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27/02/2010
Un sport nouveau en 1868 : Les courses de bicycle ( ou grand bi ) au bois de Boulogne
PAR BERNARD VASSOR
06:21 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : michaux, karl drais, james moore. | Lien permanent | Commentaires (1) | | | |
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26/02/2010
"L'affranchissement des femmes", une étape du combat pour l'égalité
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PAR BERNARD VASSOR
17:07 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Lien permanent | Commentaires (1) | | | |
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23/02/2010
Un hermaphrodite prénommé Abel, après avoir été Adélaïde Herculine dite Alexina
laguerre 1752-1755 : Observations sur l’histoire naturelle, sur la physique et sur la peinture.
J'ai vingt-cinq ans, et, quoique jeune encore,
j'approche à n'en pas douter du terme fatal
de mon existence. J'ai souffert, et j'ai souffert seul !
seul ! abandonné de tous !
Tel est le début du manuscrit retrouvé près du corps inanimé dans une chambre de la rue de l'École de Médecine au mois de février 1868. Le docteur Tardieu qui avait reçu ce manuscrit des mains du docteur Régnier qui avait constaté la mort d'"Abel Barbin". Ambroise Tardieu publia une version édulcorée de ce manuscrit dont il ne reste aucune trace, ce qui laisse un doute sur l'écriture de ces mémoires..
Adélaïde Herculine Barbin, dite Alexina vit le jour le 8 février 1838 à Saint-Jean d’Angély. De 1845 à 1853 elle séjourna d’abord à l’orphelinat, puis au couvent des Ursulines de Chavagne. De 1856 à 1858 elle vécut à l’école Normale d’Oléron3. De 1858 à 1860 elle devint institutrice dans un pensionnat. S’étant plainte de douleurs dans l’aine, elle fut auscultée par un médecin de La Rochelle, le docteur Chesnet.
Son examen indique :
« Alexina qui est dans sa vingt deuxième année, est brune, sa taille est de 1,59 m. Les traits des on visage n’ont rien de bien caractérisé et restent indécis entre ceux de l’homme et de la femme. La voix est habituellement féminine, mais parfois il s’y mêle dans la conversation ou dans la toux des sons graves et masculins. Un léger fuvet recouvre la lèvre supérieure ; quelques poils de barbe se remarquent sur les joues. La poitrine est celle d’un homme, elle est plate et sans apparence de mamelles. Les règles n’ont jamais paru. Les membres supérieurs n’ont rien de formes arrondies qui caractérise ceux des femmes bien faites ; ils sont très bruns et légèrement velus. Le bassin et les hanches sont ceux d’un homme ».
Un journal local : L’Echo rochelais, suivi un peu plus tard par d’autres feuilles du département, se fait le haut-parleur d’une indiscrétion certainement d’origine médicale en annonçant :
Comme il n’est bruit dans notre ville que d’une métamorphose é
Adélaïde Herculine Barbin, dite Alexina, est née...
Elle séjourna d'abord
S'étant plainte de douleurs dans l'aine, elle fut auscultée...
Les membres supérieurs n'ont rien des formes arrondies qui caractérisent...
De 1860 à 1868, il vécut à Paris...
manuscrit qui fut exploité...trange, extraordinaire en physiologie médicale, d’après des renseignement pris à bonne source (on ne disait pas encore de source sûre..) :
Une jeune fille âgée de 21 ans, institutrice (..)avait vécu dans l’ignorance d’elle-même, c’est-à-dire dans la croyance d’être ce qu’elle paraissait dans l’opinion de tous (…) enfin, tout récemment, une circonstance fortuite est venue jeter un certain doute dans son esprit ; appel a été fait à la science et une erreur a été reconnue….
La jeune fille était un jeune homme !!! »
Un autre journal peu scrupuleux ajoute hypocritement par prétérition :
« Dans l’impossibilité de nous reconnaître dans tous ces bruits, les cancans se sont répandus dans le quartier Saint-Jean, nous nous sommes abstenus d’entretenir nos lecteurs des faits avant de les bien connaître.
