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30/05/2011
La podophilie, ou le fétichisme des pieds, suite.....
Par Bernard Vassor
En langage fétichiste, suçotter un pied, se dit :
"Faire un petit salé"
Ne me demandez pas pourquoi... je l'ignore !
Cette toile a été peinte en 1886, quand Vincent vint à Paris pour la deuxième fois. Des information confidentielles, me font penser que ces chaussures recouvrent une autre toile peinte de la fenêtre du minuscule logement de la rue Victor Massé (25) sur cour. Le point de vue donnant sur la rue de Navarin.
Ces godillots éculés représentaient pour Vincent les centaines de kilomètres qu'il n'hésitait pas à parcourir pour se rendre d'une région à une autre, parfois en vain, quand il a voulu aller chez Jules Dupré en Normandie, il s'est arrêté devant sa maison, mais il n'a pas osé entrer. Ce tableau qui m'a servi pour illustrer cette note n'a rien d'une symbolique sexuelle.
Le fétichisme des pieds peut être lié aux chaussures, chaussettes, guêtres, cuissardes, ou tout autre accessoire ayant un rapport avec les pieds. Les talons aiguilles démesurés de nos ministresses en sont un symbole exemplaire.
Dans une précedente note, j'évoquais les différents rites depuis l'antiquité jusqu'au XIXe siècle. J'avais oublié la tradition (torture) chinoise de bander les pieds des fillettes pour qu'ils ne grandisssent pas.
Passons maintenant au XXe siècle, avec le docteur Freud, se basant sur les travaux d'Alfred Binet, il expose un cas de fétichisme des pieds en 1914. D'après lui, cette pratique serait axé sur la libido, causé par un traumatisme dans l'enfance, une peur de la castration (?)
Gaëtan Gatian de Clairembault qui fut le maîtree incontesté de Lacan, inspira le film avec Marie Trintignan, "Le Cri de la soie".
Les manifestations populaires sont parfois cachées. Par exemple : Maurice Chevalier dans "Valentine"
chante "Elle avait de tous petits petons
que l'on tâtait à taton".
L'énumération des films évoquant le fétichisme des pieds est très important : La comtesse aux pieds nus, ayant pour sous-titre : Une Cendrillon moderne; Le dernier Empereur, les films d'Almodovar, de Tarantino, et d'innombrables autres font l'éloge des pieds.
Le principal cliché des romans policiers des années cinquante était : "on voyait ses longues jambes gainées de soie.....
Ou bien :
"Connaissez-vous odeur plus enivrante que celle de pieds féminins mouillés, gainés de bas de soie, sortant de leurs chaussures en cuir ?"
A suivre sur ce blog original
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29/05/2011
La podophilie, le mythe de Cendrillon, ou le fétichisme des pieds.
Par BERNARD VASSOR
Gustave Doré.
Dans ce conte, un prince met toutes les jeunes filles de son royaume à sa disposition pour tester leurs voutes plantaire à l'aide d'un soulier de verre (ou de vair).
A ce propos, Bruno Bettelheim note :
"Ce n'est sans doute pas un hasard que Perrault a choisi des pantoufles de verre. Un petit réceptacle où une petite partie du corps peut être tenu serrée peut être considéré comme le symbole du vagin. Et s'il est fait d'une matière fragile qui peut se briser, on pense ausitôt à l'hymen"
B.Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, Robert Laffond 1976
Si l'édition princeps des Contes de Charles Perrault est datée de 1697, c'est un autre Charles, de Brosses celui-là, qui employa pour la première fois le terme "fétichisme" (1760) dans un ouvrage intitulé :
Du culte des Dieux fétiches,
où l'on peut lire
"Le culte de certains objets terrestres et matériels appelés fétiches (...) et que pour cette raison j'appellerai fétichisme"
Du culte des dieux fétiches ou Parallèle de l'ancienne de brosses 10 pages.pdf
Depuis l'antiquité, il existe des centaines de versions d'histoires et de légendes de souliers volés, perdus et retrouvés, où les protagonistes déchaussés sont parfois des hommes....
Le dix-huitième siècle est particulièrement friand de ce genre de pratiques sexuelles.
De nombreux livres de Restif de la Bretonne en font état : "Le pied de Fanchette", "L'Anti-Justine"
Au dix-neuvième, Gustave Flaubert, dans sa correspondance privée, avec l'ancienne prostituée, (devenue après mariage) "comtesse de Loynes" se livre sans ambiguïté à des propos salaces, exprimant nettement ses préférences sexuelles pour le fétichisme des pieds :
"Je me précipite sous la semelle de vos pantoufles, et, tout en les baisant, je répète que je suis...
