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29/01/2015
Gustave Bourdin, un des gendres de Môssieur de Villemessant
Par Bernard Vassor
Ce triste personnage serait tombé dans l'oubli s'il ne s'était érigé en défenseur des bonnes mœurs, contre les démences de l'esprit ouvert à toutes les putridités du coeur. La campagne haineuse qu'il mènera dans Le Figaro à partir du 5 juillet 1857, va conduire le ministère public au stupide procès des Fleurs du mal dont l'interdiction des 6 pièces condamnés ne sera levée et le jugement cassé qu'en 1949 ...
Deux jours après la parution de cet article vénéneux, Le 7 juillet, la direction de la Sûreté publique saisit le parquet pour «outrage à la morale publique» et « offense à la morale religieuse».
Le Figaro du 5 juillet 1857. (source Gallica)
Nous pouvons lire un article du Figaro.fr du 24 janvier 2013 :
C'est pourquoi, après avoir échoué contre Flaubert, le ministère public songe à prendre une revanche toute trouvée contre Baudelaire, poète marginal, maudit, dont la réputation dégage une odeur de souffre. Le substitut qui avait requis contre Mme Bovary, va requérir à présent contre les "Fleurs du mal" et surtout après une odieuse campagne de presse signée sous le "pseudonyme" de Gustave Bourdin du Figaro (gazette bihebdomadaire) et qui n'est autre que le directeur de la publication lui-même, gendre de Villemessant. Dans cette campagne de presse extrêmement virulente, on peut y lire : "J'ai lu le volume, l'odieux y côtoie l'ignoble et l'infect... jamais on assista à une telle revue de démons, de diables et de vermine....ce livre est un hôpital ouvert à toutes les putridités du cœur...."
Le Figaro se trompe encore une fois sur un point; Gustave Bourdin (1820-1870) ce n"était pas un pseudonyme, mais, le nom du mari de Léonide, la fille aînée du patron du journal qui écrivit sous le nom d'emprunt de Gustave Malbert une hagiographie insignifiante de 62 pages écrites en très gros caractères, d'une danseuse de cancan connue sous le nom de "Reine Pomaré".
A lire aussi :
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2008/07/...
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25/01/2015
Du malheur de Marie Sophie, un article de Benoit Landais
PAR BENOIT LANDAIS
Du malheur de Marie Sophie
Il y a deux siècles, sur les côteaux du Havre, au pied de la côte d’Ingouville, l’Hôpital général de la Charité Saint-Jean-Baptiste. Dame Rosalie Pélagie Rousseau le quitte pour aller présenter un enfant en mairie, ainsi qu'elle le fait un jour sur trois.
« L’An mil huit Cent dix sept, Le mercredi dixneuf mars neuf heures du matin, par devant nous françois marie désiré bodard Maire, Officier de l’état Civil en la Commune d’Ingouville, arrondissement communal du havre, est Comparue en la maison commune la dame rosalie pélagie Rousseau, supérieure de l’hôpital du havre situé en Cette Commune, laquelle nous a declaré que hier six heure & demie du soir à la porte d’entrée dudit hôpital étant seule elle a trouvé un enfant tel quelle nous Le présente, après avoir visité L’enfant avons reconnu qu’il est du sexe féminin qu’il était nouvellement né & porteur d’un billet ainsi conçu « Cette petite fille demande le baptème, elle est née le dix sept mars mil’ huit cent dix sept, a sept heures du matin, elle se nomme marie sophie par l’acte Civil & a pour marque un ruban bleu & le numéro soixante huit ; on trouvera une Lettre dont les lignes sont coupées à moitié, L’autre moitié sera représentée lorsqu’on voudra retirer l’enfant » Desuite avons inscrit l’enfant sous les noms & prénoms de Marie Sophie & avons ordonné deleremettre a l’administration de l’hôpital du havre. De quoi avons dressé procès verbal en présence dessieurs nicolas Louis Lachèvre, Commis & pierre Louis Cliot, aussi Commis, tout deux majeurs et d’Ingouville qui Ont signé avec nous après. Lecture à eux faite du contenu au présent procès verbal. »
Pieux mensonge, Marie Sophie est née à l’hôpital, la faveur, le jour et l’heure précis, le numéro jusqu’à la lettre déchirée qui laisse l’espoir que l’on vienne chercher cette petite fille, le disent trop. «Enfant trouvé» est le code pour des centaines de milliers d’enfants remis à la charité publique, « assistés ». Un baptême pour viatique, une nourrice jusqu’à douze ans, puis un patron jusqu’à la majorité, mousse ou dentellière souvent. Pour Marie Sophie, Sophie Marie rajeunie de deux jours dans la table, on ne sait, mais le vent va tourner.
