SUITE :

9_rue_Cadet_hôtel_Cromot_Dubourg_les_PLEYEL_suite.pdf

22:05 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : hôtel cromot du bourg, ignace pleyel, gabrielle lefèbvre, george sand, mozart, haydn, frédéric chopin | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

EVELYNE BLOCH-DANO UN SITE PLACE SOUS LE SIGNE DES MAISONS D'ECRIVAINS

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EVELYNE BLOCH-DANO

La célèbre biographe de Flora Tristan, de Madame Zola, de Madame Proust nous donne sur son site l'actualité littéraire, l'annonce de colloques, de voyages d'études etc..

Aujourd’hui elle se lance dans une nouvelle aventure : l’Université populaire du goût, créée par Michel Onfray, à Argentan. Et elle publie La Biographe. Vous pourrez la rencontrer au salon du livre sur le stand Grasset le 27 mars 2007 à 18 h 30 pour : La biographe, éditions Grasset, 237 pages, paru le 1 février 2007.       

10:20 Publié dans Evènement | Tags : Flora Tristan, madame Zola, Proust, Evelyne Bloch-Dano | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

23 rue des Martyrs BALZAC CHEZ LAURENT-JAN

Par Bernard Vassor

Balzac s'est caché de ses créanciers chez son beau-frère l'ingénieur de Surville au 47 rue des Martyrs 

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Un petit peu plus bas, au numéro 23, habitait Laurent-Jan qui fut un temps le secrétaire de l'illustre écrivain. Il organisait chez lui des orgies grandioses. Balzac, écrivit un jour à son ami le docteur Ménière (un des modèle pour Horace Bianchon) :
"Mon cher  Prosper,
viens ce soir chez Laurent-Jan, 23 rue des Martyrs, il y aura des chaudes-pisses bien habillées"  Laurent-Jan faisait bien les choses :
"Le sérail offrait comme le salon d'un bordel des séductions pour tous les yeux et des voluptés pour tous les caprices.Il y avait une danseuse nus sous des voiles de soie, des vierges factices, mais qui respiraient une religieuse innocence, des beautés aristocratiques, fières mais indolentes, une anglaise blanche et chaste des jeunes filles engageant la conversation en assénant quelques vérités premières comme :--La vertu, nous la laissons aux laides et aux bossues !"
Laurent-Jan est né à Paris en 1808. Balzac pendant son séjour en Ukraine, l'avait chargé de ses inteêts littéraires.
Véritable bohème, débraillé, il avait choqué la veuve Balzac par son "mauvais ton" 
 Secrétaire d'Honoré, celui-ci lui a dédié la pièce "Vautrin" pour le remercier selon Théophile Gautier d'avoir mis sérieusement la main à la pâte. Il est mort le 29 juillet 1877.
C'est également dans cette maison que vécut le député Jacques-Antoine Manuel (1775-1827)

09:16 Publié dans Histoire des rues de Paris | Tags : Balzac, de Surville, Laurent-Jan, docteur Ménière, Jacques-Antoine Manuel | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

16/03/2007

MAUPASSANT A LA TELEVISION

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 Dans l'hebdomadaire VSD numéro 1532 du9 janvier 2007, notre amie Noëlle Benhamou, docteur ès lettres, chercheuse au CNRS, spécialiste de Maupassant, auteur du site MAUPASSANTIANA nous donne un avis sur les téléfilms diffusés par FRANCE 2  :

"Une adaptation, c'est comme une traduction. Il faut que ce soit périodiquement ajusté au public, à l'actualité. C'est une manière de moderniser des oeuvres classiques, sans pour autant les réécrire (...) rester fidèle à l'intention de l'auteur, ne pas trahir son esprit, son exigence" Les extérieurs ont été tournés sur les lieux évoqués par Maupassant, à Paris ou en Normandie. Des recherches sur la langue du pays de Caux ont été menées afin de vérifier la prononciation de certains mots de patois.

Contrairement aux adaptations vulgaires et braillardes de Josée Dayan, la sobriété du jeu des acteurs nous donne envie d'attendre le prochain rendez-vous du mardi avec impatience.

17:10 Publié dans Evènement | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

AMELIE HELIE, DITE CASQUE D'OR, DE LA COURTILLE A LA RUE DE PROVENCE

Par Bernard Vassor

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LA RUE DES CASCADES EN 1900 
La bande des Popincourt contre la bande des Orteaux 

 La "maison de Casque d'Or", ou plutôt la maison du chef de la bande Popincourt, le Corse Leca était située 44 rue des Cascades.

C'est au "Bal des Vaches", que Amélie Hélie surnommée Casque d'Or, rencontra un ouvrier-polisseur nommé Manda. Ce fut le coup-de-foudre, mais le salaire de l'ouvrier, ne suffisait pas au train de vie d'Amélie. Manda changea donc d'orientation et devint le chef de la bande des Orteaux. Le grand amour dura quatre ans, Casque d'or s'enticha de Leca avec qui elle s'installa. Manda fit tout pour la reprendre, et les deux bandes s'affrontèrent rue des Haies. Leca , blessé, fut hospitalisé à l'hôpital Tenon.

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10:45 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : Bouffes du Nord, Casque d'Or, Leca, Manda, Arthur Dupin, Alliot Clémentine | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

LES ASILES DE NUIT "A LA CORDE"

Par Bernard Vassor
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Au XIX° siècle, des "philanthropes" recevaient pour une somme modique (qui ne les empêcha pas que les tenanciers, firent rapidement fortune) des pauvres gens sans domicile, pour la somme de deux sous.
Assis sur un banc, ils devaient reposer leur tête sur une corde pour pouvoir dormir. Le matin, on détachait la corde pour réveiller tout le monde, et les pauvres bougres, devaient sortir dans la rue.
L'asile Fradin a fermé ses portes en 1917, il était au 35 rue Saint Denis.

08:56 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg! Digg

PARIS DISPARU, LE PASSAGE DELORME

Par Bernard Vassor

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177 RUE SAINT-HONORE, 188 RUE DE RIVOLI
Ce dessin de leymonnère, paru dans l'ouvrage : De la rue des Colonnes à la rue de Rivoli, (publication de La délégation à l'action artistique de la Ville de Paris sans date) est la seule représentation connue de ce passage démoli en 1896.
Construit en 1808, sur l'emplacement des écuries du roi. C'est Charles Arnoult Delorme qui achète le terrain vacant. Il a engagé l'architecte Vestier pour construire en juin 1808 un passage conduisant de la rue Saint-Honoré à la rue de Rivoli (actuel 188).D'une longueur de 72 mètres et de la largeur des arcades de la rue de Rivoli des boutiques en rez-de-chaussée avec arrière-boutique et des caves la galerie dispose d'appartements au dessus des magasins.
A SUIVRE............... 

08:20 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg! Digg

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