Tout à vous"
Plus tard, il lui écrivit :
" Les Turcs, pour honorer leurs maîtres, se posent le front sur leurs pieds. Moi, ce n'est pas pour vous honorer que j'applique mes lèvres sur les vôtres" .
...............
Octave Mirbeau, dans "Le Journal d'une femme de chambre" (n'y voyez aucune malice d'actualité) met en scène un vieillard maniaque fétichiste. Célestine consigne dans son journal :
"sans pouvoir jamais me fixer nulle part, faut-il que les maîtres soient difficiles à servir maintenant !... C'est à ne pas croire".
A SUIVRE......
Au xxe siècle, le docteur Sigmund Freud
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27/05/2011
Le Boudoir des Gorgones : On le croyait mort, il revient !
Après une longue absence, le "Boudoir des Gorgones", que d'aucuns croyaient définitivement mort, fait sa réapparition.
Le n° 21, qui vient de paraître, est dores et déjà disponible aux conditions habituelles :
6,00 euros port compris (autant dire que c'est pour rien)
Juin 2011, 6 Euros.
56 pages, 14,5 x 21 cm. .
Au sommaire de cette nouvelle livraison :
- Gabriel Marc : Le Squelette (Le Prêtre désossé) (1868)
- Notice sur Gabriel Marc par Noëlle Benhamou
- R. d'Ast : Comment mourut Jacques Codelle (1910)
- Henry Frichet : Si c'était vrai... (1917)
- Notice sur Henry Frichet par Philippe Gontier
- Philippe Gontier : Les maîtres de la littérature fantastique et de science-fiction francophone : Octave Béliard, entre science et merveilleux (1ère partie)
Et les rubriques habituelles : Le Chercheur de merveilleux, Last but not Least (notes de lecture).
http://boudoirdesgorgones.free.fr/
..........................
Le Boudoir des Gorgones est une publication :
Les Aventuriers de l'Art Perdu, 25 boulevard Albert Einstein, Impasse Jean Anouilh, 21000 Dijon, France.
ISSN 1630-2354.
Juin 2011, 6 Euros. |
21
Dans les griffes de Sthéno :
|
Règlement par chèque à l'ordre de Les Aventuriers de l'Art Perdu, 25 boulevard Albert Einstein, Impasse Jean Anouilh, 21000 Dijon, France.
............................
...........
..
Bernard Vassor
Un ancêtre prestigieux :
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23/05/2011
La mairie du 10e arrondissement et "Les Amis de la Commune de Paris 1871" ont dévoilé une plaque commémorative en l'honneur des élus du 26 mars 1871
Par Bernard Vassor
Ce fascicule des Amis de la Commune retrace l'histoire des différentes associations qui ont précédé celle qui existe aujourd'hui, dont le principal fondateurs en 1882 de
"La Solidarité des proscrits de 1871" est précisiment Henri Champy élu du 10e, membre du Comité central de la Garde nationale et de la Commission de subsistance de la Commune.
En vente AUX AMIS DE LA COMMUNE DE PARIS 1871
46 RUE DES CINQ DIAMANTS
PARIS 75013
Avec son chapeau à la main Fortuné Henry*, dessiné par un autre communard
Augustin Avrial, membre du 66e bataillon de Montmartre. Pendant la semaine sanglante, il organisa la défense de la place du Château d'eau (place de la République aujourd'hui.
.......................
Ces élus, membre du Comité exécutif de la Commune sont, dans l'ordre d'élection :
Charles-Ferdinand Gambon, 13 714 voix
(élu à l'Assemblée nationale et démissionnaire pour occuper ses fonctions d'élu de la Commune, membre de la Commission de la justice)
Félix Pyat, 11 813 voix
Henri Fortuné (ou Fortuné Henri), 11 304 voix
Henri Champy, 11 042 voix
Jules Babick, 10 934 voix
( adepte de la religion fusioniste, curieux mélange de christianisme et de socialisme)
et
Paul-Philémon Rastoul, 10 738 voix.
(Interné en Nouvelle-Calédonie à l'île des Pins, il est mort noyé en 1875 en tentant de s'évader)
La cérémonie présidée par Jean-Louis Robert et Jeannine Christophe ont, après le discours du maire qui a malicieusement remarqué qu'il avait fait enlever le portraoit de Napoléon III qui ornait son bureau a laissé la place au discours du président des Amis de la Commune de Paris 1871, suivi par Jeannine Christophe présidente de l'association historique et archéologique"Histoire et Vies du 10e arrondissement"qui a rappelé que, poursuivant les idéaux de la Commune le combat pour l'intégration et la reconnaissance des immigrés était toujours d'actualité.