Voici les renseignements puisés à bonne source :
(…) »
L’article reprend ensuite les informations de l’Echo rochelais en insistant bien sur le fait qu’elle était institutrice et …compatriote.
….
En 1860 son état-civil fut réformé par le tribunal de Saint-Jean d’Angely, Alexina devint Abel Barbin.
De 1860 à 1868 il vécut à Paris.
Au mois de février 1868, on a retrouvé à Paris dans une chambre du quartier de l’Odéon le cadavre d’Abel Barbin qui s’était suicidé avec les émanations d’ un réchaud à charbon. Il avait laissé un manuscrit qui fut exploité plus tard par un médecin aliéniste le docteur Ambroise Tardieu.
Source Gallica
Depuis l'antiquité, les hermaphrodites ont été considérés comme des monstres, tout juste "bons à jeter à la mer".D'ambroise Paré (le pire en inhumanté), aux aliénistes du XIX° siècle ces hommes-femmes ont servi d'animaux de laboratoire sur des tables de dissection !
« Herculine Barbin nous parle ainsi d'une société où le corps est banni, renvoyé à une sorte d'invisibilité, d'inexistence, qui seule peut expliquer que l'on puisse passer autant d'années au milieu de femmes sans comprendre, ou sans que l'on vous fasse comprendre, que l'on n'en est pas une.Ce récit plein « de bruit et de fureur » nous est conté par l'intéressé lui-même sous forme de souvenirs. Mais le style de la narration comme son écriture font très vite oublier qu'il s'agit là d'une autobiographie et non d'un roman. Sans le vouloir, Herculine Abel Barbin donne à sa propre histoire la saveur enfiévrée des drames chers à son siècle : on s'y évanouit, on s'y pâme, on y tremble d'amour et d'effroi. Et pourtant on y lit aussi l'immense désarroi d'une âme livrée à des questionnements sans fin et à un dégoût profond de soi, et finalement des autres, qui ne peut conduire qu'à la mort. Michel Foucault qui publia ce texte en 1978, accompagné de divers documents d'époque, voulait ouvrir avec lui une série intitulée « Vies parallèles ». Un titre qu'aurait sans doute revendiqué Herculine Barbin qui écrit à la fin de ses mémoires : « Il y a entre les hommes et moi un abîme, une barrière infranchissable... » Michel Foucault 1978.
ttp://www.leboucher.com/pdf/herculine/barbin.pdf
Mise à jour le 23/02/2010
12:14 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Lien permanent | Commentaires (7) | | | |
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22/02/2010
Le 61° bataillon de la Garde nationale à Montmartre à Montmartre
Par Bernard Vassor
« Une seule personne avait été affectée à la surveillance du parc d’artillerie, le garde national Germain Turpin, un maçon de 36 ans habitant passage Doudeauville. Il était de garde cette nuit là, auprès de fameux canons lorsqu’il entendit arriver la troupe de ligne, courageusement, il fit les sommations d’usage, mais la seule réponse qu’il reçut fut une décharge de fusil qui l’atteignit à l’abdomen et le coucha par terre. Louise Michel qui se trouvait de garde au poste de garde du 61° bataillon en haut de la rue de la Fontenelle* toute proche, accourut avec une cantinière. Les deux femmes lui firent un premier pansement en déchirant leur propre linge. Le docteur Clemenceau maire du XVIII° arrivé sur place peu après lui prodigua les premiers secours sur place car le général Lecomte** soucieux de ne pas ameuter la population, s’opposa à ce que l’on transporta le blessé à l’hôpital, au scandale de l’assistance. Louise Michel parvint à le relever et le conduire à Lariboisière, on le coucha dans le lit n° 14 de la salle Saint-Ferdinand ( par la suite devenue Ambroise Paré) où atteint de péritonite affection que l’on ne pouvait pas opérer à l’époque, il agonisa 9 jours entouré de sa famille. Germain Turpin mourut heureux, disait-il d’avoir vu la Révolution. » (…) Deux autres blessés furent emmenés à Lariboisière, le premier Henri-Louis Blaise un tapissier du quartier agé de 21 ans survécut lui aussi neuf jours (…)la troisième victime Marguerite Boivin couturière agée de 37 ans qui faisait parti du groupe de femmes ayant arrêté la troupe et rallié les soldats, réusit à se rétablir au terme d’un séjour de 75 jours dans le lit 24 de la salle Sainte-Jeanne, d’une blessure des vaisseaux fémoraux »
Ouvrage collectif avec le soutien des Archives de France et de la Ville de Paris : Guide des Sources du mouvement communaliste et de la Commune de Paris (1864-1880), éditions : la Documentation Française 2007,
Réf. : 9782110065483
732 pages, 16x24 cm
ISBN : 978-2-11-006548-3
Archives de Paris
Service Historique de l'Armée de Terre (ancien nom)
mise à jour le 22/02/2010
05:17 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Tags : germain turpin, clemenceau, paschal grousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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19/02/2010
Poullain de la Barre, précurseur du féminisme, mais, une véritable girouette !!!
Par Bernard Vassor
François Poullain de la Barre (1647-1723) a été un prêtre catholique chassé du clergé puis converti au calvinisme en 1688. Dans un premier temps, il fut convaincu des préjugés sexistes contre les femmes et fit paraître en 1673 (pour l'édition princeps) un ouvrage où il prônait l'égalité sociale. Il pense qu'aucune différence fondée sur la nature, ne justifiait l'inégalité faite aux femmes : "Où l'on montre que l'opinion vulgaire est un préjugé,& qu'en comparant sans interst ce que l'on peut remarquer dans la conduite des hommes & des femmes, on est obligé de reconnoistre entre les deux sexes une égalité entière. Les hommes sont persuadez d'une infinité de choses dont ils ne sçauroient rendre raison parce que leur persuasion n'esst fondée que sur de légères apparences (...) Hors un petit nombre de sçavans, tout le monde tiens comme une chose indubitable que c'est le soleil qui se meut au tour de la terre (...)" Pour conclure, Poullain indique : "Je voudrois bien sçavoir ce que feroit un pauvre mary, si dans un état où les femmes seroient les Maîtresses, comme dans celuy des Amazones, on lui venoit rapporter, qu'il auroit été resolu au Conseil de donner à chaque homme un compagnon (...) Indépendemment de la Coûtume qui met souvent ceux qui ont plus d'esprit & de mérite, dans la dépendance des autres. Et l'Ecriture ne dit pas un mot d'Inégalité & qu'elle n'est que pour servir de regle aux hommes de leur conduite. (...)"
Deux années plus tard, Poullain de la Barre n'hésita pas à consacrer 336 pages pour démontrer le contraire. Prenant des modèles dans "l'Ecriture", et invoquant tous les saints, il contredit sans vergogne ce qu'il avait couché noir sur blanc tout au long des 226 pages de son précédent ouvrage. Que c'était-il passé entre temps, je l'ignore...Mais voici un parfait spécimen de girouette n'est-ce pas ?
17:57 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : poulain de la barre, femmes, histoire | Lien permanent | Commentaires (17) | | | |
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18/02/2010
Harry Alis au bal-restaurant du Moulin Rouge, sur l'île de la Grande-Jatte
Par Bernard Vassor
L'ouvrage dont est reproduite la page de faux-titre, donne la preuve des qualités peu communes de cet homme malchanceux.
Dans un chapitre intitulé Genre posthume, l'auteur dans un récit que l'on croirait écrit par Edgard Poë en proie au délire le plus sinistre, raconte une expérience scientifique destinée à démontrer avec un luxe de détails que la tête d'un guillotiné pouvait vivre après deux minutes et demie au moins après la section. *Un médecin, le docteur Ralph Verly, utilisait pour cela les moyens les plus modernes que n'avait pas pû utiliser le siècle précédent le docteur Cabanis. La photographie pour témoigner de l'instant ultime, l'appareil étant actionné par un procédé mécanique ingénieux prenait des images pendant deux minutes et demie et accusait des clignements d'yeux. Le phonographe ensuite pour enregistrer la parole du supplicié :
SOUFFRE PAS....SECOUSSE ENORME....MAL AU COEUR....
