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26/02/2015
Une comédie de Danièle Gasiglia : Répétitions mouvementées ou Victor Hugo et ses interprètes
Bernard Vassor
Spécial copinage :
Venez assister aux *Répétitions mouvementées* de Victor Hugo avec
Bernhardt, Julia Bartet, Albert Lambert...
C’est drôle, animé, pour tout dire, mouvementé !
Comédie de Danièle Gasiglia en lecture-spectacle. Dans le cadre du *Festival Victor Hugo et Egaux* 2015. Durée : 1 h 30.
Avec Pierre-François Lamiraud (Mounet-Sully), Fabienne Vette (Sarah Bernhardt, Une jeune actrice), Pierre-François Kettler (Emile Perrin, Paul Meurice, Febvre, Albert Lambert), Arnaud Laster (Victor Hugo), Danièle Gasiglia (Mariette, Marie Favart, Julia Bartet, Lise).
*Le 5 mars à 15h : Musée de la Vie romantique. Entrée libre. Réservation fortement conseillée (**amisdevictorhugo@laposte.net*
<amisdevictorhugo@laposte.net>* ou 06 08 97 13 60)*
*Le 9 mars à 20h 45 : Théâtre du Nord-Ouest. 6 euros.*
*Le 16 mars à 18h : Librairie théâtrale, 3 rue de Marivaux, Paris 2e.
Réservation fortement conseillée (01 42 96 89 42)*
Dossier de presse (extraits)
« Ces fragments de répétitions nous révèlent des personnages délivrés de leur légende, plus humains, mieux à même de nous faire sentir la beauté des rôles et la puissance des répliques. Danièle Gasiglia ressuscite avec finesse et humour la préparation mouvementée de ces grands moments de
théâtre. Aline Marchadier, *L’Avant-scène théâtre.*
«Dans *Répétitions mouvementées* Danièle Gasiglia mêle épisodes véridiques et dialogues fictifs en un subtil et homogène contrepoint dans lequel les thèmes s’appellent et se répondent. Elle évoque ici un grand moment de l’histoire du théâtre, sans jamais tomber dans le piège d’une froide reconstitution archéologique». Anne Penesco, biographe de Mounet-Sully. «La verve, l’émotion mais aussi l’humour sont de la partie, pour s’emparer du spectateur sans un instant de relâchement… ». Pierre René Serna, *Scènes Magazine*, Genève.
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22/02/2015
Histoire de cocu, ou les cocus dans l'histoire de Candaule, roi de Lydie, au petit monarque du palais de l'Elysée
Par Bernard Vassor
RUE QUINCAMPOIX
Qui avait été baptisée rue des Cocus bien avant la faillite du financier Law. Ce nom de baptême lui a été attribué à la suite de la représentation d'une pièce satyrique : "Le port Breton des procureurs" ternissant la réputation des maris de cette rue, qui étaient nombreux à arborer de magnifiques cornes.
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(Gallica) Brantôme.
Que méritent-ils ceux-là, sinon qu'on les face cocus bien à point, ainsi que fit Gygès, par le moyen de sa bague, au roy Candaule, roy des Lydiens, lequel, sot qu'il estoit, luy ayant loüé la rare beauté de sa femme, comme si le silence luy faisoit tort et dommage, et puis la luy ayant monstrée toute nue, en devint si amoureux qu'il en jouit tout à son gré et le fit mourir, et s'impatronisa de son royaumeCertes, ce roy estoit bien de loisir de donner ainsi appetit d'une viande nouvelle, sibelle.
.............
Telle est la misère des Cocus, qu'ils sont toujours l'objet de la risée publique, et qu'au lieu d'une tendre et charitable compassion, leurs plaintes, quelques justes qu'elles soient, ne leur attirent jamais que le mépris et la raillerie de ceux qui les entendent, quoiqu'ils soient marqués du même sceau, et qu'ils en aient l'écusson semblable.
Le sujet étant presque inépuisable, venez sur ce blog de temps en temps pour d'autres aventures malicieuses. d'une pièce satirique "Le Pont Breton des procureurs" en 1624 où d'une pièce satirique "Le Pont Breton des procureurs" en 1624 où les personnages habitant cette rue étaient affublés des plus belles cornes de Paris !les personnages habitant cette rue étaient affublés des plus belles cornes de Paris !
10:40 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (1) | | | | Digg
13/02/2015
La gare funéraire de Montmartre à Méry-sur-Oise, suite et fin d'un projet macabre de vandalisation
Par Bernard Vassor
Mise à jour le 13 février 2015.
«Si la création avait été mise en
discussion, le chaos existerait encore»
Jean-Charles Alphand.
En 1859, dans le but de faciliter les conditions d'inhumation des parisiens(et de libérer des terrains pour les livrer à la spéculation) un projet de gare funéraire du chemin de fer de Méry-sur-Oise pour pallier l'insuffisance des cimetières parisiens et de déplacer le cimetière du Nord, dit cimetière de Montmartre, ouvert en 1804 sous le nom de « Champs du repos». La gare aurait dû être située, en partant de la rue Forest, à l'angle de la rue Capron, jusqu’à l'entrée du pont qui surplombe le cimetière Montmartre. Les débats au corps législatif furent mouvementés, faisant grief à l'omnipotence de la préfecture de Paris qui tranchait brutalement toutes les questions concernant l’urbanisme. Le prétexte étant la surpopulation des corps dans les 9 cimetières de l'époque. Mais, c'est la plus-value considérable donnée aux terrains de Montmartre couverts de constructions à bon marché qui fut en réalité la raison principale de ces opérations spéculatives. Le projet le plus controversé fut celui du baron fou, de raser la Butte Montmartre. La réussite du dynamitage et de l’arasement des carrières d’Amérique pour la réalisation des Buttes-Chaumont de 1863 à 1867, donna libre cours à l’imagination dévastatrice du tout puissant préfet. Les élus de tous bords (sauf les bonapartistes) s’opposèrent farouchement à ces projets au « chef de l’édilité parisienne». Sauf peut-être Alexandre Dumas fils, qui n’étant pas à une stupidité publicitaire près, parla de « métamorphose féerique, cette régénération de la capitale, par le mouvement général»suivi d’une longue liste de raisons alambiqués. Écoutons l’argument principal invoqué par les partisans du préfet : « Le choléra a commencé à Montmartre en 1865, attendrons-nous encore une nouvelle épidémie ?». Les affidés du préfet s’attaquèrent aussi au "petit cimetière situé presque au sommet de la Butte, où les morts sont pratiquement enterrés dans l’eau. Éloignons les morts des vivants !» La défaite de Sedan mit fin à l‘appétit dévastateur du maître de la capitale, car l’idée finale était de déplacer tous les cimetières parisiens à Méry-sur-Oise, le plateau de 1000 hectares étant 9 fois plus grand que les 9 cimetières de Paris. La solution retenue, fut finalement l’ouverture d’une annexe du cimetière du Nord à Saint-Ouen.
*Albert-Charles-Théodore Bassompierre-Sewrin fut chargé de l'aménagement des lignes de chemin de fer de la capitale pour l'Exposition universelle de 1867.
11:37 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
06/02/2015
Le journal "Le Figaro" s'installe au 26 rue Drouot,... le Temple de Beaumarchais.
Par Bernard Vassor
Loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là,
Aidant au bon temps, supportant le mauvais,
Me moquant des sots, bravant les méchants,
Riant de ma misère et faisant la barbe à tout le monde (...)
Je me hâte de rire de tout
De peur d'être obligé d'en pleurer
C'est en 1874, après avoir quitté le 8 rue Rossini, que le journal s'est installé dans un immeuble de style renaissance espagnole, conçu par Aimé Sauffroy, (1840-1907).
Le dessinateur de cette gravure a simplement oublié deux étages à l'immeuble faisant face au journal de Villemessant. Celui-ci cependant n'en profita pas plus d'un an. Il avait cédé la direction du Figaro en 1875 à Francis Magnard. Abonné aux jeux de hasard, il est mort le 12 avril 1879, soit cinq ans après à Monte-Carlo.
Nous avons une pensée pour le voisinage qui a subi le bruit, la poussière et tous les inconvénients de circulation liés à ces travaux.
La maison du "Figaro" aurait dû être toute simple, avec un seul plat à barbe pour enseigne.. L'architecte a réussi à convaincre Villemessant qu'une bâtisse de caractère original aurait sur le public par l'élégance de ses lignes un impact très marquant. Le très influençable directeur du journal lui donna donc carte blanche.
De nombreuses statues ornent la façade, et en embellissent les différentes salles.
La statue en bronze de la somptueuse loggia a été coulée d'un seul jet par Victor Thiebaut d'après les ciseaux de Boisseau et Lami, dessin de Houssot.
Le choix de cette oeuvre fut adopté par un jury composé de sept membres sur différentes maquettes exposées chez Durand-Ruel..
Le chambranle de la grande porte est ornée de carreaux de faïences artistiques dessinées par Jules Lamballe. La porte d'entrée est composée de découpures d'acier et de plaques de marbre.
De pur style purement espagnol, les arêtes saillantes des pilastres du rez-de-chaussée sont protégées par des encoignures de bronze.
La salle de bal.
La salle des dépêches. Sur la gravure, à droite, une affiche publicitaire du Grand dépôt de porcelaines et faïences situé dans l'immeuble lui, faisant face, au 21 de la même rue.
Salle de composition.
26 rue Drouot : Photographie, source Gallica.
En 1929, le Figaro a quitté la rue Drouot pour s'installer aux Champs-Elysées. C'est une compagnie d'assurances à l'enseigne de "La Confiance" qui l' a remplacé.
Les précédentes adresse étaient : 55 rue Vivienne, rue Rossini au numéro 8.
Un chien qu'on écrase sur le boulevard intéresse plus les parisiens qu'un tremblement de terre en Amérique.
(Jean Hippolyte Villemessant)
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