Une chorale sympathique a terminé cette première partie en entonnant des hymnes à la Commune....
*Fortuné Henri, adepte de Jean Journet
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2006/12/0...
Pour Félix Pyat le mal-aimé, un long article de réhabilitation est encore une fois à écrire. Je rappelle à ceux qui l'ignoreraient, que ses articles dans les revues panoramiques étaient aussi chers payés que ceux de Balzac, Nodier de Janin ou Eugène Sue. Son oeuvre théâtrale est importante, et qu'il ne s'est pas compromis contrairement à d'autres communards avec les boulangistes ou les partisans de Drumont ou de Jules Guérin. C'était l'ennemi juré du marquis antisémite, qui a porté le chapeau pour les décisions qui avaient été prises par Félix Pyat !
.....
LE 23 MAI 1871, LE GARDE NATIONAL DU 61° BATAILLON JULIEN TANGUY ETAIT SAISI RUE DU MONT-CENIS, CONDUIT A LA COUR PREVOTALE IMPROVISEE, AU SOMMET DE LA BUTTE MONTMARTRE. ENSUITE, IL EST CONDUIT DANS LES PRISONS DE VERSAILLES CHANTIER,PUIS TRANSFERE SUR UN PONTON A BREST.
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Nouvelles d'Auvers sur Oise : le musée Daubigny va bientôt s'agrandir, et un livre à paraître va enfin éclairer d'un jour nouveau l'histoire du révolver dont Vincent s'est servi pour se donner la mort..
Par Bernard Vassor
Installé jusqu'à présent au 1er étage du Manoir des Colombières à Auvers-sur-Oise, il est géré par l’Association du Musée Daubigny.
Créée en 1984, cette association a pour objectifs de :
- faire connaître les artistes ayant contribué à la renommée d’Auvers-sur-Oise,
- conserver les collections du musée dont la partie Daubigny reste accrochée en permanence,
- réaliser des expositions temporaires et participer aux grandes manifestations artistiques de la ville.
- L’association et la municipalité d’Auvers-sur-Oise se sont concertées pour que dans quelques temps le musée Daubigny devienne municipal et que la totalité du Manoir des Colombières lui soit attribué pour présenter, conjointement, un maximum d’œuvres de son fonds et des expositions temporaires.
- Les plus de mille oeuvres, peinture sculptures et dessins trouveront grâce à cet aménagement
- une meilleur visibilité.
- Le fonctionnement est assuré par des bénévoles, leur meilleure récompense est d’éveiller l’intérêt et la passion des visiteurs.
- Charles-François Daubigny est le peintre que j'admire le plus pour son courage, sa générosité sont talent de précurseur et de son humanité. J'aurai l'occasion dans un prochain article de développer ces arguments qui ne sont pas tous bien connus
Bientôt, l'Office de Tourisme, installé sous le musée, va être transféré derrière le "parc Daubigny".
Des locaux plus spacieux vont permettre un aménagement plus confortable et l'agrandissement de la bibliothèque.
Sous peu, "l'Office de Tourisme" va publier un fascicule rédigé par ses membres sur les personalités inhumées au cimetière d'Auvers, avec un plan pour s'y retrouver lors de la visite.
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Dernière information : notre ami Alain Rohan va faire paraître un livre (une véritable enquête étayée par des investigations de la Gendarmerie nationale) sur la fameuse histoire du révolver qui fut fatal à Vincent van Gogh.
Remerciements à Jean-Pierre Mantel, l'incontestable spécialiste du docteur Gachet, et à toute l'équipe de "l'Office" dont la compétence et la gentillesse ont toujours accompagné mes séjours à Auvers.
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22/05/2011
Le musée de l'Absinthe à Auvers sur Oise vient de s'agrandir.....
MUSÉE DE L'ABSINTHE *
Le nouvel espace dégustation.
Fondatrice et conservatrice avec sa collection personnelle : Marie-Claude DELAHAYE
44 rue Callé, 95430 Auvers sur Oise
tel : 01 30 36 83 26
(Ouvert le 1er juin 1994)
La loi d'interdiction étant abrogée, la consommation est aujourd'hui autorisée. Une petite annexe a donc été aménagée dans le jardin pour la dégustation de la meilleur absinthe.