Le 28 août 1869, à Paris, lorsqu'elle marie Cécile, sa fille aînée, l’autographe de la mairie est de belle tenue.
Signant après elle, quatre grands noms, Légion d’honneur en sautoir : Charles François Daubigny père de la mariée, Jean Baptiste Camille Corot, Victor Adolphe Geoffroy de Chaume ses témoins. Témoin du mari : Louis Charles Auguste Steinheil (futur beau-père de Marguerite dont l’ardeur aura raison d’un certain Felix Faure… puis de son époux).
Mère de Cécile, de Charles Pierre, « Karl » et d’André Bernard, Marie Sophie élèvera aussi Alphonse Trimolet son neveu, orphelin à neuf ans. Elle enterrera Charles François en 1878, son gendre Narcisse Casimir en 1885 et son cher Karl, mort le 24 mai 1886 à Auvers. L’officier d’Etat civil intervertira ses « prénoms » : « Sophie Marie, veuve survivante… » et se trompera d’un mois en recopiant la date de l’acte : « 24 avril ».
En juillet 1890, un peintre grand admirateur des œuvres de Charles François pousse la grille de la maison d’Auvers et demande l’autorisation de peindre la belle ordonnance de la maison et du jardin : « Je cherche à faire aussi bien que de certains peintres que j’ai beaucoup aimés et admirés ». Dans le coin en haut à droite, il immortalise Marie Sophie : « une figure noire à chapeau jaune ». Sur la pelouse verte et rose passe un chat noir. Vincent le fige sur sa toile. Il le reproduira sur un croquis, le signalera, dernier dessin, derniers mots de sa dernière lettre. Trois jours plus tard, il se tue. Mal. Sur son lit de supplicié il trouve la force de léguer sa toile à Marie Sophie et prie son frère Theo de la lui remettre. Depuis la Hollande, Theo annonce le legs. Marie Sophie répond, remercie, dit sa surprise de devenir la propriétaire en titre : « j’étais loin de m’imaginer… ».
La toile est à Paris, Maurice Beaubourg la voit chez Tanguy qui doit l’encadrer, il la distingue dans la Revue Indépendante. Theo Van Gogh ne se remet pas de la mort de son frère, il ne trouve pas le temps de porter la toile à Auvers, sa syphilis le rattrape, le 9 octobre, il délire et est bientôt reclus chez le docteur Blanche. Marie Sophie n’aura pas son Jardin. Elle se meurt chez elle, à Paris, le 22 décembre, au 46 rue Lepic, à 50 mètres du 54, là où Theo et Vincent avaient vécu ensemble de 1886 à 1888. Elle perdra ses nom et prénom sur la colonne de stèle du Père Lachaise, la «Vve Daubigny» est venue rejoindre Charles François et Karl.
Photo B.V.
Theo Van Gogh mourra le 25 janvier 1891. En 1894, le Jardin de Daubigny sera vendu par sa veuve à Schuffenecker rôdant à l’affût d’une bonne affaire à la mort de Tanguy. Le 7 mars, il emporte le Jardin. Après avoir pris une copie, il le revend à Ambroise Vollard le 20 mars 1898. Vendre sous son nom lui ferait perdre la provenance dont il aura besoin pour duper la critique en espérant faire passer sa médiocre copie pour un original et s’imaginer une seconde l’égal des plus grands. Petit stratagème, il ressuscite Marie Sophie, promène son fantôme après sept ans de caveau. Vollard enregistre pour vendeur «Mad. Vve Daubigny Van Gogh, “Jardin de Daubigny ” (à Auvers) ». Pour faire bonne mesure et plus vrai, avaient été joints à la vente des Chevaux d’Honoré Daumier, voisin et ami cher de Charles François.
Les faussaires jouent parfois eux aussi de malchance. Un petit impair et le masque tombe.
