26/03/2010
PAUL SESCAU PHOTOGRAPHE MONTMARTROIS
Par Bernard Vassor
06:38 Publié dans A MONTMARTRE LE SOIR | Tags : bing, toulouse-lautrec, rodin, gyp, loie fuller | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
13/02/2009
Vincent van Gogh est né dans le neuvième arrondissement à Paris !
Par Bernard Vassor
Le 1 février à dix heures trente, un enfant de sexe masculin est déclaré à la mairie du IX° arrondissement : Vincent Willem sont les deux prénoms que ses parents Théo et Johanna van Gogh ont donnés à l’enfant né le 31 janvier 1890 à trois heures du matin. Les témoins étaient Dries Bonger, le frère de Johanna van Gogh, et Aimé Fouache, un ami de Théo qui était négociant.
Une lettre parvient à un autre Vincent Willem van Gogh qui relève d’une crise d’épilepsie sans , lui apprenant la naissance de son neveu. Vincent est bouleversé et contrarié, il ne veut pas d’un autre homonyme, il se souvient de son frère aîné, mort né un an jour pour jour avant sa naissance qui portait aussi les mêmes prénoms que lui….
Il insiste auprès de son frère : « Maintenant pour le petit, pourquoi donc ne l’appelez-vous pas Théo* en mémoire de notre père ? A moi, certes cela me ferait tant de plaisir. »
La lettre arriva trop tard, les prénoms avaient déjà été déposés à l’état civil..
La nuit précédent la naissance de son fils, « Jo » se croyant à l’agonie, avait dans une lettre ouvert son cœur à ce beau-frère qu’elle admirait, mais qu’elle n’avait jamais vu :
« Mais jusqu’à présent tout allait bien, je tiendrai courage. Ce soir comme tous les soirs qui viennent de passer, je me demande si réellement j’ai pu faire quelque chose pour rendre Théo heureux dans son mariage. Il me l’a rendu lui. Il a été si bon pour moi, si bon si cela ne finit pas bien, si je dois le quitter (mourir) dis-lui, car il n’y a personne au monde qu’il aime tant (…)mais je ne peux pas le lui dire maintenant, car la moitié de ma compagnie est allée dormir »
Une des sœurs de Théo et Vincent, Wileminel, et leur mère étaient venues d’Amsterdam pour assister à la naissance d’un autre Vincent. Un médecin, peut-être le docteur Rivet demeurant au 6 rue de la Victoire est venu pour accoucher Johanna. Lorsque le médecin est parti, déclarant l’enfant en bonne santé, la famille se réunit pour lire le premier article sur la peinture de Vincent par Albert Georges Aurier (un critique d’art) dans le Mercure de France.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, Théo avait vendu une toile de Vincent : « La Vigne rouge » officiellement, même si l’on peut en douter, la seule du vivant de l’artiste !
Le 17 mai 1790, Vincent revient à Paris par la gare de Lyon. Son frère l’attend avec un fiacre pour le conduire chez lui cité Pigalle.
Jo, attend à la fenêtre du troisième étage l’arrivé de l’enfant prodigue. Elle est surprise quand elle voit descendre de la voiture les deux hommes, l’un robuste, le teint halé par le soleil du midi, l’autre, son mari, chétif, voûté par la fatigue et la maladie qui va l’emporter bientôt. Vincent resta trois jours cité Pigalle, avant de se rendre à Auvers-sur-Oise. Le 5 juillet 1790, Théo, qui ne peut pas se déplacer, invite Vincent pour faire un séjour à Paris. Il lui soumet l’emploi du temps suivant : Aller chez le père Tanguy pour rencontrer le peintre Walpone Book qui désirait regarder ses tableaux, se rendre chez un brocanteur pour admirer un bouddha japonais, et bien sûr prendre un repas cité Pigalle, préparé amoureusement par Johanna . Le dimanche 6 juillet Vincent arrive gare Saint-Lazare par le premier train du matin. Il va comme prévu avec Théo dans la boutique du 14 rue Clauzel. Vincent, dans une lettre à Théo, avait protesté quelques mois plus tôt sur l’endroit où étaient entreposées ses toiles, qu’il appelait « Le trou à punaises ». (que je suis le seul à connaître) De là ils vont chez le brocanteur, (vraisemblablement Philippe Sichel 18 rue Pigalle) et se rendent ensuite dans l’atelier de Toulouse-Lautrec 27 rue Caulaincourt, il voientt le tableau « Mlle Dihau au piano » Toulouse-Lautrec les accompagne ensuite au repas cité Pigalle.
Albert Aurier est également présent. Ensuite, on ne sait pas quelle mouche a piquée Vincent, il décida de repartir aussitôt pour Auvers, sans même attendre Armand Guillaumin qui devait arriver pour le dîner.
Vincent ne revint jamais d’Auvers-sur -Oise,
Vous savez la suite….
*Diminutif de Théodorus
11:15 Publié dans VINCENT VAN GOGH A PARIS | Tags : albert georges aurier, walpone book, guillaumin, toulouse-lautrec | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
10/08/2007
TOULOUSE-LAUTREC, ARISTIDE BRUANT, "A BATIGNOLLES."
PAR BERNARD VASSOR
Avec ses ch'veux couleurs de feu,
On croirait voir eun' auréol,
A Batignolles.
20:20 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : TOULOUSE-LAUTREC | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
18/07/2007
LE QUADRILLE DE LA CHAISE LOUIS XIII. BRUANT TOULOUSE-LAUTREC
PAR BERNARD VASSOR
Ah ! mesdames qu'on est à l'aise
Quand on est assis sur la chaise
Louis XIII
Elle est à Rodolp', cependant
Pour s'asseoir d'ssus, faut aller chez Bruant
Au cabaret du Mirli
Au cabaret du Mirli
Du Mirli ton taine et ton ton
Du Mirliton
QUAND ON DIT QUE TOUT FINIT PAR DES CHANSONS :
Rodolphe Salis, avait oublié au cours de son déménagement du boulevard Rochechouart pour la rue de Laval, une chaise empaillée de style vaguement Louis XIII ordinaire. Le très pingre Rodolphe s'empressa d'aller la réclamer à son successeur Aristide Bruant. Celui-ci lui claqua la porte au nez. Obstiné, Salis envoya un de ses garçons, le père Bock, récuperer son "fauteuil Louis XIII". Devant sa clientèle ébahie, Bruant saisit la chaise, monta sur une table, et accrocha ladite chaise au plafond. L'histoire fit le tour de Montmartre, et juste à côté, Grille d'Egout et la Goulue obtiennent un franc succès à l'Elysée Montmartre en exectant "Le quadrille de la chaise Louis XIII". La chaise devint bientôt le symbole du Mirliton, et comme nous le voyons sur le tableau, tous les soirs, on réclamait la chanson ! Bruant monté sur une table l'interpêtait en battant la mesure avec sa canne.
18:20 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : Rodolphe Salis, Aristide Bruant, Toulouse-Lautrec | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
14/05/2007
GEORGE ALFRED BOTTINI PEINTRE DESSINATEUR
Par Bernard Vassor
CE SERA LE CENTENAIRE DE SA MORT LE 16 DECEMBRE
13:55 Publié dans LES PEINTRES INCLASSABLES | Tags : BOTTINI, PICASSO, EDMOND LEPELLETIER, INSEXUEES, PIERREUSES, TOULOUSE-LAUTREC, LESBIENNES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg