« lun. 16 mars - dim. 22 mars | Page d'accueil
| lun. 30 mars - dim. 05 avril »
27/03/2009
Paris disparu : Petite histoire de la rue des Blancs Manteaux.
par Bernard Vassor
A l’origine, la rue porta le nom de rue de la Petite Parcheminerie, puis rue de la Vieille Parcheminerie, ensuite rue de la Parcheminerie, en raison des nombreux fabricants de parchemin qui y exerçaient leur activité. Enfin, au XV° siècle on lui donna le nom de rue des Parcheminiers ou des Blancs-Manteaux.
La dénomination de la rue, provient d’un ordre religieux de frères mendiants venus de Marseille les « Serfs de la Vierge » qui portaient des manteaux de laine blanche. Ils s’étaient établi dans le quartier du Temple en 1258, sous la protection de saint Louis, et ne tardèrent pas à y fonder une église. Leur nom resta attaché à la rue, bien qu’ils n’y restèrent qu’une quinzaine d’années. A la suite du Concile de Lyon de 1274, l’ordre fut supprimé et remplacé par les « Ermites de Saint-Guillaume » surnommés par les habitants du quartier « les Guillemites » (qui eux, étaient entièrement habillés de manteaux noirs) ceux-ci fusionnèrent avec les Bénédictins de saint Maur. En 1407, on vint y déposer sur ordre de Jean-sans-Peur, la dépouille du duc d’Orléans assassiné rue Vieille-du-Temple. A la fin du XV° siècle, s’installèrent dans la rue, la Confrérie des archers et arquebusiers. L’église actuelle Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux, fut bâtie en 1685-1690, sur les vestiges de l’ancienne église, et modifiée au XIX° siècle. En 1778, sur ordre du roi Louis XVI, pour combattre l’usure, fut installé « le Mont-de-Piété » dans la rue des Blancs-Manteaux, que les Parisiens baptisèrent « Chez ma tante. Le couvent a été transformé en caserne pendant la révolution.
La paroisse fut recréée en 1802. Des modifications ont été apportées pendant plus d’un demi-siècle. L’architecte Baltard dirigea d’importants travaux d’embellissement. En 1863, on appliqua à l’église un portail monumental récupéré dans l’île de la Cité après la démolition de l’église des Barnabites.
En 1944, l’église et le couvent reçurent une bombe allemande, on déplora de nombreux morts et blessés, les toits de l’église et du couvent dévastés, les vitaux en miettes, et la voûte fut ébranlée. Il fallut plusieurs années de travaux, pour la rénovation entreprise avec l’aide de la Ville de Paris.
C’est aujourd’hui une des rues les plus pittoresques de Paris.
Bernard Vassor
12:02 | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
Digg
26/03/2009
Petites histoires anecdotique de la rue de la Tombe-Issoire.
Par Bernard Vassor
L’histoire proviendrait, selon une légende du moyen-âge « La geste du Moniage de Guillaume » dèu duel d’un guerrier allemand géant, et d'un vassal d’Huges Capet. Ce géant de 15 pieds de hauteur, sans la tête ( 4,50 m) dénommé Isoré avait été décapité, sous les murs de Paris par Guillaume au-court-nez (Guillaume d’Orange) Le corps sans tête fut inhumé sur un chemin au sud de Paris qui conduisait à Orléans, baptisé «de la Tombe Isoré ». Sur cette route, il y avait le château de Vauvert, hanté par le diable qui arrivait toutes les nuits d’une rue de Paris, qui, elle s’appela rue d’Enfer (aujourd’hui boulevard Saint-Michel). Il existait à cet endroit les débris de tombes antiques et un monument funéraire qui étonnait par son importance: sur un tumulus, une dalle d’environ vingt pieds de long était élevé sur un tumulus, rapporte l’historien Sauval. Certains donnent pour origine, le patronyme d’une famille Isoire au 16° siècle. Le chemin de Bourg-la-Reine fut son nom au 18° siècle.Le 20 juillet 1868 la rue porta sa dénomination actuelle et définitive de rue de la Tombe Issoire. Les n° 26, 28, et 30, partie de la carrière souterraine du Chemin de Port-Mahon sont classés monuments historiques. Le « fief des Tombes» (Les Catacombes) est l’enclos situé au croisement de la Tombe Issoire et de la rue Dareau actuelle. Après la fermeture du cimetière des Innocents « Les Catacombes » furent consacré en 1786. PLus tard, les ossements d'autres cimetières parisiens y furent aussi déposés.
16:44 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
Digg
24/03/2009
La maison "à l'image des Deux Conins" de la rue Hautefeuille.
Par Bernard Vassor
18:43 Publié dans HISTOIRE DE PARIS | Lien permanent | Commentaires (0) | | | |
Digg