Un appareil penthographique avait "en caractères viollâtres extravasés" transmis sur une plaque une phrase d'abord nettement tracée, puis finie dans un tremblement : -J'ECRIS APRES LA SECTION DU....
...............
Plus stuféfiant encore le chapitre intitulé : "Les Cinq sens".
Dans ce chapitre que l'on croirait écrit aujourd'hui, décrit minutieusement ce qui n'avait pas de nom à l'époque, que les scientifiques appellent aujourd'hui "La Synesthésie". Ce don de la nature chez un individu qui associe plusieurs sens à la fois, l'ouïe, le goût, l'odorat, le toucher , la perception des couleurs. Phénomène étudié depuis Aristote, et qui aujourd'hui encore est un mystère pour bon nombre de savants, est expliqué très simplement par Harry Alis ! Stupéfiant !


18:04 Publié dans HISTOIRE ANECDOTIQUE | Tags : synestesie, harry alis, maupassant goudeau, gill, sapeck, les frères cros, richepin, charles mauras | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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14/02/2010
LA FEMME NOUVELLE , les pionnières du féminisme
PAR BERNARD VASSOR
"Refusons pour époux tout homme
qui ne consentirait point à partager le pouvoir"
12:54 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Tags : suzanne voilquin, jeanne désirée, claire démar, marie-reine guindorf, julie parsy | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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11/02/2010
Les femmes dans la carrière des lettres : Des pionnières au moyen-âge
Par Bernard Vassor
Depuis le huitième siècle, des femmes de condition élevées apprenaient le latin dans les couvents ou monastères et s'adonnaient à l'étude du chant, de la lyre ou bien de l'orgue. Au siècle suivant, la duchesse de Septimanie avait composé un manuel de conduite à l'usage d'une mère à son fils en latin. Au début du treizième siècle, une femme troubadour, originaire de Flandre Marie de France nous a laissé 14 lais, et plusieurs pièces, dont 103 fables et contes souvenirs populaires de la Bretagne. Des "Cours d'Amour et de Gay-Scavoir" sortes de joutes oratoires dites "Tensons" ou "Jeu-parti" venus de Provence, puis répartis dans tout le royaume "Estoient disputes d'amours qui se faisoient entre les chevaliers et les dames poètes entreparlans ensemble de quelques belles et subtiles questions d'amour", ils les envoyoyent pour en avoir la définition aux dames illustres présidentes, qui tenoient cour d'amour ouverte et plénière, et la-dessus en faysoiyent arrets qu'on nommoit leurs Arrest d'Amour". De leur côté les abbesses professaient dans leurs cloitres la scolastique et le mysticisme. Tel fut le cas "de la très sage Héloïse".
Parmi les dames qui participaient à ces tournois, voici quelques noms :
Alys d'Anduze, la comtesse de Die, Marie de Ventadour, Béatrix de Provence, Eléonore de Provence qui passe pour avoir écrit un roman provençal "Blandin de Cornoouiller", Mariez de France, atuer du "Purgatoire de Saint-Patrice" et à la fin du quatorzième siècle, l'incomparable Christine de Pisan.
Les Dames du Temps jadis
Un document daté de 1292, nous savons qu'il existait à Paris 11 écoles de garçons avec le nom des maîtres et les noms de rues, plus une école de filles dirigée par Tyfaine, rue où l'on cuit les oes (les oies, aujourd'hui rue aux Ours). Dans ces écoles on apprenait avant tout
le Pater, l'Avé, le Crédo, en langue vulgaire et en latin. On enseignait aussi l'horreur de l'impureté le respect des parents et les pratiques pieuses tels la confession et la communion.