En 2009, annotant la Correspondance, le Musée van Gogh manifestement ému a donné un nom de famille à Marie Sophie, c’est plus convenable ainsi. Il l’a déclarée « née Garnier » sans doute après avoir lu sur le faire-part de décès de Charles-François qu’Eugène Garnier était son beau-frère. Un beau-frère est parfois le mari d’une sœur.
20:16 Publié dans A l’angle de la rue Dauphine et de la rue Christin | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
09/01/2015
Un message de Cabu en direct du purgatoire.
Il l"a manqué de peu, Chancel a eu droit à un tour de faveur, il est monté tout droit au paradis.
Mais, fort heureusement Mouna Aguigui sans son vélo, l"attendait avec ses copains avant d'aller voir Saint-Pierre pour lui casser les couilles.
17:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
08/01/2015
C. comme Cabu....contre la peine de mort !
Dans Charlie Hebdo.
C'était en septembre 1976, en tête de cortège, Claude Mauriac avec Jane Birkin, râlant après le journal ""Libération" qui avait annoncé la manifestation pour le lendemain (le dimanche).
Au premier plan à droite, Mouna Aguigui, au centre bien sûr Jane Birkin.
C'est à cette occasion que j'avais rencontré Cabu pour la première fois. Je n'ajouterai rien aux portraits qui lui ont été consacrés. Son engagement contre la peine de mort était total, comme celui des autres membres de "Charlie" de l'époque (il ne reste plus personne aujourd'hui). Je pense aussi à sa compagne Isabelle qui avait été parmi les premières militante acharnée à créer un mouvement écologiste avec son journal "La Gueule ouverte". La manifestation était partie du mur des fédérés pour arriver place de la Bastille.
La dernière fois que j'ai vu Cabu, c'était le jour de l'inauguration du nouveau musée de Montmartre. Nous avons échangé sur les impressionnistes qu'il admirait beaucoup. J'avais réussi à lui faire partager mon intérêt pour le père Tanguy dont la loge de concierge qu'il avait occupé pendant le siège de Paris en 1870.
Nous sommes le 8 janvier, j'écoute J.M. Morandini sur Europe1, je crois que je vais vomir...
11:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
07/01/2015
WALDER, L'ASSASSIN DE LA PLACE BEAUVAU : Un crime oublié. Les recherches d'un agent de la Sûreté. Sur la piste d'un Médecin en chef au Nicaragua. La police du Venezuela.– L'impuissance de la loi.
Par Bernard Vassor
irrécusables. Pendant longtemps le nom de Walder a été jeté à la face des agents de la Sûreté, comme un sanglant reproche et comme une preuve d'incapacité.
Et pourtant la préfecture avait redoublé de zèle et de vigilance; Le signalement de Walder avait été
envoyé dans tous les ports; les garnis de Paris avaient été fouillés de fond en comble. De nom-
breux agents avaient sillonné les pistes les plus diverses et les plus éloignées, mais rien, absolument
rien n'avait pu les mettre sur la trace du coupable. Le dévouement d'un agent
Cependant la famille de la victime ne désespérait pas. La police, elle, avait renoncé à toute poursuite
et l'affaire venait d'être définitivement classée. De plus, l'oubli se faisait peu à peu dans l'opinion publique, à ce point que, depuis quelque mois le nom de Walder l'assassin ne réveille plus que de vagues souvenirs. Un jour, un agent qui avait été chargé de l'affaire, vint trouver un membre de la famille de la victime et lui dit : On renonce à trouver Walder. Il me semble qu'on a tort de se décourager. Si vous voulez, moi, pable d'incapacité.
Et pourtant la préfecture avait redoublé de zèle et de vigilance; Le signalement de Walder avait été
envoyé dans tous les ports; les garnis de Paris avaient été fouillés de fond en comble. De nom-
breux agents avaient sillonné les pistes les plus diverses et les plus éloignées, mais rien, absolument
rien n'avait pu les mettre sur la trace du coupable. Le dévouement d'un agent
Cependant la famille de la victime ne désespérait pas. La police, elle, avait renoncé à toute poursuite
et l'affaire venait d'être définitivement classée. De plus, l'oubli se faisait peu à peu dans l'opinion pu-
blique, à ce point que, depuis quelque mois le nom de Walder l'assassin ne réveillait plus que de va-
gues souvenirs.