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Situé entre le Château et l'Auberge Ravoux, le Musée de l'Absinthe recrée l'ambiance des cafés de la Belle Époque où l'absinthe, à la mode, était la boisson favorite des poètes et des artistes. Les œuvres originales qu'il renferme nous font découvrir son importance dans la vie sociale et culturelle du XIXe siècle.
La collection du Musée de l'Absinthe est disposée dans 5 salles sur 2 étages. Sa présentation suit la chronologie de l'histoire de l'absinthe qui va de 1805 jusqu'à sa prohibition en 1915. Par le biais de l'absinthe nous traversons tout le XIXe siècle avec un regard différent sur la société et les mouvements culturels et artistiques de l'époque.
L'importance de la vie de café au XIXe siècle, nous permet d'appréhender la vie sociale et culturelle de l'époque. Les artistes vivaient et travaillaient dans ces lieux où il faisait chaud. Les groupes de littérateurs et de poètes qui y écrivaient et y déclamaient nous ont laissé de nombreux poèmes, textes et chansons sur l'absinthe. Quant aux artistes et notamment les impressionnistes, ils ont tous mis en scène des buveurs et des buveuses d'absinthe.
Si le musée ne possède pas les tableaux de Degas, Toulouse-Lautrec ou Van Gogh, il peut cependant s'enorgueillir d'exposer un certain nombre d'œuvres originales, avec parmi les plus connues :
- des lithographies de Daumier, Ibels, Crebassa, Steinlen, Albert Bertrand, Forain, Pascin, Stop.
- des eaux-fortes de Manet, Félicien Rops, Apoux, Férat.
- Des tableaux de Évenepœl, Jean d'Esparbès, Marcel Cosson, Henri Bouvet, Édouard Lefèvre, Georges Stein, V. Gros.
La publicité est très présente avec :
les affiches, qui sont elles aussi des lithographies originales portant les meilleures
signatures: Privat-Livemont, Cappiello, Misti, Tamagno, Auzolle
- les tableaux-réclame publicitaires
- les objets publicitaires très nombreux, tels que pyrogènes, carafes, brouilles-absinthe, et une multitude de petits objets inconnus aujourd'hui.
Les dessins de presse ne sont pas oubliés. Signés de grands noms tels Forain, Caran d'Ache, Poulbot, Édouard Bernard, André Gill, Jossot, Sancha, Hellé, Gottlob, etc… La lutte antialcoolique est forcément présente avec affiches, cartes postales, tracts et documents divers qui avaient pour objectif l'interdiction de l'absinthe.
La Fée Verte devenue mythique continue à inspirer les artistes d'aujourd'hui. Outre une sculpture d'une artiste hollandaise sur le thème de "La mort des amants" de Baudelaire, le musée expose la compression d'une centaine de cuillères à absinthe réalisée par le sculpteur César.
*Le titre seul, (et non le mot) est déposé à l'INPI pour tous travaux d'édition afin d'éviter toute confusion avec d'autres auteurs.
23:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
Les irisiades à Auvers sur Oise.
Par Bernard Vassor
Dès notre arrivée, nous avons été aimablement guidé par Julie Lévy.
L'accueil très sympathique est assuré en différents points de l'entrée du château.
La matinée à commencé par la remise de prix par les principaux édiles de la région pour des compositions picturales par des élèves d'écoles maternelles et primaires de la région.
Je n'aurai pas voulu être à la place du jury pour départager ces oeuvres, tant l'esprit de créativité et l'utilisation de techniques différentes étaient grandes.
Le premier prix revint à "L'église végétale d'Auvers sur Oise"
Le premier prix.
Sur les contrefortsq des hauteurs du château, des pépiniéristes venus présenter leurs produits ont aussi parfois rivalisé d'ingéniosité, tel le sculpteur de légumes.
Un stand a particulièrement retenu mon attention : celui du sculpteur Thierry Daniel
Une sculpture qui aurait toute sa place à la mairie d'Auvers.
Cette sculpture est faite d'une association de laiton et d'acier, avec plusieurs techniques, la patine, le vieillisement à l'acide, puis le vernis et d'autres secrets de fabricatio par l'artiste établi à Argenteuil (autre lieu de l'impressionnisme)
44 rue Noblet. 95100 Argenteuil
06 60 09 64 22
thierry.daniel123@aliceadsl.fr.
Une formation de jazz, près du château a égayé notre repas "sous la tente".
En redescendant nous avons été attiré par les sons d'un quatuor classique.