Les conseils donnés étaient que "Toutes fames doivent scavoir filer et coudre, car la pauvre en aura mestier et la riche connoistra mieux l'ovre des austres...A fame ne doit-on apprendre lettres ni escrire si ce n'est especiemment pour estre nonnain"
Il existait au treizième siècle des écoles en dehors des monastères, (qui étaient sous l'autorité du chantre de la cathédrale du chantre du chapitre, sans la permission duquel nul ne pouvait enseigner) où les enfants moyennant rétribution étaient admis. Ces "petites écoles" ou "écoles de grammaire" donnaient un enseignement qui se bornait à l'écriture la lecture, à quelques bribes de calcul et parfois le latin. Dans les écoles, "les enfants doivent être batuz quand ils ne savent leçons"
En 1380 il y avait 40 écoles de garçons et 20 pour les filles. Nous avons les noms des maîtresse qui dirigeaient alors les petites écoles
de filles :
Jeanne Pelletier, Jeanne de Vienete, Sersive la Bérangère, Marion de la Porte, Jeanne la Mercière, Perrette la Verrière, Jeannette du Déluge, Martine la Thomasse, Jacquette la Denise, Jeanne Morelle, Jeanne de Castillon, Jacqueline de Transvire, Jeanne la Féronne, Marie de Lingon, Jeanne de Ballières, Denise de Nerel, Jeanne de Asmorade, Edelète la Juiote, Marie la Choquette, Jeanne la Bourgeoise,
et Maheu la Bernarde.
18:41 Publié dans HISTOIRE DES FEMMES | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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10/02/2010
La Princesse de Clèves et madame Marie-Madeleine Pioche de la Vergne comtesse de La Fayette
Par Bernard Vassor
"La Princesse de Clèves, le plus beau roman du siècle (le XVII°)
en offre aux yeux toutes les beautés;
c'est une femme qui parle; il est naturel
qu'elle ait bien choisi; d'ailleurs,
elle faisait un roman (..) Le petit livre
de Mme de La Fayette est un écrin d'or
où luisent les purs diamants dont se paraient l'aristocratie polie
Après avoir ouvert le cabinet, il est à propos d'ouvrir l'écrin"
Taine 1857
Edition originale, auteur anonyme en 4 volumes avec la mention : Achevé d'imprimer pour la première fois le 8 mars (aujourd'hui journée de la femme) 1678.
Madame de La Fayette (1623-1693) écrivit ce qui est considéré comme le premier roman moderne. Ce livre historique dont l'action se déroule au siècle précédent à la cour du roi Henri II, marque un tournant dans la littérature, et donne pour la première fois une place prépondérante à la littérature féminine.
Elle avait, comme madame de Sévigné reçu les enseignements de l'abbé Gilles Ménage et bénéficié du secours de Jean Regnault de Segrais et de son ami le duc de La Rochefoucault
Ce qui fait penser tout de suite à la formule consacrée utilisée de nos jours : "Toutes ressemblance avec ......"
18:37 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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08/02/2010
Pierre Etaix : Une communication de l'Association "IL ÉTAIX UNE FOIS"
En attendant de revoir "YOYO" au cinéma, retrouvez le... SUR SCÈNE !
Fin janvier, après une semaine de résidence au Théâtre du Pont Tournant de Bordeaux (merci Stéphane Alvarez), Pierre Étaix présentait la première mouture de " MIOUSIK PAPILLON ", un tout nouveau spectacle mêlant clown, mime, magie, jazz et music-hall.
Quelle émotion de retrouver YOYO sur scène après plus de quarante années d'absence, mais aussi Hadrien Trigance (mime), Odile Étaix (chant), Patrice Authier (piano), Pierre Maingourd (contrebasse), Marc Étaix (batterie).
Aujourd'hui, MIOUSIK PAPILLON est à la croisée des chemins.
06:29 Publié dans Evènement | Tags : pierre etaix | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
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