Un jour, un agent qui avait été chargé de l'affaire, vint trouver un membre de la famille de la
victime et lui dit : On renonce à trouver Walder. Il me semble qu'on a tort de se décourager. Si vous voulez, moi, je me charge de retrouver l'assassin. Donnez-Moi carte blanche et mettez à ma disposition quelques billets de mille francs. La proposition fut agréée et l'agent se mit en campagne. L'inspecteur de la sûreté avait déjà quelques indices. On soupçonnait la présence de Walder dans l'Amérique du Sud, et il résolut de poursuivre ses
irrécusables. Pendant longtemps le nom de Walder a été jeté à la face des agents de la Sûreté, comme un sanglant reproche et comme une preuve d'incapacité. Et pourtant la préfecture avaIt redoublé de zèle et de vigilance; Le signalement de Walder avait été envoyé dans tous les ports; les garnis de Paris avaient été fouillés de fond en comble. De nombreux agents avaient sillonné les pistes les plus diverses et les plus éloignées, mais rien, absolument rien n'avait pu les mettre sur la trace du coupable. Le dévouement d'un agent Cependant la famille de la victime ne désespérait pas. La police, elle, avait renoncé à toute poursuite et l'affaire venait d'être définitivement classée. De plus, l'oubli se faisait peu à peu dans l'opinion publique, à ce point que, depuis quelque mois le nom de Walder l'assassin ne réveilla plus que de vagues souvenirs. Un jour, un agent qui avait été chargé de l'affaire, vint trouver un membre de la famille de la victime et lui dit On renonce à trouver Walder. Il me semble qu'on a tort de se décourager. Si vous voulez, moi, je me charge de retrouver l'assassin. Donnez-moi carte blanche et mettez à ma disposition quelques billets de mille francs. La proposition fut agréée et l'agent se mit en campagne. L'inspecteur de la sûreté avait déjà quelques indices. On soupçonnait la présence de Walder dans l'Amérique du Sud, et il résolut de poursuivre ses
recherches dans le nouveau monde.
Pour l'aider dans ses investigations, l'agent ré-
clama le concours d'un valet d'écurie du maréchal
de Mac-Mahon. Au temps où le duc de Magenta était
à l'Elysée, Dominique, –le domestique fréquentait souvent chez le pharmacien de la place Beauvau
et prenait tous les matins le vin blanc, avec Walder, l'élève en pharmacie. Il connaissait donc bien cet assassin.
L'agent (il ne nous est pas encore permis de
donner son nom) et Dominique le domestique partirent pour
l'Amérique. Pendant plusieurs semaines ils suivirent, puis perdirent et retrouvèrent successivement les traces de l'élève en pharmacie. Finalement, l'argent venant à manquer et l‘assassin courant toujours
devant eux, ils durent renoncer à leur poursuite, et, honteux dépités et découragés, ils rentrèrent bredouilles à Paris, comme récemment , envoyés sur le nouveauSoudais et Houillier
continent à la recherche d'Eyraud *(un autre assassin en fuite), revinrent en France sans avoir pu rejoindre l'assassin de Gouffé.
Comme pour le complice de Gabrielle Bompard*, il a fallu un hasard pour découvrir la retraite de Walder. Au cours de ses nombreuses pérégrinations, l'agent de la sûreté qui avait noué des relations avec les polices des républiques du Chili, du Guatemala, du Vénézuéla, etc., et leur avait promis une forte prime, au cas où elles découvriraient Walder. Comme nous l'avons déjà dit l'affaire Walder était oubliée depuis fort longtemps. Aussi quelle fut la surprise de l'agent qui avait « marché sur cette affaire », en recevant une lettre de Caracas (Venezuela), et portant ce qui suit :
« Nous avons trouvé l'individu que vous êtes venu chercher chez nous, il y a quelques années.