Là, nous sommes tombés en arrêt devant tant de beauté. De l'endroit où nous étions, à la limite d'un bosquet, un rossignol, jaloux de la musique qu'il entendait, voulant rivaliser, chantait à tue-tête sur la plus haute branche.
C'était l'ensemble The Flûte Project, avec GalinaDoychinova, Paula Tomas, flûte traversière et flûte alto.
Brigitte Weiss, guitare
Marina Kiritchenko, violoncelle.
www.myspace.com/thefluteproject
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Une pièce a particulièrement retenu mon attention : Ave Maria, de Charles Gounod.
Rappelopns que Charles Gounod avait remarqué le talent d'un enfant de choeur. Il lui avait donné des leçons de chant et de musique. Ce jeune enfant faillit bien devenir chanteur, mais, comme il peignait des motifs sur porcelaine pour gagner sa vie, il devint artiste peintre sous le nom de Renoir.
Ayant d'autres obligations, nous nous sommes arrachés avec regret de ce spectacle envoûtant.
Nous avons avec surprise rencontré une vieille connaissance, la chanteuse et formidable organsatrice des "Intégrales Brassens" à la mairie du 9e, venue la pour un concours photo auquel nous n'avons pas assité, faute de temps.
Ecoutez : http://marievolta.free.fr/albums.html
et aussi :
http://marievolta.free.fr/le_vieux_leon.mp3
16:57 | Lien permanent | Commentaires (2) | | | | Digg
O'Galop, Marius Rossillon, illustrateur fécond, créateur du fameux bonhomme Michelin
PAR BERNARD VASSOR
Avec l'aimable autorisation de Marie-Claude Delahaye, conservatrice du musée de l'Absinthe d'Auvers-sur-Oise
44 rue Callé. 95340 Auvers-sur-Oise
Tel : 01 30 36 83 26
Extrait du livre "L'ABSINTHE",
ses dessinateurs de presse.
Cet ouvrage fait partie d'un ensemble de trois volumes consacrés à l'absinthe.
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Et maintenant, il faut le boire
ISBN / 2 9515316 5 6
10:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | | Digg
20/05/2011
"La septième mort du café de la Nouvelle-Athènes", bientôt la huitième en sept ans !?
PAR BERNARD VASSOR
LE TITRE DE CET ARTICLE EST CELUI QUE J'ECRIVIS EN 2004, QUAND LES PELLETEUSES COMMENCAIENT A EVENTRER CE LIEU QUI A VU NAÏTRE L'IMPRESSIONNISME.
"Le rêve est de ne pas dîner
Mais boire, causer, badiner."
Charles Cros
Et bien voilà ! C'est fait, disais-je en plaisantant, que, à l'époque cet endroit magique allait devenir une charcuterie. J'étais comme monsieur Jourdain, visionnaire sans le savoir...
Après avoir été un éphémère restaurant café-concert sympathique, l'architecture intérieure de l'endroit fut transformée une nouvelle fois pour devenir le charcutier-traiteur des bobos de Pigalle un court instant. Une affiche apposée sur le rideau de fer fermé de l'établissement annonce
"Bail à céder".
Les seuls vestiges restants sont différents objets que j'ai réussi à faire préserver malgré l'opposition d'un édile du neuvième arrondissement, et qui se trouvent aujourd'hui dans les réserves du musée de Montmartre.
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19/05/2011
Musée de Montmartre "Quand le vin est tiré, il faut le boire"
Par Bernard Vassor
Un article du "Parisien"publié le 14/05/2011, nous apprend qu'un nouveau repreneur a été choisi par la ville de Paris. Depuis cet article, cette décision a bien été entérinée au Conseil de Paris.
Contrairement à ce que dit cet article, c'est la mobilisation des montmartrois qui a fait reculer la mairie de Paris. De nombreuses pétitions (au moins 15000 signatures) et de comités de soutien au musée ont fait comme disent aujourd'hui tous les ignorants "Bouger les lignes". comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, font du Baudelaire sans le savoir.
Ce qui est un atout pour les gens de notre village, c'est que le repreneur est un descendant de Marius Rossillon dit O'Galop, décidé semble-t-il à conserver le caractère particulier du musée de Montmartre.
D'après certaines informations personnelle, la loge du père Tanguy serait conservée et mise à l'honneur....Le rêve de faire apposer une plaque au 10 rue Cortot, que j'avais demandé sans succès auprès de l'ancienne directrice, va peut-être se concrétiser d'une autre façon ?
Le peintre dessinateur affichiste, O'Galop :
http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/20...
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