Depuis longtemps, il est établi pharmacien à Caracas, et demeure rue (calle) Diego Losada, sous le nom de Welser. « Ce nom d'emprunt est celui d'une famille de patriciens d'Augsbourg qui colonisèrent la
République en l'an 1550. Attirée par ce nom respecté, notre attention se portait depuis quelque temps déjà sur le pharmacien français, et tout récemment nous avons eu d'avoir la confirmation de nos soupçons. Dans
une conversation que nous avons eue avec ce Walder, il n'a pas hésité à nous dire :
« Oui, c'est moi, qui, dans un moment de folie, ait assassiné mon patron. J'étais fou, il me semble, et je ne me suis jamais expliqué mon crime. Aujourd'hui je puis en parler, car n'ai plus rien à craindre, parce que, d'après la loi française il y a prescription. Si vous voulez des détails, les voici
Après l'assassinat, revenu subitement à moi, j'ai d'abord voulu me livrer. Puis, l'instinct de la conservation l'emportant, je me suis réfugié aux
environs de la gare Saint-Lazare où je suis resté deux mois. Après quoi je suis parti pour Nantes. De là j'ai gagné Saint-Nazaire, puis Paimbœuf, d'où une chaloupe m'a conduit à bord d'un transatlantique. Le transbordement s'est fait sans encombre. Le navire ne faisait pas escale dans les Antilles
françaises. J'ai ainsi pu gagner le plus tranquillement du monde l'Amérique du Sud. Après une vie accidentée, j'ai résolu de m'établir ici. Vous pouvez raconter tout cela. Je n’ai plus rien à craindre. D'ailleurs j'ai racheté mon crime par une vie exemplaire et depuis dix ans personne n'a plus rien à me reprocher.
Telle a été la déclaration du sieur Walder. Nous croyons devoir ajouter que, si, en vertu de la loi française, la prescription couvre le crime de cet individu, d'autre part il n'existe pas de traité d'extradition entre notre pays
et le vôtre. Une arrestation serait donc inutile. En tous cas, nous sommes à vos ordres »
La lettre ajoute en post-scriptum que Walder a été médecin en chef d'une armée du Nicaragua, au
cours d'une des dernières révolutions qui ont bouleversé ce petit pays.
Confirmation Walder est donc retrouvé. Il est exact que la prescription
criminelle est de dix ans et que l'assassin est maintenant à l'abri de la justice. Il est exact aussi qu'il n'y a pas de traité d'extradition avec le Venezuela, et qu'il faut se résoudre à classer définitivement Walder parmi les assassins impunis.
Il serait bon, dans l'intérêt du droit des gens, que la France put enfin conclure un traité d'extradition avec
les Républiques espagnoles et enlever ainsi l'assurance de l'impunité aux assassins de la vieille Europe. Quand bien même, Walder serait à Paris que M. Goron lui-ême ne pourrait l'arrêter. L'agent qui pourchassa Walder avait songé un moment à faire enlever de vive force l'assassin, à le mettre dans une malle et à
faire embarquer ce colis vivant sur un vapeur, français, mais, en consultant le code, il a dû se résigner et renoncer à son projet.
*Consulter sur ce blog l'affaire les concernant...
11:54 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
05/01/2015
Un précurseur : Samuel-Chrétien-Frédéric Hahnemann, inventeur de l'homoeopathie.
Par Bernard Vassor
En 1810 L'Organon de l'art de guérir.
Puis de nombreux ouvrages, traitant de "pathogénie" et un traité des maladies chroniques.
Il remit en avant le principe de similitude, énoncé par Hippocrate.
Le quinquina arbuste originaire du Pérou doit son nom à une comtesse de Chinchon, femme du vice-roi du Pérou guérie d'une fièvre (le paludisme) grâce à cette substance extraite de l'écorce de cet arbrisseau, le fit venir en Espagne en 1632. Pour remercier la comtesse, on donna le nom de chichona à la plante, qui devint par la suite le quinquina.
Je dois à Mathilde Huet une information qui me manquait : Le corps de Samuel Hahnemann (avec celui de sa dernière épouse)a été transféré de Montmartre au Père-Lachaise en 1898 Division : 19, Ligne : 1 (27), Tombe : 8 (20) Le numéro de la concession de la tombe actuelle est : 15 AD 1898 Le corps de Marie Mélanie d'Hervilly inhumée en 1878 à Montmartre, avant d'être ,expatrié dans la même sépulture qu'Hahnemann au Père Lachaise en 1898 .
Mise à jour le 25 décembre 2014
Dans un prochain article nous évoquerons la vie trépidante du peintre Guillaume Guillon-Léthière fils d'une esclave affranchie, et d'un notable guyanais, injustement tombé dans l'oubli
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